Manoeuvres de port - SOS

nous avons fait deux stages Glénans + un stage hors Glénans + un jour dédié qu'aux manoeuvres de port, bref on débute. Hier au Cap d'Agde, grosse galère pour rentrer dans le catway (chenal étroit entre les catways, vent entrant dans le chenal, entrée marche avant jusqu'à la place, puis marche arrière pour entrer dans le catway et là patatrac rien ne fonctionne comme on voudrait, plusieurs tentatives, le bout du chenal qui se rapproche, heureusement un gars sympa monte sur le bateau et en deux temps trois mouvements, il gare le bateau en marche arrière). On loue un voilier trois semaines en Corse et on flippe un peu :
- on est preneur de tous les conseils (et de tous les encouragements) pour les manoeuvres de port
- vous mêmes comment vous êtes vous débrouillés au début ?
- avez vous des conseils pour les manoeuvres de port en Corse notamment les pendilles ?

Merci à la communauté hisse et oh

L'équipage
24 mai 2009
24 mai 2009

Si je me souviens bien
En Corse, tu n'as pas de pendilles ni à Bonifacio, ni à Ajaccio, ni à Bastia, ni à Calvi.
Sinon, pour les conseils :
- éviter la marche arrière, c'est très très souvent la galère
- bien se préparer en amont (bouts, pare-battages, d'où vient le vent) mais ça vous devez savoir, et n'hésitez pas à faire un rond plutôt qu'à précipiter les choses
- N'hésitez pas à demander de l'aide sur les catways si vous ne le sentez pas
Et surtout, ne flippez pas, tout le monde s'est déjà planté, se plante et se plantera. Généralement, il n'y a pas de dégât, sauf un peu la honte...
Enfin, en Corse, dans la mesure du possible, allez au mouillage, ils sont magnifiques là-bas

28 jan. 2017

Pendilles actives Bastia vieux port & Ajaccio Amirauté

29 jan. 2017

Tu peux aussi t'entraîner avec ce nouveau simulateur de manoeuvres de port: www.blue-2.at[...]ippers/

30 jan. 2017

il y a des pendilles dans tous les ports que tu cites.

24 mai 2009

de la douceur...
Chacun a sa methode, sa preference, qui souvent depend du bateau (le mien, un dufour 34, se comporte tres bien en marche arrière...).

De mon expérience, la seule chose que je retiens est d'aller doucement. On se plante tous un jour ou l'autre dans les manoeuvres de port. Avec un bateau de taille raisonnable (10m), si on arrive doucement, les seuls dégats sont en général son amour-propre. Et ca se répare bien...

Je retiens également le message du post précédent : être aussi prêt que possible, amarres, parebat... Et ne pas hésiter à faire un tour "pour voir" avant d'y aller.

Enfin, ne pas hésiter aussi à renoncer. Si on ne se sent pas, que c'est délicat, il vaut mieux aller, par ex, au ponton essence et aller voir à pied, demander de l'aide aux futurs voisins par ex, à la capitainerie...

Mais on passe tous par la et tout le monde y survi, rien d'insurmontable ! (et de bon apéro pour remercier ceux qui viennent aider)

Amities
JF

24 mai 200916 juin 2020

ok pour l'apéro
notre bateau sera un dufour 325

24 mai 2009

c'est
quand ta loc,

car si tu veux tu me paye le billet d'avion la bouffe et tout et tout ( j'amène de quoi boire quand même) et je m'occupe des manoeuvres
:topla:

24 mai 2009

comment on se débrouille au début ?
ben, on se plante souvent comme tout le monde ;-)

La clé du mystère de ce que va faire le bateau c'est de comprendre mentalement quelles sont les forces en jeu sur le bateau dans ne situation donnée.

Prenons un exemple simple (et contraire aux idées reçues):

On rentre dans une place et il y a du vent avec un bateau "normal" (c'est à dire les bateaux depuis une vingtaine d'années) , et il y a peu de place et il faut arriver [b]très lentement[/b] à cause du manque de place.

Alors le bateau sera plus stable en marche arrière [b]très lente[/b] contre le vent qu'en marche avant [b]très lente[/b]. Pourquoi ?

Parce que en marche arrière l'hélice le tire par le nez (l'arrière devient l'avant) alors que le fardage s'applique en gros au milieu du bateau, c'est à dire à l'arrière de l'hélice (qui est à l'avant). Donc il va s'aligner dans le lit du vent en marche arrière lente. A partir de là, on réfléchi s'il faut arriver d'un coté ou de l'autre vers la place en fonction du vent.

Dans la même situation, face au vent très lentement en marche avant, la propulsion est à l'arrière, et le fardage au milieu du bateau (donc plus à l'avant), d'où une tendance à tourner sur place de façon imprévisible : on sera dans la situation instable de la voiture à propulsion arrière à pneu lisse sur terrain glissant en montant une pente : instable, et tend à se mettre en travers. Que fait on en voiture dans ce cas ? on remonte la pente en marche arrière ;-)

Il y a une demi-douzaine de choses simples de ce genre à bien assimiler, et les manoeuvres de port deviennent un plaisir mental : décrypter par avance les réactions du bateau et constater qu'on a vue juste ... ou qu'on s'est trompé :oups:

24 mai 2009

pour la marche arrière
je précise qu'effectivement, ça dépend du bateau, du moteur, de l'hélice... Bref, avec le mien, je dois prendre deux chenaux de marge pour parvenir à me diriger. Mais vous verrez, entraînez-vous en zone ouverte et sans danger pur voir comment elle réagit sur le dufour.
Sinon, tout à fait d'accord avec les autres et aussi, vu la photo, un autre conseil : "rangez" les enfants (qu'ils n'essayent pas de "défendre" car attention aux mains, aux chutes, aux pieds...etc).
Bonne nav

24 mai 200916 juin 2020

ça veut dire quoi
ça veut dire quoi deux chenaux de marge...merci pour vos post ;-)

24 mai 200916 juin 2020

salut Bil
un de ces quatre en Bretagne, pour l'instant on débute et tu vois qu'on essaie de se dépêtrer des manoeuvres de port, alors si on rajoute les marées....

