navigation loin des cotes
Bonjour,
Apres 25 ans d'arret, je me refais la main avec de la navigation cotiere de jour.
Mon projet comprend d'atteindre Ouessant, et plus tard, traverser le golfe de gascogne.
1) Atteindre Ouessant est il de la categorie 5?
2) Traverser le golfe de Gascogne (Route Gironde-la Corogne), de quelle categorie est ce?
3) Quelles sont les precautions, trucs et ficelles, apprentissages, reglementations, ...nécessaires pour passer du cotier à la navigation loin des cotes?
Merci de vos reponses,
denis.
A mon avis
traverser le Golfe est de catégorie A/1. Mais c'est aussi et surtout une question de compétences maritimes.
Je discutais avec un navigateur ancien d'Adernos (33) qui a l'habitude de partir du bassin d'Arcachon vers les Açores pour les mois de juillet et aout. Il me disait que les Espagnols appelaient la pointe du Finistère "el cabo de la muerte".(pardon pour l'orthographe).
d'une manière générale...
le danger, c'est les côtes.
Si le bateau est en état de subir un coup de tabac, il est théoriquement plus en sécurité loin des côtes. En revanche, si il n'est pas si "marin", la sécurité dépend de la proximité d'un abris, et partant, tout déplacement de longue distance dépend de la fiabilité des prévisions météorologiques.
Cela dit, pour les règlements de certains pays, cela impose aussi des additions de matériel de sécurité, dnt principalement un radeau de survie.
Bons vents
C'est aussi être autonome
C'est adire bien connaitre son bateau et savoir se passer d'un shipchandler...
Dans le golf de gascogne, nous avions du réparer une des lignes vies, changer une écoute, résoudre un problème détancheité de passe coque,... Tout ca sur un bateau qui venait de traverser l'atlantique (NY->LR) et qui avait été préparé arrivé en France pour repartir.
L'essentiel est d'avoir le materiel et les compétences à bord, même si on croit être sur du materiel à poste.
Sinon, que du plaisir :-)
Catégorie
En parlant de catégorie, tu évoques le type de construction de bateau ou l'ancienne législation applicable à la navigation en bateau?
Ecume, ancienne legislation?
merci de vos reponses à tous, basées sur la prudence, et axées surtout sur le Gascogne.
Ecume, mon bateau est un karaté.
Ecume,
L'"ancienne" categorisation est-elle de 1 à 5....Et alors, mais qu'est-ce donc alors que la "nouvelle" reglementation? Il n'y a plus "un" à "cinq" ???
catégorie
Avant ton bateau devait avoir l'armement correspondant à la catégorie 1,2,3,... indépendament de l'endroint où tu te trouvais.
Aujourd'hui, il y a :
- d'une part la catégorie de conception du bateau A,B,C...
- et d'autre part l'armement qui est + ou - de 6 M. Et tu dois avoir l'armement qui correpond à l'endroit où tu navigue. Un bateau équipé pour le TDM qui est à 2M des côtes doit justifier de l'armement - de 6M.
Par ailleurs, l'inventaire de l'armement est plus souple qu'auparavant.
en aviation quand on a pas volé depuis un certain temps ( 3 mois)
il est d'usage et règlementaire dans les clubs de se faire lâcher par un instructeur pour remise en route
sage mesure qui devrait bien être appliquée après 25 ans d'absence sur les flots
un petit tour avec des amis "plus frais" en navigation ne peux qu'être profitable
amicalement
dialogue...
Bon !
Dagget, il va falloir que je me renseigne plus avant !...Peux tu m'en dire un peu plus, stp ?
Mon bateau est un 9,95m.
Sailortoun, Non, Ce karaté est le mien depuis janvier 2008, c'est l'ancien "fouine", que nous avons rebaptisé "L'évasion", vas voir sur capkaraté, il y en a plein !
Jp,
Ah làlà ! Toi, un des maitres à penser du forum, notamment en ce qui concerne les moteurs ! Que te répondre, sinon que tu as surement raison, d'autant plus que j'ai moi meme conseillé à un néophyte affolé de faire un ou des stages, et/ou d'embarquer comme équipier....
Voici déjà un lien
qui peut te renseigner :
www.mer.gouv.fr[...]b6c.pdf
La sources est a priori fiable ;-)
Il n'y a plus de demande de dérogation pour passer dans la catégorie supèrieur, en revanche, il en est appellé à ta responsabilité quant aux choix que tu fais.
