Les migrants entre cotes africaines et Canaries...

Ca va péter!
Ce sujet est une bombe!
1/ Si il y a danger immédiat pour eux, je vais leur porter secours en avertissant si possible les autorités.
2/ Si aucun danger, si possible, j'informe les autorités de leur présence avec leur position.

C'est içi que je m'attends au pire dans les posts qui vont suivre. Je ne vais pas prendre les devants et attendre. Je demande simplement un minimum de respect.

Il n est pas évidentd avoir les numéros d appels
Du pays de départ !! le reste peut étre considéré comme une aide à l immigration sauvage ??? si pas de danger immédiat ;ou pour le moins un encouragement a contourner les lois officiels et non respect de celles ci ?

C'est surement de la lacheté ,
mais je pense que je vais eviter de me trouver entre les cotes africaines et les Canaries , quitte à ne pas visiter certaines iles de cet archipel.
André

Moi, j'y crois pas trop...
La plupart du temps, d'un derrière bien distrait, les soi-disants bien pensants s'en foutent royalement et moi, c'est cela qui...m'horrifie.

Ben le fait de demander le cap
indique déjà une situation qui se dégrade. S'ils ne se font pas ceuillir par un coup de vent, tout va bien (enfin, quand ils ne se paument pas, car ils faut entendre les pecheurs raconter dans quel état certains arrivent !) et ils arrivent à destination comme sur la photo, tu as raison.

Mais dès que le vent se lève, c'est le navtex qui pleure et c'est là qu'ils deviennent des naugragés, et la question était de savoir qu'elle attitude adopter en cas de rencontre.

La mer de Lybie est réputée très dangereuse en cas de coup de vent, ce qui se comprend, vu les fonds, cela doit beaucoup déferler.

Faut voir aussi avec quoi ils partent: zodiac pour les plus riches, simple pirogue en bois pour les autres, qui coule à la première vague.

Pour Lampedusa, les autorités italiennes estiment que pour les 23000 migrants débarqués en 2005, 6000 ont péri en mer, entre la Tunisie et Lampedusa. Pour 2006 le même chiffre était atteind dès juillet, le nombre de naufragés croit lui aussi de la même façon. Ils ne s'agit pas de faire du sensationnalisme mais vu les chiffres, il existe une probabilité de rencontre plus que non négligeable si on navigue dans ce coin, idem pour les Canaries qui sont sur nos routes de navigation. La question était donc de reflechir à quoi faire dans ce genre de situation.

Ne pas naviguer dans ces coins n'est pas non plus une réponse de lache, c'est un point de vue qui se défend tout à fait. Mais si on y est et que l'on tombe sur cette situation, il vaut mieux anticiper, et j'avoue que la question m'a trotté dans la tête cet été et à chaque avurnav, avec 3 embarcations disparues en 3 semaines (soit en gros 150 naufragés pendant nos vacances).