24 mai 200916 juin 2020

hier au cap d'agde
quand je me suis retrouvé au bout du chenal des catways à force déraper(heureusement il y avait un ponton et pas de rochers), juste avant j'ai essayé de faire demi tour, mais j'avais le vent qui rentrait dans le chenal et bien sûr je voulais faire pointer l'étrave vers l'entrée du chenal, bref j'ai jamais fait le demi tour (parce que le vent était aussi assez fort). Le gars qui a sauté sur le bateau a mis les gaz et il est parti direct marche arrière contre le vent et il a garé ça en moins de deux, pfffffffff, on lit toutes les réponses qui nous rassurent mais on se dit qu'on va encore avoir quelques sueurs froides en arrivant au port ;-)) alors que questions navigation, à deux on prend un max de plaisir (et c'est sans doute là l'essentiel...)

24 mai 2009

quelle idée . . .
d'être là-bas dans la mare d'eau chaude ....
vous seriez en Bretagne (où on crève de chaud !)
ça aurait été avec plaisir :-p

24 mai 2009

c'est une expression...
...que je viens d'inventer...Le bide...En gros, il me faut bien 20m d'élan avant de stabiliser la direction

24 mai 2009

tester ...
un jeu pour appréhender les réaction du bateau:

S'il y a du vent, essayer de maintenir le bateau immobile à un endroit donné (en prenant comme repère une bouée par exemple), pour comprendre avec quelle orientation du bateau cela est possible par rapport au vent.

Essayer de garder le nez ou la jupe à 1 mètre de la boué en restant stationnaire malgré le vent.

Faire l'exercice avec hélice en marche avant puis avec hélice en marche arrière.

Quand le bateau est bien stationnaire, débrayer l'hélice et observer ce que le bateau fait. Dans les deux cas (avant et arrière).

2° apprendre à faire demi-tour sur place (si, si c'est possible !)

Par exemple s'il faut faire demi-tour (ou quart de tour) à droite avec un bateau à safran unique (important):

Bateau immobile, on met le safran à droite, on embraye en marche arrière et on met à 2000 tours 3-4 secondes.

Dès que le bateau démarre (ça prend quelques secondes selon le poids du bateau), passer rapidement au point mort 2 secondes, puis marche avant à 2000 tours pendant 3-4 secondes.

Que se passe-t-il ? le bateau est parti en arrière d'un mètre ou deux, le safran m'a pas eu le temps de faire de l'effet. Dès que l'hélice souffle en avant, le safran étant braqué, le souffle de l'hélice sur le safran provoque un couple de rotation de la carène vers la droite.

Le bateau tournera uniquement par l'effet de souffle de l'hélice sur le safran.

Comme on a mis environ la même durée de marche arrière et avant, en gros le bateau sera à la même place, mais tourné de 30-40° , en ayant bougé de 2-3 mètres.

On répète en gros 2 fois pour 1/4 de tour, et 3-4 fois pour 1/2 tour sur place

Très pratique pour sortir d'un catway avec très peu de place en face ;-)

La suite au prochain numéro :alavotre:

24 mai 2009

manoeuvres de ports
Oui tout le monde peut en rater une surtout en vent latéral et dans les places étroites oui il faut bien connaitre les réactions de son bateau . Pas facile en location la première fois .. Et puis il n'y a pas de honte à rentrer en marche avant ! Les pendilles sont partout en méditerrannée c'est bien pratique mais parfois il faut la prendre très rapidement en cas de vent de travers et surtout bien préparer les pare battage et puis il n'y a pas de honte non plus à "s'appuyer" sur le bateau voisin ou à se glisser entre deux bateaux comme ça on est bien calé et on prend son temps ! attention aux balcons et au filières des voisins quand même ! il faut viser juste ...ah j'oubliais la sécurité ! un bateau pèse plusieurs tonnes d'ou une grande force d'inertie ne pas essayer de le retenir avec les mains ou les pieds !

24 mai 2009

vent de travers ...
Puisqu'il est question de vent de travers ...

Arrivant cul à quai et étant deux personnes efficaces à bord, en visant une place beaucoup trop large pour le bateau qui ne pourra alors pas s'appuyer sur les voisins.

1° arriver si c'est possible en marche arrière face au vent qui est parallèle au quai (puisqu'il est perpendiculaire à la place convoitée)

2° entrer dans la place, une personne sur le tableau avec en main [b]l'aussière qui sera au vent une fois amarrée (très important)[/b]

3° dès qu'on arrive au quai, la personne sur le tableau descend sur la quai, frappe l'aussière au vent à la bitte du quai, sans laisser de mou, et avec un bon noeud de n'importe quel genre pourvu qu'il tienne ! Pas plus de 5 secondes pour bloquer l'aussière ;-)

4° dès que l'aussière est frappée, moteur en marche avant assez fort , safran du coté du vent ... en observant les réaction du bateau.

Que se passe-t-il ?

Le bateau tire sur l'unique aussière au vent. L'hélice et le safran créent un couple de rotation de la carène qui s'oppose à la rotation que le vent fait subir au bateau

En dosant le moteur on peut rendre le bateau stationnaire sur une seule écoute, la carène s'appuyant contre vent en quelque sorte.

On peut prendre alors tranquillement son temps pour mettre la pendille.

