Navigation en solo

Bonjour à tous,
Je souhaiter acquérir mon premier bateau. J'ai beaucoup bourlingué sur le bateau des autres comme équipier et j'ai skippé des bateaux loués avec ma famille mais je n'ai jamais navigué en solo même si parfois j'étais un peu seul à manœuvrer.
J'ai bien une idée mais l'avis de ceux qui ont déjà pratiqué serait bien utile. Alors? Quel bateau? Léger, lourd? Quel grément? Pour ma part j'estime que le bateau importe peu du moment que l'acastillage est bien disposé et que l'on a un minimum: enrouleur, foc autovireur, pilote auto,...
Votre avis?

L'équipage
21 déc. 2016
21 déc. 2016

Salut, j'ai un first 38, la navigation en solo ne pose pas vraiment beaucoup de problèmes sauf à mon avis, pour réduire la toile (en full batten c'est compliqué tout seul, il faut s'y prendre à l'avance d'un gros temps) et l'entrée et sortie du port pour éviter les bateaux voisins, sans propulseur d'étrave c'est la galère.

21 déc. 2016

Pilote indispensable, ris automatiques ou GV sur enrouleur, foc auto-vireur si tu n'as pas de bras ...
Propulseur d'étrave c'est surement mieux au-delà de 36 pieds.

21 déc. 2016

gros ou lourd bateau alors grosse manœuvre pour le foc ou le spi et t'es tout seul même si t'es fatigué ou que tu es mal pris !
bateau léger alors manœuvre plus fréquente pour ajuster la toile. J'aime bien pour moi le bateau léger avec gréement 7/8 : petit foc, petit spi mais grande GV plus facile à gérer

21 déc. 2016

Un gag! 1 + 3...!

:acheval: :acheval: :acheval: :acheval: :acheval: :acheval: :acheval

21 déc. 2016

Je navigue en solo presque tous les week end par tous les temps jusqu'a F7.
Franchement en mer il n'y a rien de compliqué avec un pilote.

J'envoie la GV de 50 m2 en pied de mat et je gère trinquette et genois sur enrouleurs, les bastaques etc. En fait pour chaque manoeuvre je prends mon temps et c'est le pilote qui me permet ça. Sans pilote ca serait plus compliqué pour l'envoi et l'affalage de la GV.

La où le manque d'équipier peut se faire ressentir c'est au moment d'enlever ou mettre les 10 pare battages et les aussières et dans les manoeuvres de port pour m'indiquer les distances et mettre les amarres aux taquets.

Mais j'ai pris mes marques et je prends encore une fois tout le temps necessaire pour anticiper et réfléchir aux manoeuvres, au vent...

Je ne dis pas que la première fois que je suis parti seul je n'avais pas les genous qui tremblaient mais c'etait à cause des manoeuvres de port.

Maintenant quand j'embarque un equipier qui veut partciper aux manoeuvres ca me perturbe et il m'arrive parfois d'oublier des choses car je perd le fil de mes routines.

Je prefere naviguer en solo ou en famille car elle connait parfaitement toutes les etapes de mes routines et intervient seulement à ma demande.

21 déc. 2016

C'est quoi le style de bateau envisagé ?

21 déc. 2016

Moi j'ai toujours privilégié les voiliers qui ont du répondant à la fois sous voile comme au moteur. Je suis plus favorable aux déplacements légers mais dont le rapport de lest est conséquent, au delà de 40%. Il faut faire gaffe car ce n'est pas si fréquent que l'on croit.
Après en solo, malgré que ce soit l'essentiel de mes navs, je ne suis jamais allé au delà de 36 pieds. Par contre quel bonheur d'aller jeter l’ancre ou s'amarrer là où les autres ne vont pas ou encore réduire le temps d'un point À à un point B parce que le bateau marche bien! En plus d'être gage de sécurité c'est un plaisir jubilaire!

Conseil: lors des essais de bateau, au moteur, tu pousse la barre à fond...Le voilier doit tourner sur lui même!

22 déc. 201622 déc. 2016

Il y a aussi la stabilité de forme liée à la largeur, quand au lest cela dépend de la façon dont il est positionné et à quelle profondeur. Certains couloirs lestés sont très gîtards, très peu manoeuvrants au moteur dans les ports, et n'aiment pas toujours les allures vent arrière, et présentent une grande surface mouillée ce qui les rend assez peu rapide mais confortable en haute mer. En solo c'est pas forcément le must.
Enfin en solo la règle c'est l'anticipation et la prudence, les m.. elles volent en escadrille.
Pour l'équipement, pour les traversées, radar ais, pilote avec télécommande, contrôle au poste de barre, télécommande du guindeau, étai largable trinquette à poste si meteo pas sure, bosse de ris à poste et renvoyée au cockpit et balise PLB sur soi la nuit et par mauvais temps, bien sur gilet et harnais pour les déplacement. Réveil de cuisine pour dormir par tranche, maxi 15 20 minutes dans les endroits possiblement fréquentés.
Enfin attention au calcul de rapport de lest par rapport au poids lège souvent fantaisiste annoncé par le cabinet d'architecte et non respecté par le chantier et le poids réel en ordre de marche avec réservoirs pleins, avitaillé et l'équipage à bord il y a un monde. Souvent +30% et plus pour un 36 pieds, plus le bateau est long et lesté plus il supportera la charge.
Le mieux faire peser son bateau au grutage, c'est souvent surprenant et décevant.

21 déc. 2016

Merci à tous pour des avis qui se rejoignent souvent. En effet, le plus compliqué c'est souvent les manoeuvres de port, surtout s'il y a du vent.
Alors la solution: léger et facile type Malango/Mojito ou plus lourd, type ketch avec yankee et trinquette (enrouleurs) et propulseur d'étrave. Bien sur ce dernier fait au moins 12m.

21 déc. 2016

Ben comme souvent ça dépend d'abord du programme:
Pour du cabotage à la journée et du côtier avec 2 manoeuvres de port/jour, un 8-9m type Pogo 8.50/bongo/malango sera plus facile à vivre et s'arrête presque au pied.
Sur de la grande croisère sans beaucoup de manoeuvres, avec beaucoup de mouillages, 11-12m c'est bien.

-Comme dit funnywave, la stabilité est primordiale avec un gros rapport de lest et une bonne stabilité de forme.
-Ensuite un bon pilote est vraiment critique, surtout au portant dans la mer formée avec mode vent et préférablement un gyro.
-Enfin, un plan de pont qui offre l'accès à toutes les manoeuvres te facilitera grandement la vie, pour la même raison je préfère la barre franche et un stick qu'une barre à roue qui coince le marin loin du piano.
-Après il y a mille trucs et astuces pour se faciliter la vie: bloqueurs de drisse au mât, d'écoute de génois, de spi, etc...

Surtout: des ligne de vietrès à l'intérieur, genre au milieu du cockpit et sur le roof, plutôt que sur les passavants. si tu chutes, c'est dans le bateau, ça met en confiance dans la brise.

Pour sortir d'une saison en solo sur un 35 pieds, mon prochain bateau sera plus petit et léger, ça réduit d'autant les surfaces, les efforts det les pirouettes.

22 déc. 2016

A mon avis la nav en solo ne pose pas de réel problème pour les manoeuvres une fois en mer, même sans équipement particulier (Je n'ai pas de ris automatiques mais ça ne me gêne pas vraiment). Il suffit d'anticiper un peu plus qu'en équipage.

Les vraies difficultés sont les manoeuvres de port d'une part. Mais surtout la gestion de la veille dans les endroits fréquentés, de la fatigue et du sommeil quand on part plus que quelques heures

22 déc. 2016

budget ?