En l'occurence, la karaté était homologué en 2ème catégorie, il n'y a donc pas de souci pour l'armé en + M et réaliser le programme que u envisage.
mais le mieux est encore d'embarquer des équipiers à ton bord
comme ça tu seras "laché" sur ta "machine" et ils t'apprendront surement plein de choses utiles sur ton bateau
amicalement
amicalement
La vraie difficulté
de la navigation loin des côtes c'est l'approche de la terre... Soit, quand on sait naviguer près des côtes, on sait naviguer loin des côtes! Ou presque. Prévoir assez de vivres pour la durée estimée; Savoir utiliser un GPS; Prévoir des pièces de rechange; Organiser sa survie en fonction du temps estimé pour les secours forcément plus important qu'aux abord de la côte.
merci pour les liens.
Dagget, ton lien mer.gouv.fr
D'apres ce que j'y lis, la nouvelle legislation insiste surtout sur les extincteurs. bEt apparemment, je n'aurai besoin de la survie qu'à partir d'Oléron ou Arcachon, quand je traverserai le Gascogne.
JP, ton idée me séduit. J'embarquerai sûrement des équipiers quand je n'aurai pas ma petite famille à bord ! Tu ne veux pas venir?
Yacare, à quelles pièces de rechange pense-tu en priorité? Qu'avais-tu embarqué comme pieces de rechange, lors de ta traversée de l'atlantique (dont le site est tellement bien fait qu'il donne envie !).
GPS, j'en ai un basique (longitude+latitude), et j'utilise les cartes SHOM...Et si le GPS tombe en panne?
si le GPS tombe en panne
comme tu tiens ton journal de bord et ton estime, tu sais où tu es, là où tu vas et dans combien de temps tu estimes y être.
Ou tu as un deuxième GPS, comme tu peux avoir une deuxième VHF, dans un bidon étanche attaché au radeau.
Avec ça tu es sauvé. Non, pas sauvé, tu as un peu plus de matériel pour naviguer.
Perso, j'ai la VHF portable à la ceinture du gilet-harnais et le petit GPS dans la poche de la veste de quart.
si moi faire plouf :-( , moi pouvoir appeler et dire où moi avoir fait plouf. :-)
La liste est longue
Quelques trucs que j'avais en double pour ma transat (de mémoire):
De quoi fabriquer un safran de secours: Contre plaqué + 10 litres de résine + fibre + longue tige filetée + boulons + perceuse à batterie + scie à métaux... Bref, tous les outils pour bricoler la chose
Un 2ème GPS portable
Un 2ème pilote auto
Deux batteries commutables, avec une principale, une secondaire (au cas ou la principale lache)
Deux panneaux solaires
Ecoute de voile d'avant en +
Cables / ridoirs en + pour le gréement
2 lampes frontales, sans oublier les piles !
Ampoules, fusibles
Un 2ème bruleur camping gaz (réchaud)
Une VHF portable en + de la fixe
... Ce serait dur de faire une liste complète pour les détails ... Rivets, vis, boulons, écrous, bout, pièces pour le pilote, de quoi recoudre les voiles ..
Pour t'aider à faire ta liste, pense qu'au delà de 40 milles d'un abris (la limite varie aussi selon les pays et les moyens), on ne vient pas te remorquer en cas de casse. On vient te chercher toi, en hélico ou en cargo, mais pas le bateau. Si tu n'es pas capable de rallier un port de manière autonome, tu dois donc abandonner ton navire. Ca motive.
A toi de voir tout ce qui est vulnérable à bord et indispensable pour faire route. Tu prends chaque pièce et tu t'imagines au milieu de l'Atlantique avec la pièce en moins, et tu te poses la question: Est-ce que sans la pièce, je peux trouver un moyen de rallier un port, même à vitesse réduite? Quel dispositif de fortune mettre en oeuvre?
Les avaries auxquelles il est bon de savoir faire face en priorité je pense (je parle hors survie): Casse du safran et dématage. Bien sur, avoir de quoi recoudre les voiles, car le petit trou est vite arrivé, et tu as vite fait de ne plus pouvoir remonter le vent (Unique GV ou voile d'avant HS).
a+
eh ben !
Pilotedebord,
Oui, c'est vrai, j'ai ma route sur SHOM, et mon estime.
