Mouiller par grand fond

en course il est fréquent de devoir mouiller dans les endroits à courant pour éviter de reculer par pétole. Rappelons que le moteur est interdit en course :langue2:

Ca fait même partie de la stratégie, quand on sait qu'une étape sera pétoleuse on reste là où ce sera possible de mouiller.

Jamais fait par plus de 30m, effectivement on prend un petit mouillage et un bout "pas trop gros". Et jamais fait pour "le plaisir" en croisière, le moteur étant quasiment systématique... En course, le plus gros bateau pratiqué était un mumm30, de là à prendre le grappin de l'annexe ça me parait bien trop léger même par pétole.

Je l'avait fait avec un filin et grappin à l'époque sur une "galiote" glénanaise du côté de Paimpol.. et plus récemment dans le solent et les anglos, j'ai comme ancre une Fortress en version Alu légèrement sous dimensionnée pour le bateau avec un cordage plombé sur lequel je raboute éventuellement une écoute de spi.. pour les 5 tonnes du bateau, cela tient.. pas contre on se sent vivre à la remontée...

Le dicton, c'est, "Quand le bateau est dépassé par les casiers, il est temps de mouiller..."

Une fois on l'a fait par brouillard (il y a 30ans, sans gps ni radar), trop proches d'une cote à falaise: on a mis ensemble l'une après l'autre les deux lignes de mouillage, ancre et tout. IL doit y avoir eu bien plus que 50m de profondeur, cela a tenu :-D
Conditions très calmes, bien sûr.

Bonjour,
J'ai fait un bon nombre de stages Glénans et j'ai jouer à ça pendant pendant un stage sur Paimpol. Le scénario était de simuler une pétole avec du courant dans le cul face au chanel. Il n'a pas été question de grappin d'annexe mais de l'ancre, de la chaîne, du bout et d'amarres derrière si nécessaire.

J'utilise souvent entre 30 et 50 m de fond, même 2 fois à 65m sous la quille, une grande Forteress alu, 5m de chaine de 10 et 150 m de toronné de 16.
Cela tient bien dans 5 à 8 nœuds de courant sur les fonds dans le coin.
Pas de vent et courant entre les îlots et cailloux, on fait la pause casse-croute et repos, à l'abri des cailloux plus loin et avec l'alarme en cas ou cela dérape.
Attente de reverse de thermique.
La Forteress à l'avantage d'être légère pour une grande surface de pioche.
Avantage, prêt dans son coffre, c'est à l'eau en 2 mn...
Tout se remonte à la main, mais content quand tout est à bord quand même.
Pas encore déparé, mais cela arrivera bien un jour dans ce genre de jeu...

Au bout de mes 125m je met un grappin fait maison avec 4 brins de fer à béton soudés sur un tube. Si le grappin s'engage sous une roche ou une épave on peut le remonter en tirant très fort. Les brins s'ouvrent.