22 déc. 2016

Bonjour,
La taille du bateau du bateau n'est pas un handicap pour naviguer en solo.
Aprés un retour des Antilles dont 800m en solitaire sur un GIBSEA 442, aucune difficulté de manoeuvre au large, à condition de bien maîtriser son bateau;
Plus d'anticipation, plus de précautions et de surveillance afin de rien casser.
Pour un premier bateau, prendre une taille à la mesure de ces connaissances et de maîtrise des manoeuvres courantes (réduction de voilure, mouillages ETC...)
Bon courage

22 déc. 2016

Je navigue souvent en solo par plaisir. Comme tout le monde, je pense que le plus difficile ce sont les manœuvres au port surtout dans un port inconnu ou on ne connait pas les courants, et les difficultés.
Je précise, j'ai un cata très large 6m40 pour 10 mètres de long, avec un moteur hors bord de 10Cv.
Globalement, il faut vraiment anticiper les manœuvres au port en solo sur ce bateau car l'erreur est très compliquée à rattraper.

En mer, il faut un BON pilote, pas un pilote de barre franche franche entrée de gamme. C'est soit le haut de gamme en barre franche (raymarine ou simrad), soit du in board.
Pour les voiles, c'est selon ce que tu te sens capable. Pour ma part, je suis en train de démonter mon enrouleur pour installer un foc à ris de 24m², et j'ai une GV fort rond de chute de 44m². Pas de soucis de ce côté là.
Pour le spi, j'ai 70m², c'est mon max sans chaussette à spi.

Pour le conseil, c'est simple, c'est anticiper toutes les manœuvres au maximum pour ne pas se mettre dans le rouge.

Pour le choix du bateau, je rejoins Dr Feelgood, la taille dépend de ton programme. Il faudra surement prévoir quelques aménagements du plan de pont.

22 déc. 2016

Une remarque complementaire, avoir des hublots panoramiques en cabine est un plus. Quand on doit chercher quelque chose a l'interieur, c'est bien de pouvoir continuer à regarder ce qui se passe devant et sur les côtés.

22 déc. 2016

oui, et surtout une descente raisonnable!

22 déc. 2016

Avant tout il faut connaitre son programme, et son budget!

Ensuite le solo est une question d'ergonomie, d'efforts, puis d'organisation.

Prise de ris automatique, enrouleur oui autre n'ont aucune influence à partir du moment où il y a un pilote (ou un régulateur). Ces manœuvres qu'on les fasse seul ou à deux ne changent pas.

En fait seules les manoeuvres de port représentent parfois une difficulté, selon la météo. A l'évidence, nous n'avons pas tous les mêmes capacités.....

22 déc. 2016

D'accord avec tout ce qui été dit (encore une fois, il y a tellement de fils sur le sujet...)
Je rappellerai seulement le conseil de Willy de Roos : en solitaire, il faut être IMPECCABLE !

22 déc. 2016

Âge du skiper important on ne rajeunit jamais?
Navigations côtières, hauturières, grand voyage ?

23 déc. 2016

L'âge à mon avis n'a aucune importance. Des jeunes de 20-30 ans seront plus lestes et plus rapides, les 50-60-70 compenseront par l'expérience et l'anticipation. La tête sera plus sollicitée que les muscles.

Ce qui est important, c'est d'avoir toutes ses facultés physiques et mentales.

CaptainRV

23 déc. 2016

Ah oui, j'avais oublié ; l'embelle en solo, je ne saurais pas m'en passer...

23 déc. 2016

Le coup de la bôme libre je ne connaissais pas.
En solo c'est intéressant, moins en équipage car ça serait dangereux pour les équipiers.
Je prends toujours le temps de fermer Le lazy bag pour avoir un fardage minimum.
Pour m'amarrer cul à quai, j'ai un pare bat ballon sur lequel je peux m'appuyer le temps de passer les amarres.
J'ai investi dans deux belles amarres avec épissures pour les passer sur les bites d'amarrage à quai, ça permet aussi d'obliger le préposé aux amarres de les mettre tout de suite en place au lieu de les passer en double et de passer en avant lente pour caler le bateau, alors que curieusement les placiers insistent pour qu'on passe d'abord la pendille avant la deuxième pointe et pendant ce temps le bateau se met en travers..

24 déc. 2016

A roscoff, il y a un fort courant prés de ce ponton, ce n'est pas forcément le vent qui t'a déporter

24 déc. 2016

C'était pour CataPleiades...

25 déc. 2016

Salut CataPleiades. Le mot respect est abusif car tu as certainement plus d'expérience que moi-même. Passionné je n'avais toujours qu'une idée, celle d'être en mer et d'aller voir plus loin
Dans les années 60, en 65 je crois, j'avais acheté mon premier bateau avec le Super Mistral, le vaisseau amiral de Amel: 7m06!
Avec lequel j'ai fait des navs en Atlantique déraisonnables comme un Arcachon-Santander en m'arrêtant quand même à Socoa...
Et en 63, j'avais aidé un copain à acheter un Corsaire de chez Morain je pense.
Mes 3 bateaux avant mon Gladiateur, je les ai revendus plus chers qu'à l'achat aidé en cela par une forte demande et une inflation non négligeable.
Avec ces bateaux j'ai fait beaucoup de solo et en 50 ans, j'ai coûté à mes différents assureurs, un tangon de spi qui m'avait été volé...
Bien cordialement

23 déc. 2016

Enfin bon, on n'a plus les vérins dans les bras que l'on avait à 20 / 30 ans ! --> réduire les efforts --> voiles plus petites, bateaux plus légers

23 déc. 2016

Ben justement c'est au moment de l'accostage au ponton ou au quai quand le vent se mêle de la partie qu'il faut être leste et bien réfléchir à la manoeuvre. Si comme moi on a deux enrouleurs devant ne pas oublier que ça fait du fardage donc s'il y a du vent de travers mettre le museau un peu dans le vent pour éviter de se faire rabattre sur le ponton.
Comme je suis toujours en solo avec mon O 393 je pourrais presque faire un fascicule sur les méthodes de manoeuvres de port, surtout avec le stress que je me suis foutu inutilement au début. Et même encore cette année avec tous les ports inconnus que j'ai visité de Boulogne/mer à Kalamata (Péloponèse). J'en ai encore appris par exemple qu'il faut penser à libérer la bôme avant une manoeuvre de port sinon si le vent est fort elle sert de gouverne et dans les endroits serrés rend la manoeuvre impossible.
En solo côté Atlantique il est préférable d'avoir un taquet au maître bau et d'y frapper une amarre d'embelle c'est elle qui retiendra le bateau le temps de mettre tranquillement les autes. En med c'est encore autre chose.
Pour les manoeuvres de voiles il faut des winches adaptés et prendre son temps même sur le VG ils font comme ça.
:langue2:

24 déc. 2016

Pour la bôme je l'ai appris à mes dépends à Roscoff quand le vent est monté d'un coup au moment où je voulais aller faire le plein en profitant que les bateaux de la semaine de l'Hedec étaient sortis. J'ai loupé le taquet devant la pompe avec mon amarre et j'ai été obligé de sauter sur la barre et battre en arrière en catastrophe parce que le vent me poussait vers les deux bateaux amarrés à couple juste devant. Évidemment mon bateau s'est mis légèrement en travers dû au pas de l'hélice. Du coup je me suis dit je vais continuer à tourner et apponter sur l'autre bord. Ben le bateau a refusé de finir de tourner malgré que ce soit son côté favori et je ne comprenais pas pourquoi.
Le skipper de Jolokia m'a dit laisse le aller au ponton du fond je vais t'aider à amarrer (encore merci à lui).
Une fois rendu au ponton il choppé mon amarre et d'autres jeunes qui arrivaient tranquillement sur le ponton ont pris l'autre et réglé les parebats. C'est quand j'ai voulu sortir du cockpit avec ma garde à la main que j'ai compris mon problème quand je me suis foutu la tronche dans la bôme.
En fait avec le lazzy et le vent violent ça contrait la rotation du bateau et je ne pouvais pas passer l'axe du vent du fait du manque de vitesse pour manœuvrer.
Et pourtant normalement il tourne tout seul sur place s'il n'y a pas trop de vent mais bôme libre. Ça m'a servi de leçon et maintenant je fais gaffe à la bôme.

