Lignes de vie à l'extérieur des filières

Voilà,
mon voilier a un pont particulier (à teugue très accentuée) qui rend impossible la pose de lignes de vie qui pourraient m'empêcher de tomber par-dessus les filières.
Hors je ne veux pas me retrouver coincé contre la coque à attendre tranquillement la noyade.
Car il est totalement impossible, sur ce bateau, de remonter ou d'aider à remonter quelqu'un le long de la coque très haute (c'est un Dufour Duo 26, voir photo pour ceux qui ne connaissent pas)
Aussi j'ai pensé à installer des "lignes de vie" extérieures.
C'est à dire qui passeraient largement à l'extérieur des filières et haubans avant de rejoindre l'arrière du bateau.
L'intérêt ?
Me maintenir attaché au bateau tout en me permettant de glisser gentiment vers l'arrière, seul endroit où je pourrais remonter à bord seul et sans soucis, si jamais je trébuchait sur mon pont.
L'inconvénient est bien sûr que cela m'oblige, en allant sur l'avant, à me décrocher avant les haubans pour me raccrocher après, et inversement au retour (d'où l'intérêt d'une longe double sur chaque harnais).
Qu'en pensez-vous ?
Je suis couillon ou je suis couillon ?

L'équipage
25 fév. 2019
25 fév. 2019

Et une fois tire par le harnais à 6noeuds vous ne pourrez olus etre maître de vos geste. C'est une mauvaise idée, pourquoi pas une seule ligne centrale qui enroulé au passage le mat ?

25 fév. 2019

LE-relou-raleur (un peu comme moi quoi ! ;-) ) regarde un peu mon pont et tu me diras comment ça pourrait bien fonctionner: à part me "pendre" contre la coque de mon bateau, je ne vois pas trop l'intérêt d'une telle disposition. :oups:

25 fév. 2019

L'idée n'est pas de rester "maître de mes gestes" mais de me faire emmener vers l'arrière du bateau pour justement la vitesse de celui-ci, au seul endroit d'où il est possible de remonter dessus. Par contre, une ligne de vie passant à l'intérieur des haubans m'en empêcherait, me condamnant à attendre la noyade sans vraiment pouvoir faire quoi que ce soit, sinon me décrocher du mousqueton sur le harnais, donc presque à coup sûr me retrouver perdu en mer, alors que le bateau continuera tout seul.

25 fév. 2019

Le problème d'installer une ligne centrale (ou meme douze lignes centrales...) sera qu'elle sera totalement incapable de m'empêcher de passer au-delà des filières.

25 fév. 2019

Je ne vois pas de probleme majeur a installer une seule ligne centrale et utiliser des longes a la bonne longeur, vraiment il ne faut pas aller à leau, une fois derrière vous allez vous faire traîner comme un rapala

25 fév. 2019

?? Pas si bien fixé comme toute ligne de vie..

25 fév. 2019

C'est a priori mission quasi impossible de remonter a bord seul sur un bateau qui avance meme à quelques noeuds tout habillé les vetements plein d'eau. Il n'y a qu a voir la vidéo du fil récent sur la récupération d un homme a la mer, toutes les difficultés qu'ont les équipiers a remonter l'équipière qui était tombé a l'eau.
Alors tout seul....

25 fév. 2019

Mon bateau n'a pas de tableau arrière et est équipé d'une échelle pour remonter dessus.

25 fév. 2019

Bonjour,
Pour moi la meilleure solution est 2 lignes de vie au plus près de l'axe du voilier et des longes très courtes.
Jac

25 fév. 2019

Lignes de vie bien tendues le long du cale pied, à l'intérieur des filières, et longe courte.

25 fév. 2019

Des lignes de vies tendues le long du cale-pied ne serviraient qu'à me suspendre sur les flancs du bateau.

25 fév. 2019

Pour comprendre que c’est une idée saugrenue il suffit de se faire tirer à trois quatre noeuds et tenter de remonter à bord par l’arrière même avec une échelle. Bon courage. A essayer par mer plate et par beau temps pour éviter de se noyer.

25 fév. 2019

Regardez bien la photo du bateau et expliquez-moi comment une ligne de vie centrale pourrait bien m'empêcher de tomber au-delà des filières (largeur entre les filières: 1,20 m) . De mon point de vue c'est physiquement impossible mais, franchement, je suis preneur de toute bonne idée.

25 fév. 2019

Je trouve l'idée de Vincent très bonne, sur ce type de bateau. Avec son échelle arrière c'est sa meilleure chance de remonter à bord. Pas facile autrement. MM

25 fév. 2019

Il me semble que plutot de "remonter" à bord il serait preferable d'y rester avec ligne de vie au centre bien tendue, quitte à etre au ras du roof avec longe courte et filet dans les filieres pour eviter de passer par dessus bord....
Mais ce n'est qu'un avis qui me "semble" possible sur photo, à verifier sur place....

25 fév. 2019

il doit falloir des cadènes et des contreplaques de malade pour une ligne de vie conçue pour tirer un gars dans la flotte. Faut que la ligne soit assez haute quand même pour pas passer sous le bateau et rencontrer l'hélice.

25 fév. 2019

Et je ne t'explique pas les cadènes et contreplaques de malade pour empêcher un homme de dépasser les filières sur ce genre de bateau... ;-)

25 fév. 2019

mets une ligne de vie sous ta bome

25 fév. 201925 fév. 2019

Comment une ligne de vie posée au milieu de ce type de bateau pourrait m'empêcher de tomber à l'eau ?
Déjà en supposant qu'elle, et surtout ses points de fixations, résiste au choc :1,95 m pour 107 kg bien lancés, c'est pas gagné...
Et puis la distance entre les deux points d'attaches de la longe (sur moi d'un côté, et sur la ligne de vie de l'autre) étant plus longue que la largeur totale du passage entre mes deux filières, c'est physiquement impossible qu'elle m'empêche de passer à l'extérieur.
Voilà pourquoi l'idée d'une "ligne de vie" extérieure au bateau m'a parut plus judicieuse.
D'ailleurs ça me surprend toujours de voir des lignes de vie placées de chaque coté du roof sur des bateaux pas très larges comme le mien (2,49 m de maître baud) car je ne vois pas trop à quoi ça peut servir, à part se retrouver bloqué suspendu le long de la coque. Non ?

25 fév. 2019

Tu dessines 2 coupes du bateau avec comme j'ai écrit plus haut les 2 lignes de vie au plus près de l'axe du voilier.
avec du carton tu fais ta forme reliée à la ligne de vie par une longue 110 cm et tu devrais constater que le risque est minime.
Jac

25 fév. 2019

Donc longe de 0,50 m et tu te déplaces à 4 pattes :heu: :jelaferme:
Jac

25 fév. 2019

Pas besoin de carton ni de coupe: la largeur entre les filières est de 1,20 m à son maximum. Donc la longe de 110 cm est déjà "out".
Oui, je sais, pas simple...

25 fév. 201925 fév. 2019

… pas de ligne de vie, mais 2 ou 3 points fixes centrés et longe suffisamment courtes pour ne pas passer à l'extérieur !

Deux remarques concernant l'idée initiale :
- il est préférable de choisir la stratégie qui prévient la chute par dessus bord que d'opter pour une remontée hypothétiquement aisée .
- il y aura toujours une écoute ou autre manœuvre qui empêchera de "glisser" jusqu'au tableau arrière .

25 fév. 2019

De fait, pas bête l'idée de points fixes/cadènes fixées au pont.
Mais ça va faire long pour aller, par exemple, débloquer l'enrouleur quand il lui prend l'envie de me faire un petit caprice.
Je retiens l'idée ceci dit. Merci !

A mon avis le mieux est d'installer des échelons sur la ligne de vie...mais c'est pas pratique !!
Ou d'installer un treuil avec télécommande en fond de cokpit pour fixer une solide drisse à laquelle tu t'attaches et là, plus besoin de ligne de vie ! :-D :bravo: :tesur:
Quelle idée d'avoir un demi voilier et un demi tonneau !!
Je blague, il est joli ton bateau !!

25 fév. 2019

:pouce:
Ah enfin quelqu'un qui partage mon goût pour les lignes "particulières" de mon bô bâtô !

25 fév. 2019

Le plan de pont de ce bateau n'est visiblement pas conçu pour aller se balader dessus. Il semble équipé pour que toutes les manoeuvres habituelles de navigation puissent se faire depuis le cockpit. Comme il n'y a rien normalement rien à faire au pied du mât ou à l'avant, un fort piton au fond du cockpit et une longe courte devraient assurer une sécurité suffisante. Cela exclut les manoeuvre de spi.

25 fév. 2019

Non, "normalement" il n'y a rien à faire au pied du mât, ni à l'avant.
Mais beaucoup ici peuvent témoigner que le "normalement", sur un voilier... ;-)

25 fév. 201925 fév. 2019

Si tu veux te sécuriser lors des rares situation "anormales", tu peux utiliser une double longe courte et ajouter un piton à l'avant immédiat du pied de mât, plus deux autres sur la plage avant.
Pour aller du cockpit au pied du mât, tu croches une des longes sur le hale-bas.
La progression est un peu plus laborieuse qu'avec des lignes de vie, mais c'est possible en tour securité.

25 fév. 201925 fév. 2019

Je ne comprends pas "largeur entre les filières 1,20m au max" alors que le bateau fait 2m50 de large ? Les filières ne sont pas sur les cotés?

La ligne de vie au centre, est le meilleur moyen de ne pas tomber. Il faut juste prévoir la longe très courte pour rester au milieux du bateau, quittes à ne pas pouvoir se mettre debout. Vu que le bateau est étroit, tu accède à tout en restant au milieux

Sinon pourquoi pas faire comme tu dis, mais c'est plus aléatoire que la ligne de vie au milieux à mon avis.

Effectivement ce pont ne semble pas fait pour circuler dessus !

25 fév. 2019

Autre idée

Tu poses quelques cadènes
Sur chaque cadènes tu attaches une dégaine d'escalade de 10cm + 1 mousquetons
Toi tu as une longe double très courte

Tu progresses de dégaine en dégaine comme quand on grimpe une paroi
Si tu te plantes, tu glisses au max de 20cm + ta longe

Si les dégaines sont prevues pour tenir après une chute de 10m elles tiendront après une glissade de 30cm

Et tu restes à bord

Ou moins cher, tu te fais des boucles de 20cms en sangle de 3.5cm résistance 3t que tu attaches aux cadènes

Ou des boucles en dynema 8mm que tu attaches aux cadènes

Tu progresses de boucle en boucle

Après, j'ai plus d'idée

25 fév. 2019

Ben moi non plus.
En tout cas merci !

26 fév. 201916 juin 2020

Bonjour GRANDHANS ; voilà comment j'avais installé la mienne (sans jamais penser à ce qu'il se serait passé si j'avais dû l'utiliser)

26 fév. 2019

Merci beaucoup Jean.
C'est ce à quoi j'avais pensé au début et, effectivement, cela peut servir à quelque chose en ayant une longe me permettant seulement d'être à quatre pattes sur le pont (ce qui peut s'envisager sans rire en cas de gros coup de vent, effectivement).

26 fév. 2019

C'est ce que je t'ai proposé plus haut une longe avec 2 prises à 0,50 et 1,10 m.
Pour une sécurité maxi une troisième ligne de vie peut être installée au fond du cockpit.
Jac

26 fév. 2019

Pour résumer tu as peur de passer sous les filières ?
Il suffit d'avoir une longueur de longe inférieure à la distance ligne de vie / bord extérieur du canot' non ?