Evidemment cela nécessite une bonne coordination entre le barreur et la personne qui met l'aussière, et de la rapidité pour frapper l'aussière. Mais c'est très efficace ... et ça surprend souvent les spectateurs qui se demandent comment ça va se terminer ... bien le plus souvent ;-)

25 mai 2009

Une solution : se garer à l'endroit.
Contrairement à un suppositoire, un bateau rentre plus facilement la pointe en avant.
Son étrave fait "coin" (astuce : allusion au coin pour fendre le bois et au bruit émis par le frottement ses listons ou au couinement des propriétaires des bateaux voisins).

Blague dans l'coin:
Le bateau est plus manœuvrant en marche avant.
Comme c'est la poupe qui se déporte il est plus aisé de positionner la proue puis d'ajuster la poupe ensuite.
La sortie en marche arrière, même si la manoeuvre en marche arrière est moins précise n'est jamais un problème.
Les passants sur le quai n'ont plus de vue plongeante sur la sortie des toilettes.

Évidemment, on peut préférer se ranger en marche arrière, une main dans le dos, les yeux bandés avec un bisafran. C'est un choix. :-)

25 mai 2009

Ecumeur
La réalité physique de la manœuvre est indépendante des pesanteurs de la tradition. ;-p

Que ce soit un bateau ou une voiture, par exemple, il est TOUJOURS plus facile de se garer avec les roues directrices en arrière (en donc en marche arrière pour une voiture et en marche avant pour un bateau)

Disons simplement que se garer à l'envers, en marche AR, est antimécanique partout, mais que, dans le midi c'est antimécanique et traditionnel. :-)

25 mai 2009

Pas exactement, robert :
ce que je te dirais, c'est que tu peux prendre de la vitesse en te tractant (ou en t'aidant...) à la main le long du bateau voisin, de même que tu peux te haler (ou te déhaler je ne sais jamais) sur ta propre pendille jusqu'à faire passer ta proue.

De toutes les façons, un vent fort latéral reste merdouillogène que ce soit en MAV ou en MAR.

En ce qui concerne le "fret invalide" je crois, personnellement que dans cette situation, je pratiquerais en deux temps :
Une mise en place de face sûre et efficace et ensuite seulement un retournement "a la main" depuis les commodités voisines ou préparée stratégiquement avec l'aide des commodités voisines lorsque les conditions météo seront favorables.

Ceci dit, mon amour tempéré pour les clébards mal élevés, les papys, les lardons et les chiares, me permettent d'écarter définitivement ce type d'éventualité à mon bord. :-)

25 mai 2009

Absolument d'accord, robert.
D'où ma précision : "...lorsque les conditions météo seront favorables."

:-)

25 mai 2009

robert arrete tout de suite !
Car si tu continues, je vais lancer une pétition pour que tu nous produises un article détaillé, avec plein de schéma savants et tout et tout.

(Je suis prêt à te filer un coup de main pour l'article, car cela me permettra aussi de travailler ce gros point faible qu'est la manoeuvre au port par vent et catway, pendilles qui trainent, et hélice bipale qui fait pas toujours ce qu'on lui demande)

25 mai 2009

Robert ...
y'a un truc qui cloche dans ton explication ... c'est qu'il n'y a jamais de place trop large pour le bateau :-) en général (pour ne pas dire tout le temps) il faut se faire sa place en poussant les autres ... vive la med !

A+,

25 mai 2009

Oui mais.....
l'endroit en Manche et Atlantique est l'envers en Méditerranée, l'inverse étant le contraire...

Montaigne ne disait-il pas "Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà..."

Alors, à moins de transférer la Méditerranée aux alentours de Cherbourg...

L'amarrage arrière au quai peut présenter des avantages lorsqu'il n'y a pas de catways, mais je ne supporterais pas de voir mon espace privé livré aux regards indiscrets de la terrestre populace... à moins de préférer l'exhibitionnisme...

25 mai 2009

Tout à fait ...
... d'accord !
Et c'est d'ailleurs pas pour rien que tout ce qui est engin de chantier & co a sa direction sur l'arrière.

25 mai 2009

ça dépend ...
Pym, entrer en marche avant est "a priori" plus facile, bien entendu.

La commodité d'usage cul à quai peut cependant devenir dominante sur tous les autres critères de facilité ou de tradition si tu as à bord un bébé et sa poussette, un clébard de 60 kg, un papy plus très sportif, des gamins de 5 ans qui montent et descendent du bateau 42.5 fois dans la journée (le 0.5 c'est celui qui est tombé à l'eau en descendant par l'avant debout sur l'ancre ;-) ), une maman qui ne met que des talons aiguille, ... je t'épargne la suite :heu:

Y a juste un truc où je ne suis pas du tout d'accord : la sortie de la place en marche arrière par vent latéral fort est plus difficile en marche arrière que l'entrée dans la place en marche arrière avec le même vent latéral. Les raisons c'est qu'on ne peut pas prendre de la vitesse en partant du quai (donc on est non manoeuvrant en sortant), et ce sont aussi les pendilles des voisins dans lesquelles ont se vautre à tous le coups en sortant si on ne maitrise pas bien la trajectoire de sortie.

Tu me diras, si trop de vent pour la manoeuvre on ne sort pas ... ça se défend, mais c'est pas toujours possible :oups:

25 mai 2009

à la main ...
Pym, se déhaler aux bras par vent fort, dépend de la taille du bateau. Avec le mien , 12 mètre 9 tonnes, par vent fort c'est pas conseillé. Soit on y arrive au moteur, soit on ne fait pas, trop d'efforts et de risques humains sont en jeu quand il y a du vent fort...

... enfin, c'est ma pratique, ayant à bord des enfants et/ou une frêle créature dont je tiens beaucoup à préserver l'intégrité physique ... et à conserver la présence à bord, donc on évite les galères manuelles ! :heu:

07 juin 2009

Hmmm, je ne suis pas totalement d'accord que c'est plus facile en marche avant
La proue peut être chassée par un vent de travers plus facilement en marche avant, surtout si l'on n'a pas assez de vitesse (il n'y a pas de safran à l'avant, or le safran est une surface anti-dérive très efficace.)

