Navigation en cas de tempête

Bonjour !

Je suis nouveau et je me pose une question sur la navigation en cas de tempête. Sur un cas de tempête de force 10, 11 ou 12 (beaufort) sur une transat par exemple, quelle est la procédure ? Des voiliers de 40 pieds peuvent-ils affronter des tempêtes comme celles-ci ?

Merci pour vos réponses, Julien.

L'équipage
12 août 2017
12 août 2017

on ferme tout, on s'attache, on met en fuite, on attend que ça passe, si on y croit on fait une prière ...

08 sept. 2017

Même si on y croit pas.

12 août 2017

Une bonne prédiction météo (grib par téléphone satellite, routage depuis la terre) permet aujourd'hui d'éviter de tels vents.
Sinon, qq voiliers disparaissent chaque année dans de telles tempêtes (en général roulés, dématés puis coulés). Certains passagers disparaissent avec...
Le mieux est donc de se donner tous les moyens de les éviter.

12 août 201716 juin 2020

Autre suite (possible) du trainard

12 août 2017

Je pense que ce trainard soit vraiment interessant,du moins du pdv theorique il :parait donner une reponse sensee a beaucoup de questions qu on peut se poser sur le tres mauvais temps.
130 cones a priori c est un bateau de bonne taille, j avais:pense en faire un aussi mais j ai du renoncer, je n ai plus de place a bord, calcul de probabilites face a 100+m d aussiere utilisable seulement pour cela... Un bateau plus grand j en ferais un aussi.

12 août 2017

un jour ou il y a 12 beau et fort va faire un tour sur la cote et regarde ...................

12 août 2017

A 8 beauforts en Corse hier, il y avait déjà plus personne !

12 août 2017

F8 et 2.5m de houle en mëme temps, faut être un peu maso ou aimé prendre des risques inutiles pour s'y jeter.... et puis cest faux il y avait plein de kite surfeur ;-)

13 août 2017

Ouais... F8 au milieu de la Méditerranée (fetch 100 à 300 milles) les vagues sont plutôt de 4-5 m !

12 août 2017

sur 3 transats retour a chaque fois un big coup de vent , fo dire je c était tj tot en saison ( méme une début fevrier au départ des antilles ) donc a la cap , aucune voile , barre sous le vent .

12 août 2017

Comment ca, "aucune voile et barre sous le vent"? Tu peux expliquer?
Je comprends bien pour une cape courante, mais c'est quoi l'interet de mettre la barre sous le vent quand on est a sec de toile?

12 août 2017

lire l'excellent "Navigation par Gros Temps", ca peut faire peur mais il y a des infos a prendre :-)

13 août 2017

à propos de l'effilochage des cônes du trainard de Jordan, faire un ourlet sur le grand diametre peut être une alternative à la couture d'un biais. En prenant en compte cet ourlet lors du découpage des cones, bien sûr.

13 août 2017

Bonjour,
@alouette123: 120 cones semble un peu juste pour un Oceanis 473 dont le poids en charge doit avoisiner les 14 tonnes. Selon les recommandations, il faut 132 cones pour un déplacement de 30000 livres soit environ 15tonnes.

23 août 2017

Bonjour Alouette,

Pourrais-tu nous donner un dessin (avec cotes) d'un de tes cones.

Merci :)

Pascal

13 août 2017

Hello
Du gros bout avec de la longueur ça suffit, on peut faire un U pour freiner plus,une forme de coeur pour les romantiques...
Si à force 8 et avec 2,5m de houle on ne sort plus, c'est un peu dommage... Avec la toile du temps c'est encore largement maniable et très fun !
Pour les prévisions, sur une traversée faut pas rêver, avec nos bateaux lents s'il y a du mauvais temps qui arrive, on pourra difficilement l'éviter, et une zone de vents forts peut évoluer imprévisiblement en beaucoup plus dur
Les fichiers Grib ont leurs limites, il suffit de voir les coureurs du Vendée Globe pester sur leurs vidéos sur l'inexactitude de la prévision pour le comprendre
À mon avis la meilleure des choses est justement de sortir, bien préparé et bien accompagné s'il le faut, quand il y a des petits bastons, de s'y habituer, de s'entraîner et de voir les réactions du bateau.
Après on monte peu à peu en puissance, et sortir même qques heures dans force 8 augmente notre expérience et tout cela sert forcément le jour où on est piégé...
Attention le danger n'est pas qu'au large, les arrivées près de la côte sont tout aussi risquées suivant la configuration !
Bonnes navs !

13 août 201713 août 2017

Ce qu'il faut considérer, c'est moins la force du vent que l'état de la mer. Un golfe de Gascogne à la remontée du plateau continental est dangereux dès la force 8.
Si l'on a de l'eau à courrir, la fuite perpendiculaire aux vagues, à sec de toile ou avec un tourmentin bordé dans l'axe pour éviter de partir travers, bateau ralenti par un trainard ou une petite ancre flottante récupérée dans un canot de survie déclassé. Le bateau est évidemment fermé de manière étanche. L'équipage à l'intérieur. Tout est saisi pour éviter un gros désordre en cas de mise au tapis.
Mais il n'y a pas de comportement parfait et applicable quelque soit le type de bateau.

13 août 2017

La taille, le déplacement, son arrière est-il porteur ou pas, son nombre de coques, risque-t-il l'enfournement si départ en survitesse, quel est l'état général du bateau, a-t-il déjà des avaries partielles, quel est l'expérience et l'état moral de l'équipage, dispose-t-il d'un téléphone satellite (ce qui généralement le fait craquer plus vite qu'un équipage qui n'en aurait pas).... Les variables sont nombreuses et se résume pour l'essentiel a : Le bateau et l'équipage sont-ils prêts à affronter la haute mer et ses dangers.

18 août 2017

Ah oui.. :pouce:
Quel Noël :alavotre:

13 août 2017

en cas de tempête ? takah subir !

22 août 2017

Oui Che, tu as tout dit, tu subis, en fuite si possible, juste garder un peu de string pour l'appuie et te caler pour boire ta vodka ou ta soupe lyophilisé pour garder le moral et attendre... :heu:
Pascal :alavotre:

13 août 2017

Bonsoir,
Au risque de bousculer nombre d'idées reçues, je suggère à ceux qui souhaitent approfondir le sujet, la lecture du document ci-joint qui résume les travaux de la Commission Sécurité en Haute Mer de nos voisins d'en face.
Bonne lecture
Alain

09 sept. 2017

Excellent document qui fait certes la part belle à la collecte et l'analyse des fichiers grib. C'est une des raisons pour laquelle j'ai toujours voulu conserver une BLU et avec les modems Pactor c'est très pratique. Evidemment, encore faut-il que le matériel soit opérationnel dans du mauvais temps ou du temps qui se détériore ( paquets de mer sur la boite d'accord, antenne qui foire, etc).

09 sept. 2017

effectivement excellent document j'aime beaucoup le point 5
"5- S’efforcer de maintenir sous contrôle les facteurs humains
pouvant fausser consciemment ou non cette stratégie."

17 août 2017

Bonjour je suis le sujet avec intérêt. Je spécialise d’ailleurs mon bateau plus pour affronter ce genre de temps que pour faire la course (un bateau bon dans tous est nulle dans une spécialité précise).

Voici quelque lien technique :

fr.wikipedia.org[...]eaufort
www.hisse-et-oh.com[...]tempete

Regarde la gueule de la mer et la taille des creux par fore 12 dans le wikipédia. Ça fait peur … Mais quand on joues avec ça vie il vaux mieux ce faire peur que nié. L’autre lien du forum avec un très bon PDF sur comment affronter la tempête. On peu y lire que l’ancre de Jordan a étai perçu par certain navigateur en pleine tempête comme très dangereux. Qui ont du coupé la corde au couteau ! Mois j’ai foie en l’ancre de Jordan, mais il faut savoir que certain la déconseille. Tu lira dans ce même PDF que techniquement un bateau en moyenne limite considérablement ces chance de chavirer temps que le creux des vague ne dépasse le double de ça largeur au point le plus large. Par exemple pour un bateau de 3,30 mètres de largeur. Le danger commence a être sérieux a partir de 6,60 mètres de creux. Si tu mes ton trainard logiquement ne mes jamais ton hélice en marche ton trainard risque de s’enrouler a ton hélice.

En terme de foie concernent la situation croix-tu aux vagues scélérates ? Scientifiquement aujourd’hui ces prouvé que elle existe (en tous cas mois j’y crois). Pour mois le plus grand danger ces ce genre de vague. Une vague a une courbe de transmission d’énergie qui pousse les éléments qui l’entour a l’extérieure. Une vague scélérate emmagasine la vague la précédente, jusqu’à devenir une monstre de 30 mètre de creux en moyenne.

Ces quoi le record plus de 50 mètres en mer du nord mesuré près d’une plateforme de pétrole il me semble (vus dans un reportage) ?

Ce genre de vague si j’ai bien compris a un phénomène d’aspiration des éléments l’entourent (logique vus que elle emmagasine l’énergie de la vague la précédent). En force si j’ai bien compris qu’importe la puissance du vent et son sans. La vague scélérate aux lieux de pousser énergiquement le bateaux dans son sans de direction vas l’aspiré jusqu'à elles, réduisent considérablement le temps d’adaptation du navigateur et donnent une autre force vélique de l’énergie. Ce phénomène a luis tous seul peut couper un bateau en 2 sans forcément l’intervention d’objet dur ou tranchant. Juste le faite que la vague précédente est aspiré par la vague scélérate (donc énergie opposé). Corriger mois si je me trompe ?

Je suis mois même étudient de ce gêner de phénomène. Ces se que j’ai compris de ceux qui caractérise une vague scélérate d’une vague normale. A ceux qui parait-elle pourrai aussi apparaître par temps calme. Dans un reportage qui a examiné les différence de creux sur toute la planète. Un bref aperçu dans le reportage du résulta mesuré sur la planète et on voyer bien que les secteur le plus touché par ce phénomène étai le cap de bonne expérience et proche des côte de Norvège. La cote est plus touchée que le large.

Pour en revenir a : côte / large. Je pense que les côtes sont plus dangereuse que le large. Sur les côtes ces plus de chance de ce brisé sur un rocher, plus de chance de s’échouer et plus de déferlante.

Le type de mer vas joué sont impotence. Une mer serré comme par exemple la méditerrané aura des vague qui ressemblerons a un mur ces a dire des vague courte et de haute hauteur. En mer du nord j’ai déjà vus dans les gribs, des vagues de plus de 500 mètres en longueur (je parle de longueur, pas de hauteur !) . En méditerrané cette longueur est beaucoup plus courte ceux qui ne vas pas donner la même force a la vague. En méditerrané sur les côtes ces plein de rocher, tous comme en Bretagne d’ailleurs. En mer du nord ces plein de banc de sable. Une quille qui touche du sable n’aura pas le même effet que si elle touche un rochet !

Certes il faut connaître le type de temps, mais aussi la mer en question, ces marée, ces danger, ces courant, …etc. Le comportement ne sera pas le même a adapté en méditerrané que en mer du nord par exemple.

Ce mètre a la cap est plus facile est moins dangereux au large que sur la côte. Tu as plus de temps de réaction au large que sur la côte. Le vent par ailier sera plus fort au large que sur la côte (donc des creux de vague plus élevé), mais moins de chance que les vague déferle car moins de haut font (logique).

Il faut s’attacher par gros temps ces obligatoire le risque de passé par-dessus bord est trop importent. Il faut également tous attaché dans le bateau. Dans la même occasion dans l’aménagement de ton bateau mais le choses les plus lourdes au centre en bas au plus proche de ta quille. Évite par exemple de mmètre 400 kg plein tribords et 30 kg plein bâbord par exemple Faut donné une certaine égalité dans les proportions de poids. Tu n’arrivera jamais a faire une égalité parfaite. Il sera sage de savoir de quelle coté ton bateau penche plus que l’autre ceci affin d mieux appréhendé le danger en cas de chavirage. Par exemple mon bateau a plus de poids plein bâbord que plein tribord. Difficile de connaitre la différence entre tribord et bâbord, mais elle doit avoisiné les 50 kg de différence me concernent. Si quelqu’un connais une astuce pour savoir ceci ça serai bien car peser les objet les un âpres les autre ces difficile. D’autant plus que il y a eu pas malle de chantier entre temps.

Ainsi une vague venant tribord sera plus dangereux que une vague venant bâbord me concernent sauf si ces une vague scélérate dans ce cas l’effet est inversé. Plus dangereux venant bâbord que venant tribord.

Il y a plein de documentaire sur le sujet sur youtube il suffi de cherché en voilà 2 par exemple :


Je vais probablement dire une connerie, mais personne n’a pensé a jeté sont ancre (ancre d’ancrage pas ancre de Jordanne) par mer profonde (car ça peu dangereux par mer peu profonde si l’ancre s’encre en pleine tempête). Ça donnera plus de lest au bateau et donc une meilleure stabilité a celui-ci pour évité d’être chaviré ?

Bien attendu il faut ce mètre a la cap en pleine tempête ces la meilleur solution.

Peut être mètre le moteur et faire tourné l’hélice pour allez contre la vague ? Prendre les vague de face plutôt que sur le coté permet de résisté a de plus grand creux de vague. Par exemple un bateau de 9,30 mètre de longueur résisterai sans danger a des vagues jusqu'à 18,60 mètre de creux sous condition de prendre les vague de face selon la même règle du chavirage ou il faut doubler le creux de la vague de la largeur du bateau. Bien attendu dans ce cas ne pas mètre l’ancre de Jordan pour ne pas que celui ci ne s’enroule autour de l’hélice.

Dans mon cas si vague de moins de 4 mètres de creux je me métré a la cap avec ancre de Jordan. Si plus de 4 mètre je démarre le moteur et je mes constamment en face de la direction des vague en attendent que ça passe. Si plus de 19 mètre de hauteur : Eux que faire ? Prier ?

Une foie avec le bateau je suis sortie par force 7 juste pour voir comment il ce comporter juste sur la cote. Ça bouge énormément ! Je peu te dire que par ce temps il n’est plus question de rentré dans la cabine. La seul foie ou je suis allez dans la cabine en ressortent j’ai vomis (honte a mois). Il faut aussi penser a la sentez et a nôtre pauvre estomac qui remue luis aussi dans tous les sens. Dehors il apprécie mieux que ça bouge (a ceux qui parais ces psychologique). Si je n’était pas entré dans la cabine j’aurai jamais vomis. A la météo il avait prévu que ça ce calme dans la soirée pour retombé a force 1 a partir de 21 h. Dans le meilleur des cas si tu veux testé comment réagi ton bateau des que ça remue un peu tu attends ce type de temps. Tu attends une grosse tempête. Ici a Nieuport c’était un force 10 un mois de Novembre 2016. En général de ceux que j’ai pu observer (ça n’engage que a mois ces mon expérience) ces souvent en cas de grosse tempête ça ce comporte un peu comme un anti clone. L’avant de la tempête est toujours le plus fort et ça vas en montant ; force 4, puis force 5, puis force 6, …etc. Puis ça ce calme, mais jamais comme un vrai anticyclone le force 0, ou force 1 ne reviens pas mais ça stagne a force 5 ou force 6 âpres le force 10. Puis ça remonte. L’arrière de la tempête est souvent plus faible que l’avant. Dans ce cas le ce jour c’était remonté a force 8 jusqu’à 11 h. Je suis partie par force 7 au alentour de 12 h. Un gros force 7. Je suis sortie du chenal d’entrée du port au alentour de 13 h. De 13 h jusqu'à 16 h c’était un bon force 7 avec rafale force 8. Là j’ai testé ceux que j’avais a faire avec le bateaux en restent très loin du large (le vent étai plein sud donc a l’opposer du port). Même a la cap voile toute affalé le vent d’une telle force te ramène vite au large. Heureusement que il n’étais pas nord je me rends compte que dans ce cas ça aurai put être très dangereux !

Bref il a commencé a dé forcir au alentour de 16 h pour passé force 6. Je suis rentré dans le port au alentour de 17 h 45 il devait être a force 5 a ce moment là. Je suis rentré sans problème ceux qui ma donné une bonne assurance ceux qui fera que je commérait dans le futur un petit accident une autre foie ou je suis rentré par force 5 mais cette foie-ci par vent d’Ouest ou cette foie-ci j’ai tapé la jeté coté tribord dout mon gros investissement cette année en pare battage. Donc ne jamais ce satisfaire d’une première expérience bien réussi. Bref pour en revenir a cette journée de tempête le soir même comme annoncé a la Météo au alentour de 21 h 30 le vent étai tombé a force 1. Donc avant de tenté ce genre d’expérience attend toujours que le climat et le vent soit descendent plus que montent. Toujours est-il est que maintenant j’ai foie a mon bateau si je devais tombé dans une tempête (du moins jusqu'à force 8 comme annoncé dans la catégorie de mon bateaux). Pour mois ce jour là, je les baptisé contre les tempêtes. A lala je me souviendrais toujours de cette sortie elle est graver en mois. ><

Dans tous les cas ne crois jamais que la météo est une valeur refuge comme certain l’ont dit ici. Regarde a « Fukushima » ils en sont resté sur leurs cu (et le sont encore, hommage aux victimes) ! Mère nature aura toujours raison. Si nature veux balancer un tremblement de terre et le force 12 et tsunami qui suit alors que l’homme luis dit force 2 et beau temps ? Laquelle des 2 aura raison et lequel des 2 sera le plus fort ? La météo de l’homme ou mère nature ?

Ce préparer a la tempête est une très bonne chose. Mieux vaux douté du temps que d’avoir foie en luis. Les voix de mère nature sont impénétrables ! >< La météo de l’homme n’est pas une valeur refuge !

Mieux vaux sacrifié de la vitesse a son bateau pour avoir une meilleur sécurité. Comme dit le dicton arrivé doucement mais surement !

Je suis mois même preneur de tous conseil et merci de dire si je me suis trompé dans ma thèse qui n’est la suite que de ma bonne compressions ou pas…

Amicalement,

19 août 2017

:oups:
Si tu dois soutenir ta thèse devant un jury, il te faudra d'abord la transmettre à ses membres.

Je ne peux que te conseiller par la faire relire par un professeur de français.
Sinon échec garantie, sur la forme.
Pour le fond, des marins qui naviguent pourront te conseiller utilement.

:goodbye:

19 août 2017

@Polmar
Vu le pseudo de "eenzaam", ce marin doit être Belge-Flamand ou Hollandais. .
.
J'ose espérer que vous parlez le néérlandais (ou l'anglais) aussi bien que lui et que vous participez aussi activement que lui aux forums étrangers...
.
Quant au français des Français de ce site, parfois il ne vaut guère mieux ;-)

@ Polmar,
www.hisse-et-oh.com[...]/charte
:litjournal:
Style
Certains contributeurs, en particulier étrangers, ont des difficultés à maitriser le français : ces difficultés sont acceptées sans restriction. Elles ne doivent faire hésiter personne à intervenir.
:jelaferme:

20 août 2017

Ton texte est intéressant mais illisible. Trop de fautes tu écris en phonétique. Personne ne peut t'aider à rendre ton texte lisible ? Parce que sur le fond il a l'air plutot intéressant. Cdlt.

22 août 2017

eenzam: To document est intéressant bien qu'un peu long...
"personne n’a pensé a jeté son ancre (ancre d’ancrage pas ancre de Jordan) par mer profonde"
Et bien si :karibario.blogspot.fr[...]er.html

17 août 2017

j'ai mal à la tête ! :jelaferme: :acheval:

17 août 2017

On montra à un certain Diagoras, un athée, des tablettes peintes représentant des dévots qui avaient prié et survécu à un naufrage qui leur était arrivé ensuite. Sous-entendu : prier protège de la noyade. Diagoras demanda alors : « Où sont les portraits de ceux qui avaient prié et qui sont morts ? »

Je vous recommande avant d'affronter la prochaine tempête, la lecture de l'essai de Nassim Nicholas Taleb, Le Cygne noir: la puissance de l'imprévisible. Se préparer c'est bien, être prêt c'est très prétentieux :-)

17 août 201717 août 2017

Bonjour a tous,
je suis se poste depuis son début.
Je me dis que si demain je suis pris dans une tempête et que je ne peux rien faire d'autre que de l'affronter, je ferai avec les moyens que j'ai à bord.
Le minimum de toile sur mat et/ou à l'avant.
Mouiller toute ma ligne de mouillage à la traine, 30 à 40 mètres de chaine, avec tout le bout que j'ai à bord, 100 à 120 mètres de bout. en guise de trainard.
Ensuite, contrôler que tout les moyens de pompages que j'ai à bord sont prêts au cas ou.
Vous en pensez quoi, bien ou pas bien?
Bonne soirée à tous.
Philippe.

17 août 2017

lire et relire et recommencer navigation par gros temps mais aussi Voss, "l'inventeur " de l'ancre flottante, mais ses bateaux tenaient plus de la grande chaloupe, moitessier cap horm à la voile et les smetton, un e fois suffit, et ensuite se préparer.
mais si on évite l'atlantique nord au printemps on doit éviter de telles tempêtes.