26 fév. 2019

Il ne s'agit pas de passer sous les filières.
Regarde les photos du bateau et tu comprendras, Akhesa.

26 fév. 2019

Et bien faites deux choses :
- Ligne de vie au centre du bateau (une de chaque coté évidemment)
- filet sur les filières.
Cela ne garantit pas que vous ne tomberez pas à la mer, mais cela évitera probablement de passer à travers les filières.

Nous ne sommes pas dans le cas du bateau de GrandHans. Mais nous avons deux lignes de vie par côté du bateau :
- Une ligne tout au long du bord, de l'arrière jusqu'à l'avant, et qui passe à l'intérieur des haubans.
- Une ligne plus au centre qui commence à l'avant du doghouse et qui va jusqu'au pied (ou presque) de l'étai avant.

Une dernière idée pour GrandHans :
Vous finissez votre premier post par :
"
Qu'en pensez-vous ?
Je suis couillon ou je suis couillon ?
"
Donc, vous êtes devant un dilemme ... Mon vieux prof de math du collège me disait toujours :" Si tu as deux solutions à ton problème, cherche la troisième. c'est la bonne !"
Je vous propose une troisième solution : Changer de bateau .....

26 fév. 2019

Et bien à plus forte raison, vu que l'unique passavant est au milieux, la ligne de vie au milieux semble être la meilleur solution pour ne pas passer par dessus bord.

Pourquoi est tu obnubilé par le fait que la ligne de vie ne t'empêchera pas de passer par dessus bord? C'est uniquement une question de longueur du lien, encore une fois, quittes à ne pas se mettre debout, ça n'a rien de ridicule surtout qu'il n'y a pas loin à aller. Mais il doit même être possible de régler la longueur pour que la ligne soit bien tendue quand tu est debout et donc t'empêche de tomber (je n'ai pas essayé je n'utilise quasiment jamais mes lignes de vie sur mon bateau)

26 fév. 2019

Mais pourquoi tant de navigateurs ont l'air obnubilé par le fait de passer sous les filières ?
A moins de faire 1,20 m, bien entendu. Et encore...
A la limite, avec des enfants je comprends bien sûr mais sinon je ne vois pas.
Moi, mon soucis, c'est déjà de ne pas passer par-dessus.
Et, avec mes 1,95, ce n'est pas gagné.
Et quand je lis "une ligne de vie au centre du bateau, de chaque coté évidemment" je me dit que ma photo n'a pas vraiment été regardée: ce bateau n'a pas de "côté" dans le sens classique du terme sur un voilier. Le seul passavant est au milieu.
Quand à changer de bateau ?
Si vous me trouvez un très honnête et sûr voilier facilement transportable (donc lest liquide), proposant autant de place dedans et dehors, de confort et NOTAMMENT de hauteur sous barreau (1,85 m) que le Dufour Duo 26, et surtout dans les mêmes prix, je prend.
Bon courage... ;-)

26 fév. 201926 fév. 2019

Plus le temps passe, plus ma réflexion évolue sur le sujet ligne de vie.
À la vue de mon expérience personnelle de navigation côtière et hauturière, c'est toujours par très beau temps, non attaché bien sûr, et un peu trop de décontraction que j'ai failli tomber à l'eau.
Quand le temps se gâte vraiment, je deviens très vigilant, et du coup je ne me suis jamais senti en danger pour ne m'être jamais mis en danger.

Alors ces histoires de positionnement, j'ai un peu l'impression que c'est l'arbre qui cache la forêt…

Sinon, une longe à deux longueurs, règle le problème assez facilement; avec des points de fixation le plus près possible de l'axe du pont.
Je réfléchirai à la conception d'une longe à longueur variable, à fabriquer soi-même, mais ce n'est pas simple de faire simple !

26 fév. 2019

Bonjour, Je comprends pas trop le problème même avec un bateau plus grand plus tu te rapproches de l'étrave plus la largeur diminue : donc même sur un bateau plus grand, à l'étrave il sera toujours possible de passer par-dessus les filières à moins d'avoir une deuxième longe plus courte que tu accroches pour bricoler accroupi par exemple. A mon sens la meilleure solution c’est une ligne centrale entre pied de mat et étai ce qui va constituer un bon point d’appui pour se déplacer sur le pont et limiter fortement les chances de passer par-dessus bord. En tout cas l’idée de pouvoir tomber à l’eau accroché au bateau en espérant remonter seul à bord : bof bof… Perso je préfère rester pendu au-dessus des filières, il y a plus de chance de pouvoir remonter à bord en s’aidant avec la longe, les filières ou autre...

26 fév. 2019

Il faudrait essayer "en vrai" et au calme pour savoir s'il est possible de remonter à bord, suspendu contre la coque par la longe, en fait.
Et là j'ai de très gros doutes, et pas que sur mon bateau assez atypique.

26 fév. 2019

Ben disons que si déjà l'essai "au calme" ne solde par un échec, ça en dira long sur ce qui pourrait se passer dans une situation plus difficile... ;-)
D'ailleurs j'essaierai bien "au calme" les lignes de vie posées réglementairement, et parfois de série.
Il y aurait sans doute des surprises et beaucoup de noyades virtuellement prévisibles.
D'ailleurs c'est dommage qu'aucun magazine de bateau n'ait encore mené un test grandeur nature. Trop peur des résultats ?

26 fév. 2019

Essayer au calme ne te dira pas si c'est réalisable dans les conditions dans lesquelles tu es susceptible de passer par dessus bord.
Pour remonter à bord, un palan 3 ou 4 brins attaché en permanence à ton harnais, et bien sur des endroits où l'accrocher le long du liston.

26 fév. 2019

Bonjour,
Ne peut-on pas imaginer de rajouter une ligne de vie de chaque coté et tendue partant de l'avant, passant à l'extérieur des haubans et fixée à l'arrière. Elle va donc suivre la liaison coque pont.
Si tu passes par dessus bord déjà retenu par la ligne de vie posée sur le pont tu croches le 2ème mousqueton sur la ligne de vie externe, libère la première et tu te laisses glisser jusqu'à l'arrière pour remonter à bord.
Jac

26 fév. 2019

Franchement j'avais à peu près le même genre d'idée, mais juste pour avoir deux lignes de vie "réglementaires" car posée sur le pont en cas de contrôle. Par contre le fait qu'elle puisse EN PLUS servir à quelque chose, par hasard, est une bonne idée. Mais j'ai des doutes sur la possibilité de m'en décrocher une fois suspendu contre la coque, quand même.

26 fév. 2019

:mdr:

26 fév. 2019

Si tu tombes à l'eau, l'instinct de survie devrait décupler tes forces :doc:

26 fév. 2019

À tout hasard, la France n'aurait pas pondu un texte décrivant l'art et la manière de poser les lignes de vie?

26 fév. 2019

Sans doute (on n'en serait pas à une connerie administrative près) mais ce n'est pas un texte réglementaire qui viendra me sauver si je me retrouve pendu contre ma coque sans possibilité d'y remonter et seul à bord à cause d'un texte pondu par un obscure fonctionnaire entre deux rtt. :-D

26 fév. 201916 juin 2020

La division 240, n'est apparemment pas concernée par ton cas

Article 240-2.59
Fixation des lignes de vie et harnais
I. Les voiliers de catégories de conception A et B sont munis, de chaque bord, d'un dispositif approprié
permettant l'accrochage sans outillage d'une ligne de vie, ou de harnais de sécurité. Ce dispositif permet à une
personne de circuler harnachée depuis le cockpit jusqu’aux extrémités du navire. Il supporte sans rupture une
force de 2000 daN appliquée dans la direction d'une droite reliant deux points d’ancrage, et jusqu'à un angle
quelconque de 30° par rapport à cette droite.
II. Les navires non-voiliers d'une longueur inférieure à 8 mètres qui, en raison de la disposition spéciale de
leurs superstructures, ne peuvent satisfaire aux dispositions du paragraphe précédent, peuvent ne comporter
que des mains courantes le long de l'hiloire de chaque cockpit, et sur le rouf. Ce dispositif assure la continuité
du passage des personnes embarquées entre la ou les plages avant et le ou les cockpits.

Donc fait ce que tu veux, pour ma part je pense que des cadenes fixées dans l'axe pour pouvoir t'attacher au milieu avec une longe double, réglable en longueur ferons l'affaire.
Pour ma part, n'étant pas fan des longes élastiques vendues dans le commerce, j'utilise une vache d'escalade, fixées au harnais via un cabestan pour pouvoir régler la longueur

26 fév. 2019

Oui mais ils vont te dire que ta vache d'escalade n'est pas "réglementaire" sur un bateau... :-D
Quant aux cadènes, pour avoir regardé comment beaucoup étaient fixées, souvent de série ou par de "grands marins" genre avec deux vis dans le polyester. Si, si, j'ai vu ça !) , j'ai de trèèèèès gros doutes sur leur capacité à encaisser un choc de traction latérale un poil élevé.
Genre mon petit corps de rêve à moi (107 kg) projeté un peu violemment par dessus bord.
Sans compter que la longueur de la sangle ajoute un coef multiplicateur.
Note aussi que cette obligation ne s'applique qu'aux bateaux des catégories de conception A et B, comme si tu ne risquais pas de tomber de ceux des catégories C et D.
C'est vrai que tout le monde est capable de rentrer tranquillement à la nage en se tapant 6 miles de brasse en pleine mer (donc 11 km...) et avec un gilet de sauvetage.
Ô connerie administrative quand tu nous tiens.
Heureusement que ces histoires de distance d'un abri (en ce qui concerne la conception des navires) ne sont plus qu'un lointain souvenir !
Mais en tout cas merci pour tes conseils, ça me donne plein d'idées et sans doute pas qu'à moi.

26 fév. 2019

Cette longe est complètement réglementaire, car une longe de bien faite est bien plus résistantes que ce que prévoit la div 240.
Les cadenes, si tu les fixes toi même avec la contreplaque adéquate, c'est du solide.
Quand à la connerie administrative, j'appelle ça un pléonasme.

26 fév. 2019

Ce genre de montage ne sera de toute manière jamais sécure à 100%(comme tout matériel de sécurité), il faut choisir le meilleur compromis. Pour moi, la solution qui a été proposée plusieurs fois dans le fil : ligne(s) centrées (qui peut aussi servir de main courante) plus harnais 2 longes (ou 1 longe réglable) me semble la plus réaliste. Se faire trainer dans l'eau au bout de sa longe en espérant remonter par l'échelle de bain me parait vraiment fantaisiste.

26 fév. 201926 fév. 2019

J'adore
GRANHANS, tu fais part d'un projet d'installation et tu demandes ce qu'on en pense
Tu es contre toutes les propositions qui te sont faites en disant que ton idée est la seule qui est bonne.
Fais comme tu veux et bon remorquage derrière ton bateau si tu passes par dessus bord.
:heu: :tesur:

26 fév. 2019

Je ne suis pas "contre" les propositions, bien au contraire.
J'explique simplement pourquoi je ne leur fait pas confiance car toutes partent du principe qu'une sangle très tendue au sol est sensée m'empêcher de passer par-dessus bord de mon unique passavant étroit et central.
Note que beaucoup n'ont même pas regardé la photo jointe à ma question, leurs réponses le prouvent, une photo qui en dit pourtant long sur le caractère particulier de mon engin.
Je travaille dans la sécurité et la prévention des accidents (dans un tout autre domaine) et j'ai tendance à remettre en question en permanence ce qui nous est présenté comme étant LA solution, SURTOUT quand ça vient de l'administration (le produit d'une longue expérience personnelle).
Je pense que l'on peut aussi y adjoindre la solution à laquelle j'ai pensé, qu'elle n'est en aucun cas dangereuse et peut même se révéler indispensable à ma survie dans mon cas.
Le but de ma question était aussi que l'on se pose des questions sur nos fameuses "lignes de vie" dont l'efficacité reste à démontrer, en supposant qu'elles soient déjà correctement posées et pas trop travaillées par les ultra-violets.
Il suffit de se promener sur n'importe-quel ponton pour constater que l'on en est loin, sur beaucoup de bateaux.
Et si ma question de couillon (et je revendique ma couillonnerie !) peut sauver une vie cet été, tant mieux.