24 déc. 2016

Non non ce n'était pas le courant mais bien le vent 25 kts et ma bôme bridée par le frein souqué. Bon d'accord il y a un peu de courant mais quand même là je me suis fait avoir en beauté.

24 déc. 201624 déc. 2016

@CataPléiades,
Si j'avais pu, je t'en aurais mis une marée!

24 déc. 2016

Cher ami Cerigo, tu as tout mon respect pour avoir su choisir les meilleurs bateaux de leur génération.
Avoir débuté sur une Ecume de mer pour passer à l'Arpège puis au Gladiateur, chapeau.

CaptainRV

22 déc. 2016

Bonjour
je possède un petit voilier AMEL garbi de 6 m et aucun probleme pour naviguer seul c'est surtout une question d'organisation et je dirais méme que c'est plus facile seul qu'avec 6 personnes à bord.cela dit je navigue en lac et seulement 1 an de cours de voile en club il faut être prudent aprés le temps y est pour beaucoup. Choisir au départ de belles matinées et petit à petit l'envie d'aller plus loin.bon courage pour la recherche et bon vent

22 déc. 201622 déc. 2016

Je navigue en solo sur un FIRST 31 7. Ce serait impensable sans un bon pilote (j'ai un SIMRAD TP 22). J'ai un montage sans démontage de la rotule pour qui soit débrayé facilement. J'ai rajouté un bloqueur de barre très souple et très utile en solo.
Aussi, j'ai installé 3 prises de ris automatiques et ramenées au cockpit, sortit de la cabine le GPS, optimisé le cheminement des lignes de vies.
Pour la sécurité, j'ai une balise en permanence sur moi et une VHF portable ASN.

22 déc. 2016

Pour la sécurité je suis un adepte du Nemoisme :mdr:

25 déc. 2016

Salut guill27.
J'ai moi aussi un Simrad (TP32)
Tu peux m'expliquer ton truc pour déconnecter le pilote sans enlever la rotule ?
C'est toujours un peu ch...t à remettre en place, surtout si il y a un peu de mer.

Et le bloqueur de barre souple, ça consiste en quoi ?

Merci d'avance.

26 déc. 2016

Je suis aussi curieux de ce montage ....

26 déc. 2016

Pour Bigjack, je te prends des photos cette semaine

22 déc. 2016

Le plus dur, avec l'habitude de naviguer seul, voire la très grande habitude de naviguer seul est qu'on fait beaucoup de bêtises lorsque justement des équipiers s'invitent.....

22 déc. 2016

Limites toi a ce que tu peux maitriser quand le matériel sophistiqué te fait des problèmes.

22 déc. 2016

Je rejoins CLARIVOILE. Je navigue plus facilement en solo qu'avec des équipiers. Je connais parfaitement mon bateau, mon matériel, la chronologie des manoeuvres, les réactions du bateau.

22 déc. 2016

Salut,
Je corresponds à ton cas, j'ai acheté mon premier bateau cette année après des années de location et je n'avais jamais fait de solo avant.
Je me suis limité à un 34´ mais c'est la taille que je préfère.
Pour les manœuvres en nav, ça ne pose pas de pb particulier et comme les autres au port si il y a du vent c'est un peu chaud. Sinon aucun souci.
Un logiciel avec la meteo type W4D est d'un bon confort pour anticiper les navigations. Les crachotis de la VHF en italien ou croate ne sont pas d'un grand secours ;-)
Un détail important, mon bateau est en sail drive avec un grand safran et grand TE et il se manœuvre très facilement. J'ai loué certains bateaux avec ligne d'arbre qui étaient de véritables camion à manœuvrer.
Pour l'instant je n'ai fait que du côtier en solo, j'avais fait appel à un équipier pour les traversées car je ne me sentais pas de gérer le sommeil et la veille, mais gérer des équipiers en plus de la manœuvre, finalement ça complique.

22 déc. 2016

W4D, c'est fiable ? La réalité est conforme aux prévisions ?

22 déc. 2016

Si tu rajoute 10nds minimum c'est tout bon. Mais côté timing et direction des vents c'est top.

22 déc. 2016

10 nds d'écart, c'est énorme !

22 déc. 2016

Oui mais si c'est une constante ce n'est pas un pb ;-)

22 déc. 2016

Attention...j'ai eu des bateaux avec saildrive et d'autres avec arbre, je pense qu'il y a d'autres critères en plus de celui ci qui rentrent en ligne de compte pour la manoeuvrabilité du voilier. Le bateau qui "braquait" le mieux :mdr: est celui que j'ai actuellement et pourtant c'est le plus lourd et le plus long ...et avec ligne d'arbre!

Un critère essentiel c'est une helice tripale à mise en drapeau qui réduit le pas en marche arrière.

22 déc. 2016

un autre critère essentiel c'est le nombre de safrans !
manœuvrer en AR avec 2 safrans c'est la m...

18 fév. 2019

La seule fois où j'ai manoeuvrer un bi safrans, ça l'a fait. Pas pire que mon monosafran avec une BdC sous dimensionnée.

18 fév. 2019

2 safrans en marche arrière, c'est toujours un problème sauf !
Sauf si on a un hors bord que l'on peut bien tourner (place) sur un voilier de taille modeste et là le problème des safrans est contourné.

22 déc. 2016

J'avais loué entre autre un Gibsea 372 impossible à faire reculer.
Effectivement les critères pour la manœuvrabilité sont nombreux, mais à chaque fois que j'ai loué avec sail drive, je n'ai jamais eu de souci.
L'hélice joue beaucoup et surtout un grand safran.
Mon bateau à une bi pale repliable et j'en avais essayé avec une bi pale fixe sans différence sensible.

22 déc. 2016

Personnellement, j'ai commencé petit (22 pieds), pour des raisons de budget, et aussi parce qu'on commet pas mal de maladresses, surtout après une journée complète de navigation.

J'ai un moteur fiable (maintenant...), un génois sur enrouleur, des prises de ris ramenée au cockpit, un pilote auto un peu léger, mais suffisant dans le petit temps; mon bateau est en très bon état, précisément parce que sa taille me permet de faire tout le nécessaire.
Un jour, je passerai à 30 pieds, pour élargir mon terrain de jeu.
Un petit voilier, c'est sensible, et l'équilibre y est plus précaire. Parce qu'on le sent très vite, on évite les grosses erreurs (négligences dans l'analyse météo); on en limite le coût.

Je navigue presque toujours en solitaire, mais mes navigations sont courtes. En solo, on ne gère que ses propres inquiétudes; il n'est pas nécessaire de rassurer les autres puisqu'on n'engage que soi. En groupe, les réactions peuvent vite devenir irrationnelles, et la prise de décision plus complexe.
Je n'ai pas vécu de conditions trop difficiles (mon maximum se situe à un vent de force 6-7, que j'ai très bien vécu). En revanche, j'ai fait parfois des arrivées au port minables (lorsque je ne les connaissais pas), et j'étais content que le voilier soit petit... Les manœuvres sont moins délicates, et le ridicule grandit avec la taille du bateau.
Alors évidemment, je me fais doubler; j'en vois qui font un meilleur cap; les navigations en famille se font sous le signe de la promiscuité; l'espace vital, aux escales, est exigu.
Mais j'apprends doucement les réalités de la navigation, je me prépare à assumer un 30 pieds, je ne rêve plus d'un 50.
Je peux aller partout, sans trop oser m'éloigner à plus de 20 milles des côtes pour le moment, en me dispensant de sortir
avec des vents à décorner les bœufs.
Prochaine étape, navigation de nuit, précisément pour étendre mon rayon d'action.

La navigation en solo, c'est le pied. Avec un bateau petit, ou avec plus grand, on est de toutes façons limité, et dérisoire face à la mer.
C'est peut-être pour cela que la navigation est toujours une aventure, dont on ne se lasse pas.