Ton deuxieme GPS ou deuxieme VHF, leur antenne est elle en tete de mat?
Yacare, c'est vrai que ca fait beaucoup de matériel en plus. D'un autre coté, je ne traverserai pas l'atlantique, juste le Gascogne. Et si j'ai apris à avancer sans safran (GV loffe+foc abat), c'est pas forcément une bonne solution sur le long terme.
Yacare, je n'ai pas tout lu de ton site : as tu eu des avaries, et lesquelles?
Quelles sont, selon vous, les "heossiens", les avaries les plus fréquentes lors d'une traversée?
C'était juste ma liste
mais à chacun sa liste selon son programme. Mes GPS sont des Garmin Etrex de poche, sans cartographie, dans les moins chers du marché (Le 2ème payé 85 Euros aux Canaries). Ils fonctionnent à l'intérieur et sans antenne. Mon 2ème GPS est stocké dans mon container de survie, afin de pouvoir communiquer une position précise aux secours en cas de naufrage. Penser que l'estime doit être rafraichie de temps à autre... Sur la traversée du Golf, çà vaut le coup d'avoir deux GPS, tout petit investissement.
Mon avarie la plus grave, c'était la casse de mon safran dans une déferlante au large du Maroc Atlantique
GV lofe + foc abat sur mon First-25 par 6 m de creux et vent fort, çà ne marchait pas. D'ailleurs, dans son guide de manoeuvres, Tabarly explique qu'en théorie çà peut marcher, mais rarement en pratique.
Ouessant
Ouessant ne relevait pas de la 5ème, mais de la 4ème.
Maintenant, avec seulement 2 catégories, côtier pour moins de 6 miles, et hauturier, Ouessant est donc en Hauturier.
En lisant ta question "Ouessant en 5ème ?" j'ai cru que tu avais un frêle esquif, et que tu étais suicidaire :-) . Mais en lisant ta fiche, j'ai vu la taille de ton bateau, c'est déjà plus sérieux. Mais sache que Ouessant, on peut très bien y passer par mer d'huile si courants et vents ne se contrarient pas, que par mer fortement agitée. Sache aussi que si tu veux y aller en étant armé en "côtier", les douanes etc, y sont souvent.
Maintenant, sur le plan éthique. Ouessant est une destination mythique parmi quelques autres. C’est le rêve inaccessible de nombreux plaisanciers. Et commencer par là, c’est du gâchis. C’est comme commencer un repas par le dessert. Après il ne reste plus grand-chose à réaliser pour être heureux dans la vie.
Je crois qu’il faut réserver certaines escales pour un pèlerinage ultérieur, y aller avec humilité et crainte, et pouvoir dire ensuite avec une petite lueur dans les yeux : j’y étais, et par mes propres moyens.
Sinon, tu prends le taxi et tu loues un vélo, ça fait le même effet.
:-(
Je veux bien que ce ne soit pas le plus facile mais ...
"Ouessant est une destination mythique parmi quelques autres. C’est le rêve inaccessible de nombreux plaisanciers"
Tu n'exagérerai pas un peu ? :-D :-D:-D:-D
Quand au GPS, si on ne sait pas y aller sans, il vaut mieux faire quelques stages aux Glénans.;-)
Chacun son Everest
Il y a les chiffres, et il y a le vécu.
Les chiffres : 72,5% des navires de plaisance font moins de 6 mètres.
C’est sûr que pour eux, Ouessant reste au niveau du rêve.
Le vécu : la première fois que j’y suis allé, c’était en école de voile, sur un Mousquetaire de 6,50 m sans même un moteur HB. On a bien dégusté (on aperçoit derrière la crête le mat du deuxième Mousquetaire, qui semble se diriger vers une autre direction que le Créac’h, probablement suite à un énième empannage, comme on en a eu nous-mêmes.
Arrivé à Lampaul, on a mis 3 heures pour débarquer, car 2 équipiers étaient insuffisants pour lutter contre le vent. Et comme il fallait revenir au bateau chercher ceux à bord, ceux en annexe se sont trouvés déportés au fond de la baie.
Sans compter la nuit passée avec la houle dans la baie, et les coups de boutoir des amarres sur la tonne (il n’y avait pas de bouées individuelles à cette époque).
Donc, croisière géniale.