26 fév. 2019

C'est clair que énormément de lignes de vie sont mal entretenues, d'autant que si textile, il faudra en plus les changer régulièrement car UV plus usure due à l'utilisation.
Pour les miennes, j'utilise du câble gainé, mais le plus souvent, je m'attache aussi à un des taquets du mât.

26 fév. 2019

Donc je vais adopter les deux solutions.
L'une pour être "réglementaire" et je ferais un test au calme, qui prouvera son inefficacité même tranquillement posé au mouillage (mais bon, une inefficacité totalement conforme à la "division 240") et mon idée, la "fantaisiste et farfelue", qui, de mon point de vue, ne peut que fonctionner.
Promis, je ferais une vidéo des deux, sans aucun trucage.
Et avec tous mes remerciements pour vos conseils !

26 fév. 201926 fév. 2019

Si jamais on l'a maréchaussée te pose des questions, tu n'auras qu'à dire que c'est le moyen de remonter a bord.
Article 240-2.60
Moyen de remonter à bord en cas de chute à l'eau
I. Tout navire comporte un dispositif permettant à une personne tombée à l'eau de remonter à bord aisément et
par ses propres moyens, sans compromettre la stabilité.
II. Dès lors qu’une personne tombée à l'eau a atteint l’endroit du navire prévu pour la remontée à bord, elle
doit pouvoir mettre en oeuvre le moyen de remonter sans assistance extérieure.
III. Lorsque le franc-bord lège est supérieur à 500 mm, ce dispositif peut être une échelle dépliante ou un
filet, ou tout dispositif de marches et de poignées assujetti de manière permanente au navire, à condition qu’il
puisse être déployé en cas de nécessité au moins à 300 mm sous la flottaison la plus basse. Lorsque le franc-
bord lège est inférieur à 500 mm, des prises de mains simples, ou une ligne souple, solidement fixées sur le
pourtour du navire, sont admises.
En faisant pencher le bateau, tu peux essayer de leur faire croire que ton franc bord est assez bas

26 fév. 2019

Merci pour cette info que j'ignorai.

26 fév. 2019

Mal barré, pour le franc-bord bas, alors... ;-)

26 fév. 2019

Et pour la traction en remorque après la chute, frapper la longe dans le dos permet d'éviter de se remplir la bouche.
Mais cela ne doit pas aider pour remonter à bord. :-(

26 fév. 2019

Bonsoir. Je vais dire un truc qui ne va pas plaire: l’architecte qui à pondu ce machin n'a jamais dû naviguer ailleurs que dans une marre. Le seul point est central avec longe courte.

26 fév. 2019

Comme beaucoup d'autres bateaux, il n'est pas conçu pour traverser l'Atlantique, c'est vrai. Mais il navigue tout à fait correctement et sait, lui, se glisser là où les "grands navigateurs" ne peuvent aller. Comme quoi il faut de tout pour faire un monde. :tesur:

26 fév. 2019

Si l’idee est de ne pas être pendu et de remonter à bord par l’arrière les lignes de vie sont inutiles. Tu frappes juste une longe TRÈS longue sur un point TRES costaud. Tu seras loin derrière le bateau et tu n’auras plus qu’a tirer sur la longe pour y retourner .... ça se tente ...

26 fév. 2019

Au fat je pe souviens de Papy Boom qui s'est assomé cet été. Avec une ligne de vie qui l'emmène dans l'eau, il se serait pas reveillé.

03 mars 2019

C'est ce qui m'amène à réfléchir à un système qui stoppe le bateau en cas de chute en solo.
Je ne crois pas trop aux systèmes électroniques, je préférerais que ce soit la surtension sur la ligne de vie qui agisse mécaniquement pour dés-enclencher le pilote et aussi couper le moteur.

03 mars 2019

Merci Papy-zoom.
Par contre, couper le moteur sur un voilier... ;-)

27 fév. 201927 fév. 2019

Le problème soulevé déborde largement du cas précis de ce fil. C'est vrai sur tous les bateaux, si on passe par dessus bord attaché avec une longe, elle va se bloquer dans les filières et chandeliers. Dans cette position et seul à bord, pas de survie envisageable.
Effectivement à 6 kts, remonter à bord même par l'AR peut être mission impossible, mais il y a au moins une petite chance. Même infime, c'est mieux que rien et dans ces cas là la nature humaine a prouvé des sursauts incroyables mais je n'y crois guère.
Le problème est crucial si on navigue seul.
A deux, une drisse crochetée dans le harnais de celui qui pend à l'extérieur renvoyée sur un winch costaud permettra de le remonter de là où il est.
J'ai navigué en solo et fait l'impasse sur cette question, je n'ai jamais vraiment réfléchi à trouver une solution.
Le beuh à bas est d'organiser le bateau pour n'avoir pas à aller à l'avant, toutes réductions de voilure se faisant depuis le cockpit. Si obligation, ça doit rester exceptionnel. Envisager de ne marcher qu'à 4 pattes avec longes très courtes doit aussi se préparer et s'organiser. Quels seraient les besoins et comment tout ramener à portée de mains si on est à genoux ou assis ?
XXXXXXXXXXXXXXXXXX
En écrivant, il me vient une idée peut être idiote…? Même pas peur… lol
Avoir deux drisses avec mousquetons rapides costauds sur un raban de chaque côté au niveau de l'AR du roof (à porté de main dans les filières par ex) et les crocher sur un bout spécifique de son harnais. La longueur de ce "harnais vertical" (en plus du normal) devant pouvoir être réglée facilement avec un bloqueur qui se déplace par pression sur une poignée (je ne suis pas alpiniste mais ça existe) au fur et à mesure des déplacements sur le pont. Cette poignée coulisserait sur un bout spécifique du harnais. Si on règle ce harnais vertical de façon à ce que même projeté vers l'extérieur on ne puisse pas tomber plus bas que sa longueur le permet, on a réglé le problème. Pour aller devant le mât il faut recommencer avec une autre drisse qui peut être stockée juste devant le mât pour ça (drisse de secours, balancine ou autre). Ce n'est sans doute pas très simple mais ça pourrait être efficace. Le tout étant de mettre ça au point par beau temps, de faire des repères peints sur toutes ces fistrouilles, etc...
Qui veut essayer ? (au moins au ponton ou au mouillage)
Perso, après 40 ans de monocoque (sans dispositif spécial = chance + prudence) je suis passé au trimaran, mon seul risque est de tomber dans les trampolines.
Cordialement
Yves

27 fév. 2019

Et bien tu ne crois pas si bien dire mais c'est justement LA solution que m'a soufflé mon ami Daniel ( ci-devant par ailleurs inventeur de LA solution simple, rapide et pas chère pour éviter que le mât parte de travers au mâtage ) il y a deux jours déjà.
Je n'en parlais pas pour laisser les neurones en trouver peut-être une meilleure.
L'idée de Daniel est donc de reprendre le concept des drisses de trapèzes utilisés sur les dériveurs légers.
Des bouts réglables par en bas (voir effectivement dans le rayon "bloqueurs de montagne" du Go Sport ou Sport 2000 le plus proche) attachées sur le mât au niveau des fixations des barres de flèches (pour que les bas haubans reprennent l'effort) et, sur le bas, à nos jolis harnais.
Une à gauche, l'autre à droite, de façon à avoir le choix du bord en cas d'intervention à l'avant absolument inévitable par toutes les mesures que l'on pourrait prendre en amont pour ne pas avoir à y aller, effectivement (genre enrouleur bloqué, nécessité absolue de balancer l'ancre etc...).
Le danger étant de partir en balançoire et de revenir se rétamer et blesser contre le mât/bôme/pont/coque/chandelier/filière, il suffirait alors d'être attaché par ailleurs de façon tout à fait classique aux réglementaires "lignes de vie" à plat pont pour retenir latéralement nos petit corps de rêve.
Ben voilà, je crois que l'on a trouvé une idée qui paraît effectivement efficace dans la vraie vie.
Promis, je teste dès que possible et ferais p'têt une vidéo ou des photos.

27 fév. 2019

Comme tu dis, si tu part en pendulaire, gaffe à l'atterrissage sur le pont avec haubans, mât et cie.
Pour les bloqueurs de montagne, si jamais tu dois larguer quand c'est sous tension, tu peux oublier, de plus il te faudra faire attention à utiliser de la corde d'escalade et non de la drisse. Car la drisse est pré étirée et les bloqueurs mécaniques peuvent ne pas la bloquer et donc glisser. De plus, tu vas te trimballer le merdier sur le harnais.

03 mars 201903 mars 2019

@matelot 4x4 :
Cette idée de drisse de sécurité ne me semble pas stupide, puisque j'y ai aussi pensé :mdr:
Tomber sur le trampoline, attention si une de ses fixations lâche...c'est ce qui m'est arrivé!

03 mars 2019

Ce n'est pas un dériveur léger et j'ai une échelle pour remonter à bord derrière.
Mais je n'arrive pas à mettre une photo dans ma réponse alors elle va apparaître plus bas.

03 mars 2019

C'est une fausse bonne idée. Sur un dériveur léger, il est impossible à l'équipier de remonter à bord si la barreur n'arrête pas le bateau, alors qu'il n'a que la moitié du corps dans l'eau.

27 fév. 2019

Grandhans,
Figures toi que cela fait des mois que je me suis posé ma même question que toi, c.à d. des lignes de vie courant, à l'exterieur, au niveau du liston ( SO 24 )afin de pouvoir rejoindre le tableau arrière pour remonter par l'échelle. Mais je me suis aussi toujours demandé: comment remonter à bord à 5 nœuds ? quand on est habillé avec des bottes ou des chaussures et un ciré, cela parait très difficile, quoi que ? faut essayer.
Par contre en maillot de bain, il ne devrait pas y avoir de problème.
Qui ne s'est jamais baigné derrière son bateau, tiré par un cordage et qui est remonté sans difficulté par l'échelle? J'ai déjà fait cela mais par temps calme. A 4 ou 5 nœuds OK, mais à 10 nœuds ? Zatiszekouestion !
A la lecture de ce fil très intéressant, j'ai donc opté, dans ma tête, pour une sangle centrale que je n'ai donc pas encore installée, sachant que mon bateau est à 500 kms de chez moi. Je ferai cela les mois prochains en Mars ou Avril.
Il y a quand même un petit problème pour poser une cadene centrale; les bateaux qui ont un contre moule comme le mien. Il faut faire encore un trou supplémentaire dans le plafond pour pouvoir passer une contre plaque. :-D. Le plafond intérieur est déjà farci de trous pour les taquets supplémentaires et les mains courantes rajoutées de chaque coté.
Vous me direz, un de plus ou un de moins...