22 déc. 2016

budget ??

27 déc. 2016

Bonjour à tous ,
moi aussi j'ai sauté le pas d'un achat avec un 22 pieds et c'est génial pour son habitabilité, sa maniabilité et son faible coût d'entretien. ( place de port, carénage annuel,révision moteur et grément 1900€ TTC/an).
Après quelques stages aux glénans ( équipier de pont confirmé) et deux locations de 32 pieds ou j'étais chef de bord et seul "marin". Le 22 pieds, c'est le pied! Mon petit bateau un peu gitard est assez marin, jusqu'a force 6 voir 7 , au près il affronte une mer de 2 mètres mais attention dans ces conditions ce sont la houle et le vent qui décident du cap et il ne faut pas s'y faire piéger tous les jours cela m'est arrivé une fois et je le dis bien fort j'ai eu très très peur. Pourtant un hiver en Bretagne en équipage on était sorti par 7 établi avec des creux jusqu'a 6 metres et je n'avais pas été aussi impressionné que par la houle du cap Creus par vent de SSE.
Pour le reste quel que soit le port , quel que soit le mouillage été comme hiver larguer les amarres et c'est déjà l'aventure... ST cyprien SETE avec deux nuits sur l'eau....un vrai voyage ! en solo toujours sauf l'été ou ma dulcinée commande les mises à la cape pour plonger nue dans l'azur de notre méditérannée et la c'est une délicieuse promiscuité qu'une petite cabine de 22 Pieds.

30 pieds c'est pour moi la bonne taille en solo, budget 3000 à 3500 € /an, tout faire soi même te permet de bien connaitre ton bateau, j'avoue avoir eu l'envie du mètre de plus, je ne regrette pas de ne pas avoir sucombé

22 déc. 201622 déc. 2016

a mon sens avoir un bateau et en profité il faut pouvoir naviguer seul ...compté sur les autres quel qu'il soit est source d'em.... et de contrainte ...

pour ma prat lorsque je sors j'informe mon équipier /ami s'il peut venir ou s'il a envie de venir c'est tres bien s'il ne vient pas c'est tres bien aussi ,et je sors avec mon copain /chien

22 déc. 2016

Franchement, sur les petites tailles, avec mon First 25, bi safran et ligne d'arbre, la bipale est quasi à la verticale du tableau arrière donc ca devrait (théoriquement) être un cauchemard en manoeuvre.. Ben en fait ca le fait très bien, c'est un coup à prendre car il n'y a pas l'effet coup de fouet, donc barre droite pour prendre de l'erre puis [u]après(/u] un coup de barre et ca pivote.. Le pas d'helice aide beaucoup également , mais sur les petits voiliers <9m, on y arrive très bien avec l'habitude et sans s'enerver.. AMHA, je suis persuadé que hormis les cas vraiment atypiques (vieux voiliers sans tableau arrière et avec ligne d'arbres désaxée), avec la pratique et l'expérience, tout skipper arrivera à s'en sortir en manoeuvre de port en solo, quite à demander un coup de main au port en conditions vent fort + courant grand coef..

22 déc. 2016

Merci à tous pour vos contributions. Je précise que je vais sur 69 ans mais en excellente forme physique, que je n'envisage pas (plus) de traverser l'Atlantique en solo mais naviguer en côtier (Espagne - Baléares) traversées de 60 à 150 Nq max. Et je pense être un bon manœuvrier au port.

22 déc. 2016

Bonsoir. Voilà bien 40 ans et toujours en solo hormis quelques sorties courtes, les 69 encore en cours pour trois mois. Bateau de 27 pieds plutôt lourd avec deux quilles. C'est une bonne taille avec régulateur maison et pour les manœuvres dans les ports, pas de soucis, faut jouer avec le couple d'hélice le vent , les courants et l'inertie du bateau.

22 déc. 2016

J'ai un 9m. L'idée de départ était de naviguer avec mon fils. Les occupations pro de celui-ci font que je me retrouve tout seul.
Le bateau est idéal pour le solo. Toutefois, j'y ai modifié/ ajouté certaines choses.
- Lazy jack
- GV à coulisseaux au lieu de ralingue
- Enlever l'étai creux et pose des mousquetons sur les voiles d'avant.
- Un pilote inboard
Les winchs sont self tailing
Tout revient au cockpit, sauf mettre le point d'amure des ris.
De quoi être accroché au bateau quoiqu'il arrive, une vhf asn étanche sur moi

22 déc. 2016

que de complication ... j'ai le m^me winchs que Moitessier parait-il et ça ne va tres bien ..

gros avantage , et important , la barre libre sans pilote me laisse le temps de me faire un café avant d'intervenir ..

22 déc. 2016

Ah, c'est parti en compèt' de qui qu'a le plus beau, le mieux, avec les références historiques qui vont bien... :scie:

Moi, ce que je trouve rigolo, c'est l'arrivée d'un tout nouveau, qui demande des conseils sur une navigation plutôt pointue (en solo, tout le monde le fait pas...) et surtout déconnectée de tout budget, taille de bateau (quid de la place ensuite ???), ...

Non, c'est pas drôle, ça ? Et désolé TLD48 si je te choque...

22 déc. 2016

confirmé, sans budget discussion sans interet

22 déc. 2016

les Wally c super en solo parait il

22 déc. 2016

La question porte sur solo ou pas. Que vient faire la place de port, le budget etc...
Il a l'air d'avoir une certaine expérience et on connaît l'âge du capitaine.
Un bateau à 300K€ est-il plus facile à manœuvrer qu'une occase à 20K ?
Je navigue avec un bateau d'occasion, souvent en solo et je n'ai pas de place de port fixe.
J'aurais un bateau neuf et une place de port à l'année, ça changerai quoi à ma façon de naviguer ?

23 déc. 201623 déc. 2016

Arapède pourquoi ne pas zapper la file au lieu de critiquer ?
C'est tellement plus simple et tellement plus reposant pour les lecteurs ...

23 déc. 2016

Il y a beaucoup plus simple si me lire te dérange... :goodbye:

22 déc. 2016

Ce serait une question "philosophique" du genre, le solo jusqu'à quelle taille ? on aurait déjà du mal à répondre, mais là, c'est encore plus nébuleux. TLD veut vraiment s'acheter un bateau, mais les contraintes de port sont quand même importantes ? Quel intérêt d'acheter un 50 pieds en Med où il n'y a pas trop dé places ? Ou alors 3 mètres de tirant d'eau s'il est plutôt breton ?? Ou un bateau récent à plus de 100 K€ s'il n'a pas les fonds (pas sûr qu'obtenir un prêt pour du loisir à 69 ans soit très simple...).

Tant mieux si tu peux te payer une place de visiteur à l'année, ce n'est pas évident pour tout le monde ! :pouce:

23 déc. 2016

Ayant navigué sur toutes tailles de bateau et sur presque toutes les mers, mes plus grandes difficultés ont été en Med sur des bateaux trop petits. On ne fait pas face à un coup de mistral sur un 6 m comme sur un 10-12 m. Sur un 6 m, à partir de F6, il est urgent de rentrer à la maison ou de rester au port.
Le vrai problème est rarement la force du vent, le vrai problème, c'est l'état de la mer.

CaptainRV

23 déc. 2016

On commence souvent à naviguer seul par nécessité et on découvre que c'est un grand bonheur. Un problème qui n'a pas été beaucoup évoqué ici c'est le sommeil et donc la capacité à assurer la veille. Il n'a pas la même importance selon l'endroit où on navigue. Je pratique sans problème dans la golfe de Gascogne; je n'irai jamais traverser la Manche seul.

24 déc. 2016

@ CLK Une traversée de Manche Sud Nord ou vice versa, ce n'est jamais guère plus de 24 heures. 120 milles à 5 noeuds. Suffit de choisir une fenêtre météo avec des vents portants ou au moins te permettant de traverser sur un seul bord.

26 déc. 2016

Sans cesse ???