De plus, il est généralement beaucoup plus difficile de descendre du balcon pour frapper l'aussière - on risque de tomber et de se blesser.

Quand on est en marche arrière, le bateau est tiré par l'hélice. L'effet de dérive d'un vent latéral est beaucoup moindre. La proue aura tendance à suivre tranquillement derrière la poupe dans le virage.

N'oublie pas que quand on tourne un voilier, il aura tendance à pivoter au tours de la quille. Sur le Dufour 325 la quille est presque exactement au milieu entre proue et poupe. Il faut donc faire attention de ne pas amorcer son virage trop vite, sous peine de ne pas réussir à pivoter autour du bateau ou catway autour duquel on tourne.

24 mai 2009

Faut y aller...
Bonsoir,

On va dans un coin peinard, par calme presque plat. On mouille 2 ou 3 pare-bats en ligne (un bout de la hauteur d'eau en Med + poids) et puis on s'entraîne aux manoeuvres AV et AR par rapport aux parebats.

Et puis on y retourne avec du vent et on refait les manoeuvres vent de face, de travers, d'arrière. Les pare-bats ne servent que de repères pour savoir où on se trouve par rapport à eux. Si on va trop près, ça permet de faire dans la foulée la manoeuvre du bout pris dans l'hélice.

Pour nous, du nord, en plus y'a le courant, c'est plus marrant. Mon dernier accostage raté remonte à une quinzaine malgré tant et trop d'années de pratique. De toutes façons si on va doucement, le risque de tout casser est assez réduit.

Bon courage.
;-)

24 mai 200916 juin 2020

aïe
la manoeuvre du bout pris dans l'hélice...euh là on va pas tenter ;-)

25 mai 2009

Ca m'est arrivé aussi à
Saint Martin de Ré il y a une bonne douzaine d'année où le gens me regardais gauguenard me débattre avec mon First 210 quille partiellement relevée et vent de travers pour entrer dans une place microscopique au fond du port.
Deux heures plus tard un bateau 8m arrive, même configuration, je lui propose mon aide comme d'habitude. Il daigne à peine me répondre et limite de façon impolie. Il part en glissade, tape un hors bord sur chaise qui était relevé, tape le tableau arriere d'un autre et fini par rentrer tant bien que mal. Il s'amarre. Tous descende à terre et puis c'est tout. J'étais consterné.

STéphane

25 mai 2009

Y'a aussi...
Même si je suis à l'apéro ou en train de déjeuner/dîner dans le cockpit, si je vois un bateau arriver voilier ou moteur, un solo ou couple avec ou sans enfants, je quitte ma position relaxe pour aller prendre les amarres et/ou retenir le bateau. C'est presque toujours apprécié et si on me rend le service plus loin j'en suis content.

Il y a quelques années c'était une pratique courante, maintenant ça se raréfie (sauf chez les Grands Bretons), y'en qui, si on les aide, font la gueule et il m'est arrivé après avoir lancé une amarre à terre où le glandu qui était sur le quai l'a regardée d'un air méprisant avant de la foutre à l'eau négligemment du bout de son pied.

07 juin 2009

C'est un raté dans la transmission du savoir
La plaisance c'est démocratisée est c'est bien!
La culture et le savoir-vivre maritime ne se sont pas transmis et c'est dommage!
Pour ce qui est des manoeuvres, et marche avant, en marche arrière ou à la voile, il n'y a pas de secret:faut faire ses gammes comme au piano

24 mai 2009

Je me suis emmêlé les pendilles
Des pendilles, tu en as et à Bonifacio, et à Calvi, et à... etc, si je me souviens bien.
L'avantage, c'est que les ports sont tellement pleins que tu te glisses entre deux bateaux qui t'aident à bien te caler. De toute façon, ces moments là, c'est du stress, surtout que tu peux être sûr d'avoir une dizaine de paires d'yeux fixés sur toi, qui attendent de te voir te planter. Après, ça sera à ton tour de regarder les autres. L'humain est ainsi fait...
Ne t'inquiète pas pour la pendille, tu la prends quand tu es installé entre tes congénères(généralement, le gars du port sera là pour te la passer).

28 mai 2009

Pour le gars du port,
En Corse, il vaut mieux parler italien.

25 mai 2009

Surtout ne pas oublier l'effet de couple de l'hélice.
Avec une hélice pas à droite, l'arrière chasse sur tribord en avant et sur bâbord en arrière.
L'inverse avec une hélice pas à gauche.
Il faut combiner cela avec le safran. Cela permet de faire un 360° dans la longueur du bateau... quand tout va bien
A combiner donc avec les autres paramères que sont, par rapport au catway que l'on veut aborder, la direction du vent, le courant (dans nos ports du nord ou en rivière).
Bien sur, il ne faut pas aller trop vite, mais le bateau ne se dirige bien qu'avec une certaine vitesse, surtout en marche arrière. Il faut donc connaître la distance nécessaire pour l'arrêter et ne pas aller trop doucement. Je vais là à l'encontre de la plupart des recommandations précédentes mais c'est le fruit de l'expérience, encore que, comme les copains, il m'arrive de foirer un accostage.

D'une manière générale, lorsque l'on attaque une manœuvre qui commence mal, il vaut mieux tout de suite renoncer pour refaire un tour de piste plutôt que de tenter de rattraper un manœuvre mal amorcée!

25 mai 2009

sortir vent fort de travers
Place cul à quai, vent fort de travers (vent parallèle au quai, bateau coincé entre deux autres bateaux culs à quai.

Si on sort "normalement" le vent nous rabat immédiatement dans la pendille du voisin sous le vent et ça fini en général par une sortie à l'aide du zodiac du port si ce n'est une pendille dans l'hélice ;-)

Solution:

1° on ne garde que l'amarre arrière au vent. L'autre amarre est larguée.

