Mon Mousquetaire se remet mal d'un hivernage au sec, posé sur sa quille

le danger est plus pour le bois que pour les boulons !?
comment a été faite l'étanchéité du joint de quille ?

le bateau était-il maté sur béquilles au sec?

les boulons de quille sont-ils rouillés? le filetage est-il visible?
A la fin du séjour à terre, le joint entre le saumon en fonte, dans lequel descend la dérive, et la quille en bois paraissait-il défectueux et laissait-il apparaître des coulures?

Le bateau a-t-il "cogné un caillou"? avant l'achat?

Comment s'appelle, s'est appelé, le bateau? est-ce un Mousquetaire Club?

les interventions qui précèdent sont totalement appropriées , mes interrogations concernent le diagnostique ....

Perso, je ne laisserais pas le bateau en eau douce s'il prend l'eau par la coque. Plutôt le mettre au sec et bâché. L'eau va pénétrer dans la tranche du CP et le pourrir.
Puis sonder avec la pointe d'un couteau tous bords des panneaux de CP : le long de la quille, le long du bouchain, aux angles du tableau arrière, etc. La pointe du couteau ne doit pas s'enfoncer de plus d'un mm. Si elle s'enfonce davantage, c'est que le CP est abîmé et qu'il faudra le changer.

Il se peut aussi que l'eau entre par les hauts (c'est d'ailleurs souvent le cas). Regarder s'il y a des traces de coulure à l'intérieur. Là aussi, il faut sonder le CP : angles du rouf, du cockpit, jonction coque-pont, etc.

Les fuites sur ces bateaux viennent des boulons de quille et du puit de dérive. Plus rarement des bouchains. Serrer les boulons est la pire ses solutions.
Dans tous les cas on est gagnant de résoudre sérieusement le problème.
Concernant les boulons de quille il faut déquiller. On peut avoir des surprises car les boulons peuvent être fortement attaqués par la rouille à l'intérieur de la quille, déquiller permet de vérifier leur état. Il faut tout étancher avec des produits ad hoc et on est reparti pour longtemps.
Le Mousquetaire est construit comme un Corsaire, vous pouvez vous procurer auprès de l'as-corsaire un document "le grand carénage" qui explique clairement comment entretenir et restaurer ce type de bateau.

Personnellement, je déquillerais...
C'est ce que je suis en train de faire après de nombreuses hésitations. Je ne regrette pas du tout. L'aileron (partie en bois de la quille) était pourrie sur les3/4. et les goujons bien oxydés.
L'aileron est en cours de fabrication, et j'espère requiller entre noel et nouvel an...C'est du boulot , surtout pour enlever les satanés goujons, mais au moins, je sais que je serais tranquille lors de mes navigations...
Enfin, il te faut prévoir du temps, de la patience, une bonne masse et des doigts de rechange (ca fait mal quand la masse vient taper dessus)...
En tous cas, si le boulot est bien fait, tu n'auras plus de fuite au niveau de tes boulons...
Bon courage!

Bonjour à tous,

Je relance ce sujet.

J'ai un mousquetaire club, acquis l'année dernière. Il ne faisait pas d'eau, mais légère corrosion des boulons de quilles.
Il était resté un hiver en fond d'estuaire.

Je navigue avec l'été dernier puis que je le rentre pour hivernage dans un hangar.
Réfection intégrale du pont: ponçage, traitement des pointes à l'epoxy puis peinture. Pas de grosse surprise.
Ponçage de l'antifouling, sondage des liaisons cp/quille, pas de souci, sondage liaison lest/saumon: R.A.S.

Je le remets à l'eau et là il fait de l'eau. pas énormément, environ 5 cl par jour (port à échouage sur béquilles).
Je ne vois pas bien si cela viens du puits de dérive ou du suintement par les boulons de quilles.

Faut-il que je déquille l'hiver prochain pour remplacer les boulons de quille et en profiter pour refaire une dérive inox?

Merci de votre retour,

Cordialement,

Pierre

Ce raisonnement est valable pour le bois classique mais pas pour le CP. Le CP ne doit en aucun cas être "gorgé d'eau"

Ah.
Zut.
OK.