Il faut arrêter avec ce genre de poncifs... 24 juin dernier, minuit, PERSONNE !!! J'ai appelé Ouessant Traffic pour plus de sécurité, ben non, y avait personne !

26 déc. 2016

C'est vrai qu'on peut le faire sans dormir. C'est préférable; j'ai bien observé autrefois la ferraille qui circule sans cesse de Gris-Nez à Ouessant...

23 déc. 2016

des dizaines de traversée de la manche vers les scilly et l'irlande en solo,golfe de gascogne également avec un class europe et j'ai 56 ans et sans que cela me pose un probleme,c'est la meilleure école

23 déc. 2016

la question est la navigation en solo. Pour le reste, à mon âge, je pense être capable de gérer. Merci quand même Arapède.

23 déc. 2016

Lorsque je me suis décidé à acheter un bateau je savais que j'allais devoir naviguer en solo car je ne voulais pas être tributaire d'éventuels équipiers , mais cela ne voulais pas dire que j'en ai été capable de suite .
Même si beaucoup rêvent de faire de belles et longues navigation au début on tournent généralement en rond , le bassin de navigation est souvent autour du lieu d'amarrage et il me semble qu'il faut en tenir compte lors du choix du premier bateau , choisir par exemple un bateau quille longue dans un endroit soumis aux marées peut devenir un gros handicap lorsque l'on débute seul .
Après nous sommes tous différents certains sont plus doués que d'autres et les années de pratique jouent aussi .
Pour moi le seul " problème " de la navigation en solo c'est la nuit , la gestion du sommeil n'est pas toujours simple et puis des fois , de nuit , en côtier , 2 paires d'yeux ne sont pas de trop pour interpréter tout les feux que l'on aperçoit .

23 déc. 2016

Oui la nuit pour la gestion du sommeil est sans doute la seule chose difficile pour moi!

Mais je n'en fais plus souvent.

24 déc. 2016

Je fais 15 à 20 minutes. C'est un maximum dans le coin je trouve.

20 minutes dans le pire des cas, face à face, c'est l'addition des vitesses...4 à 10 Nm! Bon faut vraiment ne pas avoir de chances

Mais en travers ( route à 90°) c'est 2 à 5 N

25 déc. 2016

@Pat45, Si je naviguais en cata, j'aurais trop la trouille de le faire en solo... en plus au vent des îles.

23 déc. 2016

Hello,
Perso j'ai trouvé mon rythme, je pense que chacun en a un bien spécifique...je dors par tranches de 45mn, alarme réglée sur le tel, le "check" ne me prend pas plus de 2 mn...Du coup je suis en pleine forme le matin.
Mais je suis aux Antilles, et souvent au vent des Iles la nuit...donc peu de monde rencontré!
Pour les manoeuvres de port, outre que le cata avec 2 moteurs soit bien plus simple qu'un mono,je ne sors les par- bats que très rarement, 1 ou 2 fois par an...je finis même par perdre la "main"! :heu:

25 déc. 2016

@cerigo, si j'avais un mono, j'aurais trop peur de tomber à l'eau à cause d'un coup de gite. :mdr: :mdr: :mdr: :lavache: :lavache: :lavache: :acheval: :acheval: :goodbye:

25 déc. 2016

Hello,
Ah bon?justement, le vent est plus régulier, pas d'accélérations comme dans les canaux...et pas de pêcheurs ou casiers!
Depuis 18 mois en solo, la seule vraie trouille a été de prendre + de 50 noeuds au sud de la Dominique, sans prévenir, donc sans pouvoir réduire plus...j'ai même fait demi tour du coup! :tesur:

24 déc. 2016

@Hungry bird,
Une quille longue ne signifie pas un grand "tyran" d'eau mais une quille allongée, de l'avant jusqu'au safran (généralement).

24 déc. 2016

Il voulait certainement parler d'une quille fine, si on respecte la terminologie nautique.

24 déc. 2016

A mon avis, le seul vrai problème en solo est la question de la gestion du sommeil.
Nous sommes tous faits diffêremment. L'entraînement joue aussi un rôle.

La première question est celle de la vitesse de l'endormissement.

Perso, je m'endors profondément en 2 ou 3 secondes et me réveille au top de mes capacités en moins de 30 secondes. Ma femme me dit que je m'endors au lit en lui parlant au milieu d'une phrase. Allez, lâchez-vous et rigolez...

Quand j'ai des équipiers débutants, je leur ordonne de ne pas hésiter à me réveiller à toute heure en cas de doute, une lumière sur l'eau par exemple. Quand ils l'ont fait une fois, ils ont compris.

De petits sommes de 10 minutes permettent de récupérer très vite, même et surtout aux heures les plus difficiles en fin de nuit à partir de 4 heures.

A ritre d'exemple, il m'est arrivé pour un trajet en voiture de plusieurs milliers de km de dormir le temps d'un feu rouge. Il m'est même arrivé de m'endormir sur le fauteuil du dentiste pendant qu'il prenait un coup de fil. Allez, rigolez encore...

En bateau, je dors souvent un peu et des quarts de 45 mn me conviennent très bien.

Un médecin sur ce site dira peut-être que j'ai un problème et que je suis malade, mais cette capacité est fort pratique.

CaptainRV

27 déc. 2016

Je t'envie vraiment Hervé !
Je viens de faire l'essai de l'apprentissage de l'auto-hypnose (hypnose "médicale") auprès d'un neurologue...
Arrêt (d'un commun accord...) au bout de huit séances.
Je parviens à me détendre toutes les parties du corps assez rapidement...mais je n'arrive pas à déconnecter mon esprit des (nombreuses...) idées qui me trottent en permanence dans la tête (et qui m'empêchent la plupart du temps de m'endormir facilement).
Aucun lâcher prise pour l'instant...

27 déc. 2016

Certains ont besoin de dormir 5 à 6 heures, d'autres. 10, c'est une question de métabolisme. Et on n'y peut pas grand chose.

Il y a néanmoins des facteurs qu'on peut gérer soi-même.

Tout d'abord, le lâcher prise. Se vider la tête, être ailleurs en pensant à des choses agréables, souvenirs de vacances, de rencontres, bonnes bouffes, etc...
Je ne pratique pas mais pense que le yoga devrait pouvoir aider.
Beaucoup de gens utilisent également la lecture, un bon bouquin permet de se projeter ailleurs et de trouver le calme.

Ensuite, avoir une relation au sommeil positive. J'éprouve toujours un immense plaisir à m'endormir, que du bonheur. Montaigne a été longtemp mon modèle, il se faisait réveiller vers 4-5 heures par son valet pour avoir le plaisir d'entendre : Monsieur, ce n'est pas encore l'heure, vous pouvez dormir.

Et s'il m'arrive de me tourner 10 minutes après m'être couché, je ne force pas le sommeil et me relève 10 à 15 minutes le temps que l'horloge interne se calme. Il ne faut surtout rien forcer, le sommeil est quelque chose de naturel qui doit se faire tout seul.

Jamais au grand jamais de médocs.

Allez, faites de beaux rêves.

CaptainRV

24 déc. 201616 juin 2020

Bonjour,
Deux petits articles sur le sommeil:
themauwettepost.com[...]marins/
Bonnes siestes

Jean-Charles


24 déc. 2016

Une question serait comment se préparer pour une transatlantique en solitaire?