17 août 2017

Bonsoir,
bref utilise une série d'ancres flottantes... c'est moins "chiant" a fabriquer et ça se récupère facilement dans les radeaux périmés...
Je sais je suis d'un naturel fénéant...

17 août 2017

Moitessier avait finalement largué les trainards. A partir de ce moment-là, tout a été mieux. Il a drastiquement réduit le risque de sancir. Il imaginait un dialogue avec Slocum (ou Dumas, je ne suis plus certain) se demandant comment son illustre prédécesseur avait fait pour naviguer par gros temps avec "tout dessus"...
.
Smeeton a chaviré et démâté 2 fois de suite devant le Cap Horn. Puis il a mis son bateau sur un cargo. La première vague avait arraché la cabine. Il fait une assez bonne analyse du problème, mais sa conclusion est surréaliste : son bateau était le meilleur pour ces mers ! Estimait-t-il qu'il aurait chaviré 4 fois avec un autre ?
.
Il dit qu'il a chaviré à cause d'une vague scélérate. Dans ce cas, est-ce qu'un trainard aurait fait l'affaire ?
.
Lire Tabarly dans "Guide de manoeuvre" pages 142 à 151. Pour lui, la vitesse est le facteur de sécurité (cela peut se démontrer facilement)... Pour lui, 9 pages et tout est dit sur le sujet !
.
Personnellement, comme trainard, je pense que la Jordan serie drogue est le bon choix, mais je ne suis pas sûr qu'il soit LE facteur de sécurité ni qu'elle soit nécessaire. Il y a d'autres élements qui entrent en ligne de compte... Le jour où le problème se présentera, j'en aurai peut-être une à bord, car plus on a d'options, même douteuses, mieux cela vaut.

18 août 2017

as tu déjà testé ?

17 août 2017

Hello,
On peut doser les trainards en fonction de la mer, du bateau et de l'équipage...
La survitesse est aussi dangereuse que d'être trop freiné...
Il faut juste essayer et voir comment réagit le bateau...
Pour Moitessier son bateau à quille longue était sûrement moins volage que les bateaux actuels, quoiqu'avec des bi safrans et des carénes larges on tient remarquablement bien un cap.
Par contre sur un cata j'aurais vraiment peur avec tout ce fardage et deux coques sans freins !
En tout cas ces jolis cônes me font bien rigoler...
Ca doit s'emmeler un peu non ?
Faudrait y mettre des lumières, ça ferait lampions sous l'eau, les kekes qui ont leurs spots sous marins en seraient jaloux !
Bon, je me moque gentiment,chacun a sa façon de se rassurer et de se préparer évidemment.. Bon baston à tous !

17 août 2017

Oui je suis d'un naturel gai et j'aime bien rigoler... Dans un coffre ça doit s'emmeler j'aurais dû préciser !
Deux noeuds avec des déferlantes au cul et force 10, je trouve ça assez dangereux...
J'aurais trop peur de sancir ou de me faire remplir le cockpit...
Oui je parle de tempête, mais pas sur les livres ou sur internet...
Il y a mille différentes tempêtes,on doit s'adapter aux conditions du moment..

Et ça n'est pas le mot "au delà de force 10", qui me fait peur, c'est la mer qu'il peut y avoir avec, suivant les fonds, les courants, etc...
En naviguant entre Venez et Colombie j'ai eu la mer d'un cyclone, avec pas énormément de vent et là la trajectoire du bateau tu y fais attention,avec les montagnes qui t'arrivent dessus, et la vitesse (contrôlée !) te sauve...
Je me répète, tout est affaire de dosage...
Renseigne toi sur le mot sancir, et lis les récits de gens qui l'ont vécu...C'est terrifiant !
Déjà 6/7 mètres de creux avec deux mètres qui déferlent et à sec de toile c'est pas mal, et tu n'as pas spécialement envie de te faire croquer...
A toi de voir comment tu penses t'en sortir...
Cordialement

19 août 2017

Excellente intervention ! Mais il fallait peut-être considérer la précédente comme un "mantra", une sorte de prière incantatoire à Neptune... ou à Jordan ;-)
.
Ceci dit, ce serait sympa, si vous avez un peu de temps, de donner quelques détails sur votre méthode des traînards... Longueur max, diamètre, type, au vent, sous le vent, mise en oeuvre, etc.
.
Amicalement
Pierre

19 août 2017

Hors contexte...

19 août 2017

Un grand merci Jame !
Pierre

18 août 2017

Hello
Ah si les cônes font des tourbillons et stoppent les déferlantes, c'est magique !
Neptune doit aussi bien rigoler...
Une grosse et belle houle déferlante, pour la calmer il va falloir fumer aussi beaucoup de cônes...
J'ai déjà vécu 50 noeuds et plus, tu sais à partir de 50 la mer fume, c'est tout blanc,tu te sens tout petit... alors pour me faire une idée la prochaine fois j'emprunterai ton instrument magique pour arrêter les déferlantes et Neptune pourra rentrer chez lui la queue entre les jambes...
Blague à part il faut rester manoeuvrant mais sans partir en survitesse of course...
Trop lent tu te fais croquer, trop rapide tu ne maîtrises plus trop tes trajectoires...
J'utilise les trainards quand ça craint ou que les trajectoires sont trop erratiques , sur bâbord ou tribord, en simple ou en U,courts ou long,seul ou double, juste pour ajuster la vitesse et un cap le plus maniable possible,c'est tout...
La mer fait ce qu'elle veut,je m'adapte et n'ai pas la prétention de la modifier..
Un trainard se remonte facile, une ancre flottante à moins d'avoir un bout à l'envers il y a des forces incroyables.
Mais un système qui crée des tourbillons qui arrête les déferlantes, je suis très sceptique et je demande à expérimenter !
Cdt

19 août 2017

Beaucoup de réponses à tes questions sur :
www.hisse-et-oh.com[...]-jordan
www.jordanseriesdrogue.com[...]

Bonne lecture :)

Julien

19 août 2017

Hello,
Pour les trainards, j'utilisais ce que j'avais à bord, aussieres, bout de mouillage, etc,entre 16 et 18. mm,de 25 à 40 m environ,des fois plus...
Le U pris sur les deux taquets AR freine beaucoup et en larguant un bout se remonte facile
Il faut faire attention, ça tire quand même si on met long...
J'ai eu rallongé mes trainards des fois, un noeud de pêcheur et on en remet une louche.
Tout dépend des conditions et surtout du bateau, de sa façon de se comporter, de sa propension à partir au lof, du pilote etc... Il faut essayer sur le sien, avec de la logique et par tâtonnements on arrive à corriger peu à peu les sorties de route
Avec 3/4 m de creux mais contre courant, mon ancien bateau, un Dufour 4800 avec un mat trop lourd qui faisait giter bien trop vite et vu la carène le faisait passer sur sa barre,rendait le pilote fou (St 4000), surtout dans les creux de houle ou le vent est souvent coupé.
Un trainard sur un côté,au cul du bateau, bloquait tout départ au lof.
La c'était surtout pour tracer droit,il y avait un petit 25 noeuds plein vent arrière, et je ne pouvais pas changer d'angle de route.
Je devais perdre un ou deux noeuds de vitesse mais à 5/6 noeuds au final, j'étais tranquille et le pilote aussi.
Attention freiner beaucoup le bateau tire énormément dans les voiles et le gréement,il suffit sur une grande planche à voile de tirer une personne qui est dans l'eau à moitié pour s'en rendre compte, la voile vous arrache les bras tellement le frottement est grand.
Pour cela les ancres flottantes sont redoutables, attention aux doigts et aux taquets un peu faiblards !
Je préfère mettre à l'eau un trainard peu à peu, c'est plus cool et on peut bien doser pour ajuster direction et vitesse
Voilà ce que je peux dire, je pense qu'il faut un système rapide et simple à mettre en place,pas trop dangereux, et l'adapter.
Chaque bateau est différent, il n'y a pas de longueur déterminée,faut juste "ramollir" le canote suivant les désirs...
Il m'arrive souvent de régler le bateau à l'oreille, pour avoir plus de confort en bruits et en secousses, quitte à sous toiler un peu, perdre un peu de cap ou surborder une voile devant ou derrière pour une route plus confortable.
Je deviens moins bourrin en vieillissant !
Par exemple entre Gibraltar et les Canaries la GV est restée dans sa housse, la bôme posée sur le pont et génois tangonne et bien enroulé c'était un pur bonheur, visi excellente,pas de risque d'empannage ( bien que je mette toujours une retenue de bôme au portant), et au final 7,5 noeuds de moyenne, aidé par le courant,avec 25 noeuds 3/4 arrière...
Entre Canaries et Cap Vert du coup j'ai fait pareil, voyage tranquille c'est agréable de ne pas se faire secouer.
Je me méfie des solutions miracles et radicales, il faut plus à mon humble avis travailler avec logique, avec des choses simples sans aller dans les extrêmes,et bien observer.
La réponse est donnée par le bateau et le pilote,quand ils sont contents,ça se sent tout de suite,on peut retourner à ses occupations,cuisine, câlins, lecture...
Après je craque souvent au cours des nav, j'adore barrer et le pilote ne dit rien si je prends sa place,contrairement aux humains.

19 août 2017

Voici les mantras d'Alouette... Pour qui c'est JSD sinon il coule...
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On met en place son traînard de jordan...
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Transat aller peu de chances d'avoir une tempête...
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Franchement, je ne comprends pas qu'il y ait encore des personnes pour préférer une ancre flottante à un drogue de Jordan...
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Les déferlantes ne se cassent pas sur le voilier...
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Si une vague célérate dans une tempête qui arrive sur l'arrière avec une drogue de Jordan...
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Sancir avec une drogue de Jordan? Impossible...
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Avec drogue de Jordan, les vagues ne déferlent pas sur le bateau...
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Les cônes créent des tourbillons et forment une traîne qui empêche les déferlantes...
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Sancir avec une drogue de Jordan adéquate à tout point de vue, jncp....
(jncp : c'est bien une question de croyance)
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:bravo: :scie: :goodbye:

19 août 201719 août 2017

Hello Alouette
Oui toi ton bateau il fait ci, toi tu fais comme ça, mais merci d'admettre qu'il y a des bateaux différents du tien,et ne généralise pas...
Juste pour info quand il y a vent contre courant, ça fait des mers très vicieuses
Apparemment tu as compris ce que c'était un trainard, point positif !
C'est aussi toute chose que tu traines, il y a aussi des traînées mais c'est trop macho à mon goût et on sort du sujet...
Avec le même bateau, le même vent et une mer maniable of course j'ai une bière à la main et no souci.
La c'était la côte nord du Brésil, tu connais les conditions là bas ?
Ce n'est pas pour montrer qui a la plus grosse,avec ses expériences, mais faut comprendre que le vent n'est pas le seul à mettre en difficulté un bateau et un équipage...
Après le nord du Brésil y'avait toujours le même vent en allant vers l'ouest, mais courant portant,même bateau même angle...rien à faire à bord... Ca glissait des fois sans aucun bruit et mouvements dans le bateau pendant 30 secondes, une minute, un silence hallucinant, même le pilote ne bougeait pas tellement le cap était facile.... Et deux jours avant c'était l'enfer sans les trainards...
Passe aussi entre Minorque et Mayorque avec 25 noeuds 3/4 arrière tout doux, mais juste après un gros coup de vent de nord à plus de 50 noeuds
tu vas voir comment les fonds qui remontent brutalement créent une mer courte,haute et mettent même les barreurs en difficulté,et là tu es nettement moins content et infiniment plus tendu,
Bon, si tu ne comprends pas ce phénomène, c'est que tu es un troll ou que je suis mauvais pédagogue, ça la fout mal quand même !
On va dire que c'est la deuxième solution, c'est mieux ainsi et je suis fatigué d'écrire
On fait notre expérience, on essaie des solutions et on fait partager aux autres qui vont à leur tour adapter les choses, simplement.
Tu fais les choses le jour où tu est en difficulté, et si ça va mieux pour toi, c'est que c'est bien pour l'instant T,avec ou sans cônes, pour le bateau que tu as sous les fesses
Fais ton expérience, c'est la meilleure de toute façon, et que memorise le mieux la tête
Après je reconnais que j'étais peut être un peu trop moqueur dans mes expressions,mais c'est sans agressivité aucune et je ne suis pas superman qui a fait trois tour du monde d'une main, c'est clair !
Cdt

17 août 2017

Rester manœuvrant pour bien tenir la vague...

18 août 2017

si on reste strictement sur le sujet de ce post "navigation en cas de tempête" en supposant que la dernière solution pour s'en sortir est de se mettre en fuite en maintenant le plus surement possible son bateau cul à une très grosse mer, les drogues de Jordan paraissent la meilleure solution ! il reste toutefois un certain pourcentage de malchance pour que cela ne suffise pas, ce pourcentage serait à mettre au crédit de "la fatalité", si l'heure est venue inch allah ce n'est pas plus con de mourir en mer que de se faire percuté par une Dacia sur l'autoroute :langue2: on doit être sur ce forum 1% maxi a avoir un jour à utiliser ce moyen de survie, de ce fait je ne suis pas sur que hisse-et-ho soit le forum idéal pour développer la technique des drogues de Jordan, ce post va partir en quenouille comme d'habitude et alouette123 va finir en cassolette :whaou: t'enerve pas alouette, écrit un article technique sur le dev de la ligne de Jordan plutôt que de te faire plumer sur le forum, tu intéresseras 1% de HeO, ce n'est pas si mal !

18 août 2017

Bonjour,
Les trainards de JORDAN constituent une solution qui est le fruit de l'analyse des expériences vécues, des raisonnements auxquels ces analyses ont conduit, d'essais reproductibles sur la base de prototypes...bref tout ce qui constitue une démarche de science expérimentale.
Ensuite cette solution a été mise en oeuvre par de nombreux navigateurs, qui n'ont pas manqué de raconter et de documenter le sujet.
Il existe un excellent site qui répertorie et analyse le sujet "dragdevicedb.com[...] "
Les arguments présenté par les détracteurs relèvent eux plus de la brève de comptoir, de la légende urbaine, du "j'en connais un qui..", du" Duchmoll a coupé ses aussières.." que d'argumentation étayées: c'est toute la différence entre une expérience vécue, par essence même unique, et une expérience reproductible qui est le gage d'une démarche scientifique.
Alain

11 sept. 2017

"cette solution a été mise en oeuvre par de nombreux navigateurs, qui n'ont pas manqué de raconter et de documenter le sujet. "

Ceci évoque forcément le biais de sélection: où sont les écrits et récits d'utilisation de drogue de Jordan fait par ceux qui en sont morts?

Ce qui n'enlève rien aux autres arguments...

18 août 2017

C'est vachement rassurant de lire toutes ces certitudes sur la marche à suivre en cas de tempête. Yaka...
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Il y a ceux qui savent calculer, ceux qui savent analyser et les plus nombreux ceux qui se fient aveuglément à leurs sentiments (bon sens?) Yaka... choisir... de suivre l'un ou l'autre.
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Qui a l'expérience perso de tout cela, avec quel bateau, etc... ?

18 août 2017

expérience perso : en 97 en rentrant des açores sur un sun fizz, plus de 24h en fuite à sec de toile avec environ 50kn de vent apparent, vitesse du bateau entre 10 et 14kn au GPS, au moins 6 à 7m de creux avec une déferlante qui me remplissait le cockpit régulièrement, le bateau n'a jamais piqué du nez en bas de la vague, ma plus grosse peur était de partir au lof et de me faire coucher. évidemment j'étais à la barre car le pilote (st4000) avait dit stop.
sinon, moi, on m'a toujours dit que la drogue c'est mal ! :lavache: :-D

18 août 2017

Merci pour ce témoignage !
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C'est (un cas particulier) qui confirme qu'en fuite, la vitesse est un facteur de sécurité. Elle permettrait au safran de rester efficace quand le bateau est rattrapé par la vague. Cela permettrait justement de ne pas partir au lof et de se retrouver en travers de la vague suivante...
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Avec un ralentisseur (drogue, trainard, etc.) et une vitesse trop faible, le safran serait moins efficace ou carrément inactif pendant quelques secondes. Ensuite, quand l'avant du bateau est freiné (quand la vague est passée et qu'il se trouve sur l'arrière de la vague, face au creux) il se serait plus facilement mis en travers par la mer...

18 août 2017

tu parles des mantras d'IrisT ou des tiens ? :heu:

18 août 2017

bah tu vois mon général, autant quand tu développes des arguments sur les drogues de jordan je lis avec intérêt, autant quand je lis ton intervention sur les mantras je trouve ça nettement moins [s]intelligent[/s] intéressant.
relis mon post, y a pas de mantra, juste un retour d'une expérience, sans parti pris.
et puis achète une calculette (ou apprends à lire) si tu sais pas compter de tête, y a une belle différence entre tes 40 ou 50kn, et minimum 60 établis (si tu comprends pas, envoie moi un MP je te donnerai un cours gratos sur l'addition sans retenue des nombres inférieurs à 100)
<3

08 déc. 2018

j'ai eu la même chose au retour. cela a duré 15 à 20 heures. un peu de voile à l'avant, mais mon pilote lui fonctionnait bien. A 45-50 kt en limite d'une dépression un bateau peut se diriger. Tu as raison, le drogue ce n'est pas pour toi.

J'ai acheté un parachute traînard Parateck que j'envisagerai de frapper sur les taquets avant de bateau avec 100 m d’aussière. Je préfère fuir le nez aux vagues.

18 août 2017

Dans ce cas, quand le parachute et le bateau sont désinchronisés (parachute reculant et bateau accéléré par la vague) et qu'ensuite l'aussière se tendraient brusquement. L'aussière et les taquets encaisseraient des chocs d'autant plus violents que le parachute est grand et la bateau lourd...

19 août 2017

Et si le bateau part en marche arrière lorsqu'il est rattrapé par la vague, ton safran ne devrait pas trop apprécié.

18 août 2017

(sur boat à partir de 10/12m) on ne se sert pas de drogues ou ancre flottante avec 50knts et 6à7 m, on laisse le régul ou on barre. je crois que l'erreur est de penser que des aussières, un mouillage, une ancre flottante ou une ligne de Jordan arrêtent le bateau ! ces dispositifs à utiliser quand il n'est plus possible de barrer sans risquer de se mettre en travers servent uniquement à maintenir le bateau dans l'axe et à le freiner à une vitesse raisonnable en le maintenant dans les 7 à 10 noeuds et doivent être adaptées/réglées en conséquence. dans des conditions extrêmes seul ce système peut faire le job.
mais comme on a vraiment peu de chance de rencontrer ces conditions on peut s'entrainer en s'en servant dans des conditions moins musclées ou s'en servir comme ancre flottante de proue (plus stable et moins de dérive que la cape courante) ou comme direction de secours en cas d'avarie de barre / perte de safran (vent arrière secteur praticable 60 à 80°) ou même comme amortisseur de mouillage !

18 août 2017

On peut facilement calculer qu'au au-dessus de la vague il y a un courant portant de plusieurs kts (plus si elle déferle). Dans le creux, il y a le même courant en sens inverse.
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Smeeton et Tabarly sont d'accord sur la constatation mais ne donnent pas de grandeur. De mémoire, cela peut être de 6/7 kts, mais il faudrait vérifier. Cela dépend évidemment de la longueur, de la hauteur et de la période de la houle... Il y a des formules pour le calcul des ondes...
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Alors, on s'imagine naviguer sur une mer ou le courant change de sens tous les quelques secondes. Tantôt +6 kts, tantôt -6 kts...
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(mantras) Plus on va vite, plus le temps entre les changements est long et plus le(s) safran(s) sont efficaces... moins vite les vagues rattrapent le bateau et moins durs sont leurs assauts... Je réfléchirai à deux fois avant de (trop) ralentir...
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(non mantras) Ceci dit, il y a sans doute des situations, où il faut faire autrement (et prier pour ceux qui croient)
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Ceux qui s'imaginent (ne pas avoir de mantras...) n'ont pas le pouvoir de transformer leur imagination en réalité.
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Quille longue, quille courte, forme de carène, planant, pas planant. Qui en parle ?
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Le meilleur livre que je connaisse sur le gros temps est "Handling Storms at Sea" de Hal Roth. En cherchant bien on pouvait le trouver en PDF. Il y a un chapitre qui traite de la récupération des trainards (Jordan) après le coup de vent. Impressionnant !