Mais j’ai mis 10 ans à retenter l’expérience avec mon propre bateau. Et quand je suis rentré à Lampaul « par mes propres moyens », j’ai savouré ce moment, à vitesse réduite. Ce qui ne semblait pas le cas d’un autre, un 35 pieds qui est rentré à fond au moteur, et qui m'a dépassé, tout le monde en maillot de bain à prendre l’apéro dans le cockpit.
Un habitué sûrement. :mdr:
Ou un blasé ? :-(
en novembre !
le pricnipal risque l'été ce sont d'insupportables calmes + houle ...
je provoque à peine ;-)
Tu n'exagérerai pas un peu ?
On m'as dit que par moments, le coin vaut bien un Cap Horn...
:-) :-) :-)
idem
pour le golfe de Gascogne...
Suffit de se remémmorer la baston que se sont pris les participants du dernier VG
Pour les sensations fortes, pas besoin d'aller a l'autre bout du monde... :-)
Avaries au large...
Yacare,
comment as tu réparé ton safran?
Je veux dire : est il completement parti, perdu, ou s'est il partiellement détaché? As tu utilisé la perceuse en pleine mer, penché par dessus le tableau arriere, pour fixer le nouveau safran?
Dagget, tes pompes de cales ont-elles des moteurs puissants, et pompent-elles au meme endroit?
Non, Basile, contrairement à ce que pense JP, toi au moins, tu me prends au sérieux, LOL !!!
Basile, si je fais Ouessant, faut que je me paye une survie?
Quand tu vas à Lampaul, en venant des abers,tu passes par le nord, ou le sud?
Pour le safran
C'est au niveau de la flottaison qu'il s'était cassé. Résultat: Le bateau s'était mis à tourner sur lui-même comme une toupie. Premier réflexe: Envoyer une ancre flottante, ce qui avait immédiatement stabilisé le bateau. Ensuite, confection d'un premier safran de fortune, en vissant une cloison intérieure sur ce qu'il restait du safran (partie non immergée). Pour çà, démontage et remontage du safran, pour pouvoir bricoler tranquille à l'intérieur. A l'époque, je n'avais qu'une perceuse 220v, il avait donc fallut installer le groupe électrogène, galère par 6m de creux. Depuis, j'ai investit dans une perceuse sans fil (à batterie), qui se recharge bien sur mon inverter 12 -> 220.
La cloison s'était cassée (à la flottaison) au bout d'un moment. Ensuite, même opération en vissant l'aviron au même endroit.
a+ / Raphael
Les pompes de cales
une electrique (de mémoire puissante, mais quel type ???)pour la cale moteur, et l'autre manuelle pour les fonds, le tuyau étant orientable.
Petite précision, il ne s'agissait pas de mon bateau ;-)
Survie pour Ouessant
S'il y a des spécialistes pour m'éclairer également, la question m'est souvent posée...
Sur la carte Lanildut / Le Stiff moins de 12 miles donc à 6 miles d'un abris, de plus Molène à portée...
En partant du Conquet, > 12 miles, mais abri sur Molène également...
Au vu du nombre d'embarcations "légères" faisant la traversée je tendrai à dire que la survie n'est pas nécessaire.
Par contre pour une traversée en venant du Nord, la limite serait plus entre l'Aber Wrac'h et Lanildut, aucun véritable abri, Portsall pouvant difficilement être considéré comme un abri pour un navire de 10m, et distance > à 18 miles en partant de l'Aber Benoit...
Ne jamais aller aux limites
La réglementation est un chose mais le bon sens s'impose.
Il ne faut jamais chercher à être au taquet des 6 m
Tellement de chose peuvent se passer que ça ne me semble pas raisonnable. Même dans cette zone très fréquentée, tellement proche pour l'hélico ou l'avion qu'ils seront sur zone dans les 30 mn suivant le pan-pan ou le mayday.
Je te déconseille de ne considérer que la réglementation.
Ne pas oublier que....
selon les heures de marée et la météo du moment, un abri théorique peut ne plus l'être. Donc, prudence!
Les avis
des autres sont basés sur leur expérience, leur propre crainte ou la quintescence de ce qu'ils ont vu, lu ou entendu. Donc il te faudra tirer tes propres conclusions de tout ce que nous écrivons.