J'ai lu aussi plus haut dans ce fil, que l'un d'entre nous parlait d'installer la ligne de vie sur la bôme, si j'ai bien compris ? Possible ça ? C'est vrai que pour rester sur le pont, sans tomber à l'eau ? Pourquoi pas ?

27 fév. 2019

De même j'ai un contre-moulage mais a chance d'avoir les deux "coques" collées l'une à l'autre à cet endroit.
C'est vrai que, sinon, ça ferait c... de percer ENCORE un trou dans nos si jolis plafonds, juste pour y glisser la contreplaque qui va bien.

27 fév. 2019

Déja vu ici : archives.nicematin.com[...]68.html
Autre : Un plaisancier qui a son voilier en Med me racontait la mésaventure d'un de ses amis parti au large en solo sur son voilier.
Je n'ai pas de précision ni sur le voilier ,ni sur le bonhomme...age...poids..aptitude physique...Petit temps,mais le gars prudent ,harnais avec longe,il perd l'équilibre et chute par dessus les filières et se retrouve pendu contre la coque du voilier avec impossibilité de remonter à bord...
Le gars se dit si j'avais un couteau je pourrais me libérer et avec la petite vitesse du voilier ...remonter à l'arrière.
Quand je reverrais ce plaisancier je lui demanderais des précisions...période de l'année...
De mémoire je dirais qu'il est resté 5 h suspendu,quand le vent a forci et le voilier s'est mis a giter...le franc bord s'est réduit et avec l'énergie du désespoir,il est arrivé à remonter sur le pont !! :bravo: :pouce:

27 fév. 2019

Sans vouloir démolir l'idée issue d'un relu-méninges.
107 kg, augmentés de l'équipement, accrochés au bout d'une drisse sur un 26 pieds, avec la gîte, on devrait pouvoir lettre le mat dans l'eau.
Quoique, il y aura longtemps que le baigneur devrait être derrière le bateau; ce dernier devrait partir à l'abattée. Pour revenir sur le MOB?

Il faudrait tester (test du cochon)
Mais je n'ai pas de 26 pieds, ni ne fais 107 kg. :langue2:

27 fév. 2019

Pas d'ma faute si ma môman a un eu forcé sur l'engrais, d'abord !
Bon, pour la peine tu m'f'ras 50 pompes Polmar, parce qu'on a parlé justement du moyen de m'éviter de mettre mon mât dans l'eau justement à cause de mon corps de rêve (un détail dont l'idée m'avait fait sourire).
Enfin bon, tout ça pour dire que tu es jaloux, si si ! ;-)

27 fév. 2019

Je pratique le trapèze et je suis très sceptique sur l'utilisation de câbles de trapèze en sécurité.
1) ce dont a besoin sur un bateau c'est de bons appuis, et un câble réglé un peu trop court va perturber ces appuis et provoquer un déséquilibre.
2) Quand le câble est allongé pour permettre d'aller par exemple à l'avant, il est suffisamment long pour ne pas empêcher une chute.
3) la course du système de réglage est importante et le réglage de la longueur du câble va être difficile à faire de manière pratique et sûre, sans avoir des mètres de bout dans lesquels s'emmêler les pieds.
4) Le quintal du skipper qui tombe à l'eau sous le vent attaché à mi hauteur du mât va faire gîter le bateau de manière importante et donc éloigner le skipper du liston. Le système s'auto régule car le bateau arrête de gîter quand le skipper est dans l'eau, mais c'est difficile de considérer que c'est un système de sécurité.

27 fév. 2019

Puisqu'on est pas à une c..nerie près, remplacer la longe par un truc du style échelle de mat en textile, qui permettrait de remonter facilement à bord malgré l’absence de prises.
Je dis ça comme ça, c'est pas pour me rendre intéressant. Sinon, il a de la gueule ce bateau. Mais on dirait que l'architecte a fait passer l'esthétique avant le pratique.

27 fév. 2019

C'était un choix délibéré, pour rendre pratique AUSSI l'intérieur.
Parce que je ne voudrais pas dire mais, quand on est un peu grand, l'intérieur des 8 mètres est souvent une horreur: plié en quatre et port du casque obligatoire.
Et le but d'un bateau de croisière c'est aussi d'y (sur) vivre un peu.
Sinon je te rassure: passer sur ce pont-roof ou roof-pont est beaucoup moins impressionnant qu'il n'en a l'air. On s'y fait très vite, même si la hauteur par rapport à l'eau change c'est vrai des voiliers plus classiques.

01 mars 2019

C'est pas faux :heu:

28 fév. 2019

Comme je vois que le dessous de la môme est vide je te propose une petite idée qui pourrait résoudre une partie de ton problème. Mettre un pontet dans le rail sous la bômeavec éventuellement une petite boucle en Dyneema pour cocher la longe et te voilà assuré jusqu'au mât avec le pontet qui coulisse dans le rail.
Ensuite un morceau de ligne de vie du mât à l'avant devrait faire l'affaire avec une longe ajustable.
En plus tu peux faire un essai à moindre frais sans perçage ni modifications.

28 fév. 2019

Ah!! Foutu correcteur c'est sous la bôme et non la môme.
Je profite pour balancer une autre idée que je vais peut-être tester.
Je pensais que d'avoir dans une pochette attachée au harnais une petite échelle faite avec de la garcette et un petit mousqueton à accrocher sur le rail de fargue ou éventuellement sur la filière pourrait bien aider à remonter .

28 fév. 2019

Et où voyez-vous un rail de fargue ?... ;-)
Et comment je vais m'attacher à une filière située à + 1,50 m de l'eau, une fois tombé ?
Quant à s'attacher à une bôme, non merci, j'aime trop la vie.

28 fév. 2019

Se sécuriser sur la bôme!
Il ne faut pas d'empannage à l’insu de son plein gré. :lavache:

Un défaut de l'échelle à disposition dans une pochette est qu'il faut réussir à atteindre le point d'accrochage en hauteur sur le bateau. :non:
Les échelles au tableau arrière, obligatoires, sont souvent symboliques, du moins celles stockées dans un petit tube. Quelqu'un a déjà essayé (lire réussi) à remonter à bord avec?

28 fév. 2019

Aucun problème sur ce bateau car il n'a pas de tableau arrière: son pont est 30 cm au-dessus de l'eau, à l'arrière.
Oui je sais c'est bizarre mais c'est une des nombreuses bizarreries qui font que je l'aime bien c't'engin de Dufour Duo 26.

03 mars 2019

Quand je lis les commentaires j'ai l'impression que vous avez les neurones coincés.
Le sujet du fil nous dit que c'est pour aller à l'avant seulement en cas de merdouille donc rien n'empêche de mettre le bateau au près ou même de balancer le genois à contre pour arrêter le bateau et aller faire le nécessaire à l'avant.
C'est à croire que vous vous croyez tous en course dans le VG.
Quand on est plaisancier on n'est pas à 5mn près surtout quand on pense à la distance parcourue dans ce laps de temps.

28 fév. 2019

Remonter par 5 n par l’arrière tout habillé est à mon avis impossible. J’ai testé : mon gamin qui est un très bon nageur et surfeur à 4 n ne pouvait pas remonter à bord en se tirant sur un bout par l’arrière. A comparer avec les championnats du monde 3,9 n sur 100m. Alors tout habillé avec des bottes même pas en rêve

28 fév. 2019

Je n'ai pas parlé de "revenir" sur le bateau par 5 noeuds (ou même 3...), simplement de lignes longeant les côtés du bateau et attachées par exemple aux taquets arrière, avec juste ce qu'il faut de longueur pour arriver jusqu'à l'arrière du bateau, mais pas plus loin. Sinon bien sûr il serait inenvisageable de "remonter" vers le bateau.

28 fév. 2019

Je ne peux pas juger pour tous les bateaux mais pour le mien (8.5m) je suis de moins en moins convaincu de l'utilité des lignes de vie lors des déplacements et de plus en plus convaincu de l'utilité de placer des cadènes ou autre à des points fixes pour s'y attacher (au fond du cockpit, pied du mât et triangle avant).

Je m'explique, lors des déplacements il me semble que la meilleure ligne de vie reste les bras. Pour cela il est impératif de choisir un bateau avec d'excellentes mains courantes sur le roof (et dans la cabine au plafond).

Lors des déplacement la longe attachée à la ligne de vie est plus souvent a pain in the ass qu'autre chose (s'accroche, passe du mauvais côté des haubans etc.) et de toutes façon, sur un petit bateau elle est soit trop à l'extérieur en cas de chute soit interrompue par le pied de mât et dans ce cas il faut se décrocher de toutes façons.

Par ailleurs la ligne de vie à mon sens s'impose vraiment que lorsque qu'on a les mains occupées à une tâche, et dans ce cas rien ne vaut la cadène placée à l'endroit idéal ou on est certains qu'en cas de chute on ne passera pas à l'eau.

Ceci dit j'ai fait de l'escalade dans ma jeunesse donc ai un penchant naturel à faire confiance à mes mains et bras.

28 fév. 2019

Tout à fait d'accord avec vous, Pierre.
Faire confiance à une sangle ou cordage fixé, même tendu, à mes pieds ne me dit vraiment rien qui vaille.
Car techniquement je ne vois pas comment une telle "ligne" pourrait empêcher un corps humain bien lancé de tomber à coté du bateau, SURTOUT sur un "petit" voilier comme les nôtres.

28 fév. 2019

@ Pierres,

Je suis assez d'accord, je pense également de plus en plus comme ça.

Je ne m'attache que très rarement et je pense ne pas remplacer mes lignes de vie et me servir de points fixes si besoin.

Mais c'est vrai que ce duo est un cas particulier avec son plan de ponton bizarre...

28 fév. 2019

Du moment qu'il te convient, c'est le principal !

28 fév. 2019

C'est vrai qu'il est bizarre, un peu comme son patron d'ailleurs, j'avoue...
:lavache:

28 fév. 2019

perso je pencherai plus sur une drisse (réglable) fixée au niveau du premier étage de barres de fleches

28 fév. 2019

Pareil.
Ca + retenue sur lignes de vie fixées "classiquement" au sol sur le pont, pour éviter l'effet "balançoire" qui pourrait être dangereux.
En gros comme les trapèzes de dériveurs, une attache au sol en plus.

28 fév. 2019

Vu que c'est moi qui divague avec mes "trapèzes de sécurité" j'essaie de trouver des parades aux inconvénients cités.
Un palan avec coinceur pour régler la longueur (pour la bonne hauteur) devrait pouvoir se régler facilement.
Si on part du cockpit, le trapèze est au plus long, avec le palan et le coinceur ça devrait être facile de le raccourcir au fur et à mesure qu'on avance. Entre le pied du mât et l'avant du bateau il n'y a pas assez de différence de longueur pour que le risque de se retrouver dans l'eau pendu à l'extérieur des filières existe (à vérif pour son propre bateau)
Si le harnais traditionnel est réglé court, un coup de gite ne pourra pas envoyer le bonhomme bien loin, il y a donc peu de chance que l'incidence sur la gite soit importante.
Ce n'est peut être pas la solution parfaite mais faute de mieux…
Cordialement
Yves

01 mars 2019

Vu la course nécessaire, le câble de trapèze sera trop long au plus court, ou le taquet du palan inaccessible au plus court.
Même au plus court, si on tombe sous le vent on se retrouve à pendouiller.