18 août 2017

Ne pas lirer (fixe par rapport au fond) mais (mouvement uniforme par rapport au fond)

18 août 2017

No way, gentille Alouette !
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A t'écouter, vitesse par rapport à l'eau et vitesse par rapport au fond, c'est pareil !!!
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Le "mantra" JSD se réfère au "global". Le bateau, lui, se réfère au "local", vague après vague...
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Les particules d'eau font des cercles. Un canard, reste "globalement" à la même place mais il avance sur le dessus de la vague et recule dans le creux.
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Supposons que le bateau soit toujours tenu amarré par la JSD (fixe par rapport au fond) et fasse route à 2 kts sur le fond et que le courant de surface des vagues soit de 6 kts sur le fond (alternativement avant/arrière).
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Alors le bateau fait -4 kts (moins 4) par rapport à l'eau sur le dessus des vagues (l'eau va plus vite que lui même s'il est retenu par la JSD) et +8 kts par rapport à l'eau dans les creux...
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Si le bateau marche à 10 kts sur le fond, il fait +4 kts sur le dessus de la vague et +16 dans le creux (par rapport au fond)
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PS : Si la mer est animée d'un courant d'ensemble, il faut en tenir compte dans les valeurs citées (pour les vitesses sur le fond)

18 août 2017

J'ai traduit en 2015 l'épais dossier réalisé par LAMPALZER sur les Solutions pour affronter le gros temps (cité dans ce fil), dont un chapitre VI entièrement consacré à la JSD (Jordan series drog). Je n'y reviens pas.
J'ajoute juste un paragraphe issu de son site sur le sujet.

Ortwin Ahrens, actuellement à Whangarei, au nord de la Nouvelle Zélande, où il est correspondant de Trans-Ocean, se souvient :

"Il y a pas mal d'années, nous avons vu aux États-Unis un film des Coastgards consacré aux essais réalisés avec la JSD, où 3 différents types de voiliers ont été testés dans des vagues de plus en plus hautes avec et sans utilisation de la JSD. Sans JSD tous finissaient par être retournés, avec la JSD plus aucun bateau ne chavirait. C'était assez convaincant.
Nous naviguons depuis 50 ans et sommes parmi les premiers à avoir utilisé la JSD. Nous pensons qu'il n'y a pas mieux dans ce domaine."

Sur les images jointes (vos pouvez passer les explications)

on voit bien l'action brutale et parfois désordonnée des vagues de tempête sur ce ketch (qui en fin de compte est tombé d'une crête dans un creux, s'est mis en travers, a été couché à 10° sous la surface et dont l'équipage a été récupéré parce que le bateau prenait l'eau).

Mer du Nord - 1997.

On peut penser qu'avec un frein (c'est ce que Jordan a dit lorsque le Winston Churchill a chaviré dans le course Sydney-Hobart en 1995) il se serait maintenu mieux en ligne et n'aurait pas été précipité dans un abîme.

18 août 2017

C'était en 1998.
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seriesdrogue.com[...]me.html
en.wikipedia.org[...]ht_Race
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L'analyse de Jordan se trouve ici : seriesdrogue.com[...]ce.html
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Winston Churchill, 55 ft, 25 ton (racing yacht 1942), Quille longue, Tirant d'eau inconnu est-il comparable à un Oceanis 473 ?

18 août 2017

Non, bien entendu.
Mais Jordan a démontré l'intérêt la JSD avec différents types de bateaux.
Quant à Hal Roth, c'était l'un des premiers convaincus.

En ce qui concerne la vitesse, il est vrai que Vito Dumas allait très vite et qu'il s'en est toujours bien sorti.

Maintenant, le problème est d'être en mesure de rester à la barre durant de longues heures, car la fuite sans frein ne permet pas la moindre erreur lorsque des déferlantes surgissent dans le dos du barreur à près de 30 nds.

18 août 2017

On est d'accord... :-)
La question de survivre au gros temps est multifactorielle, même pas seulement technique !

18 août 2017

Ps
Mais où est donc Mayko notre navigateur de gros temps qui lui a sûrement une bien plus grande expérience que moi sans aucun doute, ça serait intéressant d'avoir son avis, non ?

19 août 2017

Bonjour,
A relire le fil j'ai parfois l'impression d'assister à un concours de "celui qui aura la plus longue"...aussière peut-être, parce que pour l'écoute il faudra repasser.
C'est dommage car le sujet mérite mieux que des propos à l'emporte pièce ou des amalgames de café du commerce!
J'ai fait mes choix en la matière, et comme tous les choix il peuvent être discutés et contestés sur des bases argumentés: chaque expérience individuelle est unique et ne constitue qu'un éclairage sur une situation particulière. Seule la reproductibilité contrôlée des expériences permet de valider les solutions apportées au problèmes rencontrés.
Une vieille formule de juriste me revient en mémoire: c'est. très joli en latin: unis testis, nullus testis ou encore témoin unique témoin nul. Cela vaut en particulier pour les récits de voyages qui servent de bible de navigation quand les lecteurs perdent tout esprit critique!
Bonne journée
Alain

20 août 2017

à propos de l'utilisation d'ancre flottante par très gros temps (jusqu'à 70 nds) , il faut (re)lire le chapitre 21 de l'édition française 2010 du 'navigation par gros temps' de Adlard Coles / Peter Bunce (chez Gallimard).

Enormes efforts sur l'aussière (18mm nylon, 125m au départ +20m après, bateau de 45', 13 tonnes) et sur le gouvernail (axe de 50 mm de diamètre, tordu de 15°, timon immobilisé par une aussière en 18mm). Ecarts de cap jusqu'à 45° de part et d'autre avec violents coups de rappel lorsque l'aussière se retendait.

C'est un des intérêts du JSD de limiter les efforts brutaux (certains témoignages comparent son action à celle d'un amortisseur).

20 août 2017

Pour ne pas choquer les partisans presque obsessionnels de la JSD, je signale que j'ai écrit dans ma première intervention, que j'en aurais probablement une à bord. Je n'ai pas attendu Allouette pour être convaincu ! Après je déciderais de l'utiliser (ou pas, ou une autre tactique) selon les conditions de navigation.
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Avant, je déplacerai un maximum de poids de l'avant à l'arrière pour que l'étrave soulage. L'étrave de Thoè est ronde et très portante, alors que l'arrière est plat et plutôt planant. Grâce à ces formes, c'est un bateau qui ne tangue pas (à mon avis le tanguage a un rôle crucial dans le risque d'enfourner/sancir). Je relèverai la dérive qui se trouve devant le mât pour reculer le centre de carène. Je fuirai (s'il y a de l'eau à courir) avec un peu de voile à l'avant et la GV affalée pour avancer le centre de voilure. Les deux grands safrans devraient tenir le cap longtemps. Après, je verrai...
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Dans ce fil, où l'on fait l'éloge de la JSD (certainement mérité puisqu'il n'y a pas d'autre choix crédible dans la panoplie des ancres flottantes), je ne crois pas avoir lu un seul témoignage H&O de son utilisation sur le terrain. Envoi. Récupération facile (ou difficile). Résultat. Retour d'expérience. Les seuls courageux qui ont donné des retours d'expérience (avec trainard) ne l'ont pas utilisée...
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Tout fait référence à des infos de livres ou d'Internet (ou des sentiments et des mantras). Pas de compte rendu en direct d'expériences vécues, à croire que tous les H&O qui l'ont essayé ont coulé !
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Les posts font référence a ce que j'appelle les préparatifs que l'on met en oeuvre pour le cas où. On se fait une idée de se qui pourrait arriver, et l'on agit en conséquence. En réalité, ce ne sont que des plans sur le comète.
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Les auteurs qui ont témoigné de leur survie étaient sans doute (forcément) satisfaits de leur tactique de gros temps, même Smeeton qui a chaviré et démâté 2 fois. Dans l'enquête qui a suivi le Fasnet 1979, les équipages pareils. Ils n'envisageraient pas d'en changer. On ne change pas une équipe qui survit.
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Mais que sait-on des histoires qui se sont mal terminées ? Ils ne sont plus là pour expliquer ce qu'ils n'auraient pas dû faire !

20 août 2017

Le jour où ce sera le cas, tu partiras en mer avec ta JSD et tu nous feras une magnifique vidéo, avant, en la mettant à l'eau, pendant et quand tu la ramèneras à bord.
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Alors ce fil deviendra génial, car il sortira du café du commerce où il est trop souvent. Tu y seras pour quelque chose de démontratif, avec un VRAI retour d'expérience.
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Et tout lemonde applaudira ton courage et ta persévérance...
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Je suis impatient de voir cela...
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Take care.

22 août 2017

"Dans l'enquête qui a suivi le Fasnet 1979, les équipages pareils. Ils n'envisageraient pas d'en changer. "
Non, plusieurs eurait fait un autre choix.

20 août 201720 août 2017

Bonjour à tous,
Pour revenir à la question de départ et répondre concrètement, je suggère humblement que les heonautes ayant un bateau expliquent ce qu'ils ont mis en place à bord (pas dans leurs rêves!) pour faire face au mauvais temps.
Sur Uhambo, Hanse 430e de 2007 nous avons:
GV 63m2 entièrement lattée, trois ris "automatiques"
Foc autovireur 40m2
Trinquette à mousqueton sur étai largable 15m2
Voile de cape sur rail séparé 13m2
Tourmentin à mousqueton sur étai largable 6m2
Sur les 45000 milles de notre tour du monde j'ai mis la trinquette moins de dix fois, et le tourmentin une fois car je n'avais pas la trinquette quand nous avons déchiré le foc dans le Beagle. Depuis j'ai fait faire un foc en Hydranet et réparé l'ancien au cas où!
Jusqu'à ma rencontre avec Jeanne Socrates à Ushuaïa, où elle venait d'arriver après s'être fait roulé avant lle Cap Horn dans sa tentative de tour du monde en solitaire et sans escale, je n'avais qu'une assez vague idée des traînards et autres systèmes d'ancre flottante! J'étais resté dans l'idée bien ancrée chez les navigateurs français que le salut était dans la fuite.
Après son chavirage, Jeanne utilisa son JSD, ce qui lui permis de récupérer pendant le reste du coup de vent et de rejoindre Ushuaïa pour réparer la casse. Ses explications sur le mode de fonctionnement ont éveillé ma curiosité, en même temps que la question des contrôle du bateau en fuite n'est pas une chose simple en équipage réduit.
C'est en Nouvelle Calédonie que l'équipage de Fyne Spirit, qui survécut à une tempête en mer de Tasmanie, sans eau à courir, entre l'Australie et la Nouvelle Zélande, qui m'a convaincu de l'intérêt du système.
Depuis quelques clics sur internet m'ont permis d'approfondir la question, et de considérer le JSD comme un élément supplémentaire de ma boite à outil "mauvais temps"
C'est donc un équipement ajouté à l'inventaire du bord. Il est tout neuf et n'a jamais servi. Je ne peux qu'espérer qu'il le reste...comme l'airbag de ma voiture :pouce:
Alain

08 sept. 2017

Voile de cape sur rail séparé 13m2
Tourmentin à mousqueton sur étai largable 6m2
on a tendance à négliger ces 2 points là mais c'est la seule voilure a adopter par gros temps.

20 août 201716 juin 2020

Re bonjour,
Evidemment l'argument selon lequel seuls les survivants ont pu témoigner est imparable! C'est comme affirmer que 100% des gagnants au loto ont joué!
Plus sérieusement les retours d'expérience sur l'utilisation des JSD sont très nombreux dans la littérature anglo-saxonne.
J'en joins un tout récent qui fait un bilan sur son utilisation.
Evidemment on ne sait pas ce qui ce serait passé s'il ne l'avait pas utilisé!!!
Bonne lecture
Alain
Document diffusé sur le site Morganscloud


20 août 201716 juin 2020

@SV UHAMBO
Bonjour,
Pour complément d'info, dans cette page (iron-bark.blogspot.is[...]/2016/ ) on trouve une photo (copie jointe) de la carène de Iron Bark dont question dans le document attaché à votre dernier post.
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@Alouette
Dans ledit document, il est indiqué que le tissu s'est déchiré, pas les coutures...
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Pierre

20 août 2017

@Alouette123
1° pour l'usure, je pense qu'il faut relativiser le problème (peut-être que je n'ai pas envie de reprendre les coutures des 132 cônes! :-D): au bout six fois et près de deux cent heures d'utilisation les cônes commentaient à être dégradés mais pas au point de dégrader la fonction de l'ensemble.
2° pour la remontée, et pour en avoir discuté avec ceux qui l'ont utilisé, c'est plus une question de temps et surtout de maintenir le bateau à l'arrêt ou presque. j'ai pensé au bout en parallèle, et je ne suis pas le seul: cela présente un risque de s'emmêler supplémentaire.
Quand au fonctionnement il répond aux attentes!
Alain

20 août 2017

bonjour; perso par mauvais temps ou tres mauvais....(solution qui n'engage strictement que moi) quand il n'y a plus moyen de faire route= la fuite avec un maximum de vitesse, je n'ai jamais utilisè de trainard,et parfois louvoyer au vent arriere bome amarrèe sur le rail de fargue quand ça devient trop dure pile vent arriere! mais ma "religion" c'est un maximum de vitesse pour ne pas etre rattrapè par une deferlante! on peu aussi essayer de descendre la lame legerement de travers comme en surf ,apres tout depend de son experiençe du bateau ,de son comportement il n'y a pas de regle absolue c'est chaque fois different! perso chaque fois que je me suis fait couchè je n'allais pas assez vite.....

20 août 201720 août 2017

A moins d'avoir un bateau tres rapide aller vite n'apporte rien au contraire, d'experiance je prefere frener le bateau et laisser passer.
Un trainard avec un dispositif de freinage permet de rendre le bateau plus confortable et soulage le travail du pilote.
Le bateau ne part plus au lof du fait qu'il est tenu par l'arriere.

20 août 2017

barrer pendant dix heures de nuit par grosse mer en allant le plus vite possible est une epreuve stressante mais dans les memes conditions faire monter à bord les deferlantes en allant trop doucement vous mettra au tapis bien plus vite nerveusement! tabarly etait pour la fuite la plus rapide possible

20 août 2017

Que voilà encore un message plein de délicatesse !
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Tabarly 1931-1998
Le rapport des Coast Guards date de mai 1987 (juste 30 ans n'est-ce pas ;-)
11 ans avant la mort de Tabarly.
.
La JSD est une technique plus vieille que Tabarly, n'est-ce pas, dont l'origine de la motivation de DJ remonte au Fasnet 1979 (il y a 38 ans)
.
Une preuve de plus, donc, que c'est dans les vieilles casserole qu'on fait la meilleure soupe...

20 août 2017

@IrisT
Bonjour,
Merci pour le complément d'info, mais j'avais quand même compris qu'un "Wylo- class steel gaff cutter, designed by the inimitable Nick Skeates" n'avait pas une carène planante!
AMHA, cela ne change rien aux principes de fonctionnement du système.
Alain

20 août 2017

Le système (JSD) fonctionne de la même manière, mais le bateau, selon sa forme et son type de quille non a un comportement relativement différent.
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Disons que le moment où il devient nécessaire de tirer une JSD ou un autre type de trainard n'est pas le même pour Iron Bark (35', 11000 kg, quille longue) que pour Thoè (43', 9500 kg en charge, quillard, quille courte, bulbe 2500 kg, TE 1.5m, 2 safrans largement dimensionnés)
.
Bref ! J'espère lire un jour le compte rendu d'un bateau plus ou moins comparable... (je devrais sans doute relire ma bibliothèque !) A moins qu'ils aient tous coulé ! Autrement, ce n'est jamais qu'une forte extrapolation d'expérience comme celle que vous avez trouvée...

20 août 2017

ok, autant pour moi...

20 août 201720 août 2017

La meilleure façon de faire face au mauvais temps est de l'éviter. Les météos et les moyens techniques actuels le permettent.

Avec le GPS, les communications par satellite(téléphone, SMS, datas -GRIBS météo), le routage, ... tout a changé.

Par force 8, il est déjà difficile de se déplacer sur le pont et dans le bateau ... alors au delà de force 8 !

Les récits à succès des navigateurs sont écrits pour être lus ... on y est souvent au rayon mythes et légendes.

Le très mauvais temps n'a rien de romantique.

Jacques

20 août 2017

il faut etre circonspect avec les buletins meteo ceux çi precisent dailleurs que la forçe du vent et la hauteur des vagues peuvent etre deux fois superieur à la valeur significative etc etc de plus l'evolution d'une depression orageuse est diffiçile à prevoir, croire qu'on va rencontrer le temps annonçè par le buletin meteo est sans doute conforme pour un secteur limitè mais rarement verifiè pour une navigation de 120/200 milles ex= en juillet pour la manche prevision à 24 heures 20/25 noeuds sur dieppe ouistream, sur st helene/pointe st catherine(en façe ) 24/28 noeuds !en realitè 35 noeuds pointe à 38noeuds 4 m de creux en milieu de manche....... un fort coeffiçient contre le vent peut aussi fortement emplifier l'etat de la mer à un moment donnè! bien entendu le mauvais temps n'a rien de romantique ,ni d'agreable mais si l'on desire faire de la route attendre le forçe deux et demi et la mer belle risque de ne pas vous faire aller bien loin , ceçi dit perso j'ecoute toujours tres attentivement les meteos(surtout les anglaises) ou surveille le navtex ,une vrai tempete est toujours annonçèe! apres au grand large il faut gerer au mieux on a pas toujours le temps de se mettre à l'abri

20 août 2017

Exact les fichiers grib peuvent donner des inexactitudes.vu sur mer du nord,vent 20 a 22 noeud, en réalité 28 /30 noeuds et secteurs vent pas comme prévu SW virant W mais jamais W .

20 août 201720 août 2017

Les fichiers grib ne sont des vrais prévisions, mais des données brutes de décoffrage.
Quand ces données sont passées entre les mains d'un bipède équipé d'un cerveau et d'un puissant outil informatique,on peut vraiment parler de prévision.

20 août 2017

???
bien sûr que si : les fichiers gribs sont des fichiers de prévision météo issus de données satellite, obtenus suivant différents modèles mathématiques (GFS, openWRF ou Arpège par exemple).
la donnée brute c'est l'image satellite (et les observations de température, pression, etc), le fichier grib c'est la prévision après traitement informatique.

20 août 2017

ah oui?????

22 août 2017

Cet Alliage 44 a coulé pour des raisons d'incompétence de son propriétaire. Cela mériterait un long développement.
Avec un DI , je choisirais la fuite dérive relevée avec un trainard éventuellement pour moduler la vitesse.

20 août 2017

Ben oui. C'est un mantra de plus pour la collection...

20 août 2017

Un bateau US a chaviré et démâté à 200 milles au SW de l'Islande, le 26 juillet 2017. Il a dit avoir eu 50 kts de vent et des vagues de 6 mètres. L'équipage a été sauvé par les gardes côtes.
.
Pouvez-vous confirmer qu'il était en fuite ?
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www.richmond.com[...]78.html

20 août 2017

Vous avez sans doute raison. 70 kts et des vagues de 15 m. On envoie une JSD. Les cones qui font des tourbillons et empêchent ces vagues de déferler et on attend la fin du coup de vent. Yaka...
(dialogue stérile)

22 août 2017

Alouette :" des voiliers qui coulent en fuite lors de tempêtes sont nombreux" Peux tu nous citer quelques noms?

20 août 201720 août 2017

pour iris. rien de preçisè clairement, le voilier 40 pieds a chavirè ( une vague de 6 m)! mais pour tous les pros,la pire situation dans une mer dangeureuse est la position statique sans vitesse! une grosse deferlante qui vous tombe dessus peut faire des degats considerables!perso comme une majoritè de coureurs je suis pour la fuite et l'evitement et ceçi par experiençe personnelle apres plus de 100000 milles parcourus dans toutes les conditions avec des quillards et depuis 27 ans avec un deriveur integral (passoa 47)!en fuite derive relevèe celui çi a un peu le comportement d'une planche de surf avec d'impressionants derapages,glisse mais n'est jamais rattrapè! mais ce n'est qu'une opinion qui n'engage que moi, apres chacun fait comme il veut,mais la dure realitè est souvent bien loin des elucubrations de cafè du commerçe

20 août 2017

@Captainwat
Je suis daccord avec vous ! J'ai essayé d'analyser ce naufrage, mais je n'ai pas assez d'élément pour.
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Mon post s'adressait a la personne affirmant que les bateaux qui coulent étaient en fuite !!! Affirmation gratuite...

20 août 201720 août 2017

Fuir, d'accord en considérant que l'on a de l'eau à courir.
Ma question est:
Combien de temps pouvez vous barrer un voilier en fuite sans vous effondrer épuisé?
On considèrera un équipage réduit, solo voire duo, et les conditions dantesques décrites telles que pilotes et régulateurs n'assurent plus le contrôle du bateau.

Alors combien de temps?