Pour ma part, si tu as confiance en ton bateau, si tes connaissances ont été remises à jour (faire une estime, un point par 3 relévements), que ton équipage peut tenir un quart tout seul pendant que tu fricotes avec Morphée et que le bateau est équipé de ce qu'impose la réglementation : prends la météo pour les 3 jours à venir et FONCES. Bien entendu, si la fée électronique a bien doté ton navire, c'est encore plus facile.
Pour ma part, à chaque fois que j'y suis passé (5 fois, dont une en hiver et 55 knts de vent au cap Finisterre), j'ai préféré tirer assez au large pour éviter la mer déferlante.
Parmi mes expériences, la 1ère était à bord d'un Ovni 30 (9,28m) et c'est avec ce petit navire qu'on a eu les 55 knts : cape courante pendant 6 heures et Canasta pour passer le temps.
pour ne pas ouvrir un sujet sur la "survie"
ou en chercher un ancien, je voudrais poser deux simples questions
peut on citer au moins un cas sur les dix dernières années, de plaisanciers sauvés par la survie dans la bande côtière ( - de 10 milles)?
combien de survie sont percutées en situation réelle chaque année par la plaisance française?
je pense que la réponse doit être quasiment 0 pour les deux questions, mais si vous avez plus précis..
amicalement
Ouessant.
Ok, Yacare, ...Pas evident !
Ecume, en descendant du nord, il faudrait aller s'abriter à lanildut ou a lampaul-plouarzel, non?
Ecumeur, à quel abri non-fiable penses-tu, quand tu énonces cela?
Flipper, bien sûr qu'on va foncer....nonobstant les conditions météo !
JP, j'ai rien compris !
Bréhat est magnifique,...Je suppose que Batz, Ouessant et Sein valent le détour !
rien à comprendre
je demande juste si quelqu'un a entendu dire qu'une survie a sauvé quelqu'un dans les 10 milles en France depuis 10 ans en plaisance
car ni sommes quelques centaines de milliers à acheter, entretenir et transporter à très grands frais cet engin, il semblerait qu'il ne soit absolument jamais utilisé
amicalement
Je ne coinnais pas le coin, mais....
c'est plutôt une mise en garde d'ordre général.
En Manche, nous avons un nombre cergtain de magnifiques ports qui ne sont des abris que si l'on se présente aux horaires propices, disons plus ou moins entre PM - 2 ou 3 et PM + 2 ou 3h.
Il ne faut pas oublier qu'un abri est un endroit où l'on peut débarquer l'équipage en sécurité et cette notions peut varier encore en fonction de l'heure de la marée et si l'endroit est exposé.
Abri
Autant l'Aber-Ildut est un abri sûr, sympathique et accessible, autant Lampaul Plouarzel ne peut pas être considéré comme un abri...
Molene et aber ildut
Merci a vous deux,
Molene, je ne suis pas contre, j'habite une ile depuis un quart de siecle, alors tu ne me la fera pas !
Molene, je ne demande pas mieux, si c'est sympa, avec un abri pas loin...mouiller où a molene ? E?W? N? S?
OK, je supprime "lampaul-continental" de mes abris, et je garde aber ildut !
comme disait mon ami Lucien, de Gouesnou
"qui voit Molène, voit sa peine"
ce doit être un charmant coin pour naviguer ;-)
amicalement
la suite
du dicton:
qui voit Ouessant voit son sang, qui voit Sein voit sa ffin...
Pas plus encourageant les Bretons... Finisterriens! ;-) ;-) ;-)
Qui voit Belle-Ile voit son île
Qui voit Noirmoutier prend son pied !
Qui voit Ré voit le bonheur dans le pré
Qui voit Oléron compte ses ronds
Qui voit Porquerolle y laisse sa chemise et ses grolles
Qui voit la Corse comprend que ça se corse...
Pour qui voit molène
C'est un peu comme pour qui voit Ouessant je pense. Tout dépend si quand on les voit, on est sous leur vent ou bien à leur vent.
En tous cas, cette zone est un bon terrain d'apprentissage, qui blinde pour après la pointe de Penmarch ou tout devient plus simple.
a+
Dicton pou Le Four?
Pas de dicton pour le Four?
Il méritait bien sa réputation aujourd'hui pourtant...
A voir ceux qui remontaient pour se poser à l'aber wrac'h, la météo était en bien en dessous de la réalité...
Il y a
plus court, le chenal intérieur des roches de Porsall, mais là il vaut mieux être du coin, etc.... ;-p