01 mars 2019

Un concurrent de la mini transat 6.50...il y a au moins 4 ans , a été éjecté en dehors des filières,retenu par sa longe. Impossible pour lui d'arriver à remonter sur la coque,il s'est souvenu de la trape de survie du fond de cockpit,il est parvenu à l'ouvrir...mais peine perdue il n'arrivait pas à passer au travers avec son harnachement.
Alors qu'il désespérait d'arriver à trouver une solution,il s'aperçu que la coque s'était enfoncé dans la mer ...l'eau rentrant par le hublot de survie ouvert,faisait couler le voilier sur l'arrière...il a pu ainsi remonter sur la coque ! :pouce:

01 mars 2019

En résumé et en vrac :
- Réglementairement, en côtier la ligne de vie/longe n'est pas obligatoire.
- Dans tous les cas il est très difficile de remonter à bord pendu à sa longe.
- Dans le petit temps on s'attache rarement.
- Dans le gros temps on fait gaffe : ça évite bien des problèmes et c'est le plus important !
- Parfois on doit quand même pouvoir se sécuriser pour avoir les mains libres et bricoler un truc à l'avant.

Donc :
- J'éviterais de placer ma ligne de vie à l'extérieur car je risquerais de passer à l'eau en l'installant, et en plus c'est un peu la zone ou se trimballe l'écoute de génois... mieux vaut prévenir que guérir !
- J'installerais de bonnes mains courantes pour sécuriser mes déplacements.
- J'installerais une cadène à l'avant pour me sécuriser quand je bricole l'enrouleur bloqué, par exemple. Et au besoin une autre dans le cockpit.

Mon ancien voilier était son concurrent direct, le MacGregor 26X ;-)

01 mars 2019

Bonjour Lud'eau.
Alors je n'ai jamais compris pourquoi le Macgregor 26x était considéré comme un concurrent direct du Dufour 26 tant l'un est un véritable voilier et l'autre beaucoup moins.
Même leurs gabarits et leur architecture n'ont rien à voir. Sans même parler de leur stabilité sous voile ou autrement.
Personne n'a dit que tout d'un coup, en pleine tempête, il me prendrait l'envie d'installer mes lignes de vie extérieur. Je peux être con mais pas là. Enfin j'essaie
Non, l'idée c'est de les poser à titre préventif, pas une fois qu'il serait trop tard.
Je ne vois pas comment ces lignes de vie rentreraient en "conflit" avec les écoutes de génois. L'idée étant qu'elles "pendent" dans l'eau, attachées devant et derrière le bateau aux taquets d'amarrages.
Là où je te rejoint, c'est qu'il est quasiment impossible de remonter à bord en étant suspendu à des lignes de vie "classiques" et réglementaires que tout le monde continue pourtant à poser scrupuleusement.
D'où l'idée de mes lignes de vie extérieures laissant au "navigateur" la possibilité de se rendre à l'arrière du bateau, et pas plus loin.
L'installation de mains courantes ne résout pas vraiment le problème, sinon je ne poserai pas la question. D'ailleurs il y aurait d'autres questions à se poser concernant la sécurité offerte par les mains courantes du commerce, tant leurs fixations sont minimalistes.
"Dans le gros temps on fait gaffe". Oui, mais Eric Tabarly, un p'tit marin débutant donc, l'icône de beaucoup de skippers, s'est fait virer de son bateau par petit temps, si j'ai bien tout suivi. ;-)

01 mars 2019

C'est dur de transformer une barrique en bateau...
Mais assez d'accord avec Pierre3 : installe des bonnes mains courantes et de bons cales pieds bien haut, et quelques points fixes dans l'axe du bateau la ou tu as besoin d'intervenir : pied de mat et etrave. ( le tout installé avec contre-plaques en dessous, dans les regles de l'art. )
Deplacements précautionneux avec tes deux mains , et attache avec une longe courte quand tu as besoin de tes mains pour faire autre chose que te tenir.

01 mars 2019

Merci pour la "barrique", comme quoi quand on change quelque chose dans les vieilles habitudes, certains ont du mal à suivre.
Sûr que si ça avait été Tabarly qui avait inauguré la forme novatrice de ce bateau, tout les "vrais marins" auraient applaudi et la presse enthousiaste aurait crié au génie.
Votre réflexion me rappelle la réaction des "vrais automobilistes" lors de la sortie de l'Espace...
Note par ailleurs quand même que, si on se déplace à l'avant d'un voilier quand ça bouge, c'est rarement pour faire du tourisme ou prendre l'air, alors l'idée de la main courante à tenir avec ses deux mains ne me paraît pas du tout une solution réaliste. Je l'avais déjà évidemment envisagée et écartée aussitôt car c'est un peu un pansement sur une jambe de bois. Sur cette "barrique", donc, comme sur tous autre "bons vieux" voiliers plus traditionnels.
Quant aux cales-pieds, ils sont déjà bien présents sur la "barrique". Regarde un peu la photo. Comme quoi les fabricants de cette "barrique" ne sont pas si couillons que cela. Ils auraient comme qui diraient déjà bien des voiliers réputés et célèbres à leur actif.
Mais merci pour tes conseils de points fixes déjà évoqués largement plus haut.

01 mars 2019

Si tu avais bien tout lu et évité ton ton méprisant et à l'égard d'un bateau dont visiblement du ignores tout, tu saurais que je mesure 1,95 pour 107 kg.
Je vais t'apprendre un truc: il y a des bateaux qui ne correspondent peut-être pas à tes désirs de grand-navigateur-expérimenté-et-sûr-de-lui mais correspondent parfaitement à ceux d'autres personnes.
Incroyable non ?
Par exemple, si tu mesurais ma taille, tu saurais que par ailleurs la vie est quasiment impossible à l'intérieur de tes "vrais bateaux" pour tout ce qui dépasse la taille moyenne du marin breton de base.
Merci pour tes conseils "avisés" dont aucun ne correspond ni au bateau, ni même au sens de ma question.
Mais, comme tu dis si bien, "on ne peut faire d'une buse un épervier", et ça ne s'applique pas spécialement qu'aux bateaux.
Bonne continuation.

01 mars 2019

Si ton bateau avait été pensé pour naviguer comme un vrai bateau, et non pas comme une barrique flottante, tu ne te poserai pas la question de tes déplacements vers l'avant en toute sécurité.
Je reformule ma suggestion: une ou plusieurs longues mains courantes du côté du roof, voire les cales pieds sur le bordé en forme de main courantes, ou encore les filières pour tes mains.
Inspire toi de la façon dont tu monte une échelle, et applique cette façon à l'horizontale.
Là où il te manque un point d'appui pour ta main, rajoute en un.
Ou met des filières d'1.50m de haut.
Je peux pas te dire mieux...
Comme on dit par chez moi " you can't make a silk purse out of a sow's ear " qui pourrait se traduire par " on ne peut pas faire d'une buse un epervier "
:litjournal:

01 mars 2019

Avant de te répondre, j'ai regardé sur le net quelques photos et une vidéo du modèle de ton bateau pour t'aider.
Mon opinion et mes suggestions viennent de là.
C'est peut-être pas la réponse ou solution que tu attendais, mais en même temps, je suis bénévole sur le coup.
Adresse toi à un professionnel que tu payes, tu pourras alors le traiter d'inutile si il ne t'apporte pas la bonne réponse que tu attends de lui.
Mais pas ici sur le forum où tout t'es donné tout cuit dans le bec.
Dernière chose, si ce bateau te " correspond parfaitement ", comme tu dis, c'est parfait.
Il n'y a plus de problème, alors.
Signé: La buse...
:coucou:

05 mars 2019

Je crains que tu n’aies jugé le Mac Gregor de la même manière... il est très décrié en France (surtout par ceux qui n'en ont pas, et les "vrais marins" comme tu l'écris) mais fait le bonheur de milliers d'américains !
Perso j'ai vécu avec un vrai bon départ au lof (de ma faute, mauvais réglages de débutant) et n'étais pas attaché, mais je l'ai senti arriver et me suis tenu... puis la stabilité pas si mauvaise du bateau a fait son job et j'ai pu réduire ;-)

Enfin, l'important est d'être heureux avec ce que l'on a et de mettre en œuvre ses idées si on y croit !
Mais tu ne peux pas forcer les autres à dire que ta solution est la meilleure quand tu leur demande leur avis...

01 mars 2019

@Grandhans

Je doute que les taquets d'amarrage du D26 soient dimensionnés pour supporter la force de 2000 daN exigée pour une ligne de vie (cf. Article 240-2.59 cité par Juliusse).
Mais comme les lignes ne sont pas obligatoires, où serait le problème? :heu:

01 mars 2019

Ah, tu as déjà vu un DUO 26 de près ?

01 mars 201901 mars 2019

apparemment quand tu deviens un peu lourd même les meilleurs conseils sur les lignes de vie ne peuvent résoudre ton problème ...

01 mars 2019

J’ai eu un Corsaire dans les années 70 ; avec on naviguait dans le golfe de Gascogne jusqu’à faire ’Arcachon à La Rochelle ou descendre sur la Corogne; Pas de filières pas de ligne de vie des pitons et le pieds de mât pour s’attacher avec un harnais avec un bout court pour aller à l’avant changer les focs parfois jusqu’au tourmentin dans le baston pas de génois sur enrouleur , j’avais pas le même âge et mon coéquipier non plus mais on avait plusieurs années de régate et de formation sur 470 ;à la bouée au chrono on mettait une poignée de secondes pour établi le spi. Maintenant j’en serai bien incapable, dans la situation évoquée à la place d’un bricolage improbable pouvant déboucher sur une noyade j’achèterai un bon gilet avec harnais une Plb pour 220€ et j’installerai des mains courantes pour me tenir ou me crocher court. Et en cas de chute on déclenche la balise et on attends tranquillement les secours. Voir si c’est du côtier un tel portable étanche peut suffire.

01 mars 2019

56 post et je constate que le problème n'est toujours pas résolu !

:reflechi:

changer de bateau sera plus simple !

01 mars 2019

Lis les posts et tu verras que le problème est résolu depuis lonnnngtemps ahunuivoi e. :pouce:

01 mars 2019

un gros sandow ,comme le saut a l'élastique,avec l'allongement tu reviens a bord sans forcer

01 mars 2019

:mdr:

01 mars 2019

@GRANDHANS
par pure politesse et respect dus (en principe) aux intervenants du forum il serait bon que l'initiateur d'un sujet ne pose pas une question dans le seul but d'imposer sa réponse sinon ce n'est plus une question mais un tuto !

01 mars 2019

Il ne s'agit pas d'imposer ma réponse (d'ailleurs tu remarqueras que j'ai changé mon fusil d'épaule pour une solution effectivement plus "sécure" proposée aussi ici), mais d'expliquer pourquoi toutes les solutions "classiques" proposées m'ont conduit à en envisager d'autres.
Non seulement parce qu'elles me semblent totalement inefficaces sur des bateaux faisant moins de trois mètres de large (j'attends toujours qu'un journal spécialisé tente l'expérience de la longe tendue au sol sensée sauver quelqu'un plutôt que de conduire à sa noyade. Il y aurait des déconvenues...), mais que, travaillant dans la sécurité dans un tout autre milieu, je suis étonné que PERSONNE ne semble remettre cette "loi absolue de la ligne de vie collée au sol" en question.
Une façon de poser une ligne de vie qui n'est utilisée nulle part ailleurs, dans aucune activité professionnelle ou de loisirs, sachant qu'un tel dispositif ne sert à rien en cas de chute accidentelle et ne permet la remontée d'absolument personne.
Alors j'essaie d'argumenter et persuader chacun de prendre un peu de recul par rapport à cette habitude que rien ne justifie. Ne serait-ce que pour que chacun se pose effectivement la question sur son propre bateau et pour sa propre sécurité.
Personnellement je ne revendique aucune expérience ni de savoir particulier dans ce domaine, et c'est peut-être ce qui m'a conduit à voir la chose sous un autre angle que celui de "l'habitude".
Heureusement, il y a quelques Héonautes qui ont trouvé intéressant le fait de poser la question et je les en remercie.