24 déc. 2016

Bonjour,

En solo, il est quasi indispensable d'avoir un (ou des ?) enrouleur, un bon pilote, un lazy bag ou au mini un lazy jack, et chaussette si utilisation du spi. Les prises de ris autos sont un + si efficaces
Pour les manoeuvres de port, un bateau évolutif et équipé d'une hélice à mise en drapeau trés efficace en marche AR
Suivant la taille, le fardage et l'évolutivité du bateau, le propulseur ne me parait pas indispensable

Un voisin de ponton a résolu le pb de manoeuvrabilité de son bi-safran en montant un petit HB électrique sur sa jupe AR, leger, très efficace et moins coûteux qu'un propulseur
Dans mon port, la majorité des bateau en mer hors saison et en semaine le sont en solo et par des retraités pour certains plus très jeunes
La galère, ce sont les ports équipés de pendilles
Pour ne parler que du bateau. La gestion du sommeil est plus personnel

24 déc. 2016

Pas trop d'accord pour le ris auto

ça dépend beaucoup du bateau. Mais une chose est sure, il faut que toutes les manoeuvres de prises de ris se fassent à partir d'un même et unique endroit: ou tout est au cockpit ou tout au pied de mât.

J'ai toujours trouvé absurde de voir des bateaux avec la drisse de GV au cockpit et les prises de ris au pied de mât!

24 déc. 2016

En solo, sur une traversée de la Manche, je peux me passer de sommeil, pour une nuit.
Sur une traversée du Golfe, en-dehors de la route des cargos, radar et AIS en veille, je peux dormir, habillé,sur une couchette du carré.

24 déc. 2016

Pareil

Mais très mauvais dormeur, les deux premieres nuits sont difficiles. Après ça s'arrange

24 déc. 2016

Pour recentrer un peu le débat, TLD : un enrouleur, oui/ un bateau qui permet une prise de ris facile (perso pas de prise de ris auto sur le mien, mais la barre, très équilibrée , la ligne de vie font que ce n'est pas un souci d'aller vite fait au pied du mat), donc à toi de voir/ un pilote, oui, mille fois oui ! Et en plus tu vas découvrir le plaisir de "regarder" ton bateau avancer en te promenant dessus, magique ! Voir si tes batteries peuvent encaisser aussi le fonctionnement long du pilote/ Un coin où tu peux t'allonger dehors (j'ai vu la longueur de tes étapes, tu auras peut-être besoin d'une nuit)/ Un petit peu d'entrainement à dormir par quart d'heure, mais ça vient assez facilement ! (dormir 45 minutes, c'est se mettre à la merci de tout navire à 12 milles à la ronde qui avance PAR RAPPORT à toi à 16 noeuds, et il suffit donc d'un inconscient qui vient face à toi et qui est aussi parti dormir 45 minutes... NON, NON, non... Ou alors tu aimes jouer ?)/de bons vêtements techniques (tu ne nous as pas donné ta zone de nav, mais la nuit, si tu veux naviguer toute l'année est parfois très très fraiche ! Dimanche dernier retour à LR à 18h pour voir que la voiture indiquait 3°...)

Voila pour l'essentiel.

Qq bolinos, soupes, des trucs qui peuvent être chauds sans trop de manipulation en cabine et rapidement, c'est pas mal...

Tu as aussi un petit MP pour qq précisions... Bonne recherche !

24 déc. 2016

bjr,
avec nemo nous naviguons sur un voilier conçu pour un manchot
donc toutes les maneuvres peuvent se faire avec une seule main .
la nav en solo avec le deux c'est du luxe ..
une écoute à maneuvrer avec un winch , nemo ,lui, en plus le sien il est électrique ...
pour les maneuvres de port aucun problème quand il y a trop de vent
je vais ou je peux et j'attends que ça se calme ..
alain

24 déc. 2016

A Clarivoile:
Je n'étais pas partisan des prises de ris auto et actuellement j'ai un système Selden neuf qui est trés efficace. Même si ça ne me pose aucun pb d'aller en pied de mât, pourquoi se priver de la facilité.
Pour le 3ième il me faut aller au pied de mat pour l'amure et ensuite j'étarque tout du cockpit. Avec un bon repère sur la drisse ça le fait très bien.
La limite du système auto est le largage qui est plus fastidieux mais quand on en est là c'est que ça va mieux !

24 déc. 2016

@MIC : Pour larguer plus facilement, ressortir les bosses en sortie de bôme, ça facilite beaucoup.

24 déc. 2016

oui, je n'ai que deux ris et ils sont automatiques au cockpit également, très confortable sur un petit bateau comme le mien, mais sur un plus gros, c'est moins nécessaire.

24 déc. 2016

A Papy Boom:
C'est ce que je fais coté mat pour plus de sécurité (bome 4.5m et GV47²)

24 déc. 2016

Bjr, Je confirme: avec ma Selden "automatique", pas ni pwoblem pour hisser la GV ni pour prendre les ris. Mais pour tout renvoyer, il faut aider... Je ne sais pas pourquoi.

25 déc. 2016

C'est normal, quand on prend le ris, on le prend en deux temps, on étarque la bosse et ensuite la drisse quand on le largue tout se fait avec la drisse, on hisse la GV et on défile toutes les bosses si plusieurs ris, d'où l'interët de faciliter manuellement la sortie des bosses

25 déc. 2016

:reflechi: :reflechi: :reflechi: :lavache: :lavache: :lavache:

Tu étarques la bosse, PUIS la drisse ???

Y aurait pas eu abus de champagne hier soir ??? :litjournal:

25 déc. 2016

si c'est comme ça ,on descend la bosse le long du rail ,on étarque la drisse et on prend celle de ris en bout de bôme ,avec un hale bas rigide c'est encore plus facile ..
alain

jebloque d'abord la bosse de point d'amure, puis la bosse de point d'écoute puis j'étarque la drisse.
il est plus facile au point d'écoute de faire descendre le tissu vers la bôme que faire monter la bôme vers le tissu, ce qui arrive si on a étarqué la drisse d'abord

25 déc. 2016

J'etarque toujours la bosse avant la drisse au portant, impossible de faire l'inverse dans 35 nds de vent.

26 déc. 2016

Ma façon de faire:
1- Je largue de l'écoute.
2- Je règle le pilote.
3- En allant au pied de mat, je largue le hale-bas, je raidis la balancine, puis débloque la drisse au piano, c'est sur mon chemin.
4- Je fais descendre la voile suffisamment et je passe l'anneau d'oreille de chien dans le crochet du vit de mulet.
5- (!!!) je retourne au piano étarquer rapidement la drisse avant que l'anneau ne se barre du crochet! (!!!)
6- Je retourne au pied de mat, je reprends et étarque la bosse de ris.
7- Je retourne au piano pour relâcher la balancine, reprendre le hale bas, puis l'écoute.
8- je règle le pilote ou reprends la barre.
Fin

12 fév. 2017

J'ai remplacé le crochet par un mousqueton, ça tient toujours.

26 déc. 201626 déc. 2016

marrant, pour moi c'est l'inverse qui me parait impossible!

28 déc. 2016

Bonjour matelot@17523, petite astuce pour le point N°5...
Il suffit d' enfiler 2 petits bouts de tuyau souple d'environ 5 cm sur les crochets du vit de mulet, tu peux alors rejoindre tranquillement le piano pour ré-étarquer ta drisse sans risque que les œillets ne se décrochent....Simple, pas cher et vraiment très efficace, surtout en solo!
Eric

08 fév. 2017

Pour le point 5 : un tendeur avec deux crochets que tu passes derrière le mât pour éviter que l'anneau ne se barre.

25 déc. 2016

Merci pour toute cette somme d'expériences qui démystifient le problème....Et Joyeux Noël à tous....

25 déc. 2016

pour prendre un ris je pousse le bouton de droite puis le bouton de gauche , non c'est l'inverse heu ... et puis je tire sur la manette du centre

25 déc. 2016

et si ça bloque, ctrl/alt/suppr!

25 déc. 2016

et puis j 'enroule

25 déc. 2016

perso :
j'avance le whisbone ,je choque la drisse jusqu'au repère ,j'étarque par le bas avec la bosse de mat ,je prends la bosse du ris correspondant
puis pour finir, j'avance le whisbone pour aplatir la voile et ça pratiquement à toutes la allures ,du cokpit ou j'ai mes bloqueurs
la voile tombe dans l'easy bag ou elle se range toute seule .
epicetou ...
alain

25 déc. 2016

Et si t'as une voile à enrouleur électrique, t'appuies sur le bouton etpicetou.

