Ligne de vie longueur sur harnais bout sur chariot d’écoute

Bonjour, quelle est en général la longueur du bout sur le harnais (qui est ensuite relier à la ligne de vie par le mousqueton?).

Je vous demande cela puisque une réflexion me vient: Si je tombe à l'eau, bien qu"étant accroché, le bateau va continuer sa route et remonter dessus risque d'être quasi impossible?
Avec un bout sur le chariot d'écoute cela permettrait de choquer la GV et ainsi de ralentir le bateau?

De plus en sécurité passive quelle seraient les choses étanches à pouvoir avoir sur soi : VHF , fumigène, Sifflet?

Michel

L'équipage
17 déc. 2018
17 déc. 2018

Bonsoir,
Le mieux est de s'accrocher au bout de l'écoute de grand voile au niveau du noeud de huigt. Ainsi si tu passe à l'eau ça tire et borde à fond la grand voile, le centre de poussée des voiles recule et le bateau lofe tellement qu'il s'arrête presque. Il suffit alors de se tracter sur l'écoute pour rejoindre le bord.
Seul problème auquel je cherche une solution, c'est qu'au près tu est attaché très long tu peux même rentrer dormir avec ton écoute/longe, et si un equipier choque la GV tu est instantanement reveillé et propulsé dehors, mais au vent arrière tu est collé au palan c'est un peu emmerdant.
Je ne pense pas qu'on puisse attacher les équipiers sur les écoutes de génois.

J'espère avoir été utile au plus grand nombre.

17 déc. 2018

Crocher le mousqueton de la longe sur le chariot d'écoute me semble dangereux. En effet, en cas de rupture dudit chariot, on se retrouve suspendu au palan de GV, voire au dessus de l'eau à l'extérieur du bateau.
J'ai installé une ligne de vie longitudinalement au milieu du cockpit entre la coffre arrière et le surbau, sur laquelle je m'amarre court, ce qui élimine tout risque de passer par dessus les filières.

Le point important en la matière est de ne pas risquer de passer par dessus le filières. Remonter à bord dans le cas contraire relève de l'exploit athlétique et impossible si on est trainé dans l'eau.

17 déc. 2018

Ton gilet doit sûrement avoir un sifflet fixé par une garcette. Normalement. MM

17 déc. 2018

Bonjour,

Le mieux est de ne pas passer à l'eau et de réfléchir aux circonstances qui pourraient quand même nous y mettre afin de les éviter.

Quand un alpiniste grimpe une falaise il ne se demande pas comment ne pas tomber, il fait en sorte de ne pas tomber, mais s'il tombe c'est parce qu'il a fait une erreur.

17 déc. 2018

Comparaison n'est pas raison. En escalade, la chute est une préoccupation permanente et les "vols" ne sont pas rares du tout en sont sans consequences la plupart du temps. Points d'assurance mis en place au fur et à mesure de la progression, assurance avec corde dynamique, etc.

17 déc. 2018

en principe il faut sur le harnais une longe double avec un bout plus long que l'autre on s'amarre avec le long lorsque l'on peut se cramponner au bateau (une main pour moi une autre pour le bateau) sinon on passe sur le court ...qui avec un peu d'habitude peut servir d'appui pour garder son équilibre

17 déc. 2018

Ligne de vie au centre du bateau, longe courte pour ne jamais passe par dessus bord, auquel cas on est sur de se noyer.

17 déc. 2018

ligne de vie = ligne de mort...ça n'est pas de moi, c'est un dicton qui circule, qui est un poil exagéré, mais qui se tient.
Si ça a pour résultat final de rester accroché mais que tu es à l'extérieur, tu es mort.
Si le point de fixation fait que la longueur maximum de ta longe te maintient à l'intérieur, c'est gagné. Et ça, c'est le seul calcul à faire.
J'ai placé dans le cockpit des cadènes à des endroits qui m'empêchent de passer par dessus bord quoi qu'il arrive, et si je dois passer à l'avant, j'ai repéré des ponts d'accroche qui répondent à ce critère. En plus, ma longe est double, ce qui me permet de m'accrocher à un autre point avant de me décrocher de l'autre.
Et pour ma part, tu peux bien te mettre à 4 ou 5 accrochés à la GV pour la border, tu la feras bien rire...

17 déc. 2018

Les cadènes pour s'attacher posent plusieurs problèmes :
- Le mousqueton "classique" peut s'ouvrir sur la cadène.
- Le rayon d'action attaché est limité par la position de la cadène et la longueur de la longe. On peut donc être amené à se détacher pour se déplacer.
L'avantage de la ligne de vie est que l'on peut se déplacer tout au long de celle ci sans se détacher.
Outre ma ligne de vie au fond du cockpit, j'ai sur chaque bord une ligne de vie qui court du balcon arrière au balcon avant. Sauf si un incident survenait sur l'enrouleur, je n'ai jamais à aller au delà du pied de mât pour une prise de ris. Mais évidemment, je ne suis pas un de ces baroudeurs des mers qui fréquentent H&O, ne sortent pas en dessous de force 8 et sont capables dans ces conditions de se hisser en tête de mât sans les mains.

17 déc. 2018

Ma solution : fort piton dans le fond du poste de barre atteignable depuis l'intérieur et longe très courte. Et lignes de vie et longes plus longues pour les manoeuvres.

17 déc. 2018

tout a été dit : quelque soit sa position sur le pont longe assez courte pour ne pas passer par dessus ou au travers des filières et pour respecter ces impératifs et arriver à faire toutes les manoeuvres sans trop de gêne une ligne de vie centrale est beaucoup plus logique que des lignes de vie le long des rails de fargue.

et comme le dit Calypso2 (commentaire reflêtant une grande pratique de l'utilisation de la ligne de vie): occasionnellement utilisation de la longe longue quand on est en position sécurisée, sinon longe courte qui avec un peu d'habitude peut servir d'appui pour garder son équilibre (il faut de la ligne de vie costaude genre double sangle centrale bien tendue arrimée en plusieurs points)
en solo la combine de s'accrocher au chariot GV, à l'écoute de genois ou à la barre te garantit d'arrêter (peut-être) le bateau mais quasi surement quand tu seras deja noyé, en équipage ça peut marcher si les équipiers sont très attentifs.

17 déc. 2018

Extrait d'un article du 6 février 1996:
"Parti jeudi de Corse par un temps radieux, le navigateur a disparu vendredi soir en mer dans une énorme tempête dont la Méditerranée a le secret, avec des creux de plus de huit mètres et quarante noeuds de vent. Un cargo croisant au large de l'île de Porquerolles a repéré Karma, le voilier démâté de Marc Linski. Hélitreuillés au-dessus du bateau à la dérive, les sauveteurs ont alors découvert le corps sans vie de Jacques Linski, 74 ans, le père de Marc, traîné derrière le bateau, accroché avec son harnais."
Je suis pour ma part un adepte de la double longe, 1 courte et 1 longue.

17 déc. 2018

de la théorie à la pratique :

17 déc. 2018

cette video prouve juste qu'un mannequin pendu à une longe a moins d'énergie pour remonter à bord qu'un mec en bonne santé capable de grimper en haut d'un cocotier de 20 mètres quand il a un lion au cul :langue2:

mais si c'est juste pour prouver qu'il faut être attaché court pour ne pas tomber à la flotte et qu'être accroché à une ligne de vie sous le vent le long du rail de fargue c'est une connerie, pourquoi pas ...

Cap Béar .Méditerranée. Port-Vendres

Phare du monde

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2022