01 mars 2019

tu fais une via ferrata le long de ta coque
alain

03 mars 2019

:mdr:

01 mars 201916 juin 2020

Voire un " Caminito del rey " ...
( On n'est jamais trop prudent...)
:langue2:

01 mars 2019

C'était ma première idée : mettre des chandeliers à 45° le long du liston avec un filet.

02 mars 2019

@grandhans, j'ai eu un edel 4, qui lui aussi a les filières installées sur le roof. Pour m'attacher, j'avais posé des points fixes sur le milieu, me permettant de m'attacher court. Et comme dit ventdebout, en solo, pour aller à l'avant je me mettais à la cape.

02 mars 2019

Pour mieux comprendre la probématique :

02 mars 2019

Effectivement on voit mieux et après visionnage de la vidéo, je maintiens que la ligne de vie centrale ou bine des poins fixes (1 ou 2 devrait suffire) serait la solution pour ne pas passer par dessus les filières de ce pont vraiment pas fait pour crapahuté dessus, donc à utiliser uniquement quand c'est obligatoire.

Tout ça AMHA bien sur.

02 mars 2019

si on observe bien dans le bas de la vidéo on voit le cameraman qui nage sur le dos et filme avec une gopro étanche .
alain :mdr: :tesur:

02 mars 2019

Pour rester serieux, au de là de toutes les co....es que certains s'amusent à exprimer pour un sujet ou une idée sérieuse, et comme je l'ai exprimé plus haut dans ce fil, je crois que je vais opter pour une ligne de vie centrale entre le mat et le capot de descente plutôt qu'à l’extérieur des filières.
Cette ligne centrale me servira uniquement pour travailler au pied du mat pour aider la descente de GV et la prise de ris, tant que je n'ai pas de prise de ris automatique.

02 mars 2019

fait comme Ulysse qui c'est fait attacher au mat pour écouter le chant des sirènes ...
alain

02 mars 2019

:pouce:

02 mars 2019

bonjour
je n'ai pas tout lu , donc mon idee a peu etre ete evoquee .
un harnais normal pour pouvoir etre debout sur le pont .

mais extensible en cas de chute , au niveau du harnais , declenchement humain ou autre qui rallonge de 3 ou 5 m ce qui permettrais de rejoindre l'arriere du bateau .
comme demander au debut pour remonter plus facilement .

salut

02 mars 2019

en étant un peu sérieux,une idée qui me vient, mettre une poulie sur la sangle de ligne de vie votre longe de harnais en dyeenéma passerait dans la poulie et reviendrait a votre harnais avec mousqueton largable sous tension ,avoir dans sa poche une ancre flotante en tissu avec mousqueton en cas de chutte a la mer fixer l'ancre au mousqueton qui revient a votre harnais et larguer celui ci ,l'ancre par effet de traction pourrait vous ramener assez proche des filieres

02 mars 2019

pourquoi le condamner à la pendaison il a encore envie de vivre
alain :jelaferme:

02 mars 2019

:mdr:

03 mars 201916 juin 2020

Voilà, ce sera sans doute plus facile de comprendre mon idée en voyant l'arrière assez particulier de mon bateau, qui m'a donné mon idée initiale:
(n'ayant pas de bonne photo de l'arrière du mien, j'ai emprunté sur le net la photo d'un autre exemplaire, qu'il m'en excuse)

03 mars 2019

L'arrière est en harmonie avec le reste du bateau.
Plus sérieusement, si le bateau est en route, il sera impossible à quelqu'un tombé à l'eau sur un côté de rejoindre l'échelle du tableau AR, qu'il soit accroché à une longe le long des filières ou suspendu à un câble de trapèze.
Ça fait combien de temps que tu as ce bateau ?

03 mars 201916 juin 2020

Personne n'a dit qu'il y aurait une longe "le long des filières" mais, pour faire simple à décrire, un cordage fixé en gros de la façon suivante (désolé je ne suis pas un roi du dessin sur paint...). Tu remarquera que mes "longes" sont là pour éviter de perdre le gars qui y serait accroché, tout en lui permettant de rejoindre le tableau arrière et plus particulièrement l'échelle qui y est fixé coté droit.

03 mars 2019

Je corrige : ligne de vie le long du liston (là où sont les filières sur les autres bateaux).
Ça ne change rien au problème ; le bateau faisant route, il est impossible à un homme à la mer attaché par la longe de son harnais à une des lignes de vie de ton dessin d'atteindre l'échelle et de remonter à bord, a fortiori si elle tombe à bâbord. Le dispositif est à compléter au minimum avec une télécommande étanche de pilote automatique permettant d'arrêter le bateau, en supposant que la personne ait les idées assez claire pour le faire.
Pour revenir au problème initial, avec deux lignes de vie bien tendues dans l'axe du bateau, quelqu'un attaché avec une longe courte qui perdrait l'équilibre ne se retrouve pas à l'eau mais juste de t'autre côté des filières, sur le côté de la teugue. Si on pose un gros filet genre mailles de 20 x 20 cm sur cette surface, il pourra s'y accrocher et remonter à bord.

03 mars 2019

Je crois que tu surestime énormément les dimensions du bateau: quelqu'un qui tombe de l'autre côté des filières ne se retrouve pas du tout sur la teugue mais à la flotte, sans aucun moyen de remonter.
Pour rappel: 2,49 m/2= 1,25 m... impossible qu'une quelconque longe compatible avec n'importe-quelle activité sur le "pont" empêche quelqu'un de tomber à la flotte. A moins de mettre une longe de 50 cm et de devoir ramper à plat ventre sur le pont, bien sûr. Assortie à une ligne de vie central n'ayant pas la moindre déformation sous l'impact, bien sûr (ce qui est impossible si le "corps humain" concerné dépasse en gros 50 kg car EC=MxV2 bien sûr...)
En admettant que je pose des filets sur les filières, ceux-ci se retrouvent en gros 1,50 m plus haut que le niveau de l'eau. J'ai de très grands bras mais, même pour moi...
D'ailleurs, si je peux me permette, le coup de mettre les lignes de vie le long des passe-avant ou, pire, le long du liston sur les bateaux plus classiques m'a toujours paru une hérésie: c'est sensé empêcher quoi exactement, avec un tel positionnement ?
Quant au look de l'arrière de mon nââââvire, si ça donne un look assez particulier (ben quoi, t'aime pas les gros derches ? :-D ), c'est super-pratique dans cette taille de bateau (d'ailleurs, depuis 2000, en gros 50% des bateaux de croisière de cette taille ont adopté ce type de disposition, avec des look il est vrai souvent plus réussi, j'avoue...).

03 mars 201916 juin 2020

Pour que la ligne de vie permette d'atteindre l'arrière du bateau, elle devrait être assez longue, ce qui est difficile à utiliser dans la pratique.
Ne peut-on imaginer qu'une extrémité de la ligne soit liée à un bout assez long, passant dans un clamcleat largable sous tension, libérant ainsi la longueur nécessaire pour se laisser glisser vers le tableau arrière?
En plus, la tension sur ce bout pourrait dés-enclencher le pilote, et couper ou débrayer le moteur ????

@fredericL : en effet, il faut bien choisir le clam, pour qu'il ne s'ouvre qu'à une tension forte; j'en ai un deux sur mon bateau, un gros pour la dérive pivotante, et un plus petit pour le safran, ils ne s'ouvrent que en cas de rencontre d'ofni ou du fond.
Et, "normalement", on ne se tient pas à la longe, elle ne doit pas être tendue, sauf en cas de chute.
C'était pour faire avancer le schmilblik...

03 mars 2019

C'est dangereux si le clam saute quand il y a de la tension sur la ligne.

03 mars 2019

EC=1/2.m.V² mais c'est sans rapport avec la flèche de la ligne de vie.

Les lignes de vie classiques ne sont pas prévues pour la navigation en solitaire.

La bonne disposition de la ligne de vie serait en hauteur dans l'axe du bateau, mais il en faudrait deux et choquer celle qui est sous le vent pour ne pas gêner les voiles, et se pose le problème de la fixation à l'avant et à l'arrière.

Une longe courte, c'est 1 m maxi, quand les conditions sont mauvaises on progresse baissé, les mains sur les filières ou les mains courantes.
Les filets dont je parle ne seraient pas sur les filières mais sur les côtés de la teugue, entre le liston et l'angle pont-teugue.

L'essentiel des problèmes vient quand même du concept du bateau. Vu que manifestement il n'est pas conçu pour affronter des conditions difficiles (fardage, raideur à la toile), je m'interroge sur la réalité du besoin.

Plus efficace, conceptuellement simple et en raccord avec le design du bateau, remonter les chandeliers et éventuellement mettre une 3ème filière.

03 mars 2019

voir mon post sur la go pro ,j'ai voulu dire qu'il n'allait pas bien vite
donc plutôt que des lignes de vie mettre une bonne paire de palmes pour aller à l'avant .
si on tombe à l'eau on a vite fait de le rattraper .
sauf au moteur bien sur mai là on a rien à y faire .
alain :oups:

03 mars 2019

Fritz the cat, as-tu déjà navigué sur un lac ?
Vus tes commentaires un poil méprisants sur la vitesse du bateau (la vidéo a été prise sur le lac Majeur, en Italie), je pense que tu es un expert de la navigation en lac alors je t'attends dès avril sur le Léman, avec ton bateau, pour que tu viennes me donner un cour ou deux.
Promis, je t'offrirais une tomme ou deux bien d'chez nous pour te remercier !
Sinon ce bateau, contrairement au tien j'imagines, est, tel que tu le vois et en à peine une grosse heure plus tard, capable d'atteindre la vitesse d'environ 48 noeuds sans forcer, et même face au vent.
Alors mets-toi bien avec tes palmes derrière le tien pour tenter de le rattraper mais bon, ce n'est pas gagné.
Celui-ci est sans doute le plus rapide pour aller d'Ajaccio à Thonon-les-bains.
Enfin jusque là AUCUN voilier ne va plus vite que lui pourrait le faire sur un tel parcours.
Car ce n'est pas donné à tout les voiliers de 8 m de pouvoir voyager sur autoroute... :-D

03 mars 2019

Et bien j'ai une bonne nouvelle pour toi: sur autoroute c'est 90 km/h pour les ensembles attelés d'un PTR supérieur à 3.500 kg et inférieur à 12 tonnes.
Sinon j'en ai une mauvaise: sur le Duo la dérive se démonte très facilement et en 15 mn chrono (si ça coince un peu. Sinon 5 mn si tout va bien) PAR EN-DESSOUS, grâce à son système génial composé de deux demi-coquilles garantissant une étanchéité parfaite à l'endroit de l'axe de rotation.
La table du carré n'est pas collée mais vissée et il faut donc ensuite découper le puits de dérive polyester au cas où on ai l'idée curieuse d'accéder à la dérive par le haut. Ca peut arriver si on n'a pas moyen de lever le bateau de seulement 40 cm, car on peut extraire la dérive même en position horizontale grâce au système sus-cité.
La prochaine fois, avant d'attaquer avec ton copain, renseignez-vous... :alavotre:

06 mars 2019

Et pourquoi me parles-tu de lac ?
Je ne vois pas bien le rapport avec le sujet.
Peut-être peux-tu m'expliquer ?