CaptainRV

26 déc. 2016

Pour Bigjack, je te prends des photos cette semaine. J'ai déja mis les photos du bloqueur de barre mais je ne sais plus sur quel fil....je recommence cette semaine

28 déc. 2016

Super, merci :-)

27 déc. 2016

Bonjour
A Arapède:
Je répondais à Cerigo sur un système de prise de ris auto.
L'amure n'est fixée que lorsqu'on a étarqué la bosse !

27 déc. 2016

C'est ce que j'avais déduit des posts suivants. Ca marche ! Je n'ai pour l'instant que croisé des "oreilles de chien"... Cela me surprenait donc :tesur: :oups: :oups: :oups:

27 déc. 2016

Et la sécurité dans tt cela ?
Cette année j'ai navigué 1850 milles en solo comme d'habitude.
2 pilotes autos 1 tp 32 et tp 22 de secours
J'ai une balise perso autour du ventre en permanence
une longe courte que je fais glisser av un mousqueton sur les drisses du roof
une contre drisse qui me permet d'affaler complétement la GV jusqu'au lezy bag
Une prise de 2ème ris automatique
Si ça bouge beaucoup pour installer les pare battages et les amarres, ne pas hesiter à le faire dans les eaux calmes des ports
Et si l'amarrage contre le vent risque d'être délicat, ne pas hésiter à appeler à l'aide la capitainerie.
Voilà qq trucs
Mais quel plaisir de pas être emmerdé par quiconque, de décider seul du programme, bref être libre !

27 déc. 2016

Laro : La contre-drisse ne se prends pas un peu partout ?
En dehors du moment où tu tires dessus, comment tu la gères ?

26 jan. 2017

Merci Laro : Le 3eme coulisseau en partant de la têtière ?

26 jan. 2017

Bonjour,
la contre drisse est fixée sur le 3 ème coulisseau et j'ai 3 anneaux sur des coulisseaux suivants le long de la GV. la contre drisse reste donc en place en permanence et revient au cockpit sur un petit taquet.
maintenant je ne pourrais plus m'en passer !

27 déc. 2016

Et cher, une télécommande radio du pilote qui met le bateau boute au vent en cas de perte du signal. NKE, pour ne pas les citer, une efficacité excellente.

CaptainRV

27 déc. 2016

Hello,
@CataPleiades, ça fonctionne avec tous les pilotes NKE, ou juste les + récents...?
c'est le seul truc qui me stresse, tomber à l'eau avec le bateau sous pilote, et le regarder s'éloigner...! :-(

27 déc. 2016

Tout les pilotes "Topline" crois-je...

27 déc. 2016

Cpt RV, ne parles pas de télécommande NKE, c'est la raison de ma fâcherie avec le père Noël. Salaud de p'tit vieux barbus !

27 déc. 2016

Va voir le catalogue NKE, j'avais ça il y a plus de 10 ans.

CaptainRV

27 déc. 2016

Hello,
ça doit être ça:
www.nke-marine-electronics.fr[...]ns-fil/
Mais mon pilote me parait plus ancien...mais je leur demanderai, à l'occasion!

27 déc. 2016

Pat45, je vois qu'avec le temps, ils ont sacrément réduit la taille du gyropilot.

En solo, et pas seulement en cas de chute a la mer, on peut le mettre en mode angle par rapport au vent ou en mode cap compas.

Pour toutes les maneuvres à l'avant, spi, prise de ris ou mouillage, ça permet de diriger seul le bateau.

Quand ça marche, c'est gênial. A une époque tous les coureurs en solitaire en avaient. Mais il faut le budget.

CaptainRV

25 jan. 201716 juin 2020

Pour Big Jack : avec un peu de retard !

25 jan. 2017

Merci Guill27

06 fév. 2017

Merci guill27, j'étudie cela de près ;-)

26 jan. 2017

J arrive tard mais n ai lu aucune reaction sur notre amis qui laisserait la bome libre dans les manoeuvres de port par grand vent pour mieux tourner ds le vent.....
Je ne voudrais pas etre ds le port ce jour là.....
Ta bome libre, c est juste bon à accrocher un bateau au passage et agraver tres nettement le probleme
Ton bateau qui ne veut pas tourner, c est parce que tu n as plus assez de vitesse
Le secret d une manoeuvre dans un port qd ça souffle, c est la vitesse pour que tes appendices aient de la portance contre le fardage, tout comme au pres sous voile
Enfin, les mediterranens savent qu on est beaucoup plus precis en.marche arriere surtout pour arreter le bateau au cm prés
J ai connu un type si nul en manoeuvre de port que son assureur l a viré et conseille de laisser tomber le bateau
On l appelais l attila des ports
Il n avait heureusement jamais penser â la bome libre !!!!

26 jan. 2017

Si c'est pour moi que tu écris ça je n'ai jamais dit qu'il fallait laisser la bôme partir chez les voisins mais de lâcher le frein de bôme ce qui est différent.
J'ai eu à faire demi tour cet été à Cagliari avec maximum deux mètres à l'avant et à l'arrière du bateau.
Pour la direction du bateau en marche arrière je suis d'accord avec toi si tu as de la place pour pouvoir prendre un minimum de vitesse. Mais il ne faut pas oublier que dans les marinas l'espace est de plus en plus réduit. Un exemple quand j'ai acheté le bateau à la Trinité en sortant de la place pour échapper le ponton il me restait moins de 1m derrière par rapport aux autres bateaux il a bien fallu que je pivote sur place en jouant avec la manette des gaz. C'est d'ailleurs précisément dans ce cas qu'il ne faut pas oublier de lâcher le frein de bôme.
En solo quand c'est bien encombré il vaut mieux connaître les réactions du bateau et ça ce n'est pas en deux jours que ça se fait.

26 jan. 2017

Dont acte...
Si tu es arrivé à caggliari, c est que tu sait faire !
Je n ai pas de frein de bome et ne visualise pas le truc
Ça veut dire que tu donnes de l amplitude de mouvement de la bome et moins qu avec l ecoute ?

26 jan. 2017

Sinon, je navigue beaucoup et 90 % en solo
J ai craqué en 2004 pour un dufour 34 perf pour son plan de pont parfait pour le solo
Barre à roue qu on peut lacher pour manoeuvrer qqs instants et tout ce qui suit sous la main sans bouger de place
L enrouleur de genois
Les ecoutes de genois
Le reglage du point d ecoute du genois
le pataras
L ecoute de gv
La barre d ecoute de gv
le stockeur de code d
Les ecoutes de spi
Je peux mettre 6 equipiers ds le cockpit et virer ou empanner sans que qui que ce soit ne bouge
juste un grand regret, pas de roof panoramique type rm
J ai eu sur un fantasia et je regrette tous les jours, le bonheur de cette vu sur l avant à l interieur du bateau

27 jan. 2017

Ben moi cette annee j ai découvert la mise à la cape dans 35 nds pour préparer les pare bats et mettre le bateau clean avant d entrer au port. Que du bonheur.
Je connaissait la manœuvre en dériveur mais jamais pratiqué en solo sur un 46 pieds. Au port, toujours se placer au vent, max de par bat, prévoir un plan B au cas où et puis mander un coup de main à la capitainerie ne coûte rien et évite souvent les emmerdes.

06 fév. 2017

Personne n'en a parlé:
En solo, je m'attache court systématiquement pour éviter de tomber à l'eau, de jour comme de nuit. Sauf parfois quand l'eau est très bonne (en Méditerranée, c'est souvent) et que le plan d'eau est un peu fréquenté. Dans ce cas, c'est au moins gilet gonflable.