2° moteur en marche avant, safran un tout petit peu au vent (très peu). On règle la puissance du moteur pour que le bateau soit en équilibre avec le vent de travers.

3° on peut larguer la pendille qui ne sert plus, c'est le moteur qui tient le bateau dans l'axe malgré le vent grâce à la seul aussière au vent

4° on demande à une personne à terre de larguer la seule amarre qui est encore en place (celle au vent) sans baisser le moteur

5° on laisse le moteur comme il est , on met le safran droit et le bateau sort droit sans se vautrer sur le voisin sous le vent, grâce au flux permanent de l'hélice qui était en place avec le bateau bloqué à l'arret sur l'aussière.

Dans le pire des cas, 20-25 noeuds de travers, pas de place en face de la sortie obligeant à virer dès la sortie de la place , j'ai utilisé cette technique avec un vielle écoute fichue à la place de l'aussière unique au vent. Le moteur était à 2000 tours pour tenir le bateau sans la pendille, ça bouillonnait derrière le bateau amarré ! Coupé la vieille aussière avec un coutelas bien affuté tellement elle était tendue , impossible à larguer en rapidement autrement :aurevoirdame:

25 mai 2009

Quand c'est possible
Toujours essayer d'utiliser le vent plutôt que de lutter contre.

Par exemple, personnellement par vent assez fort de travers à la place, je me mets perpendiculaire au quai (cul vers celui-ci), à partir de 2 ou 3 places au vent de la mienne. Je me laisse dériver en restant perpendiculaire par de petits coups de barre ou de moteur et quand je suis en face, hop, un grand coup de marche arrière de 2-3 secondes et je barre en arrière jusqu'au quai où un petit coup en avant va m'arrêter.

Bon. Ca foire parfois aussi... ;-)

25 mai 2009

Encore !
:-)

25 mai 200916 juin 2020

super merci à tous pour les conseils
:-)

25 mai 2009

Les maneuvres de ports
Sont un problème pour tout le monde, surtout quand il y a beaucoup de vent.

Qui ne stresse pas pour une manœuvre de nuit par 30nds de vents à 2? ;)

Après ça dépends beaucoup du bateau, le mien ne tourne pas du tout en marche arrière ou alors faut attendre 3 trop longue minutes. alors j'essaye de me mettre dans la bonne position en marche avant. Sinon manœuvre en marche avant et pour sortir, en marche arrière avec les pottos c'est assez facile, avec une pendille beaucoup moin.

25 mai 2009

Le gude de manoeuvre
De Eric Tabarly, illustration de Titouan Lamazou
Chapitre : Manœuvre au moteur

25 mai 2009

Le top
C'est quand j'avais mon HB Yamaha 6 CV à rotation à 360°. Je vous laisse imaginer ce que cela pouvait donner en matière de figures artistiques. Je faisais absolument tout ce que je voulais de mon voilier. J'en avais même honte de tant de facilité en arrivant au port.

Il m'est arrivé avec un P...N de mistral aux fesses de ne pas pouvoir freiner la bête an marche arrière (je ne voulais pas mettre trop de gaz pour ne pas arracher la chaise ). Pas de problème, le HB orienté à 120°, demi-tour sur place tout en maintenant un peu de traction, et j'ai rentré le bateau en arrière, étrave face au vent, en marche avant et en mettant des petit coups de moteur à tribord ou babord pour rester dans l'axe. Un grand moment de bonheur.

Par contre, en mer....

Il va falloir beaucoup s'entraîner quand j'aurai (soupir) un voilier avec in-board.

25 mai 2009

juste pour rassurer
même avec les meilleurs cours et beaucoup de théories sur la question, seule l'expérience et la connaissance du bateau que tu manoeuvres permettra d'améliorer chaque fois un peu plus.

C'est ce qu'il y a de bien avec le bateau, on a jamais fini d'apprendre... et quand on croit qu'on a tout appris, on devient dangereux pour les autres, pour son équipage, pour le bateau et puis pour soi...

Ceci étant même après des centaines d'approches dans tous les sens et par tous les vents il arrive encore que des marins très expérimentés se loupent royalement. En plus, chez les expérimentés, c'est un peu la honte.

25 mai 2009

Un petit truc à connaitre...
simplissime mais qui va mieux en le disant :
lorsque le bateau est en marche avant, sur son erre (mettons dans le chenal)et que tu passes la marche arrière pour entrer dans la micro place que tu as entre les catways, NE PAS TOURNER LA BARRE tant que le bateau n'est pas EFFECTIVEMENT en marche arrière ! Passer la marche arrière ne veut pas dire reculer instantanément. En actionnant la barre trop vite, on entraine le bateau à l'inverse du sens recherché (imagine que tu veux reculer à gauche, tu mets la barre à gauche et...puisque le bateau n'est pas encore arrete, et donc avance encore un peu, l'arrière part d'abord...à droite ).
par ailleurs, l'effet couple etant puissant sur certains bateaux, il faut l'anticiper et prevoir toutes ses manoeuvres en conséquence. S'il entraine la poupe vers la gauche, penser ses manoeuvres avec des marches arrière vers la gauche : c'est plus simple ! Par exemple, mon propre bateau ne tourne pas en marche arrière vers la droite, en partant d'une position à l'arret ! je sors donc toujours en arrière gauche, et si pas possible, j'anticipe la manoeuvre de sortie AVANT de rentrer dans une place en avant ou en arrière .
Plus long à écrire finalement qu'à faire !!!!

25 mai 2009

qq trucs

comme dit robert il y a qq trucs de base a savoir "intuitivement"

  • en marche avant, technique du "jet dans le safran": si on veut tourner rapidement, point mort, on met la barre a fond, puis on met des gaz pdt 2-3 secondes, et on revient au point mort.