03 mars 2019

sur la remorque c'est pas plus de 80km/h
la législation à changé .
je connais bien ce voilier j'ai refait une dérive pour un ami qu'il avait cassé ,un drôle de cirque pour accéder au puits il a fallu décoller la table du carré
alain

06 mars 2019

je navigue sur la mare nostrum .
,mais un peu sur l'atlantique ,le pacifique et l'océan indien .
je crois même que j'ai été en mer noire du coté de yalta et de sébastopol
ha oui j'oubliais un peu dans le delta du danube après être passé par les portes de fer .du coté de vini et de kalafat
mais sur un lac jamais .
comme il ne me reste plus beaucoup de temps il va falloir que j'essaie avant d'aller dans la boite .
alain :oups: :heu:

03 mars 2019

Une habitude à prendre: toujours se déplacer du côté sous le vent: il y a moins haut à remonter si on se baque dedans...
:acheval: :acheval: :acheval:

03 mars 201903 mars 2019

Je n'ai pas lu toutes les interventions.
Au cas oú personne ne l'aurait évoqué reste la solution de s'attacher court á une drisse; c'est moyen comme liberté d'action mais on ne risque pas de passer par dessus bord. (Si ça arrive il y aura bien un moment oú on reviendra sur le pont).
Si ça peut faire avancer le schmilblick...
On peut mettre un tout petit palan au bout pour rallonger un peu les déplacements.

03 mars 2019

Merci Bianca.
C'est effectivement la meilleure solution évoquée jusque là.
Associé à une attache centrale (pour éviter de partir voler puis revenir sur le bateau) c'est la moins mauvaise solution. :heu:

04 mars 2019

Matelot 4x4 en a parlé.
@Totor : j'espère que c'est du second degré, et que personne ne te suivra...

04 mars 2019

Il est déjà arrivé ici que certains ici ne perçussent pas le 2° :reflechi:

04 mars 201904 mars 2019

Perçussent :
Troisième personne du pluriel de l’imparfait du subjonctif du verbe percevoir.
C'est du français!
J'aime bien Totor aussi...

05 mars 2019

Le verbe percevoir, tu connais?
1mot.net[...]cussent

04 mars 2019

A Papy Zoom: je pensais qu'avec 3 chevaux à la fin de mon post, j'en avais déjà fait trop, mais apparemment non....
:mdr: :mdr: :oups:

06 mars 2019

quand mon fils commençait à marcher c'est avec la drisse de spi que je faisais cette manip frappé sur son harnais ,s'il passait par dessus les filières il restait suspendu .
quand il a grandi il le faisait exprès pour s'amuser
bien sur au mouillage avec un temps maniable .
alain

03 mars 2019

Avec un quintal au bout de la drisse sur un bateau relativement étroit dont le seul lest est un réservoir en fond de coque, je ne parierai pas qu'il reviendra sur le pont.

03 mars 2019

Pas faux.
Pas facile d'avoir le handicap d'être beau gosse un peu tombé dans l'engrais quand il était petit...

04 mars 2019

j'avais un copain qui disait toujours à ses petites amies britaniques: Attention, je vais mettre ta cape haute, Anglaise ! :coucou:

05 mars 2019

c'est la french letter ??
alain

05 mars 2019

avez vous pris en compte la différence de densité ,eau douce/eau salée pour le calcul de la longe car le navire est plus enfoncé sur le lac donc le franc-bord est moins haut .
quand on se lance dans des calculs de cette importance il ne faut rien oublier !
alain :reflechi: :lavache: :oups:

05 mars 2019

le bateau s'enfonce mais le bonhomme aussi,donc Zéro :alavotre: :famille:

05 mars 2019

j'aime bien le système de vanne à opercule situé sur l'arrière pour remplir la double coque ,ça ressemble à celle du porta-potti ,es-ce aussi éfficace ???
alain :non:

05 mars 2019

bonjour
pour paraphraser Tabarly "les gars qui passent a l'eau non pas leur place a bord",une ligne de vie c'est fait pour rester a bord, si tu es a la patouille t'es mort ,perso j'ai un cata si je tombe c'est qu'il y a du vent, c'est pas la peine de penser a remonter en plus je suis en solo, apres avec des copains devant une plage par beau temps on peut s'amuser ..................

05 mars 2019

De mémoire, je crois que ce n'est pas Tabarly qui a dit ça, mais Olivier de Kersauson.(mais sans être sur...)

05 mars 2019

Tabarly l'a dit dans une interview dans Bateaux pendant ou après la première Whitbread.

05 mars 2019

"les gars qui passent a l'eau non pas leur place a bord" c'est juste de l'humour à la Tabarly, ils n'ont plus leur place à bord ... vu qu'ils sont à la flotte :-D

05 mars 2019

d'ailleurs il l'a mis en pratique ..
alain

05 mars 2019

Propos méprisants, insultants voir diffamatoires ou simplement de la plus profonde connerie.
Sans même parler de celui qui prétend avoir fait des travaux sur un bateau qu'il n'a de toute évidence jamais approché...
Hisse-et-oh tombe de plus en plus bas.
Des propos de hyènes.
Bonne continuation les héros du clavier et, pour votre info, l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne.
Mais pas sûr que vous compreniez.
Je demande aux modérateurs de Hisse-et-ho de retirer ma question initiale ainsi que tous les commentaires qui y sont attachés.
Je vais appliquer la célèbre phrase d'Audiard: "J'cause pas aux ... ça les instruit".
Asta luego les pitoyables "héros".

05 mars 2019

Pourtant il y a eu quelques recommandations intelligentes au delà des bricolages pitoyables et dangereux, par exemple de s'attacher court sur des pitons, rien ne justifie d'aller faire plus que ça le zouave sur l'avant de ce type de bateau, ça parait largement suffisant pour éviter d'aller à l'eau. En plus (comme j'ai), je te recommande une plb à 200 E, sur soi c'est pas cher pour sauver sa peau qui permet de faire venir l'hélico en 30 mn maxi pour se faire sortir de l'eau surtout sur le lac Léman que j'ai pratiqué à la voile et au moteur. Il n'est pire sourd que celui qui ne veut écouter que ses propres idées.

06 mars 2019

ce voilier est à l'ayguade ,à coté de hyères ,effectivement la dérive est facile à enlever par dessous il y a deux cales à dévisser ,la table du carré par contre était collée au sika blanc et pour passer la drisse de relevage ce n'est pas évident ,
le démâtage non plus ,bien que tout soit prévu pour ,
celui sur lequel je suis intervenu a un honda 25cv .
je ne cherche pas à me justifier
tant que cela reste sur le ton de la plaisanterie ,je l'accepte ,
mais je n'accepte pas que l'on mette ma parole en doute .
respectez la charte
alain
:oups:

06 mars 2019

Je respecte la charte, fritz.
Jusqu'à présent je n'ai insulté personne, c'est moi qui me fait insulter.
Il ne faut pas tout confondre.
Curieux cette table collée au sika, ce qui ne sert absolument à rien.
Sans doute l'oeuvre d'un "grand navigateur" du dimanche-bricolo à deux balles.
Sinon, pour ton pote et la prochaine fois: la drisse de relevage peut se changer très facilement par en-dessous. Suffit de la tirer de haut en bas avec la vieille drisse, dérive baissée, puis de passer en-dessous. Faisable même bateau sur l'eau, le puit, aéré par l'orifice arrière, permettant de respirer tranquillement.
Il faut juste attendre que la température de l'eau soit bonne.
Le démâtage du Duo "pas évident" ?
Bon, à l'occasion je te ferait une vidéo: c'est vrai que ça prend bien 5 mn chrono, une fois la bôme déposée, à un homme seul, en suivant les préconisations de Dufour.
C'est mon troisième et plus grand transportable.
C'est le seul qui se reçoit sans arrêt des critiques des "grand navigateurs", et c'est laaaargement le plus facile à mâter et démâter, sans compter énormément de particularités très, très bien foutues et que je n'ai vu nul part ailleurs (je ne connais pas tous les voiliers transportables du monde, non plus).
Mais c'est vrai que les deux prédécesseurs avaient, eux, beaucoup de défauts bien de leur époque MAIS des forme "normales", donc ça ne choquait pas les "grands navigateurs" d'hisseo ou de pontons... :tesur:
En tout cas une chose est tout à fait certaine: le Duo ne reçoit de critiques QUE de gens qui n'ont jamais navigué dessus. Ca en dit aussi beaucoup...

06 mars 2019

De mieux en mieux ventdebout.
Sinon, tu as quoi comme bateau, pour donner tant de leçons à tant de gens ?

05 mars 2019

"faire le zouave"...
Mais qui parle du lac Léman ?...
Bien évidemment qu'il y a eu QUELQUES excellents commentaires, ouverts, intelligents, constructifs, dont le tiens Domde, mais lis un peu l'avalanche des derniers...
Le summum atteins par le dernier commentaire de Vent debout...
Hisse-et-ho, le dernier défouloir pour pseudo-navigateurs frustrés ?
On atteins le niveau zéro, désolé.

06 mars 2019

Il est vrai que le vent debout, c'est pénible!

06 mars 2019

Perso, quand j'ai une idée qui me parait intéressante, je n'hésite pas à la tester moi-même. Vous pouvez très simplement en faire autant (les baleinières de sauvetage étaient bordées de boudins ET cordages). Prenez toute fois toutes les précautions pour ne pas vous noyer, un filin quelconque pouvant se transformer en redoutable piège et l'hypothermie vous menaçant trèsrapidement. Penser à porter obligatoirement sur vous un petit couteau efficace, comme en plongée sous-marine (j'avais essayé votre disposition dans ce contexte, bateau arrêté, mais avec tout le matériel ce cordage n'apportait rien que des complications) .
Ne vous faites pas trop d'illusion sur ce que vous pourriez faire en situation musclée, à l'eau, bateau en route et avec du creux. Votre survie éventuelle tiendrait surtout ou exclusivement à ce que votre bateau passe immédiatement face eau vent (J'ai eu l'occasion de "pêcher" un HLM tout habillé marin, un peu sonné et rapidement réfrigéré. Le temps compte et passe très vite ).
La conception même de votre bateau est très discutable sur le plan sécurité. Changez en.

06 mars 2019

Ce voilier est en catégorie C me semble t'il.
Du fait de sa largeur réduite (transportable), la ligne de vie la moins mauvaise est comme dit au tout début de ce fil, au milieu. Cà impose de s'arrimer assez court ou très long au choix. J'avais fait le choix sur mon canot précédent de la faire "courte" ( voilier transportable avec aussi une HSB à 2m et un tableau arrière très haut ). La question est la même sur les voiliers "normaux" avec des lignes de vie latérales ou en cas de chute il est toujours compliqué de remonter à bord selon son "poids" de forme.

06 mars 2019

@Polac;
tu as entièrement raison, mais comme tu l'as peut être lu, "GRANDHANS" se fout complètement des bonnes solutions éprouvées qui lui sont proposées !

Il veut absolument rester sur son idée première géniale, tomber à l'eau avec une très longue longe et tenter de remonter à bord ensuite.