06 fév. 2017

Mieux vaut s'attacher court effectivement.
En aout, je suis allé voir les harnais gonflables dans un ship (je précise que je m'attache avec un système "maison", et que je voulais me faire un cadeau". Je découvre alors que la moitié sont sans "sous-cutalle". Très surpris, j'explique alors ma situation au patron qui me dit que, en cas de contrôle, mon système fait parfaitement l'affaire, et que, de toutes façons, l'espérance de vie du marin attaché qui passe de l'autre côté des filières est de 15 minutes.
J'en ai déduit qu'il ne fallait pas passer de l'autre côté des filières...

06 fév. 2017

Pour Laro, et d'autres

En bon "marin", le terme contre-drisse est traduit par "cargue-bas".
books.google.fr[...]/books

Sinon, je navigue quasi solo, avec une passagère, ma femme.
Je lui passe les commandes pour les manoeuvres de port où elle excelle.
Et puis, voir les "capitaines" pouvant hurler ordres et contre-ordres sur leur équipière qui n'y peut aucunement corriger les erreurs de manoeuvres m'horripile.

06 fév. 2017

Bsr
pouvez vous me dire comment vous faites pour dormir tous en naviguant ?
merci

06 fév. 2017

bonjour Rémy,
Quelques recettes pour gérer la fatigue:
- en navigation côtière, partir tôt le matin et arriver avant la nuit
- en navigation hauturière il faut prendre un autre rythme de sommeil par tranches de 25 à 30 mn afin de veiller les obstacles tel que les cargos sur la route toutes les 25 mn max.
- Tu dors aussi le jour en respectant ces mêmes tranches quand tu n'as pas d'autres choses à faire à bord.
Il t'arrivera aussi de ne pas te réveiller malgré les alarmes quand tu es très fatigué, mais il y a un bon dieu pour préserver les navigateurs solitaires......
Bon courage, tu te sentiras différent après ta première grande traversée seul à bord.
Gilbert

06 fév. 2017

Ocambo, je partage bien ta philosophie de la veille au mieux

07 fév. 2017

Merci POLMAR, je viens de découvrir qu'un "bon marin" devait être bon en vocabulaire, sémantique etc...
Je vais donc remplacer ma drisse par un cargue-haut et faire raguer ma grand voile sur mon grand mat.
Et surtout, je suis ravi d'appendre que naviguer avec sa femme s'appelle "quasi solo"
aller à plus ! je vais gaguer

07 fév. 2017

Laro.
Si je t'ai choqué, je te prie de m'excuser.
Je n'ai pas un instant pensé à une quelconque compétence en navigation; qu'il m'est impossible de connaître.
En écrivant "bon marin" je prenais l'analogie avec en "bon français" dans le sens de l'emploi des mots adaptés avec la bonne orthographe et la bonne grammaire.

Les matériels et équipements nécessaires pour faire de belles navigations sont tellement nombreux, surtout du temps de la marine à voile, et les instructions devant être brèves et précises, nos anciens ont donc donné un nom spécifique pour chaque chose, aussi petite soit-elle. Ainsi tout était clair.

Pour en revenir à ta contre-drisse, ou à mon cargue-bas, il me paraît regrettable d'en voir si peu à poste. C'est tellement plus efficace que de crocher à doigts nus dans la toile à voile.

07 fév. 2017

comment gérer vous le poids mort de votre femme pour optimiser l'assiette du bateau ? :non:

07 fév. 2017

c'est épatant, comme ancre flottante.

18 fév. 2019

:mdr:

07 fév. 201707 fév. 2017

Pour alimenter le sujet initial:

Apres un tour d'Irlande solitaire en 2015 sur mon Dehler 31, je suis actuellement en boucle atlantique toujours en solitaire, posé en Guadeloupe en ce moment.
Je confirme beaucoup de certaines interventions à savoir:
- en mer le solo ne me pose pas de problème particulier si ce n'est la question du repos et du sommeil.
- côté manoeuvres de port jusqu'ici je n'ai pas eu de souci non plus mais la taille du bateau y est sans doute pour quelque chose.
- dans les zones a trafic proche des côtes, tranches de sommeil de 15 à 20 minutes et dormir autant qu'on peut y compris le jour.
- au large, une fois que j'ai quitté le Portugal vers Madère et la suite, le peu de trafic, plus de pêcheurs, je dors des tranches qui vont allègrement à deux ou trois heures, voire plus dans la transat elle-même où j'ai fait des vraies portions de nuit.

Equipements qui me paraissent très utiles voire indispensables:
- AIS émetteur, être vu des cargos et autres...
- radar souvent mis en mode veille la nuit ( watchmode toutes les 10 minutes par exemple sur un rayon de scrutation de plusieurs milles)
- un hydrogénérateur pour avoir l'énergie y compris la nuit, et j'ai toujours pu boire une bonne bière fraîche de temps en temps, frigo fourni en batterie...
- côté pilote, mon SPX5 avec le vérin électromécanique pour barre franche m'inspire une confiance limitée, il m'a déjà fait un sale coupe en Irlande, vérin cassé, j'ai installé un régulateur d'allure Windpilot, super efficace et fiable, il m'a tenu le bateau plein vent arrière dans les gros grains et la grosse houle en transat, sans lui c'aurait été bien plus dur et je n'aurais pas pu me reposer comme j'ai pu le faire, je peux dire qu'il m'a fait la transat de bout en bout et je n'ai quasiment jamais barré.
Le pilote auto me sert surtout dans les navs courtes ou les bords d'approche où j'ai besoin d'un cap précis.

Côté préparation du bonhomme, qui n'a plus vingt ans ( jài fêté mes 60 ans à l'arrivée aux Canaries, La Graciosa, j'ai fait pas mal de préparation physique en salle de gym dans les 6 mois précédents, ainsi qu'un peu de sophrologie pour exploiter les petits trucs utiles pour le déstress et la préparations aux sommeils courts, mine de rien bien utiles ces exercices de respiration et de prise de conscience de son corps pour se sentir bien même dans les moments plus durs.

Jusqu'ici, rien que du bonheur ... Des efforts qui en valent vraiment la peine, des nuits magiques, et la dimension du solitaire qui est fascinante.

Route du retour vers le Morbihan à partir de mai sans doute...

Salut à tous
Dom à bord de Nomade

08 fév. 2017

Merci pour cette expérience !
Question sur le radar : est-ce que cela t'est arrivé de te faire alerter par le radar alors que l'AIS n'avait rien vu ?

Pour le reste, du haut de mes 3 mois en solitaire accompagné, je suis complètement d'accord. Attention pour la fatigue et le sommeil, il peut arriver parfois que l'on ne puisse pas dormir du tout à cause de vent très instable, de trafic cargo / pêcheurs intense (au large de Porto par exemple). Là, il faut être en forme, parce que ça peut être vraiment dur de tenir. Il faut se conditionner mentalement pour se lever lorsque la sonnerie retentit. Et pour s'endormir, savoir lâcher prise en se concentrant sur chacun des muscles les uns après les autres pour les détendre. Penser à quelque chose d'agréable et se dire que l'on a sommeil. Pour moi, ça marche. Sur une nuit de 8 heures, ça fait quand même 24 endormissements !

Mon meilleur investissement a été une minuterie de cuisine : simple, ergonomique, peut prendre des embruns sans problème, pas de soucis de batterie à recharger.

12 fév. 201712 fév. 2017

Dom, je suis à 150% d'accord avec toi; j'ai aussi un 31', et un peu plus d'années...
Mais je n'ai jamais fait de gym ni aucun sport!

08 fév. 2017

Merci POLMAR, bon vent pour la saison qui arrive trop lentement !

17 fév. 201917 fév. 2019


Je viens de découvrir cette vid, il y a quelques bons trucs et conseils de bon sens pour ceux qui se lancent dans l'aventure.
J'aime bien le rappel sur les grands génois et la conséquence pour les manœuvres solo, d'ou son choix technique de l'étai + foc à mousquetons. Ça n’empêche en rien si on veut faire un long bord de près serré d'endrailler un génois pour la perf mais quand on arrive en côtier, on enfile une toile rapide.
Marrant aussi, take off is optional but landing is mandatory...

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

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2022