20 août 2017

C'est une excellente question évidemment. Mon record de veille en solo, sous pilote, entre Ouessant et Nieuwport (350 milles) en 51 heures (7 kts de moyenne) avec 3 heures de sommeil. En barrant dans le baston, je n'en sait rien...
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Cette question présuppose que le pilote serait incapable de barrer, ce qui est possible mais pas démontré. Le mien tient 40 kts au près et au portant sans la moindre anicroche, pendant que je dors. J'ai la chance de ne pas avoir essayé plus... Cela dépend aussi du bateau. Il y en a qui sont suffisamment équilibrés pour que le pilote résiste. Et cela dépend aussi du pilote, le pilote actuel qui a un gyrocompas barre mieux que l'ancien. Il abat et lofe comme il faut à chaque vague. Je ne sais pas ce qu'il ferait si deux trains de houles de 6 m se croisent !
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Après, si le pilote abandonne et que je suis crevé, il y aura le choix entre JSD (ou aussières) et la cape. Sèche ou courante. C'est différent pour chaque bateau. Je pense que le mien prend la cape sans voile d'avant. Soit sèche, soit avec de la GV... Mais je n'ai pas essayé dans le gros baston. Avec voile d'avant, le bateau fait route.
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J'ai une question pour vous. Dans le contexte de cette question, les trainards n'ont de sens que si le pilote tient le coup ou devient inutile. Estimez-vous que votre pilote/régulateur tiendra le coup avec la JSD et pour quelle raison ? Ou qu'il pourra être débranché, la JSD faisant tout le travail ?
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PS : Si coudre un JSD n'était pas un si long travail, ma Sailrite en aurait déjà cousue une depuis des années, car il vaut mieux l'avoir à bord quitte à ne pas l'utiliser. Donc, il ne faut pas croire que je sois acharné contre elle et un obsédé de la fuite à toute vitesse.
J'essaye juste de comprendre et me faire une intime conviction pour le jour où la question se posera. Jusqu'à présent, elle ne s'est pas posée (en solo entre la Grèce et l'Islande), ni pour aller en Groenland, ni pour faire le tour de Jan Mayen. A 5 jours, on a toujours des prévisions valables, si l'on sait attendre une fenêtre météo convenable.

20 août 201716 juin 2020

Voici ce que Tabarly écrit sur le gros temps, dans Guide de Manoeuvre (qui s'adresse à nous). Contrairement à ce qu'allouette affirme, il a pris la cape même en course...
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C'est peut-être démodé (pour certains) mais, selon moi, puisque la technologie a évolué en 30 ans, ces Pen Duick sont peut-être comparables a de bons bateaux modernes.
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Il parle de moyenne de 11 kts, et de 10 kts (en fuite dans le baston). Un bon bateau moderne de 12/13 m ne doit pas être très loin de ces performances quand le vent souffle si fort...
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Ceci dit, si la technologie a évolué, la mer, elle est restée la même. Alors, on peut donner un peu de crédit à ce que de grands marins ont compris...


20 août 2017

:litjournal:

20 août 2017

De mémoire dans vagabond des mers du sud Moitessier en arrivant au cap ou à Ste Hélene débarque son ancre flottante en précisant qu'il ne veut plus en entendre parler . Bon ça date un peu , mais le gars a quand même fait quelques milles , a un certain crédit .

08 sept. 2017

20/25kn déconnes pas trop!

20 août 2017

Bonjour je reprends la conversation, déçu que tous tourne autour de la fuite, et des JDN.

Que nous soyons soit pour ou contre ces triste que la marine ne soit limiter que a ces 2 méthodes. En 6000 ans de civilisation ces triste… Déjà que il a fallut 6000 ans pour confirmé scientifiquement la soit disent légende des vagues scélérate. A ce rythmes et quand je lis que des gent en 2017 ont une confiance aveugle a la météo, on n’est pas sortir de l’auberge…

Il manque des avis sur des techniques novatrice et le reste en matière d’équipement de sécurité (a l’exception de la JDN). On ne parle pas des radeaux de survie. Je me souviens encore d’un certain vends des globes je ne retiens pas le nom du marin. Il a jeté sont radeau gonflable pneumatique. Celui là a explosé et déchiré âpres seulement 10 minutes. Quand je lis ça je sais que mon radeau de survie ne basera pas ça flottabilité sur du gaz quitte a revenir a d’autre système et temps pi ci si ils ne sont pas homologué selon x réglementations européenne.

Je viens de pensé aux pares battages ; ça aussi on n’en parle pas du risque d’OFNI (objet flottent non identifié) qui t’arrive sur la gueule comme le traditionnelle conteneur semi flottent. Remettre ces pares-battage en pleine tempête réduira les risques que celui-ci ne flingue la coque.

Je suis un grand adepte des pares battages et de la maxi protection. J’en est tellement que je les laisse flotter temps que il s’agi simplement de cabotage car c’est trop long a enlevé, puis remettre. Les laissé permets de donnait une meilleur stabilité au bateaux , même si ce n’est que très légèrement. C’est une différence a ne pas prendre a la légère. Si un jour je tombé dans une tempête je remets tous mes pare battage sans hésiter. Peut être que cette une connerie ? Mais on en parle pas assez…

Au risque d’en choquer certain j’ai déjà eu l’idée de me prendre un casque de moto a mètre pendent la tempête. Par ce que même en mettent le navire en fuite, par force 7 ça commencent à bouger énormément, alors par force 11 ou 12… Limite il y a plus de risque que la personne s’assomme et tombe inconsciente que le bateau ne chavire dans certain cas ! CF un film concernant le sujet que je recommande :

« all is lost »

Par ce que ce prendre la bôme en pleine gueule par force 12 si ça ne vous tue pas sur le coup vous êtes bien assommer pendent bien 6 h minimum. En 6 h le bateau luis à le temps de coulé ! Le pire ces que il n’y a pas que la bôme à faire attention… (cf le film all is lost).

Je suis bien conscient que certain vont en rire ou être choqué en pensent a un pauvre mec en pleine tempête a naviguer par force 12 avec sont casque de moto. ><

Je trouve que concernent le sujet l’homme manque d’imagination ces peut être pour ça que en 6000 ans d’histoire la sécurité en mer n’a guerre évolué…

Un jour il faudra faire la photo du casque de moto en pleine mer et par beau temps juste pour faire le buzz. ><

Amicalement,

Bonjour à tous,
cas d'école du dimanche soir : (toujours le même gros temps infernal), en l'absence à bord de trainard de Jordan, mouiller par l'arrière une remorque (j'ai 80 mètres à bord) qui aurait une trentaine de nœuds espacés sur sa longueur me semble mieux qu'une simple aussière. Voire plus de nœuds ; pour essayer d'approcher l'effet Jsd.
Qu'en pensez vous ?
Pierre

20 août 2017

J'ai déjà pensé à ce genre d'idée. Mais avec de la sangle (genre 30 mm de large ou plus - résistance environ 1 tonne par 10 mm). Vous avez déjà essayé de ramener à bord une bouble en sangle ? Cela freine bien ! Le tout est de trouver le noeud qui va bien pour maximiser la traînée de la sangle. Faire des boucles ?
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Franchement, je préfère élucubrer sur ce type d'idée (pas nécessairement stupide) que de me prendre la tête avec certains drôle d'oiseaux...
.
Le constructeur de mon bateau, qui fait chaque route du Rhum, m'a dit un jour, emmène un pneu (je ne sais pas si l'en emporte encore un sur son trimaran, qui a déjà chaviré plusieurs fois sans jamais vouloir mourir)... Il y a donc un sur la jupe de Thoè. Il ne mange pas de pain... :mdr:

20 août 2017

@ IrisT merci pour le post de Tabarly. Intéressant ses retours sur les types de bateaux. Je retiens quand même "cape oui mais si courante pour sloop pour éviter de culer et endommager safrans " ds le cas de figure où la cape soit justifiée.

20 août 2017

Bonsoir,
Beaucoup de posts mais pas beaucoup de réponse: les acharnés de la fuite l'auraient-ils donc pris?
Plus sérieusement
@IrisT pilote ou régulateur ne sont pas en fonction le JSD fait le job. C'est en tout cas ce qu'en disent les utilisateurs.
En ce qui concerne les manoeuvres de gros temps, après la réduction de voilure prévue (voir dito), cela va dépendre du sens du vent: s'il est portant je tente la fuite, (qui strictement parlant n'est pas une fuite puisque cette allure nous rapproche du but!) jusqu'à ce que j'estime trop dangereux de le faire. Après cape courante sous voile de cape, car la cape sèche fonctionne mal sur le Hanse. Enfin si rien de fonctionne, à la grâce de Dieu: JSD merci Ron Jordan
@eenzaam: je n'ai pas de commentaire sur les pare battages, mais par contre l'idée du casque n'est pas nouvelle, même si par force 7 nous continuions à faire la cuisine et à jouer au Rummikub.
Quand @ "All is lost", c'est du cinéma, alors le cinéma...c'est du cinéma
@Poisson rouge, c'est une bonne idée, à condition d'avoir l'aussière et le temps de faire les noeuds. Elle sera ensuite bon qu'à cet usage!
Par contre la question reste ouverte:
Combien de temps pouvez vous barrer un voilier en fuite sans vous effondrer épuisé?
A vos claviers
Alain

20 août 2017

Merci pour la réponse. Claire !

20 août 2017

dans ce genre de fil l'idéal serait que les intervenants se limitent à 2 ou 3 interventions concises, documentées et en rapport avec le sujet du fil, si plus de 3 interventions ils commencent à délirer, radoter, se chamailler et comme d'hab c'est ceux qui en savent le moins qui en parlent le plus ... bref ça donne mal à la tête et la plupart des visiteurs prennent la fuite à grande vitesse sans trainard ! :acheval:

20 août 2017

posts interresants et plein de bon sens d'iris t , perso en plus de 50 ans de nav un peu partout je n'ai jamais rencontrè de vague de plus de 15 m dieu merçi! une seul fois un monstre au large de l'irlande mais tres longue et sans deferlement donc je prefere me taire... pour le reste j'emplois regulierement la cape courante pour prendre des ris=tres confortable!quand à barrer en fuite par mauvais temps, un tres bon regulateur d'allure fait aussi un super travail et permet de se reposer apres bien sure tout depend aussi du bateau et de sa soliditè mais je reste persuadè qu'un voilier rattrapè à l'arriere par une tres grosse deferlante risque de se faire propulser dans n'importe quelle direction ou de tomber en travers dans le trou devant ,sans parler du risque de destruction de l'appareil à gouverner ! l'architecte Clement Dubernet dans le passè me racontait que des chalutiers rentrant aux sables par tres mauvais temps d'hiver avaient eu leur tableaux arriere detruits par des deferlantes! c'est comme sur l'autoroute j'aime pas me trainer avec des poids lourds dans le cul....je rigole

20 août 2017

Merci pour l'appréciation des posts ;-)
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Il y a un autre phénomène, à propos des déferlantes, qui m'interpelle, mais je n'ai qu'une idée vague (!) du rôle que cela peut jouer (ou pas) dans un chavirage.
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Dans une déferlante, la densité du mélange air/eau est nettement plus faible que celle de l'eau (de mer) pour laquelle la fottabilité du bateau est calculée. Dans la "mousse" le bateau s'enfonce bien en-dessous de sa ligne de flottaison.
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Il se peut aussi que l'air entraîne l'eau a une vitesse supérieur à celle de la houle. Mais quel est le bilan de l'énergie mise en oeuvre ? Moins d'eau mais qui va plus vite. Compliqué !
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Alors, on combine...
- le fait que le bateau s'enfonce (la force de la vague s'applique plus haut).
- le fait que s'il a une quille longue ou/et une quille profonde, le roof est poussé par la vague (vers l'avant) et la quille est "fixée" dans l'eau qui a une vitesse inférieure à celle d'un canard posé sur l'eau à côté du bateau.
- le fait que le tableau d'un bateau lourd ou peu manoeuvrant est mis en travers car la vague pousse le cul et l'étrave est freinée, en un endroit où le canard posé sur l'eau recule. L'arrière (du bateau) est poussé en avant, l'avant est tiré vers l'arrière et si le bateau est trop lent et pas manoeuvrant, il se met en travers.
(Tabarly explique cela très bien avec d'autres mots).
- la fait que si le bateau tangue en avant au mauvais moment, il enfourne, ce qui accentue l'effet du point précédent. Les bateaux anciens sont plus tangueurs que les modernes, depuis que l'on a compris que la longueur à la flottaison améliore la vitesse de carène (étrave et tableau droits... et tableau plus larges).
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Tout ou partie de cela intervient dans le scénario d'un chavirage...
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Now, s'agissant des JSD (j'exclus les autres types de parachutes dangereux ou inefficaces) je comprends (autres posts) qu'elle est sensée s'occuper de tout, même de barrer et que le bateau se déplacerait à 2 kts. Il faut donc la considérer comme une vraie manière d'ancrer le bateau dans la mer et ses 2 kts sont de la dérive, comme s'il était à la cape, mais longitudinalement. Il est stable (reste en ligne) puisque Jordan a montré que le bateau est stable (n'embarde pas) quand il est amarré par l'arrière.
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Il faut donc, qu'en cas de déferlante, la JSD garantisse (soit suffisamment dimensionnée et longue) que le bateau ne soit pas roulé par toutes les forces mentionnées ci-dessus.

20 août 2017

@IrisT
Sans soucis de polémique et à titre d'information ce chapitre tiré de dragdevice me parait très instructif.
Alain
dragdevicedb.com[...]ignment

20 août 2017

Merci Alain,
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Oui c'est intéressant. Cela alimente bien les neurones, pour finalement (j'espère) faire les bons choix, comme il dit... maximiser les chances de passer à travers.
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As-tu lu l'histoire de Grimalkin, dont on parle dans plusieurs articles Fasnet ?
(Seul face à l'Ouragan). Le bateau a été abandonné par 3 équipiers en laissant les deux autres encore vivants, suspendus à la ligne de vie de l'autre côté des filières... (3 morts, le bateau n'a pas coulé)

20 août 2017

Mon avis sans expérience de 60 nds . Les ancres flottantes sont un bon moyen pour se casser la gueule a cause de leur coup de stop ingérables.a proscrire . Ralentir est nécessaire des lors ... qu'il le faut . Donc a la cape ,avec ou sans toile ,mais jusqu’à possible et c'est ce que j'ai vécu plusieurs fois avec succès(relatif) , c'est la fuite a fond; jusqu’à la deuxième alerte ,perte du contrôle qui sert d'alarme ou j'aurais changé d'avis . Mon loch s'arrête a 12 je l'ai bloqué quelques fois ,peut être cavitation ,durant de longues secondes ,sans que le bateau ne soit devenu dangereux à aucune seconde,et c'était bien remuant . Mais si ça chie ,je me retournerai pour prendre la cape ce qui ne m'est jamais arrivé ,et en dernier recours en vrac avec des traînards type décrits dans ce fil ,soit aussières avec nœuds ,ou mini parachutes qui ne feront pas d’arrêt buffet; à proscrire . J'ai a bord de quoi faire une grosse boucle épaisse de surface ,réglable par deux brins plus léger .Mais aucune expérience de cette pratique . Chaque bassin de nav produit des effets différents il faut en tenir compte aussi .

21 août 2017

monte déjà dans un bateau... assez souvent pour y prendre goût...
Et prie que tu n'ais jamais à supporter du force 10 11 12 comme tu le dis
et puis un profil non renseigné c'est pas bien de se cacher.
Donnes au moins tes coordonnées géographiques, un Héossien local pourra te faire faire un petit essai...

21 août 201721 août 2017

Papytee,
Ton profil ne dit pas à qui on parle.
"A propos de moi" nada ! Tu es vide ! Pour ce qui est se cacher, tu es un maître !!! :bravo: :goodbye:

21 août 2017

ah voila quelqu'un qui a de l'humour! j'en rigole encore.....

08 sept. 2017

mais qui ont le courage de se livrer un peu pas toi!!!

21 août 2017

sur mon profil tu as mon adresse mon téléphone mes bateaux, mes navigations
tu veux quoi la photo de ma femme???

21 août 2017

@ IrisT

tu me fais marrer avec le profil

sous prétexte qu'un mec à un profil rempli ses propos sont plus exact,
qu'est ce qui prouve que le profil est vrai,

et ça apporte quoi de plus

moi mon profil est vide délibérément, celui qui veut me connaitre me rencontrera, pas mal l'ont fais,

mais déballer mon cv façon narcissique
:non:
car il y en a pas mal qui se regarde le nombril :-(

21 août 2017

All is lost est peu etre du cinéma en tout cas, ce film a peu être sauvé mon voilier. Après l'avoir vu, nous avons acheté un produit pour étancher les voies d'eau qui polymérise sous l'eau. Quinze jours plus tard, après avoir pris du gros temps, une erreur en prenant le mouillage bas taque à l'eau arbre hélice arraché et chaise d'arbre fracassée...Voie d'eau par force 8 ( même si mouillage bien abrité cela secoue) et hop on a balancé le produit. On a attendue que le temps se calme et retour Corse continent avec réparation de fortune...ce genre de film a au moins de mérite de faire réfléchir...
Après j'avais équipé mon voilier gros temps, coffres sécurisés, filets sécurités... j'ai tout enlevés quand on ets sérieux sur la météo, y a pas besoin. Par contre il faut etre capable d’interpréter les passages de front et les effets de site, ceci étant qui dit effet de site dit navigation en cotier donc...

21 août 2017

Bonjour,
Surprenant !
Quel est le produit en question ? Marque ?

09 sept. 2017

Tu parles d'un cadeau, c'est en réappro chez USHIP :heu: :mdr:

21 août 2017

merci ;-)

21 août 2017

cadeau !
www.stayafloatmarine.com[...]/
www.uship.fr[...]58.html
j'espère que tu seras plus autonome pour mettre en place tes trainards :heu:

PS : pas la peine de me répondre ce n'est que de l'humour, bien pauvre je le reconnais. :-p

21 août 2017

Teroson ms 937.....cela marche tres bien si on colmate sous l eau prise rapide...il faut l appliquer a la main...mettre des gants et balancer une grosse couche

21 août 201721 août 2017
21 août 201716 juin 2020

Sydney Hobart 1998

Bonjour, J'ai trouvé le rapport de la course... Pas tout lu, car il comporte 187 pages...
.
Voici deux pages sous le titre "Waves". Chacun se fera certainement une excellente opinion dans la plus pure tradition du café du port, car il me semble que cela démontre le caractère non reproduisible de ce type de situation.


21 août 2017

Hello
Question suivante, si une tornade arrive en plein force 12, que faire ?
Mettre des trainards le long du mât, sous la quille ?
Sauter sur sa copine pour profiter des derniers instants avant la fin ?
Tourner dans le sens inverse en buvant un gros rhum ?
Sortir sa planche de surf ?
Le doute me taraude...

22 août 2017

perso je suis pour la copine enfin voila.......

21 août 2017

Solution 2 semble plus que raisonnée ,a condition qu'elle partage le projet évidemment .Puis la 4 pour repatir en double vers de nouvelles aventures :acheval:

21 août 2017

Bonsoir,
Cette question posée n'a toujours pas eu de réponse:
Combien de temps pouvez vous barrer un voilier en fuite sans vous effondrer épuisé?
Les pros de la fuite n'ont ils donc pas de réponse?
Alain

21 août 2017

A mon avis barrer dans ces conditions ,encore possible, ne dure que deux heures max . Avec un bon régul et un bateau qui étale cela dépendra du temps qu'il fait .

22 août 2017

Bonjour,
.
J'ai répondu à cette question. J'ajouterai que si j'ai le choix entre dépasser mes limites et risquer chavirer, je sais ce que j'essayerai de faire ! Cen'est pas un science exacte. Il y a un moment où il faut choisir sa tactique et elle dépend de la mer.
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Je serais heureux de savoir quel est votre propre record dans cette situation, car vous n'avez, sauf erreur, pas répondu à cette question.
.
De mon côté, j'attends toujours des retour d'expérience de JSD( témoignages directs d'H&O). Ceux qui ne l'ont pas utilisée se sont exprimés...
.
Bonne journée.
Pierre

22 août 2017

la reponse a deja ete faite! tout depend des conditions,etes vous en solo? avez vous un ou des equipiers,? avez vous un regulateur d'allure?(un windpilot paçific ferra aussi bien que vous en fuite) quel est l'etat de la mer? vos competences? votre experience de ce genre de situation? etc etc on peu ergotter pendant des jours sur le suget, il faut aussi savoir que le risque zero n'existe pas ! mon sister shipp(passoa47)barrè par un marin d'exception en route pour la patagonie s'est retournè dans le golf de gascogne en novembre il n'etait pas en fuite ,mais faisait route sous suedoise ,et puis est arrivè la "rogue wave" que le bateau n'a pas pu escalader il a fait un looping tete par dessus cul ,le mat fait 18metres et ne touchait pas (bateau à l'envers) le fond de la vague !il a fallut un verin de 15 tonnes pour redresser le roof! bilan=une equipiere disparue gilet arrachè, barreur grievement blessè, bateau dematè,derives avant et arriere cisaillèes, equipiers à l'interieur choquès mais indemnes , le bateau a reussi a regagner les sables au moteur, j'etais la à l'arrivèe......fallait il prendre la fuite?pouvait on prevoir une telle vague? ce n'est certainement pas devant un clavier avec des theories fumeuses su les avantages ou les inconvenients des trainards ou autres freins que l'on peut trouver la solution!quand le gros pepin vous tombe dessus vous l'avez rarement prevu! quand on prend la mer pour un long voyage on prend toujours un risque il faut l'accepter et gerer au mieux si non il faut mieux rester devant son clavier au chaud à pontifier ou disserter, il y a moins de risque! c'est bien aussi quand on est à terre ça fait passer le temps........