Il imagine peut être qu'avec deux safrans et un HBord au cul de son bateau ce sera plus facile ?
:mdr:

06 mars 2019

Non, "GRANDHANS" ne se fout pas des solutions proposées, misurarca.
Mais "GRANDHANS" a peut-être quelques raisons de penser que les solutions proposées, si elles ont quelques avantages, ont aussi quelques lacunes, non ?
Je suis étonné de voir que certains me reprochent une certaine fermeture d'esprit, alors qu'eux-mêmes ne font que répéter un schéma "traditionnel" que je ne vois nul part testé ou validé, et critiquent ma solution (qui a ses qualités et ses défauts dont je suis bien conscient) sans, souvent, avoir même regardé les photos montrant les formes particulières de mon bateau.
Et je ne parles même pas des minables attaques personnelles (mais où sont les modérateurs Hisse et Ho ?) destinées sans doute à défouler quelques frustrés.
Par contre, pour faire évoluer un peu le sujet, je veux bien tester la plupart des lignes de vie "traditionnelles" telles que je les vois posées (et vieillies aux UV...) sur la plupart des voiliers eux-aussi "traditionnels". Vous pariez qu'il n'y en a pas une sur deux qui va supporter une traction latérale un peu forte ?
C'est ce genre de constatation qui m'amènes à penser que, tant qu'à tomber, autant avoir quelque chose qui me permet de rester près du bateau et dans la disposition la moins nulle possible pour tenter de remonter à bord. Hors, sur mon voilier, c'est moins difficile par l'arrière que sur des bateaux plus "traditionnels" dans leur dessin.
Enfin, misurarca, pense que deux safrans et un hors-bord, s'ils peuvent être des obstacles, font, aussi, autant d'endroits pour se (re)tenir et tenter d'arriver à l'échelle de bain.
Mais évidemment le mieux est quand même de rester au sec, évidemment.
Mais, dans un monde parfait, tout se déroule toujours bien.

06 mars 2019

Les lignes de vie se démontent pour l'hivernage et leur résistance et celle de leurs ancrages est définie par la norme. Que ce soit mal foutu sur certains bateaux n'est en aucune manière une validation des solutions que tu envisages.
Baser ta sécurité sur un système qui te permettrait de remonter à bord après être passé à l'eau est une erreur fondamentale, car la remontée est plus qu'aléatoire. Le seul système de sécurité valable est celui qui t'empêche de passer à l'eau, même s'il faut marcher à 4 pattes.

06 mars 2019

Je suis déja remonté sur un tableau arrière encombré d'un moteur et deux safrans, hé bien même sans gilet gonflé et sans longe qui se prends partout c'est plus que galère, et on se prend vite un safran ou une hélice dans la gu... !

La rupture de la ligne de vie Wichard est de 2000kgs...
Ca devrait suffire pour ne pas tomber à l'eau.

06 mars 2019

Où as-tu vu de les sangles des lignes de vie étaient percées à la fixation ?
Pour la pose des fixations sur la coque, je te suggère de te renseigner sur le concept de renfort.
Dernier point : si l'effort sur la ligne de vie dépasse sa résistance ou celle des fixations, l'homme à la mer ne sera pas en état de remonter par ses propres moyens, en supposant qu'il soit encore vivant.

06 mars 2019

Si la ligne est neuve, je sais bien que je pourrais même y suspendre ma voiture sans problème.
Non, mon soucis c'est les fixations: en cisaillement ou arrachement, sur du polyester je n'y suspendrai personne et même avec une belle contreplaque derrière. C'est simple: en théorie, pour respecter la norme, il faudrait qu'une seule de ces fixations puisse servir à y suspendre un bon gros 4x4 de 2 tonnes !
Une sangle comme celle-là tiens évidemment deux tonnes, mais pliée et/ou percée à sa fixation, donc en créant un gros point de faiblesse, j'ai un très gros doute.

06 mars 2019

En me promenant sur les pontons FredericL: elles se retrouvent nouées, percées, pliées avec des trajectoires bizarres... et là aucun renfort ne peux venir empêcher que leur résistance s'attenue, non ?

06 mars 2019

Une éjection sauvage, d'un sujet moyen, peut, parait-il provoquer une traction justifiant un point d'amarrage pouvant encaisser 1T. Autant dire qu'il faut aussi un minimum d'amortissement pour ne pas en plus casser du HLM.
La récupération par la jupe arrière est faisable à condition de pouvoir faire tomber et se déployer une échelle avec un premier échelon assez bas pour demander un effort modéré des membres inférieurs. Sinon les mouvements de tangage font tosser l'arrière et il y a une tendance à être aspiré sous la jupe ce qui est épuisant à contrer, sans parler des heurts violents possibles. Le problème quand on se retrouve à l'eau sans le vouloir est qu'on n'est pas équipé à ce moment comme en plongée, l'absence très cruelle des palmes faisant toute la différence.

06 mars 2019

outremer, une échelle de récupération n'est-elle pas obligatoire sur tous nos bateaux ?
Donc son existence doit couler sous le sens, non ? (à défaut de couler tout court...)

07 mars 2019

A propos de l'échelle de bain il faut faire gaffe à ses mimines on a vite fait de se les coincer entre l'échelle et la jupe.
J'ai rencontré en 2016 à Viveiro un marin de LR à qui c'était arrivé. Sa saison était terminée car il s'était fait amputer d'un bout de doigt. Il est rentré avec ses équipiers.
Comme quoi le danger est partout sur un bateau même les endroits à priori sûr.

06 mars 2019

30cm sous la flottaison cité dans la division 240 est limite.
Le dénivelé pratique dès qu'il y a du creux évolue beaucoup.
D'habitude on ne navigue pas en laissant une échelle dans l'eau. En Solitaire le problème est donc d'arriver à déclencher sans trop de difficulté la mise à l'eau de l'échelle. Autrefois en Med, par très beau temps, bateau arrêté, plusieurs personnes se sont noyées: elles avaient toutes plongé pour une baignade en ne déployant pas de moyen de remonter à bord. Aucune n'a réussi à attraper quelque chose !!!!!!

06 mars 2019

Oui, il y a eu d'ailleurs un (mauvais) film inspiré de cette histoire.
J'ai toujours eu une échelle déployée (ou déployable facilement depuis l'eau, grâce à une garcette) sur tous mes voiliers successifs. M'enfin bon il n'y en a pas eu des dizaines non plus...

06 mars 2019

au point ou on en est dans les idées farfelues je propose une échelle en bois de 10 mètre de long (qui flotte en permanence accrochée derrière le bateau) et qui, équipée de crochets, peut aussi servir à monter au mat en l'accrochant aux barres de flèches (déja vu, ça marche et c'est hyper rapide, une fois sur le 1er étage de barre on la passe au 2ème, etc ... :-D) ou de descente pour les baignades de son chat ou chien (vu aussi :-p)
suis prêt à m'inscrire au concours Lépine de la plaisance avec grande anse :-p :-p

07 mars 2019

Chiche Quizas ! :pouce:

07 mars 201907 mars 2019

je suis impressionné par la persistance de ce fil surrealiste
alors je dirais OUPS !!!!

vous etes en train de vous prendre la tete depuis 1 mois sur l'emplacement des lignes de vie sur un dufour duo 26, je rève !!!.

sans condescendance, ce bateau est un ersatz voile et moteur.
c'est fait pour jouer dans 10 knts et rentrer au plus vite passé 15 knts
avec un hors bord de 25 à 40 ch au cul d'un bateau de 2 tonnes max

pas de vendée globe prévu pour le skipper et son fier bateau,
les voiles affalées en 3 minutes si ça se gate
un abris pas loin à coup sur
alors monsieur le propriétaire, arrêtez de vous la raconter
et aux intervenants, un peu de recul, à minima....

07 mars 2019

Ah ben heureusement que tu es là pour proférer cette vérité lune de miel.
Parce que moi, qui n'ai aucune prétention dans le domaine de la voile, je suis stupidement sorti du port de la Rochelle, le jour où j'ai essayé ce bateau, par du 26 noeuds établi, avec même quelques rafales montant p'têt bien autour des 30 noeuds (oui, je n'écrit pas kts pour ne surtout pas faire le branché qui s'y connait, vu que je ne suis qu'un tout petit navigateur de lac, paraît-il).
Et tu sais quoi ? Ben cette saleté de bateau ne m'a même pas fait sentir tes vérités car il s'est comporté très sainement dans ces conditions alors même que nous n'étions plus que deux ou trois voileux à naviguer encore, ce samedi 18 août 2018 en fin d'après-midi, en gros dans le triangle La Rochelle/Oléron/Ré ! Pour te dire s'il est vicieux, ce bougre de Duo !
Les rafales, les creux de 2 mètres et plus, rien n'y a fait: même pas un p'tit départ au lof ! Ch'te jure, un comble !
Mais HEUREUSEMENT que tu es là pour m'apprendre que nous avons risqué la mort !
Sinon son petit 18 cv va très bien derrière ce bateau qui est infiniment moins un "fifty" avec micro-ondes intégré que bien des pseudos-voiliers actuels, merci.
D'ailleurs c'est curieux comme nous n'en avons pas vus, de ces fiers "vrais voiliers" aux navigateurs bien plus expérimentés que moi, naviguer autour de nous pendant les journées bien ventées qui ont suivi.
Etaient-ils en train de regarder la télé dans leur carré en attendant que ça se calme ?
C'est vrai que je n'y connais rien alors je ne pouvais pas savoir... :-D
MAIS QUEL INCONSCIENT JE SUIS !!!
HEUREUSEMENT QUE TU ES LA POUR ME REMETTRE DANS LE DROIT CHEMIN !

Bon, sans rire, depuis mes débuts dans la voile avec un Wizz (oui, je sais, encore un truc absolument pas navigable d'après les "fiers navigateurs" de service), c'est fou le nombre d'énormités que je peux lire ici ou là à propos d'un voilier.
Car oui, le Duo est un vrai voilier. Particulier, c'est vrai, mais vrai voilier.
Pas DU TOUT un bateau à moteur, quoi qu'en ai dit Dufour à l'époque (qui s'est bien vautré dans son lancement).
Remarquez, l'avantage, c'est que toutes ces conneries prononcées m'ont permis de m'acheter ce vrai 8 mètres encore frais à un prix correspondant à mes faibles moyens, et donc de profiter pleinement des plaisirs offerts par un vrai et authentique honnête dériveur intégral, pensé pour le plaisir de la découverte des petits coins A LA VOILE. :-D

07 mars 2019

Sinon, tu en es où de ton inscription au Vendée Globe avec ton Pogo, donc ?... :bravo:

07 mars 2019

Certes ce bateau interpelle, mais d'un cas particulier ou d'une simple question on peut généraliser au profit de tous, les lecteurs de HeO pouvant transposer ou adapter.
Le problème du HLM est constant et même des vrais marins exceptionnels se sont faits et se font piéger, encore ces derniers jours, le danger de passer par dessus bord et de se noyer étant permanant, même au port. Si ce type d'échange pouvait convaincre au moins qu'il faut tout faire pour rester à bord…….

07 mars 2019

C'était exactement le but de ma question outremer.
Mais bien peu l'ont compris, hélas.
C'est bien connu: quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde son doigt... ;-)

07 mars 201907 mars 2019

champion,

j'en parlerai à mon cheval, il a le téléphone en couleur...

un psychorigide fétichiste à tete dure

qui promène ses voiles dans la tempète
en hors bord, du coté de la rochelle mi aout,
ça devrait lui plaire....

champion, c'est le moment de nous montrer que tu as de l'humour

allez, j'espère vous avoir fait rire
mais là, je vais rentrer le spi, il fait un peu froid,
je sors !

bonnes nav's à tous

08 mars 2019

Bon, voilà Grandhans a quitté le bord... :-(

2015-08-02 - Entre Canna  et Tobermory (Ecosse)

Phare du monde

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