  • en marche AR: il faut mettre les gaz fort pour que le bateau se lance en marche arriere, pdt 20 secondes on ne peut pas le controler (Cf ecumeur ci-dessus), apres reduire les gaz une fois qu'il est lance, et la ca se controle tres bien sur presque tous les bateaux. technique ideale pour prendre un coffre notamment.

  • souvent les gens mettent trop peu de tours moteurs. avec du vent notamment le bateau se tient au moteur et pas a la barre, il ne faut pas hesiter a mettre des tours jusqu'a ce qu'on voit l'effet, et apres baisser...

  • faire un demi-tour sur place: reperer le sens favorable i.e. celui ou le pas va vous aider en marche arriere. apres, alterner marche AV et marche AR, en gardant la barre a fond (cf poste plus haut).

  • techniques de depart sur garde AV ou AR (mais ca si vous avez ete aux glenans vous avez vu!)

  • technique de tenue dynamique du bateau sur 1 aussiere - robert + haut donne l'ex sur pendille, sinon sur ponton c'est en arret dynamique (avec moteur) sur garde.

  • apres comme dit + haut: il faut prendre son temps, regarder le vent et le courant, reflechir a sa trajectoire (et comment on sort si probleme...)

  • et pratiquer. par ex stage "3 voiles manoeuvres" aux glenans.

25 mai 2009

Bilan après 5 ans de locations
Bonjour,

Je loue depuis 5 ans en moyenne deux fois par an et j'ai suivi tous les stages Macif et bien j'ai toujours le même stress quand j'arrive au port ;-)

Hormis le fait qu'il y a des gens plus doués que d'autres j'ai fais un constat simple, deux locations par an avec en général un bateau différent et tu te rends compte qu'il est difficile de prétendre à une grande expérience des manoeuvres de port.

Le constat étant fait mes solutions sont les suivantes :
1/ J'étudie le plan du port que je ne connais pas en identifiant bien le ponton visiteur
2/ A proximité du port, j'appelle la capitainerie (ce réflexe m'a évité deux plans galères dont un à Bourgenay qui était fermé pour cause de régate du coup re-routage vers les Sables)
3/ Arrivé au port et si un zodiac de la capitainerie vien à mon encontre, je lui demande de me guider jusqu'à la place (si catway) et je n'hésite pas à lui demander un coup de main (aucun problème jusqu'à présent sur les ports atlantique, mention à St Denis d'Oléron)
4/ Enfin l'arme ultime, ce sont les camarades de ponton qui généralement te donnent un coup de main d'eux même mais que tu peux solliciter.

Je n'ai qu'une rayure à déclarer à ce jour et ce en quittant une place étriquée d'un cat-way car c'était le premier jour, nouveau boat, 15 mois sans pratiquer, merdage complet et enfin non respect de mes propres règles car je ne sentais pas la manoeuvre et je n'ai pas demandé au technicien du loueur de me filer un coup de main (c'est con car le gars très pro et trés sympa).

En conclusion on arrive toujours à se sortir d'une situation et tant pis pour son orgueil car après tout le ridicule ne tue pas.

Serge

25 mai 2009

une petite citation
de mon defunt papa : vaut mieux avoir l'air d'un con que d'en être un.
je le vérifie chaque jour.

25 mai 200916 juin 2020

la première fois que je suis rentré
à mon poste en solo(jamais touché un voilier),gros stress.Mon boat était cul à quai,je voulais le remettre cul à quai.je me prenais pour un off-shore,je me suis dit boaf,tu arrive,un coup de frein à main,marche arrière puis crénau.
çi joint,le schéma de l'exploit.
lorsque j'ai senti l'inertie entre la marche avant(jaune) et la marche arrière(rouge),j'ai tout de suite compris que je finirais dans les pendilles de mes voisins (bleu)
Point mort pour ne pas casser tout puis toute la panne est venue aider le"nouveau"à grand renfort de gaffes.Je les en remercie encore tous et un apéro à été organisé.Super premier contact et grand cours de manoeuvre.

25 mai 2009

pendille...
en régle générale la pendille dédiée au poste est située côté sortie du ponton (côté mer), c'est toujours un gain de temps appréciable si le vent viens de face... :-)

Bon courage

25 mai 200916 juin 2020

depuis,je fais tout en marche arrière
tout juste si je ne me fait pas la passe du port en arrière. çi joint le trajet: en jaune marche avant
puis au beau milieu,j'enclenche la marche arrière bout au vent(mistral souvent),j'ai le temps de laisser passer les autres si il y en a et de prendre de la vitesse pour être manœuvrant.Comme il à été dit,dés que le safran répond,on arrive à virer dans un mouchoir,je suis sur que l'avant suit après.gaffe prête,je passe la marche avant dés que je suis dans l'axe de ma place,puis pose mes amarres et laisse avant lente pour prendre tranquillement la pendille.
En étudiant les ports d'accueil en avance,je fait souvent cela si j'ai le choix.
merci à mes voisins,je ne manque jamais d'aider quelqu'un qui arrive.

25 mai 2009

et avec un bi-safrans ???
étant tenté par un bi-safrans, mais un peu inquiet de la réputation de : "nonmaneuvrabledansportmoderne" faite à ces bateaux, j'aimerais avoir vote avis (mon précédent bot faisait 15 tonnes, quille longue, maneuvré sans problème pendant 7 ans et 25 000 miles à l'aide d'un antique Volvo de 35cv ...). Merci

25 mai 2009

effet de soufle
l'ennui du du bi-safrans c'est qu'on ne peut plus exploiter l'effet de souffle de l'hélice sur le safran.

25 mai 2009

bimoteur . . .
bisafrans, bimoteurs, ...

quelle bicoque, biloute ! :-D

25 mai 2009

sauf à avoir un bimoteur
:-)

25 mai 2009

Une bonne précaution qui rassure les voisins de ponton
Un équipier qui tient un pare-battage à la main, et le mettra là où il faut au cas où.