22 août 2017

Oui il faut déterminer de quoi l'on parle . F10 f 12 ,on peut toujours fantasmer ,mais a un moment il faut amerrir . Seule l'expérience vaut ,sinon bullshit .

22 août 2017

Et a la relecture du fil ,une seule intervention de la source . :goodbye:
Bien intéressant le système avec ses petits cônes neanmoins.

22 août 2017

Je suis toujours là et je lis avec attention tout les jours.

22 août 2017

Bonjour,
Ma réponse à la question est que je n'en sais rien: cela ne m'est jamais arrivé. Et je me suis organisé pour que cela n'arrive pas!
Alain

22 août 2017

En tentative de résumé des tactiques disponibles (!) et en désordre, puisque c'est la mer qui décide et que j'oublie peut-être des choses.
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1. La fuite : si le pilote/régulateur peut faire le job et/ou si le barreur tient le coup.
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2. Les trainards (aussière, pneus, etc.) : ralentir le bateau pour qu'il ne parte pas en survitesse et/ou le rendre plus manoeuvrant.
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3. La cape séche ou courante.
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4. La JSD : ancrer le bateau dans l'eau (dérivant en équilibre ancré par l'arrière) et compter sur elle pour empêcher le bateau de chavirer. Hal Roth la mentionne comme tactique quand la cape devient dangereuse, mais elle fait peut-être double emploi avec la cape.
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Amicalement
Pierre

22 août 2017

(Hors sujet)
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Alouette. Si vous aviez lu mon tout PREMIER post, j'ai écrit "Personnellement, comme trainard, je pense que la Jordan serie drogue est le bon choix, mais je ne suis pas sûr qu'il soit LE facteur de sécurité ni qu'elle soit nécessaire. Il y a d'autres élements qui entrent en ligne de compte... Le jour où le problème se présentera, j'en aurai peut-être une à bord, car plus on a d'options, même douteuses, mieux cela vaut."
.
Cessez donc de chercher la polémique. C'est le dernier message de votre part auquel je réponds. Ce n'est pas le lieu...

22 août 2017

Hello
À SV HUAMBO, c'est quoi cette question ? C'est pour dire que la fuite est intenable ?
A moins d'être dans des coins très mal fames ou c'est baston perpétuel,un gros coup de vent fini par faiblir tôt ou tard...
En fuite si on arrive à équilibrer le bateau on n'est pas forcément obligé de tenir la barre... Et les pilotes modernes ont quand même bien évolué aussi.
Une fois j'ai barré plus de 20 h,cause mauvaise préparation du bateau,proprio dépassé et refusant de prendre la barre, pilote HS..., c'était sur un trajet PSL Barcelone et on s'est fait prendre par un gros coup de vent qui est devenu monstrueux au cap Creus, classique dans la région.
Je suis même tombé à l'eau en pleine nuit, on a pris une vague scélérate à 90 degrés du train de houle qui a couché le bateau, et m'a envoyé par dessus bord bien qu'étant à la barre...grosse erreur j'aurais dû m'attacher dans le cockpit ! Bon je suis toujours là c'est l'essentiel et c'est un autre sujet.
Après c'était un peu bourrin, et j'ai eu mal aux cervicales pendant plusieurs mois tellement j'avais force sur mon bras gauche,mais on est arrivés sains et saufs à destination - une bonne leçon d'humilité pour moi que je n'oublierai jamais évidemment.
Un ami s'est déjà fait 40 h dans le baston, mais barre à roue et dog house, c'est plus pareil et c'est un colosse il faut dire,et 24 h de plus ne l'auraient pas gêné !
Après quand on est en survie, le corps a des ressources insoupçonnées, mais en solo dans du très mauvais temps ça devient critique à gérer c'est vrai.
Au pire il faut préparer de quoi manger et boire, être bien équipé en vêtements, et préparer un max de choses à l'avance pour anticiper la dégradation.
C'est plus l'anticipation qui aide... Chaque fois que je me suis fait piéger dans des situations limites, c'est que je n'avais pas assez préparé les choses ; avec le recul ça aurait pu être un peu moins dur.
Enfin ça fait des expériences et on apprend de nos erreurs ainsi.

22 août 2017

enfin une reponse pratique d'un vecu qui resume bien les choses! quand vous commencez à avoir des paquets de ouate dans la gorge devant l'environnement,le bruit.... on devient vraiment humble et l'on se demande comment on a pu se trouver dans une telle galere mais comme on a pas vraiment le temps de philosopher on essai de gerer car il est alors inutile d'appeller sa mere........

22 août 2017

Peux t on savoir de quel type de bateau de 8.5 il s agissait ? Pour le cap creus

22 août 2017

Bonjour
Excuses moi Jame, mais je ne résiste pas: le cap des Aiguilles est au sud de l'Afrique.
J'ai vérifié car j'y suis passé l'année dernière en venant d'Australie.
Mais on avait un temps pépère!
Alain

22 août 2017

Oui, il parait.
Mais j'ai fait mon tour du monde en évitant le mauvais temps car ça me fait fuir :acheval:

22 août 201722 août 2017

Hello
Alouette tu m'as l'air de beaucoup battre des ailes pour pas grand chose...
Tu as trop de certitudes pour ne pas te faire rentrer dedans par les autres, ta hargne te dessert c'est dommage...
Oui on était en fuite évidemment, il y avait moins de 50 noeuds c'est sur,, mais avec la remontée des fonds on s'est pris plein pot la mer, ça deferlait de partout et le canote de 8,5m partait dans des surfs incontrôlables une fois sur cinq ; barre à fond pour abattre impossible, trop de mousses avec les déferlantes, gouvernail trop petit aussi.
Si tu es futé, rien qu'en regardant une carte tu peux deviner ou on était passé...
Tout est relatif of course,j'ai déjà eu 8/10 m de houle d'un cyclone, mais sans baston c'était très gerable, hormis le souci de direction résolu avec un trainard, il n'y avait juste qu'a admirer la beauté
Oui je sais tu es le meilleur, tu ne fais jamais d'erreurs, ton bateau is ze best in the world...
Arretes de te focaliser sur le vent,la mer est aussi importante sinon plus et pas besoin de 15 m de vagues pour partir au tas...
Je suis planchiste et j'ai déjà fait des sorties avec 45/50 noeuds de vent, classique aussi en med, et en faisant gaffe dans des coins particuliers je ne me suis pas senti en danger, seulement tout petit devant la force des éléments, surtout quand on voit la trace blanche des rafales qui arrivent...
Moi je n'en menais pas large, mais les locaux corses eux envoyaient des loopings à 8 mètres de haut...
Eux, quand ils donnaient des conseils de réglages et de navigation on les écoutait avidemment..
Donc tu vois tout est relatif .il y aura toujours une raison sans fin de chipoter...
Alors please arretes de te prendre la tête et au lieu de polémiquer, comme l'on dit très justement certains, fais nous une belle vidéo avec ta traîne magique qui arrête les déferlantes dans un coin bien pourri avec une jolie tempête,alors oui tu apporteras du vécu aux autres !

Merci d'avance...

22 août 2017

Hello
Je crois que c'était un vieux bateau italien, un Comet non ?

22 août 2017

Ok tu le vois,mais n'importe quel bon marin sait que la profondeur joue sur la houle, tu le fais exprès de contredire ?
Tu as des soucis en ce moment pour être aussi rigide, ou c'est ton caractère habituel ?
Vas y, passe le Creus avec baston juste la ou il y a la pente des fonds la plus raide...
Passe le sud de l'Australie au cap des aiguilles vent contre courant ou en Bretagne quand ça craint vraiment...
J'abandonne moi aussi cet échange stérile en boucle ,une Alouette qui joue à l'aigle c'est pénible de longue...

22 août 2017

Hello
Au temps pour moi !
Merci pour l'info
C'est bien dans le coin qu'il y a une mer très dure quand il y'a a du mauvais temps ?

22 août 2017

J'ai relu le rapport officile du Fastnet 1979 (en FR) et lu celui de la Sydney-Hobart 1998. Peut-être un peu trop vite, ou avec trop d'excitation. A vous de les lire et de vous faire un avis (lecture par les pairs).
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Course ou pas course, les bateaux qui ont abandonné n'étaient plus en course et tentaient juste de sauver leur peau de la manière qu'il jugeaient appropriée. La mer et les vagues se fichent pas mal des courses. Elles font ce qu'elles veulent.
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FASTNET 1979, Annexe 2.B. Allan Watt analyse la météo et l'état de la mer (pg 215-226). Il dit entre autre :
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- La hauteur des vagues ne correspondait pas à la théorie ("désastreusement courtes, la partie supérieure brisant fortement... partie arrière abrupte...") comme dans vent contre courant.
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- Il y a avait des courants de marée faibles, qui ne devaient pas être la cause de ces vagues courtes (0.5 kts)
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- (sous le titre "Le changement de direction du vent") "Arrivée brutale de vents de SW soufflant en tempête". Il dit "les vagues les plus hautes se déplacent moins vite (jusqu'à deux fois - cette remarque est intéressante pour ceux qui partent en fuite !!!)... Ainsi les vagues les plus courtes sortent de la zone de tempête laissant derrière les plus grandes... Les vagues venues du NW auraient rencontré le système de vagues perpendiculaires créé par des vents de F10 dans la zone de Fastnet."
Donc mer terriblement croisée. Etc.
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- En 1956 (Channel race je crois), en Manche, même vents, "vagues bien formées quelle que soit leur hauteur, les concurrents purent partir en fuite en trainant des aussières...",
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- "Cette fois-ci, les concurrents ont eu moins de chance : même une connaissance approfondie de la mer et un très bon sens marin ne pouvaient empêcher les meilleurs de se faire rouler... ni d'échapper à leur destin..."
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SYDNEY-HOBAT 1998.
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(je ne vais pas traduire le texte anglais !) Là aussi, il y avait des trains de vagues croisées. Le rapport officiel (voir extrait dans un de mes posts précédents) dit notamment :
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- déferlantes venant de différentes directions inconsistantes... L'évidence montrait qu'il était difficile de prescrire le meilleur cap à suivre pour un yacht... L'évidence montrait clairement qu'être en travers des vagues était extrèmement dangereux...
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- il est une évidence que les yachts qui ont continué à faire route étaient mieux équipés pour faire face au grandes vagues. (d'autres ont cherché un abri, soit après avoir abandonné soit en espérant continuer la course après la tempête)
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Dans les deux cas, la mer était courte et croisée avec d'énormes vagues déferlantes.
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Que fait-on quand des déferlantes viennent de deux directions croisées ? La JSD fait-elle le job ?
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Franchement, même en rêve ou en cauchemard, je ne sais pas ce que je ferais, et j'attends que les obsédés des JSD me démontrent par A+B que c'était LA seule option qui vaille pour ne pas se retrouver au tas.

22 août 2017

Tu rentres dans le bateau ? Que faire si il se retourne ? Ça serait pas trop compliqué d'ouvrir, de laisse l'eau rentrer puis de nager pour sortir en pleine tempête ?

22 août 2017

C'est ironique ou sérieux ? Un bateau est étanche même retourné ?

22 août 201716 juin 2020

Pour qu'il n'y ait pas de confusion des genres, Thoè est bien un quillard...

22 août 2017

interessant ce sujet ,mais n'ayant jamais rencontré des conditions météo audelà de F8 je suis tout de m^me assez surpris par les "certitudes" exprimés par les uns et les autres sur ce qu'il faut ou ne pas faire ..

22 août 2017

Les plus motivés d'entre vous seront intéressés par ces articles de mon blog:

karibario.blogspot.fr[...]re.html

Pour la FUITE avec 50 noeuds établis :

karibario.blogspot.fr[...]er.html

Pour la CAPE COURANTE sur un 38 pieds:

karibario.blogspot.fr[...]en.html

Pour LA CAPE durant 3 jours sur un Cognac :

karibario.blogspot.fr[...]ac.html

Pour une NAVIGATION par FORCE 10 en croisière cotière:

karibario.blogspot.fr[...]ds.html

Pour un CHAVIRAGE faute d'avoir pris la cape ou la fuite:
karibario.blogspot.fr[...]ar.html

Pour l'utilisation de DROGUES , TRAINARDS ou ANCRE FLOTTANTE:
karibario.blogspot.fr[...]il.html

22 août 2017

Hello Jame,
D'abord merci pour ces leçons de vie et de courage. Elles confirment si besoin était, que la fuite dans la tempête est réservé à une élite dont Tabarly et Moitessier en sont les plus illustres représentants, mais ton copain et toi en sont des émules qui me remplissent d'admiration!
OUI, je pense que la fuite dans la tempête est pour moi intenable. (je rappelle les conditions de l'exploit: plus de pilote ni de régulateur, seuls la mer le bateau et le barreur, conditions de mer extrême vent supérieur à F10, mer force 8-9)
C'est pour cela que recommander la fuite au commun des mortels, dont je suis, n'est pas le meilleur des conseils. S'interroger sur ce que l'on ferrait au cas où me parait de la plus élémentaire prévoyance: comme tu le soulignes très justement, "C'est plus l'anticipation qui aide..."
Alain

22 août 201716 juin 2020

Avocat du Diable !
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Re-bonjour,
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J'ai relu attentivement le rapport de Jordan et des Coast Guards, et annoté le document (voir annexe).
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La principale remarque que j'ai à faire est que les tests ont été faits avec des (modèles de) bateaux statiques sur l'eau. Si on met un bateau à 45° et qui reçoit une déferlante, il ne faut pas s'étonner qu'il chavire...
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Malheureusement, et c'est vraiment dommage, on n'a pas l'influence de la fuite (en avant !) sur le risque de chavirage, si le bateau est rattrapé par une déferlante. Si on surfe à 10 kts et que la vague arrive à 20/25 kts, ce n'est pas pareil que si le bateau est à 0 kt. Le choc est nettement atténué et c'est l'opinion de Tabarly.
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Il n'y a pas de test sur l'efficacité de la JSD avec une mer qui vient (un peu ou beaucoup) en travers du vent, ou une mer qui comporte deux trains de vagues qui se croisent. Il est bien dit dans le rapport que si la drogue mollit, il y a danger. Et, il me semble, que si une vague vient +/- par le travers, la drogue sera mollie pour cette direction.
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A part cela, il n'y a pas de doute dans mon esprit, que parmi les trainards, la JSD est "the must" et certainement la plus efficace dans son domaine d'application. Elle évite un écueil également mentionné, qui est d'éviter que la drogue se ferme si elle est prise à contre-courant (avec la série, il y a toujours des cônes ouverts, prêts à retenir le bateau).
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Cependant, ce domaine d'application reste pour moi, comparable à la cape, mais avec la mer venant bien droit sur l'arrière.
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Il est bien dit aussi que le risque n'existe que dans les déferlantes. Sinon, un bateau ne chavire pas, quelle que soit la hauteur des vagues.
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Je ne vois pas d'inconvénient (avec un bateau ouvert sur l'arrière) à prendre le risque. J'ai déjà souvent vu des vagues mourir sur la jupe et dans le cockpit barreur qui se trouve juste devant elle. Dans ce cas, je choisirait la "moins mauvaise" solution. Et si le siège de barre est arraché (je crois que c'est ma crainte principale et je l'arrimerais tant bien que mal), ce sera vraiment galère, car tout le système de pilote se trouve en-dessous. Ce serait une situation, où il faudrait surement barrer, avec les vagues au c... !
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Pierre


22 août 2017

@Alouette,
Exception qui confirme la règle, puisqu'il s'agit de technique ! Je préfère ;-)
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Pour moi, ou bien je n'ai rien compris et je dois revoir ma copie.
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Si le bateau est retenu par une JSD, il dérive vers l'avant. Si une déferlante arrive (le rattrape)
(1) il est submergé, je ne vois pas pourquoi il flotterait dans l'écume.
(2) la déferlante passe (aussi) par-dessus.
(3) la JSD le retient vers l'arrière, pour qu'il ne parte pas en travers et ne chavire pas. Dans ce rôle, la JSD est imparable (vague venant bien dans l'axe).
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Le bateau est donc plus submergé que s'il fuit, mais le sujet n'est pas là...
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La déferlante passée, le bateau se retrouve à négocier la vague suivante (pas la précédente, mais c'était sans doute un lapsus).
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Pour moi, il passe à travers la lame comme quand je m'amusais à plonger dans les déferlantes au bord de la plage.
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Donc, il faut un cockpit qui évacue bien... Thoè en a un puisqu'il est ouvert au 2/3, mais le revers de la médaille est que le siège de barre est vulnérable (et plus s'il est à l'arrêt que s'il avance).

QUESTION SUIVANTE !

Combien de temps déferle une déferlante ? Ou sur quelle distance elle déferle ?
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La période de la houle n'est que de quelques secondes, disons 7 secondes. Ex : Si la longueur de l'onde est de 100 m et sa vitesse de 25 kts (12.9 m/s), T=L/V = 7.75 s.
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Disons qu'elle déferle sur 25% de sa longueur (25 m) ce qui équivaut à 100% de la pente vers le creux. Si le bateau marche à 10 kts sur l'eau (5 m/s), il fait 25 m en 5 secondes, (si l'on considère qu'il n'est pas emmené en avant par le flot qui est de 7 kts sur la crète).
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L'ordre de grandeur du temps que le bateau va subir la déferlante est certes plus long que la durée de la déferlante, mais :
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- Je n'ai pas tenu compte du fait que bateau surfe/accélère déjà avant que la vague ne brise. Et à ce moment-là, une ou deux secondes c'est vraiment significatif. Ni de l'accélération mentionnée précédemment par Alouette.
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- A la grosse louche, si les hypothèses simplificatrices ci-dessus sont acceptables (en réalité le temps d'exposition du bateau doit être moindre mais il faut encore le démontrer), le bateau est exposé 5 secondes alors que la déferlante déferle 2,2 secondes. Disons que c'est un maximum.
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- Plus le temps passe, moins la déferlante est dangereuse (selon moi, elle s'amortit à cause de l'air et que dans le creux la pente diminue (?), mais je ne suis 100% pas sûr de ce que j'avance).
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- Le coup encaissé par le bateau est proportionnel à la vitesse et la masse de la déferlante (quantité de mouvement = masse x vitesse). Comme le vitesse est de 15 kts au lieu de 25 kts, et que la masse d'eau est sans doute plus faible, le coup est de l'ordre de 50% de ce qu'il encaisse à la cape...

22 août 2017

J'abandonne,
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J'abandone quand les chiffres cités sortent d'un chapeau.
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J'abandonne aussi quand l'argumentation à propos des vagues fait "état d'illusions d'optique" pour aller à l'encontre de rapports officiels (cfr les deux derniers documents). C'est peut-être censé, mais cela fait trop café du commerce pour moi.
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La mauvaise foi aussi de certain : je n'ai JAMAIS préconisé la fuite à qui que ce soit, ni seul ni en coalition avec d'autre(s). Si j'ai donné le sentiment à qui que ce soit que je cherche à discréditer les JSD, cela doit aussi être une "illusion d'optique" (plus sérieusement, ce n'était nullement mon intention et on n'a qu'à relire mes posts pour s'en convaincre).
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J'ai également déclaré que j'essaye de comprendre, et je n'ai JAMAIS dit que la JSD est une mauvaise solution. On ne me fera pas grief de ne pas suivre aveuglément en toutes circonstances ce qui se dit un peu partout. Si, par exemple, un forum dit que la JSD fait des troubillons qui arrêtent ou dévie les déferlantes, je ne le crois pas sans avoir réfléchi avant et obtenu des éclaircissement crédibles.
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Sauf retournement (ou déferlement) de situation, je ne pense pas que j'interviendrai encore dans ce fil.
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Ce fil m'a permis d'éclaircir mes points de vue (et l'idée pour l'an prochain de coudre et essayer un trainard spécial). Aussi, je ne pense pas que l'en apprendrai plus. Je lirai le fil silencieusement, comme d'autres.
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Merci a tous les protagonistes de ce fil, de quel bord qu'il soit. :-)
.
Bonne tempête à vous !
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Pierre

22 août 2017

Holà
Ça n'est pas un exploit, je ne suis pas le seul à être passé dans le coin avec ces conditions, le cap Creus est un passage très fréquent.
Toutes les erreurs sont effectivement un manque d'anticipation, jamais je n'aurais pensé que les pieds bien calés sur l'angle du banc, la main sur la barre une vague pouvait m'ejecter à ce point.
Maintenant je sais que c'est possible...
On avait F 8/9, pas plus...
J'aurais pu lâcher la barre, mettre un trainard ça aurait tranquillisé le bateau et les départs sauvages au surf auraient été bien plus doux...
Au lieu de débouler à plus de 10 noeuds avec un petit bateau pas adapté, à 5/6 et le cul bien tenu, on aurait géré tout ça avec bien moins de stress, peut-être que toi aussi tu te serais senti bien en sécurité !
On était clairement à la rue, alors que mieux préparés ça l'aurait fait moins brutal.
Ça n'est pas la fuite qui est dangereuse, mais la façon de l'organiser - idem pour les autres solutions qui mal mises en oeuvre ou au mauvais moment feront aussi des dégâts
Il n'y a pas que la fuite comme solution magique,miracle et définitive, tout comme le TDJ,
La solution c'est celle qui marche sur tel bateau, avec l'équipage qui est avec, en fonction du lieu...
La on était en survitesse et la vague scélérate m'a donné une bonne leçon pour mettre la cerise sur le gâteau...

22 août 201722 août 2017

encore une fois une bonne analyse!(de jame)la bonne solution est celle qui marche dans telle situation avec tel bateau et avec sa propre experiençe mais il n'y a aucune regle absolue !perso ayant fait mes debuts en mer du nord en regate sur 505 et flying deutchman;par temps musclè on etait en permanençe au planing avec des jeysers sur le cotè, en planche ou en surf idem!je ne me suis jamais senti en peril! par la suite avec mon romanèe chaque fois que je me suis fait couchè(pas chavirè) je n'allais pas assez vite! avec le passoa une fois j'ai mis le mat dans l'eau( en fuite) mais avec trop peu de voile sur l'avant, des que j'ai renvoyè de la toile le bateau est parti en survitesse et je n'ai plus eu de souçis(la mer etait grosse vent 8/9) à ce moment je ne me suis pas posè la question de savoir ce qu'aurait fait Tabarly ou,Knock Jonhson(rencontrè la semaine derniere à gosport" Suhaili est vraiment un petit bateau! )j'ai simplement essayè de gerer au mieux,et il se fait que la fuite rapide etait le bon choix donc depuis c'est ma solution et je ne veux à aucun prix me freiner! par contre ok pour la cape courante pour les ris ou pour dormir par vent moyen avant de rentrer de nuit dans un port que je ne connais pas. apres il faut arreter de se masturber le cortex avec des conditions apocalyptiques que la majoritè des plaisançiers ne rencontreront jamais et si par malheur vous etes le grand gagnant du super loto ou bien vous ne pourrez plus venir en parler" parachutes ralentisseurs ou fuite ou pas, ou alors vous reviendrez mais traumatisè vous n'aurez pas envi de venir raconter votre vie sur heo !bon pour moi clap de fin! à quand un post=navigation par petit temps??

22 août 2017

Ahhhh, ça fait du bien un peu de bon sens :pouce: :pouce: :bravo: :bravo:
Je me sens bien plus intelligent après ce post, on sent bien que là on n'a pas à faire à des rigolos :-p
Belles et bonnes tempêtes à tous.... :heu:
Pascal :cheri: :alavotre: :alavotre:

22 août 2017

ahhh tu emerges! content de te revoir, de l'animation en perspective!

22 août 201716 juin 2020

Bonjour,
Les réponses à toutes vos questions et divergences d'analyses se trouvent dans ces deux documents.
Bonne lecture
Alain


22 août 2017

merçi .en effet tres interessant

22 août 2017

Dis-moi Alain, t'aurais pas ça en Polonais ? :reflechi:
Je sais, je suis le seul ignare ne savant pas parler la langue de Shakespeare, buveur d'eau chaude aux herbes :-p
Pascal :alavotre: :alavotre:

22 août 201722 août 2017

tu vas pouvoir le trouver en français mais il vient de sortir,il n'est pas encore sur amazone

22 août 2017

milles excuses j'etais sur un autre fil!je voulais parler du bouquin d'olivier kemaid sur le navigateur norvegien peter tangvald le fameux rapport restera en british

22 août 2017

Durant le Fastnet 79, dans la zone relativement limitée où se trouvait les classe 4 et 5 ( 9 /10 m ) le problème était que deux trains de vagues se croisaient, créant de temps à autre des vagues pyramidales déferlantes.

22 août 2017

Merci Alouette, ne t'emmerdes pas, sûr que je vais pas forcément aimer car j'ai mon opinion à moi bien entendu....
Début avril 2013 en revenant des Antilles au large des Acores je me suis payé un petit 70 n pendant plus de 24 heures, de quoi détruire mon génois, pourtant juste un p'tit coin de sorti et une partie de ma grand voile.
Ce que j'ai fait ?
Je suis parti en fuite travers arrière pour avoir de la vitesse pratiquement 9/10 n en permanence avec des surfs à 15-20 parfois sans pratiquement rien en garde robe et au début j'ai barré, mais je me suis vite aperçu que j'étais une buse, que le pilote lui pouvait barrer bien mieux que moi pendant 24 h d'affilé, même dans le noir, pas besoin de chercher le haut de la vague, on est pas en compéte en vérité et je ne suis pas sûr que même si les Héonautes sont en général de formidables marins, bien plus que la moyenne, pas sûr que ce soit tous des Kerseson, Poupon, Artheau, Cammas ou autres bête de course .
Du coup, j'ai vécu normalement, apéro appuyé, repas chaud, l'avantage du cata et dodo comme un grand bébé, 30 mn pour 5 mn de veille, pas du tout anxieux en vérité, mais j'avais et j'ai toujours une confiance total en mon bateau et au fur et à mesure que le temps passait, je me rendais compte combien j'avais de la chance d'être dans une telle canote.
Ce fut une belle expérience que, à l'avenir je vais éviter car à l'arrivée ça coute quand même, alors qu'une carte sim Iridium est bien moins couteuse en faite.... :heu:

pascal :alavotre: :alavotre:

22 août 2017

Les marins sont comme les pêcheurs, ils pèchent en exagérant.

Oui, la solution tant au large qu'en côtier passe par les météos mais pour le grand large, tu oublies le routage qui permet contourner les zones dangereuses.

Si vous n'avez jamais fait fonctionner un logiciel de routage, faites-le ! Ce n'est pas simple. Si vous n'y arrivez pas, au large, dans les zones à risques, faites vous router.

Zygrib et qtVLM sont gratuits.

Jacques

23 août 2017

Tu sais "Erdemal" tu as raison, entièrement raison, la météo, rien que la météo, c'est d'ailleurs pour ça que là, pour mon nouveau départ j'ai la total, portable, iridium et même BLU, mais en 2013, en solo, je voulais la faire à l'ancienne ma transat retour....
Grand mal m'a pris, mais une belle leçon de modestie, faut pas péter plus haut que son cul, ce que j'ai fait à l'époque et j'en ai payé cash au sens propre comme au figuré les conséquences, mais il faillait que je le fasse parce que c'est toujours plus facile quand on a lu une tonne d’idioties dans les forums. C'est juste que la vie faut la vivre pour en connaitre le sens et savoir ce qui t'attend.
Maintenant je sais, je préfère rester au bistrot 2 ou 3 jours voir une semaine de plus et avoir de "Bôô" souvenirs, car la mer est belle quand tu ne la provoques pas si t'as le temps....
Pascal :alavotre:

22 août 201722 août 2017

Si certains ont un peu de temps libre je propose une video qui retrace une route qui va de la med jusqu' á Punta del Este en passant par les trois caps. Je ne sais pas s'il y a eu force 10 mais il y a des grosses vagues, un plantage d'étrave sans gros bobo, (une inondation et une bosse min 17), une mise à la cape pour laisser passer une grosse dépression (min 30).
Je suis coupable du montage, c'est dur de vouloir tout montrer et faire court á partir de centaines de séquences filmées avec un tas de trucs différents. (Starring Conrad Colman, Marco Nannini, mon fils et 2 Class 40).
C'est lá:


En espérant que ça donne des idées pour affronter le gros temps.

22 août 2017

le vecu d'un marin enrichi toujours les autres! perso je connais tres mal les catas et les tris, mais je pense que certains doivent avoir de sacrès capaçitès

22 août 2017

Bonjour,
Après j'arrête, c'est promis!
@Shazzan, pourrais tu donner les dates et les positions de cette horrible tempête que j'évite le coin et la période.
merci
Alain

22 août 2017

Bonsoir,
Merci Alouette. That's a real good job.
Je vous quitte pour trois semaine de BDA. J'espère qu'ils ont des traînards à bord! :bravo: :pouce: :goodbye:

22 août 2017

pour tenter de repondre un peu à la question il y a une chose à savoir

aujourd'hui les bateaux sont classé suivant leur catégorie de conception . la plus forte est la categorie A qui en principe donne des bateaux pouvant affronter au maximum F9 (47nd de vent) et des vagues de 10m.

c'est à dire dans l'echelle beaufort "Fort coup de vent" , tempéte c'est f10

donc on peut dire que les bateaux de Mr tout le monde ne sont pas conçu pour la tempéte ...

et m^me lorsque l'on observe bien certains bateaux en exagerant un peu ils sont juste fait pour rester bien tranquille aux pontons ...

en dehors de la competence du "marin" ce qui serait bon d'avoir comme reponse s'est de savoir si mon bateau est fait pour la tempéte . A mon sens il y en a tres peu sur nos pontons

22 août 2017

Tu sais José, des tempêtes, même des petits bateau les ont affrontés, alors la question serait plutôt, est-ce que le marin est capable de l'affronter je pense :reflechi:
Mais bon, sur un gros, c'est sûr que c'est mieux :-p , pas le marin bien entendu, le bateau :-D :-D
pascal :alavotre: :alavotre:

23 août 2017

d'accord shazzan , mais je m'en tiens à la question posée "un 40 pieds peut-il affronté la tempete f10-11-12 "

donc en hors de la competence du marin ,le bateau lui peut-il faire face .?

si l'on s'en tiens aux critères definissants les categories de conception la reponse est negative , la categorie A c'est" fort coup de vent" et non tempete et tempete F12 c'est un autre monde que f9

et vu la fabrication des bateaux de serie ,perso j'ai un enorme doute sur la solidité de ces bateaux face à une vraie tempete .

Et biensur je me place sur point de vue generale ,on trouvera toujours des exceptions .

Pour ma part j'ai vu et travaillé sur un chalutier de 54m qui est venu en reparation au chantier ayant subit un f 12 ...vu les dégâts cela fait frémir ( pavois plié,portique feux et radar plié ,armoires aux milieux des cabines avant, radeaux disparus arraché etc etc )

22 août 2017

Alouette, t'es une Germaine ?
C'est rare mais je viens juste de regarder ton profil :heu:
Juste un petit détail, tu sais, quand t'as des creux de 15m, t'as des vagues de 100m, sinon tu peux dire que t'as eu une vague scélérate et là, c'est pas bon..... :-D :-D :-D
pascal :alavotre:

23 août 2017

Alouette, moi c'est Pascal, surtout, aucune méchanceté moquerie ou sous entendu dans mes propos te concernant ;-)
:alavotre:

24 août 2017

Merci Allouette :)

Par contre (et ça m'evitera de le calculer) quels sont les rayons des 2 cercles au niveau du patron.
As tu pu faire un ourlet au niveau de l'ouverture, pour eviter le déchirement, ou bien as tu mis un biais?

Merci

24 août 2017

Bon je me suis amusé à le calculer finalement, j'obtiens 46cm, 14cm et 99 degrés

08 sept. 2017

C'est vraiment un énorme travail de faire ces cônes. On peut en trouver à l'achat et ainsi être sûr de la conception ?

08 sept. 2017

Ceux qu on trouve a l achat souvent tiennent quelques minutes avant de s effilocher completement, voir la photo mon message 12 aout, c etait un modele commercial et a ma connaissance il n y a pas de masses de vendeurs..

08 sept. 2017

Je connais des gens qui confectionnent des cônes avec une virtuosité impressionnante.
Et je ne sais pas si ça peut freiner un bateau, mais eux, ça les ralentit vachement.

08 sept. 2017

Hello
Ça dépend il y en a que ça accélère...

08 sept. 2017

moquez-vous les plaisanciers, on rigolera bien quand vous surferez à 20 noeuds sur des vagues de 15 mètres avec vos tupperwares dont vous aurez perdu le couvercle ! ...... NON j'dé cônes :langue2:
bon parlons sérieusement : alouette et roberto vous êtes sur de ce que vous avancez ? les 2 ou 3 fabricants de ligne de Jordan ne font pas des lignes assez résistantes ? pourtant ces lignes ont été testées dans des conditions assez musclées et de nombreux compte rendus de navigateurs semblaient assez positifs, non ? d''autre part avez-vous demandé des devis et fait un comparatif avec le pris de revient de vos lignes faites maison, y a t il une si grosse différence de prix de revient (en ne comptant pas votre main d'oeuvre bien sur)
vos avis m'intéresse, je suis assez convaincu de l'efficacité de la ligne de Jordan mais je ne me sens pas trop de me lancer dans sa fabrication !

09 sept. 2017

merci pour les infos
je crois que je vais me limiter au kit de cones en rapport avec mon boat(ketch 13m de 12 tonnes), pour les renforts je ne sais pas je verrai aussi en fonction de la qualité apparente des cones, en principe j'ai deja les cadènes de poupe. bon c'est un investissement en principe à vie sinon si arret de nav ça doit pouvoir se revendre pour récupérer une partie de la mise.
il serait intéressant à l'occasion de faire des essais dans des conditions musclées genre 50 noeuds mer de 4 à 5 m et de commenter les essais sur le forum genre tenue de route, maintien de cap et latitude d'angle de cap, amélioration du confort de navigation et difficulté de récupération de la ligne, etc... donc surement à plus un de ces jours et encore merci pour les infos

09 sept. 2017

Retour en hiver :lavache:

09 sept. 2017

Bonjour Claire, je ne voudrais pas être alarmiste, mais tu sais tes cones, en février si tu as une grosse dépression, ils ne te serviront à rien car tu ne surferas pas à 20n comme raconté plus haut, tu vas enfourner aller au tas à chaque vague ...
Mais bon, tu peux traverser en février, si tu as de la chance, tout ira bien et tu ne sortiras même pas ta lingerie....
Pascal :alavotre:

09 sept. 2017

Alouette: traverser l'Atlantique en janvier n'est pas une sinécure...

Avec ou sans ancre flottante.

C'est un peu comme ceux qui traversent vers les Antilles en septembre...

Si tes cones lâchent, je t'invite à lire: karibario.blogspot.fr[...]re.html

09 sept. 2017

Les pilots charts jusqu'à en avril font dresser les cheveux sur la tête. Faut que je retrouve le récit d une traversée en février par le jeune John Kretschmer, un grand convoyeur auteur. Avec un ketch acier de 20 m ils ont vécu un cauchemar

09 sept. 201709 sept. 2017

pascal, n'insiste pas ! alouette te dit qu'il aura des vents de 30 à 40kt,c'est parce qu'il a des gribs fiables à 6 mois ! :mdr: :mdr: :mdr:
edit : et arrête de mettre des e à la fin des mots, il a écrit claire mais c'est un mec :-p

09 sept. 2017

30 a 40 c plutôt une tempête d été IMHO

09 sept. 2017

30 et 40 ? ? ? Dans tes rêves, si tout va bien tu auras 30 ou 40, mais si ça se gâte ce sera plutôt 60 - 70 je pense et là, pas besoin d'ancre flottante, il y aura trop de mer et tu vas taper sans arrêt... Et tu sais, même si tu es suivie, t'es tellement loin de tout.... Mais bon, chacun son désir et ses envies :heu:
Pascal :alavotre:

09 sept. 2017

Hello
Ah ça risque pas, vu le temps qu'il passe à les coudre méticuleusement... !!!
100 m de bout de 24 ça doit faire un bon poids et avec les cônes bonjour la manip !
Et une fois à l'eau comment on fait pour ajuster ou remonter tout ce poids, avec 13 tonnes d'effort calculé (?),ça commence à être limite pour nos petits bras...
Si on s'aperçoit qu'on a trop mis de longueur on fait quoi ?
Il paraît qu'il faut s'arrêter sur la bande latérale d'urgence, mettre les warnings, pivoter le bateau et remonter le tout avec un guindeau spécial cônes à l'envers...
Un bon couteau bien affûté sinon mais ça serait dommage après tout ce travail.
Enfin trêve de plaisanterie j'attends avec impatience l'essai vidéo avec un bon gros coup de vent sur le cap Creus, mais attention faut que ça soit bien méchant et que ça déferle !
Si les TDJ n'arrêtent pas les déferlantes avec leur tourbillons, ça n'est pas bien grave je serai magnanime , mais je serais curieux de voir deux noeuds de vitesse avec 4m de houle au cul qui déferle...
Je ne demande qu'à être convaincu !

09 sept. 2017

le meilleur dispositif de Jordan que j'aie eu à utiliser, c'est 12 jours ( et nuit) en stand by bloqué à Port Vendres à manger d'excellentes sardines grillées sur le port, un jour sur deux, évidemment parce qu'après on court le risque de la tourista :mdr:

09 sept. 2017

:litjournal: Quand les croyances et les émotions remplacent la technique, il n'y a pas à discuter. Mars et Venus se lancent dans un dialogue de sourds, religion contre analyse.
.
On dit à la fois que le bateau est stoppé par la drogue (2 kts) et que l'on prétend aller faire un essai (au moteur je suppose) pour vérifier à quelle vitesse les chapeaux seront endommagés...
.
Etonnamment, il faut de tout pour faire un monde qui tourne rond. :bravo:

09 sept. 2017

Hello
Ah je suis très déçu je n'aurai pas ma vidéo, c'est vrai que le cap Creus c'est de la rigolade quand il y a baston, et que tu prends le café tranquille en tongues...
Je ne relève même pas les autres remarques, ça tourne en rond sinon, tout a été dit, maintenant de l'action en vrai !

09 sept. 2017

Je suis impatient de suivre le retour vidéo en février 2018...
.
C'est rare que je souhaite être quelques mois plus vieux :alavotre:
.
Là, on aura du vécu loin de la "pédagogie par répétition". Ce sera une vraie étude de cas !

09 sept. 2017

Tu sais, des fois, rendre service c'est aussi mettre en garde et me concernant, ton dispositif, c'est une connerie monumentale, même si tu mets à l'eau ton bazar, tu ne pourras pas le remonter....
Ca, je te le garantis, et pour moi, c'est un service que je te rends, libre à toi de le prendre comme une ânerie :heu:
pascal :alavotre:

09 sept. 2017

My two cents...
Ce que j'ai retenu du récit d'Yves Gelinas c'est qu'il a chaviré dans l'océan austral durant son TDM en 1982 alors qu'il était en fuite rapide. Il naviguait en permanence sous régulateur d'allure.
Pour finir son périple il a choisi de changer de stratégie et de freiner son bateau en larguant des bouts sur l'arrière.
Il me semble que le problème de la fuite rapide est de contenir les embardées du bateau, départ au lof ou pire à l'abattée car le bateau risque de se retrouver en travers de la déferlante et c'est là qu'il chavire (ce qui est arrivé à Gélinas).
Donc je dirais :
- si navigation sous pilote ou régulateur --> fuite "lente"
- si navigation avec un "bon" barreur --> fuite rapide

09 sept. 2017

Je n'ai connu que 2 navigateurs ayant utilisé la Jordan. C'était des petits bateaux moins de 9 m menés en solitaire.
Ce dont je me souviens de leur récit, c'est que le bateau restait en ligne;
la drogue ne sortait pas de l'eau (elles étaient lestées)
la difficulté à la relever, une a été perdue car impossible de la ramener.

09 sept. 2017

laisse jaser alouette c'est tous des jaloux ! c'est sur que pour aller à Port Vendres ou à Bonifacio sur "la mer la plus dangereuse du monde" ils n'ont pas vraiment besoin d'une ligne complète de Jordan mais juste d'un cône pour y verser une rasade de pastis :langue2:

09 sept. 201716 juin 2020

La seule expérience de gros temps pour ma part fut en 2015 dans le Golfe de Tarante sud Italie. On m'avait dit de me méfier...
Départ de Otrante, au sud des pouilles par 25 à 30 nds de NE. Mer formée, un bon mètre cinquante. Direction Crotone.

GV dans son lazy bag, bôme arrimée sur tribord, génois déroulé au 3/4 et pataras repris fortement. Nous passons le talon de la botte tranquillement et jusque là rien d'inhabituel pour moi, c'est même toujours un plaisir car le bateau part en surfs toujours contrôlables par une allofée.
Passage du talon et là après une petite dizaine de milles brutal changement!!!
Je navigue à Port Leucate, pour préciser, et les changements de vent et d'état de mer je connais car le coin est un piège pour le non avisé.
Là, en une quinzaine de minutes, mon anémomètre grimpe à 50nds, le vent passe plein Nord et la mer fume blanche, 30 minutes plus tard des monstres se forment. Mon premier souvenir c'est le bruit, un grondement qui porte dans sa violence le poids et la force de l'eau!
Fermeture de la descente, génois enroulé en ne laissant qu'une serviette de table! Cela devient intenable car les déferlantes tapent dans notre 3/4 arrière en faisant partir au lof le bateau. Clairement notre vitesse n'était plus suffisante mais le dilemne était de maintenir notre cap plus prêt du vent pour atteindre Crotone et se faire coucher par les déferlantes venant du Nord ou abandonner et soulager le matériel.
J'essaye de dérouler un peu plus de génois mais le bateau devient trop ardent, il faut dire que je suis chargé car je reviens de 4 mois de voyage et son comportement est changé. Une première vague gaillarde vient taper et me fait partir dans un formidable lof, nous nous retrouvons quasi face aux vagues, plus du tout appuyé génois hurlant de douleur ....ça ne manque pas, dans l'abatée pour reprendre notre cap une grosse Berta nous fait faire les montagnes russes et tape notre travers dans un boucan qui me fait gueuler de douleur pour le bateau. Je suis en colère contre moi, car je m'en veux d'avoir continué après le passage du talon.