Ensuite chaque bateau a ses particularités. D'habitude à l'aise pour les manoeuvres de ports avec mes précédents bateaux, le dernier est une vrais savonnette qui dérape tant qu'il veut à faible vitesse, et je ne suis jamais tranquille surtout que ma place à la Trinité est en darse nord avec le courant en plein travers.

28 mai 2009

Question bête
Peut être existe t'il un logiciel de simulation des manoeuvres ?

L'un d'entre vous a t'il déjà vu passer cela ?

28 mai 2009

ça existe ...
je crois me souvenir pour la simulation de conduite des grosses péniches de canaux de quelques dizaines de milliers de tonnes ;-)

28 mai 2009

Il existe çà aussi
www.madmariner.com[...]_game_a
pas terrible mais ça passe un moment.
bonne soirée. Corsso

28 mai 2009

Heuu...
c'est une vrai savonette ton truc :-)

Celui de madmariner me semble plus réaliste...

;-)

29 mai 2009

J'ai téléchargé la démo de Ship Simulator.
On peut piloter une vedette de la RNLI dans le Solent en plein orage pour retrouver un voilier dont l'équipage s'est réfugié dans le bib, avec un homme à la mer qu'il faut ensuite déposer sur un ferry... C'est assez marrant, manoeuvre assez délicates... On peut s'entraîner sur les pontons...

28 mai 2009

Il existe aussi
ça : www.shipsim.com[...]ome.php

Pas testé, mais ça peut être rigolo...

28 mai 2009

du coup avec les bons mots clés on trouve
spot.pcc.edu[...]ex.html

28 mai 2009

bien bien bien
Toujours pas réussi à en garer un :-(

28 mai 2009

Moi, je suis pret à ouvrir la cambuse...
... avec biere à volonte pour celui qui veut bien passer quelques heures avec moi sur mon gros pépère pour m'aider à travailler les manoeuvres ... avec du vent, bien sur.
Finalement, je m'aperçois qu'un F7/8 me stresse essentiellement pour cette manoeuvre. En mer, on s'ai pris des grosses claques sans soucis, pour se vautrer lamentablement au port....

07 juin 2009

les places de ports sont-elles mal conçues?
le plus souvent ,les postes d'ammarage sont en travers du vent dominant

La manoeuvre de prise de poste au ponton vent arrière ou vent debout est souvent plus facile.

les voiliers ont généralement une position stable l'arriére au vent, ce qui permet d'accoster l'ar au ponton ou de se freiner l'avant au ponton;

Sur un bateau quelqu'il soit il est recommandé de ne pas "engager" l'arrière parce que c'est par l'arrière que l'on se dirige.

Avec un bateau du type pointu de méditerrannée, la quille longue fait que l'on manoeuvre aussi bien en avant qu'en arrière, seul le pas de l'hélice et le coup de fouet en AV ou en AR permettent de changer de direction.

Ces observations peuvent aussi s'appliquer aux bateaux évoluant au moteur.

Les hèlices pour voiliers "bec de canard, repliable" ne sont pas adaptées à ce genre d'utilisation, il faut une vraie hélice en rapport avec le bateau pour son évolution au moteur

Un port accueillant des voiliers devraient avoir des places accessibles à la voile car il est souvent plus facileà un voilier d'évoluer àla voile que de se déplacer au moteur

07 juin 2009

Manoeuvres a la voile...
Je crois que le nombre de plaisanciers capables de manoeuvrer à la voile est encore plus réduit que ceux capables de manoeuvrer (à peu près) au moteur.

C'est toutefois un exercice intéressant. Je pratique à l'occasion pour garder la main et pour le plaisir :
- Lorsque les conditions sont favorables, mais avec le moteur en route.
- Par nécessité parfois (panne de moteur).

L'idée de places accessibles à la voile est pure rhétorique. L'accessibilité d'une place à la voile change selon la direction du vent, le courant dans le port par rapport à l'ouverture d'une porte et/ou l'heure de la marée etc...

Un sacré bazar en perspective!!!

07 juin 2009

Un applet Java rigolo
Va voir ici:
spot.pcc.edu/~mtrigobo/docksim/
c'est très instructif en dépit d'une certaine rusticité.

28 mai 2009

oui, j'ai vu ça
dans un vieux CD des Glénans qui expliquait tout comment faire les manoeuvres et permettait de les répéter.

François

28 mai 2009

Intéressant
Quelqu'un connait ?

27 jan. 2017

Il y a une nouveau logiciel de simulation de manoeuvres de port pour voiliers, très bien fait et extrêmement réaliste.
Il y a une animation sur Youtube:

30 mai 2009

a sorti il y a quelque temps un hors série
sur la question avec force schémas, je n'en dis pas plus pour ne pas être taxé de publicité.

Par contre, pour les manoeuvres, il ne faut pas oublier ce que les anciens, sans moteur, faisaient, c'est toujours applicable de nos jours...le vent et le fardage étant immuables.

En effet, il y a quelque temps aucun canot n'avait de moteur et beaucoup étaient de vrai sabots comparés à ce qui se fait aujourd'hui.

Il est vrai qu'avant les ports n'avaient pas de pannes ni ne cherchaient à en caser le maximum dans un minimum de place...

Quoi qu'il en soit, quelques règles restent applicables:

Toujours avoir le minimum de vitesse possible, en fonction des conditions, lors de la manoeuvre.

Toujours compenser le vent et s'en aider pour la manoeuvre, en jouer si possible.

Toujours préférer la manoeuvre contre le vent que vent arrière...quand cela est possible bien sûr.

Toujours porter à terre l'amarre au vent en premier.

Toujours avoir une ou des défenses volantes prêtes au cas où...