Ce n'est désormais plus que des déferlantes énormes, nous n'avons plus le choix nous prenons l'option fuite car les 50nds sont ÉTABLIS!
L'allure est tt de suite plus confortable mais mes sensations et le bateau ne me parlent pas. Nous n'allons pas assez vite, le temps de me le dire on se fait littéralement remplir le cockpit... la je prie pour que les vide vîtes face leur taf mais je trouve le temps long, 2 sorties de 50 sur l'arrière pourtant! Mais c'est long à vidanger (moi qui déteste les cockpits ouverts sur l'arrière, là cette fois j'ai regretté de ne pas en avoir un). Au passage, des coffres en étanches et fermés, une descente le plus etanche possible sont mon cas et ont permis d'éviter le pire!

Cockpit au 3/4 vidangé je déroule moins des 2/3 du génois et là on passe del'enfer au paradis. 13 nds dans un surf, puis 15, puis 17,8! Mon vieux coucou n'est pourtant pas fait pour ces allures là mais dès à présent nous sentons la sécurité regagner le bord malgré les sensations impressionnantes.
A aucun moment je ne me serais vu freiner le bateau dans ce type de mer! Je préfère gérer la survitesse que des vagues qui me rattrapent. Nous avons passé 5h ainsi à descendre plein sud Ouest! Sans plus aucune anicroche!
Il y eu des pointes à 58nds alors que nous étions en plein surf! C'est vous dire!

Pour moi freiner c'est NIET mais soyons clairs ce n'est pas catégorique non plus. J'ai gardé confiance en mon bateau malgré ma déception de ne pas pouvoir maintenir ma route. Aujourd'hui je prépare une transat et au milieu de l'atlantique je ne sais pas ce que me reserverait une telle situation ?!

On se sent petit...alors quoi dire de 70nds et de vagues scélérates :jelaferme: :-(

Mon bateau est un Jouët 10.80 gte, mon pauvre vieux qui en a vu :-/

09 sept. 2017

Etait-ce dans le golfe de squillace peut etre, juste au sud de la pointe de la botte? Coin malfame, proverbe italien:
Il golfo di squillace /Al navigante non da' pace
Trad. Le golfe de squillace ne donne aucun repit au marin.

11 sept. 2017

Roberto salut!
Non plus au nord, dans la voûte du pieds si tu veux en Fait! Dans l'axe Santa Maria Di leuca / Crotone. Le golfe de Tarante.
Le coin dont tu parles je m'en souviens aussi, en enroulant la fin du détroit de messine dans le sens nord sud avec un vent du Nord Est d'une 20aine de nds, une 50aine de milles plus loin nous avons pris 20 nds de Sud Ouest :lavache: :lavache: :lavache: à en perdre la tête. Les vieux pêcheurs m'ont dit qu'en fait c'était le même vent que j'avais eu à Messine mais qu'il enroulait les falaises tombantes et s'essouflait plus loin ce que nous avons vérifié.
Ces mêmes pêcheurs m'avaient aidé à rentrer dans Rocella Ionica car ils disaient que j'allais m'ensabler! A la vhf pour stipuler que j'arrivais le mec m'avait dit de patienter car j'avais trop de tirant d'eau.
Il m'avait envoyé un sympathique pechou que j'ai suivi au mètre en le faisant passer à moins d'un mètre de la digue Nord :oups:.

J'ai touché dans beaucoup de ports en Italie. D'ailleurs en parlant tempête je pense que dans ce coin par vent violent la prudence doit redoubler à l'approche de ces derniers car ça peut être tragique!
En parlant avec un pro d'un chantier les reprises de varangues seraient fréquentes par touchette répétées ou carrément talonnage en bas de vague....

Bref ne nous éloignons pas du sujet gros temps!

09 sept. 2017

Oui, mais les vagues étaient dans le sens du vent... La fuite à bonne vitesse est alors relativement confortable.
Le problème de freiner le bateau (cordage, seaux, cônes, ancre flottante, ...) se pose bien plus si les vagues ou la houle ne sont pas dans le sens du vent. Là, en fuite, sans être maintenu dans l'axe, le bateau peut être bousculé et retourné.
Etre un peu fréiné n’empêche pas de recherche une bonne vitesse avec un toile suffisante pour éviter les déferlantes dans le cockpit, ce qui est souhaitable.
Mais ça prémunit d'une vague plus ou moins scélérate venant de côté ou de 3/4.

09 sept. 2017

Très beau récit et bien vu, le salut ds la vitesse bravo

09 sept. 2017

A vous lire, une seule sage décision, acheter Virtual Skipper et Sail Simulator…

Donne Poker en cours de refit, plus d'infos par MP… (oupas)

:langue2: :langue2: :langue2:

:acheval: :acheval: :acheval: :acheval:

09 sept. 2017

Bonne idée ! Après, sur base de cette sage expérience, avec chavirage virtuel sans conséquence, on se fera une JSD. :pouce:

10 sept. 2017

Discernement: Faculté de l’esprit qui permet de juger judicieusement. Jugement analytique. Avoir ou manquer de jugement. Opinion portée sur quelqu’un ou quelque chose. Porter un jugement hâtif, exprimer son jugement.
.
On peut penser que quelqu'un qui "manque de discernement" a néanmoins les yeux entre-ouverts, ce qui a rien a voir avec quelqu'un qui a les yeux fermés, ce qui correspond plutôt à de l'aveuglement...
.
Je ne me sens pas aveuglé, même par les "jugements hâtifs" de pseudos virtuels vides, sans doute un peu paranoïde (le pseudo, par la personne qui "se protège derrière" - je ne me permets pas ce jugement hâtif, car ce n'est sans doute qu'une manière malheureuse de s'exprimer). Paranoïde est à prendre dans le sens de prêter des paroles, des comportements et des jugements issus de son imagination, à des gens virtuels que l'on ne connaît pas et se sentir agressé par eux, car ils n'abondent pas "sans discernement" à ce que l'on affirme...
.
Quand je dis que j'attends avec impatience février 2018 illustré par une vidéo, je ne fais que reconnaître humblement que je n'ai pas assez de c... au c... pour me lancer dans pareille entreprise, avant d'avoir lu quelques retours d'expériences. :bravo:
.
C'est donc avec un discernement non dissimulé que je remercie d'avance les explorateurs intrépides des domaines dans lesquels je ne me sens (pas encore) à la hauteur. Après, je ne serai qu'un vil imitateur... reconnaissant... d'avoir partagé leur expérience en ouvrant une voie avec issue.
.
Je viens de lire la biographie de Christophe Colomb. Il n'avait pas de pilot charts, et personne ne le croyait en dépit de l'évidence des preuves qu'il avançait, surtout pas les scientifiques, ni les religieux. Il était supposé tomber dans un gouffre dès lors qu'il s'écarterait "sans discernement" des côtes vers l'ouest...

13 sept. 2017

@mike13
qu'est-ce que tu racontes là ?
un bateau qui n'est pas sous-toilé est un pur sang de course, trop ardent, sur lequel on ne peut hisser les voiles qu'à plusieurs ?? première nouvelle !
ne pas péter plus haut que son cul c'est important, même si je ne vois pas ce que ça vient faire ici ; penser plus haut qu'au ras des pâquerettes c'est important aussi !
à bon entendeur ...
@clairpetit
on attend toujours de savoir sous quel pseudo tu t'es fait virer du forum ! :heu:

13 sept. 2017

je vais te répondre cordialement également cher mike : mon dernier bateau était un gibsea de 48 pieds (qui n'est pas considéré comme sous-toilé d'ailleurs)
ça élève suffisamment le débat pour toi ?

13 sept. 2017

ça c'est ce qu'on appelle du teasing :whaou:

08 déc. 2018

Tu vois, mon veau a transaté dans les 2 sens et il est revenu....

08 déc. 2018

Tiens, un ana après, la réponse est là. je suis bien revenu parti le 8 janvier de PAP et arrivé à Canet le 8 février.(ni courage ni inconscience).

02 fév. 2019

ben tu vois, je l'ai fait et je ne pensais pas que j'étais inconscient, ni maintenant d'ailleurs.

09 sept. 2017

Merci a alouette de m avoir donné l opportunité de ressortir mes pilot charts modèle 2000 avec préface de r know johnston.
En février les gds vent d ouest au nord des Bermudes mais au sud de halifax sont a Force 6 de moyenne avec 12 a 20 % de vents moyens de F 8.
Sans aucun doute une bonne occasion de tester les gones de jordan

09 sept. 2017

Ne pas confondre les p charts et les prévisions

09 sept. 2017

Je souhaite que tu puisses rentrer vivant et nous raconter l atlantique nord en février faut des coconnes

09 sept. 2017

ben faudrait déjà jouer réglo avec les gens, vivant ou vivante?
je suis pas un grand plaisancier, encore moins un grand marin…
mais un truc que j'ai appris depuis longtemps, et constaté encore plus dans ce petit monde des tarés qui vont en mer, pas se foutre de la gueule du monde…

10 sept. 2017

manque de discernement?
faut pas te sentir visé(e), je rappelait juste à Jean que certains ont émis des doutes quand à ta personnalité, c'est tout.
Le fait que tu te prépare à éventuellement affronter du gros temps n'est pas remis en cause, pour preuve le boulot fait pour réaliser ton trainard.
Ne sont pas remises en cause non plus les statistiques, qui disent clairement qu'une transat retour en février, faut une sacré dose de courage… ou d'inconscience, chacun choisira.

02 fév. 2019

Bon, tu vois, j'ai pu rentrer sans avoir à utiliser la JSD...Il n'y a jamais eu plus de 50 kt....

12 sept. 2017

hypocrisie ???
vla maintenant l'hôpital qui se fout de la charité !
alouette123, tout nouvel inscrit mais qui semble bien connaître le forum, et qui prend en plus un nom de nana pour ... je ne sais quoi en fait ! hé, faut pas déconner quand même !
et par rapport aux trainards de jordan, tu aurais certainement plus d'écoute si tu te la pétais pas en jouant les je-sais-tout alors que t'as jamais été plus loin qu'au cap creus par force 8 :mdr:
une dernière chose : l'O473 un bon bateau, bon ouais ok, mais très largement sous-toilé, un veau en quelque sorte ! :mdr: :mdr: :mdr:

12 sept. 2017

"Un bon bateau et un veau?
Pour moi, c'est antinomique. "
alors achète un bon bateau ! :mdr: :mdr: :mdr:

13 sept. 2017

tu as certainement raison, je voulais simplement préciser que l'O473 est, comme le disait jean littlewing, sous-toilé par rapport à son poids.
mais je suis taquin ... surtout avec ceux qui avancent masqués :-p

13 sept. 2017

l'avantage d'être sous toilé, c'est de ne pas péter plus haut que son cul, c'est avoir un jeu de voiles que l'on EST capable de hisser ou d'affaler sans être à plusieurs, c'est l'avantage de ne pas avoir un bateau trop ardent. C'est un bon bateau de croisière, pas un pur sang de course.

13 sept. 2017

de toutes manieres meme sous toilé un 473 a une voilure importante à manipuler, winch électrique surement sympa pour hisser la gv

13 sept. 2017

473

Surface de voilure 108 m²
Grand voile 43 m²
Génois enrouleur 65 m

13 sept. 2017

che, je ne sais pas si t'as bien lu mais là, on parle d'un bateau de près de 15 m. Peut être que tu es un buffle capable de hisser une GV de 60 M2 avec les dents, mais à 45 M2, pour nous autres , faibles petits êtres que nous sommes, c'est peut être plus facile. maintenant si tu ne connais pas les différences de voilures existant entre un croisière et un course croisière, je peux rien pour toi. Pour ce qui est d'elever le débat, je te renvois à ton post.

cordialement

09 sept. 2017

Cela dit l oceanis 473 costaud et sous toile edt un bon bateau de brise

10 sept. 2017

J’ai lu les différents messages car le gros temps est un sujet qui passionne et angoisse aussi un peu. Autant le dire tout de suite, je n’ai pas de réelle expérience personnelle. Je suis déjà sorti par F9 deux ou trois fois pour tester le bateau et amariner l’équipage mais c’était en rade de Brest qui est entièrement fermée et sans vagues. Donc cela ne compte pas.

Je ne sais pas si cela fera avancer le débat mais il y avait dans le n de juillet 2016 de Yachting Monthly un témoignage que j’ai trouvé très intéressant et qui va un peu à rebours de certaines affirmations ci-dessus.

Trois amis sexagénaires et très expérimentés étaient partis du Labrador pour le Groenland sur un J46. La météo était bonne au départ mais après 48 heures le vent est rapidement monté à 40 nds et le baromètre continuait à chuter. Ils ont alors compris qu’ils étaient partis pour « du sérieux » et ont décidé de se préparer. En s’aidant du moteur ils ont d’abord pris une cape courant le temps de tout ranger à bord. Le génois sur enrouleur a été amené pour réduire le fardage ainsi que la grand-voile. Ils ont gréé un tourmentin sur un était largable prévu spécialement pour (i.e. assez en arrière de l’était). Ils ont ensuite commencé à prendre la fuite mais quand le vent a dépassé le F10 et les vagues 10m, ils sont partis au tapis plusieurs fois. Les trois amis se sont alors concertés et ils se sont rappelés que dans le rapport de la Sydney Hobart de 98, il ressortait que les bateaux qui avaient continué à faire route s’en étaient mieux sortis que les autres. En s’aidant encore brièvement du moteur, ils ont donc fait tête pour se mettre au près à environ 50 degrés du vent. Ils ont ainsi étalé la tempête qui a durée 36h dont 10 avec du F11. Ils avaient la chance qu’il ne fasse pas nuit l’été dans cette région du monde et ils pouvaient ainsi voir venir les grosses déferlantes. Il s’en présentait une environ toute les 10mn. Ils anticipaient alors en abattant légèrement pour prendre de la vitesse puis lofaient juste avant le passe de la crête. Le bateau était alors entièrement sous l’eau durant 2 à 3 secondes puis réémergeait avant de reprendre sa route. Ils se relayaient à la barre, une heure de barre, deux heures de repos. Ils n’ont pas eu la moindre avarie et le skipper qualifie, a posteriori, cette expérience « d’enjoyable »

Je vous laisse juge.

10 sept. 2017

Merci pour ce témoignage... clair et instructif... pile dans le thème du fil qui concerne la Navigation dans le gros temps.
.
Un 40' USA a chaviré sur cette route le 26/7/2017, à 200 milles au SW de l'Islande (50 kts, vagues de 6 m). Malheureusement, je n'ai pas réussi à trouver quoi que ce soit sur les circonstances (les 3 personnes à bord ont été sauvées par les gardes-côtes).

10 sept. 201710 sept. 2017

oui c'est une option tout à fait viable : voilier de 45' vent force 10 , 50 noeuds quelques heures, mer de 10 mètres ça me parait exagéré, on va dire 4 à 6 mètres maxi pour cette force de vent ... on arrive à tenir un près bon plein avec 3 ris et tourmentin, je l'ai testé plusieurs fois avec des boats de cette taille; avec 3 équipiers se relayant à la barre ou même sous pilote vent c'est jouable et il n'est pas forcément necessaire de se mettre en fuite avec frein à moins d'être en solo et de vouloir souffler un peu, mais sur bateau de 35 à 40' et/ou vents supérieurs à 50 noeuds établis et mer plus grosse je ne pense pas qu'on puisse tenir bien longtemps sans tout casser ! le bateau et l'équipage souffrent trop ! je pense que ce débat est un peu faussé si on ne prend pas en considération les bons facteurs : mise en fuite à sec de toile avec trainards ou tout ce que vous voulez c'est plus de 50 noeuds de vent, plus de 6 mètres de vagues plus de 24h de mauvais temps et + de 100 miles d'eau à courir ! ce n'est pas pour faire peur c'est comme ça, on ne va pas rencontrer ces conditions en méditerranée ou dans les 30° N/S atlantique aux saisons raisonnables,
on envisage cette solution extrème atlantique nord ou sud, pacifique idem ou indien donc inutile de critiquer ceux qui envisagent cette solution puisque pour la plupart nous n'avons pas l'expérience de ces conditions,
après se mettre face à la vague ou au léger travers avec plus de 50 noeuds de vent et la mer qui va avec, à moins d'avoir un chalutier de 30 mètres avec 3000 cv au cul, c'est du pipeau

11 sept. 201711 sept. 2017

@c'est pourtant ce qu'on fait de nombreux coureurs lors de la terrible sydney hobart, le livre est passionnant mais n'existe pas en version française pas plus que le fastnet force 10 de John rousmaniere.

ce n'est pas vraiment du prés d’après la description livresque, c'est très bien raconté dans le post précédent. le bateau affronte les vagues avec son étrave qui est la zone la mieux protégée du bateau.

c plutôt de la cape courante

plus envisageable avec un équipage et un bateau au top qu'avec un équipage familial

dans la cas de la sydney hobart, cette méthode les rapprochait de la cote, ce qui compte aussi.

il y a des séminaires et des entrainements avant la sydney hobart, ils connaissent le gros temps par là

j'écris cela avec toute la modestie et la reserve nécessaire devant ce qu'ont vécu les marins SURVIVANTS de la sydney hobart, il y a eu du 12

11 sept. 2017

Oui mais dans le résultat ce sont variantes finalement ayant pour bjt de présenter l etrave aux deferlantes, le bon plein petit largue ayant le défaut de fatiguer le bateau et l équipage qui peut roupiller en cape courante

11 sept. 2017

Pas de date, pas de position, impossible de vérifier quelle fut la météo réelle ! Force 10-11 pendant 36 heures n'echappe pas aux météos.

13 sept. 2017

Je répondais à CSB à propos de l'article de Yachting Monthly Juillet 2016 (pas mentionné sur le site de la revue).

Pour Sydney Hobart 98, je n'ai aucun doute, les témoignages sont nombreux et sérieux.

Jacques

13 sept. 2017

Des la première nuit , celle du 26 au 27/12 des vents en rafales à plus de cinquante nœuds . Puis le 27 retournement des vents et courants à l'entrée de l'entonnoir ,donneront ds vents de 150 km/h, avec hauteur de vagues mesurées par les filins des hélicoptères de sauvetage , à 30 m .
Témoignage de Seb Destremau , skipper en IRC1 du troisième bateaux arrivé à Hobart en temps réel , sur 215 au départ et 44 a l'arrivée .

14 sept. 2017

Je ne suis pas chez moi, samedi je donnerai plus de précisions (n de YM, dates etc...)

11 sept. 201716 juin 2020

J'ai prévu ceinture et bretelles en attendant... qd ceux qui passent au chantier et te disent oooooooh c'est joli le orange en haut :mdr:
Je préfère pas donner la réponse lol

16 sept. 2017

Voici les précisions demandées. L'article a été publié dans le n 1326 de YM en juillet 2016. Le skipper s'appelait Bob Quinlan et le bateau, un J46, Cielita. L'expérience relatée date de 2002. La tempête a eu lieu du 18 au 21 juillet à l'ouest du Groenland. Il n'y a pas de position exacte d'indiquée

11 sept. 2017

"c'est joli le orange en haut "

Un grigri pour éloigner les coups de vents ??? :mdr:

11 sept. 2017

Hahaha oui voilà c'est tt à fait ça!
Et pourvu que ça ne serve pas :lavache: bon sauf pour le repérage "apero on board" :mdr:

11 sept. 201716 juin 2020

Dans le site déjà mentinonné N fois www.dragdevicedb.com[...] , dont on nous abreuve pour venter les mérites de la JSD
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Sélectionner "Drogue" et "Jordan Serie drogue"
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Le résultat comprend 6 témoignages dont 1 trimaran et seulement 2 monocoque de 40' ou plus (dont un est un 65')
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Si l'on sélectionne uniquement "Drogue" (donc tous types de parachutes etc.), le site fournit 41 témoignages tout type de bateaux confondus.
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La JSD représente 15% des témoignages.
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Cela suffit-il pour être aussi affirmatif en ce qui concerne les bénéfices d'un type de drogue plutôt qu'un autre ?

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L'autre site dont on fait état dans ce site pour venter la JSD est www.jordanseriesdrogue.com[...] qui est une sous-partie du site de Sailmakers ACE www.acesails.com[...] .
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Il est évident que ce fabricant de JSD ne mettra en ligne que des documents ou témoignages flatteurs. Il comprend même un document dont nous a donné le lien dans ce fil, qui évoque une "illusion d'optique" pour discréditer les rapports officiels plubiés suite au drame de la Sidney Hobaert. Pas sérieux !
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Si l'on va sur les sites des fabricants d'autres types de drogues ou d'ancres flottantes, on trouvera aussi nombre de témoignages flatteurs...