Ne pas hésiter, pour partir, à se déhaler avec les mararres, à déplacer le bateau si cela permet un départ plus tranquille ou plus sûr...c'est ce que faisaient les anciens sans moteur, il n'y a aucune honte à ça et ceux qui rigolent rigoleront moins le jour où ils devront payer les dégâts.

Pour se décoller du ponton, la manoeuvre la plus sûre est de s'aider d'une amarre, d'une garde "descendante" et d'une défense martyre...quand on est coincé devant et derrière par d'autres bateaux.

En marche arrière, il est impossible de manoeuvrer sans vitesse...mais ca ne veut pas dire aller à fond, il faut connaître cette vitesse minimum avant tout, l'autre info primordiale étant de connaître le sens de rotation de l'hélice pour savoir sir le bateau va tirer "à droite" ou "à gauche"...

Pour ce c'est rès facile, faites un essai, barre au milieu et par un jour sans vent...c'est une excellent indication qui vous permet de choisir aussi, à priori, votre angle d'entrée pour se glisser entre 2 places...

Et comme tout, il faut pratiquer, pratiquer, pratiquer...

31 mai 2009

dur de passer de la théorie à la pratique
Bonjour
Une pensée pour ceux qui en plus du vent, connaissent les joies des courants de marées !
Plusieurs nœuds de jus dans l’Odet, à 45°du catway !
C’est le stress total, en dehors des étales, pour prendre ma place, je pense n’être pas doué pour cet exercice et je fais souvent plusieurs tentatives avant de réussir
Pas de constat amiable, cependant, depuis des années !
Je cumule avec ce qui précède un fardage important avec un pas d’hélice conséquent
Alors, 3 grands principes ( issus du monde des banques suisses):
- Méfiance
- Méfiance
- et … Méfiance !

Mon record en la matière : explorer tout une « marina » en marche arrière, avec un First 305 bisaf … pour trouver une place vacante … rigolade des spectateurs assurée !
N’étant, au vu de ce qui précède que peu qualifié, je ne donnerai qu’un conseil de « survie »:
Apprendre avant tout à sentir le point de non-retour au-delà duquel on ne pourra pas f… le camps pour recommencer la manœuvre … et là, j’ai pas mal d’expérience !

PS : les conditions apocalyptiques décrites + haut n’empêchent pas certains « bons » de prendre leu ponton « the fingers in the nose » … c’est la classe, non ? et l'accumulation des "heures de vol"
bon WE

31 mai 2009

en avant
en med je vois souvent des gens s'enteter a rentrer en marche arriere alors que le vent fort n'est pas favorable alors qu'il est si simple dans ces conditions de rentrer en marche avant

30 jan. 2017

Surtout que le soir très souvent le vent tombe et tu as , alors, toute facilité pour retourner le bateau, tes équipiers pouvant t'assister depuis les bateaux voisins

31 mai 2009

s'entêter est souvent le problème
En janvier, a Union, dans un lagon sur encombré, je me suis entêté à slalomer entre les bateaux, avec un cata de 13m, alors qu'il y' avait de l'air et de vent. J'ai fait peur a du monde, passant entre deux bateaux avec... 3 parabats de marge de chaque coté...

Pourquoi ? Parcequ'une fois engagé, avec le stress de la manoeuvre, je n'avais pas la lucidité de faire 1/2 tour, d'aller ailleurs (dans ce cas, simplement de rentrer par l'autre passe). J'ai continué dans la voie prévue, pour rejoindre un copain. En m'appliquant quand même...

Ca m'est déjà arrivé plusieurs fois, même si je me soigne. Savoir renoncer, changer de plan est souvent sain...

Amitiés,
JF

07 juin 2009

adage
fourni par mon actuel voisin de ponton.

No speed, no damage.

François

07 juin 2009

Ah oui ?
Moi je dirai plutôt "no speed, no manoeuvrability"...;-p

07 juin 2009

Evidemment, si on reste amarré!!!
Il ne faut pas aller trop loin. Un bateau sans vitesse ou sans vitesse suffisante n'est qu'un objet flottant soumis aux caprices du vent et du courant. Il ne peut être dirigé et, victime des caprices indiqués, il peut être endommagé sérieusement de même qu'il peut aller finir sa course sur un collègue!

07 juin 2009

C'est madame qui ne va pas être contente!
A defaut de technique, j'utilise une ruse (très bien expliquée par Robert): comme en marche avant, le bateau est immédiatement manoeuvrant, je rentre souvent dans les endroits suspects (entre des pannes, etc.) en marche arrière, me disant que si ca tourne mal, je serai content de m'enfuir facilement et rapidement en marche avant.

27 jan. 2017

Il y a un nouveau logiciel de manœuvres de port pour voiliers, très bien fait, avec un cours, des animations et un simulateur qui permet d'exécuter les manœuvres soi-même.
Voir l'annonce sur Youtube:

28 jan. 2017

je ne suis pas le meilleur manoeuvreur au monde, j'ai jamais rien cassé, mon amour propre a quelque fois pris un coup mais après un apéro c'était réglé

par contre, vu que je navigue le plus souvent sur des bateaux que je ne connais pas, la première chose que je fais c'est sortir du port, et aller dans un coin ou je suis seul et ou dans un rayon de m il n'y a personne, et la je manœuvre dans tout les sens pour voire comment réagit le boat en oubliant pas que dans un port vent et courent sont différents

mais au moins je sais comment réagit le boat, ce qui est la base; et ce qui permet d'anticiper

28 jan. 2017

Je vois que je ne suis pas le seul à prendre le temps de faire connaissance avec le bateau avant de jouer.

28 jan. 2017

Ne pas oublier non plus que dans la plupart des ports, il y a des gens très compétents qui viendront vous donner un coup de main. Il suffit d'appeler la Capitainerie en VHF et de demander une assistance.

29 jan. 2017

le mien c'est une cata en arrière , il lui faut du temps pour commencer a virè , je pense lui gréfer un propulseur de poupe

Phare du monde

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2022