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Un document plus crédible est celui des Coast Guards que l'on ne peut pas facilement discréditer (je parle des CG). Celui-ci a cependant été fait pour étudier la JSD. Il n'a PAS été fait pour étudier le chavirage des voiliers :
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- ce rapport été fait conjointement avec Don Jordan lui-même.
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- les tests comparatifs de chavirage ont été faits avec des modèles réduits de bateaux initialement A L'ARRET (scientifiquement et correctement dimensionnés en utilisant les théories de la mécanique des fluides). Les voiliers (à l'arrêt) recevaient les déferlantes à 45° sur l'arrière du travers.
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- Ces tests sont donc probants pour démontrer l'efficacité des la JSD, mais ne PROUVENT RIEN s'agissant du chavirage des voiliers.
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- Pour que le test de chavirage de voiliers sans drogue soit signifiant pour déterminer une stratégie de navigation dans la tempête, il faut faire des essais avec des bateaux en mouvement, barrés manuellement ou sous pilote, gouvernés pour "gérer" l'assaut de la mer, et non pas passivement à l'arrêt à 45° de la vague !

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Je ne demande qu'à être convaincu, mais avec des arguments CREDIBLES. Pas des convictions quasi religieuses, ni des témoignages trouvés sur des sites commerciaux ne garantissant pas l'objectivité minimale pour être considérés comme semi-scientifiques et a fortiori scientifiques.
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Je reste donc en attente d'informations complémentaires... En février 2018 peut-être ?
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Pierre

11 sept. 2017

J'ajoute que si l'on sélectionne "Drogue" (tous types) et "Keel, Fin - Standard" (quille courte) on ne trouvera que 3 résultats (bateaux de 27', 31' et 39')...
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Si l'on se fait l'avocat du diable, cela prouverait-il que les bateaux à quille courte n'utilisent pas de drogues,... ou qu'ils ont coulé !!! Est-ce un indice en ce qui concerne la stratégie de survie à la tempête ?

11 sept. 201711 sept. 2017

un extrait sur les jdc

The Jordan Series Drogue is in a class by itself. Much more of a sea anchor than a true drogue, it fixes a boat end-on to the wind and waves with a resilient efficiency that wins praise from all quarters. Your boat has to be designed and built to survive seas stern-on, however, before the JSD becomes a good option.

traduction google un peu revue

The Jordan Series Drogue est une classe en soi. Beaucoup plus une ancre flottante qu'une vraie drogue, elle fixe un bateau à 180 degrés du vent et des vagues avec une efficacité résiliente qui gagne des éloges de tous les côtés. Votre bateau doit cependant être conçu et construit pour survivre aux vagues par l'arriere , cependant, avant que la JSD ne devienne une bonne option.

11 sept. 201716 juin 2020

pas compliqué si on lit l'anglais,
taper
Practical sailor jordan drogues
dans google, plein de réponses non commerciales

je susi content d'avoir retrouvé un article que j'avais ,lu dans la revue PRACTICAL SAILOR, l'américaine, revue sans pub , en noir et blanc , des durs à cuire inachetables

j'avais lu ça quand le préparais ma traversée

exemple


11 sept. 2017

je pense que chaque expérience se revele être un cas unique dont on peut s'inspirer ou pas, les paramètres étant tellement nombreux ( type de bateau, longueur, état de l'équipage, expérience, age du capitaine , houle croisée ou pas, vent dans le sens ou en travers ou contre la houle ) , ça fait beaucoup. je pense que plutôt que de critiquer ou juger telle ou telle méthode, écoutons les diverses expériences de chacun, et le jour ou l'on y est, essayons de nous les remémorer pour prendre les bonnes décisions. La mer appelle à l'humilité.Ce que certains ont l'air d'oublier.

11 sept. 2017

c'est le but du papier que j'ai joint et des recherches sur les sites plaisance anglophones bien d'accord qu'il n'y a pas de solution standard

11 sept. 201711 sept. 2017

hola mike13
enfin un sage parmi les fadas !
tu as tout à fait raison, chacun s'adapte en fonction des circonstances, sur qu'on ne va pas mettre une ligne de jordan au cul d'un Pogo ni se mettre en cape courante sur un cata avec 50noeuds/6 mètres ! d'ailleurs dans ce fil personne n'a essayé d'imposer sa solution mais juste de décrire ce qu'il pensait être le mieux pour son boat, ce qui dans l'absolu est très intéressant et instructif ! mais le sport national étant de dégommer l'autre, les fils des forums partent toujours en citrouille (quenouille a été récemment retiré du dico par les ancêtres de l'académie française, apparemment ils ne s'en servent plus ... :tesur: !) et à la fin ça devient un peu chiant de participer aux fils, genre tu dis "buenos dias" et l'autre coño te dit il est 13h01 tu dois dire "buenas tardes
et en plus y'en a qui passent leur journée en recherches sur le net pour te démontrer que tu as tort, ce qui dans l'absolu est inutile puisque la majorité n'en a rien à glander ("glander" est toujours reconnu par les ancêtres de l'académie ... ils ne vont pas se tirer une balle de le pied :langue2: ) les modos pas sur la tête, c'est pas moi qu'ai commencé !!

11 sept. 2017

@Alouette
"je n'ai jamais dit que pour faire plaisir à quelques allumés, j'irai volontairement dans une tempête tester le dispositif de Jordan"
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Tu m'as invité. Tu la retires ? Dommage !
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"Si tu veux, je t'invite sur mon océanis quand il y aura une bonne dépression de Sud est, ou quand le mistral ou la tramontane soufflent à 50 ou 60 kt depuis 3 ou 4 jours...." (dimanche 20 août 2017 13:4)
www.hisse-et-oh.com[...]tempete
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Une amnésie sans doute ?

11 sept. 2017

afficher 50Kn comme confort minimal c'est de la masturbation intellectuelle, du grand n'importe quoi.
On se montre et pas sous son meilleur jour!

11 sept. 2017

@papytee : alouette a un 47' et tu as un 32', il faut comparer ce qui est comparable soit la taille et le type de voilier, les miles au compteur et les motivations et l'age du capitaine ! alouette dit que jusqu'a 50 noeuds il gère, il n'a pas dit qu'il recherchait 50 noeuds ! et si il envisage de faire la transat retour en Février c'est certainement moins facile qu'en Mai Juin mais ce n'est pas du suicide non plus si on a à bord un moyen fiable de recevoir la méteo, à cette époque on ne monte pas Nord pour aller chercher un flux d'ouest, on passe largement au sud des deps et les derniers jours on remonte sur les Açores si la méteo est OK sinon on fait cap sur Madeire ou au pire sur les Canaries si gros problème mais bon sur cette route les deps partant du continent nord américain et se suivant de 3 à 6 jours suivent une route assez régulière et il est rare qu'elles se forment sans prévenir au milieu de l'atlantique, non ? il y avait il y a peu un autre post d'un navigateur solo qui descend de Bretagne aux Açores en Novembre sur un 39' je crois, on lui a "conseillé" de descendre sud portugal avant de repiquer sur madeire et les açores mais personne lui a dit qu'il était frappé et qu'il allait au suicide ! ceci dit dans les 2 cas avec un 32' je ne sais pas si beaucoup tenteraient l'aventure ! maintenant on peut se prendre une tempête tropicale au canaries en Novembre ou une grosse dep sur la latitude des açores en Mai Juin ou blablabla, il reste une part d'incertitude qui fait le charme de la navigation à voile :langue2:

13 sept. 2017

4 jours sans Hisse et hoo oh oh ohoooo....
Ah, vivement le mois de février pour une belle analyse d'une balade de santé dans l'atlantique nord avec une belle brochette de cônes tissus....
Je te souhaite bonne chance car je pense qu'il t'en faudra et je te souhaite aussi que tes convictions seront utiles car me concernant, je vois assez mal tes hypothèses bien se passer par mauvais temps, même si tu as une assistance à terre à plus de 48h et un moral à tout épreuve, il te manque juste l'essentiel, l'expérience, mais là, tu l'auras :acheval: enfin, peut-être :mdr: ....
Pascal, de Madère qui a bien mérité son apéro..... :alavotre: :alavotre:

13 sept. 2017

Je suis toujours dispo pour boire un coup. J'y serais fin septembre je pense, comme ça je t'expliquerai pourquoi je te donne un avis assez négatif pour une traversée en février. Tu sais, quand tu as 50 n de vent dans ces coins là, la fuite se fait à 5/6 n maxi car il y a trop de houle, une mer déchainée qui ne te laisse pas filer comme ça, des vagues qui peuvent te coucher à chaque instant, mais si tu es croyant et que tu as une bonne bible, ou le coran, peut-être seras -tu aidé.... Et dans ce cas précis, dans cet endroit précis, pas sûr que ton dispositif "Jordan" te serve beaucoup et d'ailleurs, si tu le mets à la mer, pas sûr que tu sauras le récupérer.... Mais bon, s'il faut que ce soit juste ton expérience qui te donne les bonnes réponses, fais-le, car sinon tu ne sera jamais satisfait, même si tu auras toujours ta canote... :heu:
Pascal :alavotre:

13 sept. 2017

te laisse pas faire alouette, ils nous rabattent tous les oreilles avec leur traversée en septembre à madeire puis en novembre aux canaries en décembre au cap vert parce que c'est plus secure de prendre l'autoroute à cette hauteur, bien sur noêl au marin avec la dinde en promo de chez lidl puis ils rentrent à la maison en passant bien sud avec 1000 litres de gazole, vont prendre le verre du marin au hard rock peter café et rentrent à la grande motte en juillet en arrondissant bien le cap st vincent cap des tempetes portuguaises, une halte à gibraltar pour remplacer les 1000 litres de GO à pas cher et putaingue ils rentrent dans la mer la plus dangereuse du monde, là c'est chaud sans la ligne de Jordan ... tu vas sortir des sentiers battus et tester de nouvelles techniques qui ne serviront qu'aux intrépides comme toi, vas-y tout le monde te supporte et personne n'a le droit de se moquer !
vais bien me faire pourrir là ! :langue2: à vous les studios

13 sept. 201713 sept. 2017

"[i]vont prendre le verre du marin au hard rock peter café et rentrent à la grande motte en juillet en arrondissant bien le cap st vincent cap des tempetes portuguaises, une halte à gibraltar[/i]"
parce que toi en repartant de chez peter pour gib' (ben oui dans le jargon des authentiques comme toi on dit gib, non ? :langue2:) tu rases le cap saint-vincent ?

13 sept. 2017

Quizas,
tu vois moi, j'aime le bateau, mais surtout quand c'est confort, je ne vois pas l’intérêt de me faire bastonner quand c'est pas nécessaire, en plus de risquer ta vie, tu risques celle des autres si tu leur fais appel et surtout, ça coute des sous sous quand tu casses quelque chose et dans 50 n de vent dans une mer défoncée, tu casses bien souvent... Mais bon, si c'est ton truc, racontes nous tes aventures de l’extrême, je suis friant de ces histoires de grands aventuriers du clavier.... :mdr:
:cheri: :cheri: Pascal :alavotre: :alavotre:

13 sept. 2017

Cela coûte déjà pas mal des sous, sans rien casser, avant de partir : 1500 € pour les cônnes, le bout haute résistance de la came, les cadènes renforcées pour l'arrimage sur le tableau arrière, plus des semaines de machine à coudre et de taf... (après un mois de 75% travail et 25% de pédagogie par répétition, on n'a toujours pas vu la photo de l'engin magique renforcé).
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OK, le temps coûte 0 € de l'heure pour certains... Mettons-le en profits et pertes.
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L'avantage, c'est qu'en route et surtout avant de larguer les amarres, la drogue rassure.
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Tout cela car dans quelques sites, il y a de rares témoignages à mettre en face des milliers de bateaux qui traversent sans se mettre martel en tête ni se jeter dans la gueule de l'ours.
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Il faut de tout pour faire le monde moderne...
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Ceci dit, j'apprécie le virement de bord entre le premier et le dernier post : la JSD est passée du stade "solution miracle" au stade "à utiliser en dernier recourt". La pédagogie par répétition ne s'appliquerait-elle qu'aux autres ;-)
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C'est claire, il n'y a que les fous (folles) qui ne changent pas de tactique. Tout va donc bien de ce côté-là et cela me remplit d'aise ! Je peux aller dormir tranquille :aurevoirdame:

14 sept. 2017

Oups ! Autant pour moi.
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C'est "seulement" 1000 €
www.hisse-et-oh.com[...]tempete
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"Je ne montrerai rien de plus à des imbéciles...". Il y a peu, elle nous donnait des leçons de bonne éducation...
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La pédagogie par la répétition, qui ne peut avoir de succès qu'avec les moutons, a donc des limites ! Ouf, je ne fais pas partie des moutons. Ceux qui ne sont pas imbéciles, les intelligents, seront privés des talents de claire.

14 sept. 2017

120 mètres d'aussière de 24 mm (je suppose que de la basique 3-torons ne convient pas car elle tournerait sur elle-même, mais allouette précisera)
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disons 300 mètres de sangle de 25 mm, peut-être plus.
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124 cônes de 0.2*0.4 m => 10 m² de (bon) tissus qui ne risque pas de se déchirer. J'ai négligé les chutes...
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Du renfort pour les cônes.
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L'accastillage nécessaire pour arrimer la drogue.
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Les périphériques éventuels pour aider à la ramerner à bord (poulies, etc.)
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Ai-je oublié quelque chose ?
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Tout cela pour moins de 1000 €.
Je suggère à l'alouette de nous communiquer le prix qu'il a réellement payé (poste par poste) et la liste de ses fournisseurs, pour le cas où nous fabriquerions ou autre chose ou une JSD. En tout cas, moi, qui partie des "imbéciles" ayant des "problèmes de compréhension basiques", cela m'intéresse.
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Merci d'avance !

13 sept. 2017

meuh non c'est dl'humour :langue2: juste pour faire monter la mayo comme d'hab et ça marche à tous les coups ! faut bien qu'il y en ai un qui prenne la défense du solitaire qui défend un point de vue un peu hors norme avant que tout le monde lui tombe dessus !
c'est vrai que le che est à l'affut sur tous les coups et shazzan dès son premier post après 4 jours de nav déboule pour déglinguer au lance-croquette cette pauvre alouette !
vous êtes des grands malades ou bien ?
vas-y alouette tu n'es plus seul, on se battra jusqu'à la mort même si la LDJ doit nous faire couler ! au moins on aura fait avancer la science, on mourra en héros et on aura notre photo au Mango Bay et nos héritiers auront une réduc au Lidl (du marin)
et puis si vous ne croyez pas aux cônes, essayez au moins une fois ! vous prenez un cône, vous vous le mettez sur la tête, vous écartez les oreilles et vous vous mettez cul au vent ! selfie et feedback sur hisse-et-oh pour en faire profiter tout le monde
hasta pronto

13 sept. 2017

"vous êtes des grands malades ou bien ? "
tiens mon poto, ça devrait t'être utile : www.amazon.fr[...]31_1_20
et si t'as pas les moyens, relis ta prose attentivement, si t'es pas trop bête ... mais je t'en dis pas plus ;-)
PS pour le cône, fais un break c'est pas bon pour les poumons ! :-D

14 sept. 2017

Tu sais que je t'aime mon Quizas.
Je t'imagine courant tout nu, cône rayé orange et blanc pour toi, l'inverse pour Claire ( enfin, je crois :reflechi: ) pour mieux vous reconnaitre, les oreilles battant au vent du grand nord, sur le pont de votre 45" dans 50 n de zeff, l'une filmant les exploits de son bienfaiteur mettant toute son ardeur à expérimenter cette nouvelle technique pour ralentir dans des creux de 10 - 15m une canote folle déboulant à 15N .... :topla: :bravo: :reflechi:
Que de belles images en perspective mises à la disposition de tous pour le bien de l'humanité maritime.... Merci, vraiment MERCI.... :pouce:
Pascal :alavotre:

14 sept. 2017

je commence les essais demain au sud de Madeire, 25 noeuds NE rafales à 60, si tu oses sortir dans ces conditions viens voir la demo mais ne t'approche pas trop avec ta barge et tes 2 Z-drive Renault Saviem 1000 cv, ne va pas m'abimer mes cônes !

14 sept. 2017

Tu es à Madère ?
Si oui, moi je suis à Flora et je cherche 2 rotules inox pour ma barre, car j'en ai cassé une et l'autre ne va pas bien ! Là, je navigue qu'avec un seul safran, alors si tu connaissais un endroit où en acheter tu me rendrais un bon service...
Pascal :alavotre:

14 sept. 201714 sept. 2017

non je ne suis pas à Madeire ! c'est ou Flora ?
trouver la pièce parait compliqué mais tu devrais tout de même trouver un tourneur à Funchal qui te refait 2 pièces au modèle ! (c'est dingue le nombre de pièces que je refait faire par des tourneurs, je ne me casse plus la tête à chercher l'original) sinon il ne te reste plus qu'a descendre avec petit temps à Arrecife, là pas de problème pour réparer
bonne nav

14 sept. 2017

Je ne sais pas pourquoi j'ai marqué "Flora" , je suis à porto santo au mouillage dans le port, 6.75 roros la nuit avec douche, toilette et machine à lavée compris !
Super sympa. Sinon, merci, finalement un copain va me les faire envoyer de France à la capitainerie, ça me coutera pas très cher et je ne prend pas de risque de casser celle du vérin qui elle immobiliserait le bateau et là, je serais bien dans la mouise ! :heu:
Pascal :alavotre:

14 sept. 2017

Hello
Eh beh y a encore de l'ambiance !
Tous les imbéciles qui prennent la fuite en cas de tempête vont être ravis d'être ainsi qualifiés par Alouette -Clarinette !
C'est vrai qu'il est un peu titillé par certains mais il cherche un peu on dirait...
Enfin tout cela est bien dommage, on est là pour partager, pas pour se foutre sur la g...
Et pour partager il vaut mieux être modeste et ne pas être rigide..

Après ça n'empêche pas la critique et la moquerie légère,mais il y en a qui en font des tonnes, Sûrement un foie trop chargé ?
Insulter les gens c'est pas top, d'un côté comme de l'autre, y'a un peu de job de nettoyage à faire, non ?

14 sept. 2017

Hello
Ne generalisons pas sur les gens d'hisse et ho, tu mets tout le monde dans le même panier, c'est injuste.
Après je ne suis pas drapeau et encore moins club, je suis plutôt comme dirait Brassens...
N'allons pas comparer une prise de bec - entre canards ou alouettes !-avec un viol, on n'est pas sur le même plan....
J'espère que tu auras remarqué que certains essaient avec l'humour de dédramatiser la discussion...
Ce qui me gêne c'est comme quand plusieurs personnes se mettent ensemble pour massacrer quelqu'un, ça fait un peu curée... Pas,curé hein !
Je ne crois pas qu'il y ait d'ordre établi dans ce forum, même si certains sont hargneux et inutilement agressifs, ça ne les grandit pas vraiment...
Même si je ne suis pas d'accord avec toi, j'essaie d'y mettre les formes,mais les bonnes manières sont rares ces temps-ci...
Tu as quand même traité d'imbéciles ceux qui fuient...etc....
Passe côté humour,ça sera mieux, ça donnera moins de prise et fera mieux avancer le shmilblick
En plus ton avatar est bien flou, ça en hérisse quelques uns et je peux comprendre...
Et chipoter sur la valeur des TDJ, laisse tomber laisse pisser, on s'en fout,ça n'a aucune importance, tout le monde perd une énergie qui pourrait servir à d'autres choses
C'est parfois plus classe de ne pas répondre à des provocations...
Ce fil devrait se fermer ça tourne en rond et je crois que tout est dit, ça calmerait les esprits et la pression retomberait....

14 sept. 2017

Ce fil de bientôt 150 posts part effectivement à la dérive car ça n'était pas au début un sujet sur le traînard de jordan et ça l'est devenu à force de polémiques.

Quand nos enfants et petits enfants feront une recherche sur Google en tapant "navigation en cas de tempête" il vont pas être déçus!!

Bref, plutôt proposer bun article qui traite de ça et fermer ce fil!

14 sept. 2017

c'est la faute à Takah :langue2:
en fait pour avoir une discussion avec des réponse qui collent à la question de Takah il faudrait qu'il rouvre un nouveau fil en spécifiant toutes les données :
"navigation en cas de tempête ???????"
type de bateau
expérience du capitaine et éventuellement de l'équipage
bassin de navigation
perception de la notion de "tempête" (force vent et état de la mer) ... avec et sans boules quies !
sans ces infos de départ, difficile que le fil tienne la route, d'un autre coté si on devait fermer tous les fils qui ne tiennent pas la route, qu'est-ce qu'on va s'ennuyer aux escales avec facebook quel temps fait-il chez toi toi instagram la photo de la nécrose de mon orteil gauche et twitter prend 2 pizzas caprichosa et du liquide vaisselle - bien sur il reste le foot et les matchs de la liga mais bon c'est réservé aux initiés .... :langue2:

14 sept. 2017

Fil désormais sous cônes de surface .Quizas tu m'as tordu de rire avec ton -dernier -post à l'arrache, n'importe quoi, excellent .

Phare du monde

  • 4.5 (42)

2022