Vous pouvez répéter
la question? En retirant :soirée alimentée! :-(

Conseils appelez le 16...
Je vie ici aux Canaries, et de par mon métier (convoyeur) je connais bien le problème. De plus, j'ai des amis qui travailles ici pour la "Cruz Roja" qui prend en charge les "Cayucos" (nom donné ici aux pirogues arrivant du Senegal).
Je suis de temps en temps sollicités par ces amis car ... je parle Français et quelques autres idiomes Africains, afin de traduire. Ce que je peut vous dire, c'est que c'est un ENORME drame qui se joue içi. Sur 1 pirogue arrivée, 10 on coulées...Quand on sait que cette année plus de 25.000 emmigrants Africains sont arrivés ici aux Canaries, cela fait froid dans le dos. Si vous voyez un "Cayuco" en mer, dans 99,9% des cas, il y a demande d'assistance de personnes en danger. De loin, vous ne verrez qu'une dizaine de personnes à bord mais dès que vous l'abordez, vous constaterez qu'ils sont beaucoup plus (parfois 100...). L'Espagne et la CEE on mis un cordon sanitaire en place entre le Senegal et les Canaries (Frontex) et disposes de plusieurs navires militaires ainsi que de 5 hélico et 2 avions qui patrouilles en permanance sur zone. Si vous croisez un Cayuco, appelez sur le 16 directement pour prévenir le Frontex (veille permanente sur toute la zone). Il vous demanderons de rester sur zone le temps qu'un navire hopital vous rejoigne. Restez à une distance raisonable du Cayuco car il y a risque de maladies parfois, ce qui ne veut pas dire que vous ne pouvez pas (si l'état de la mer le peut)essayer de donner de l'eau car ces surtout la deshydratation qui les tues. Pour info, il y a quelques jours, un Cayuco est arrivé avec 13 (oups hé oui 12+1)personnes à bord. Ils étais plus de 30 au départ et le 12+1 est que le +1 est mort quelques heures avant les secours.Je parle içi du problème entre l'Afrique et les Canaries, je ne connais pas les cas en méditérannée, bien que cela doit être assez similaire. Alors, appelez le 16, ou Las Palmas Radio en BLU qui s'occuperas de relayer. Ces gens qui arrives en "Cayucos" ne savent même pas ce qu'est la mer en général et sont souvent (presque toujours) les victimes d'une "Mafia" organisée leurs disant qu'ils vont en Europe, ce qui est vrai quoi que....Ils payent jusqu'a 1200€ par personne pour la traversée, juteux comme "business"...et ne sont en rien intrigués par les autoritées Sénegalaise qui doivent (a mon avis)s'y retrouver $$$.

Précisions
Ce qu’écrit Serge est juste. Certaines arrivées de cayucos, quand ils arrivent, sont dramatiques. Je voudrais simplement apporter quelques précisions (j’habite à Tenerife).

On n’imagine pas en France l’efficacité, le sérieux et la gentillesse avec laquelle les autorités et les ONG espagnoles, pourtant débordées par cet afflux massif de clandestins, organisent l’accueil de ces pauvres gens. Croyez moi, ils y consacrent beaucoup de moyens.

Le chiffre de 10 cayucos perdus contre un arrivé : je ne sais pas d’où tu as tiré tes infos, Serge, mais ce chiffre n’a aucun sens. Le drame est assez grand en lui-même, je crois qu’il est inutile d’en rajouter.

Autres chiffres : le record d’immigrants dans un cayuco est de 176 (quand on voit de près ces barques, on ne peut pas arriver à le croire). Presque 30 000 Africains, dont environ un millier de femmes et d’enfants, ont débarqué aux Canaries en 2006, jusqu’à présent. Après leur arrivée, ils séjournent dans un camp de transit - à Tenerife pour la majorité -, puis sont évacués en avion vers la Péninsule. Ensuite, un très petit nombre d'entre eux sont renvoyés dans leur pays : quelques centaines jusqu'à présent, à raison de 40 immigrants et 70 policiers par avion, car il y a déjà eu des révoltes dans l’avion de retour. Pour les autres, ceux qui ne sont pas expulsés immédiatement, la loi espagnole interdit de les garder prisonniers après un certain délai : ils sont alors relâchés dans les rues d’une ville espagnole, avec un petit pécule et l’adresse d’une organisation humanitaire. Comme la plupart sont francophones, on pense qu’ils passent alors en France (mais il n’existe aucune donnée officielle sur ce sujet).

Il y a eu le même fil sur STW : je recommande la lecture du post de Me Dahan sur la conduite à tenir en cas de rencontre au large avec un cayuco. Voici le copier-coller d’un post que j’ai envoyé (sous le pseudo Santa Cruz) sur cet autre fil :

Aux Canaries, où arrivent les cayucos, beaucoup pensent que, vu l'incroyable état de fraîcheur dans lequel la plupart des immigrants débarquent après leur périple, il est impossible qu'ils aient passé tant de jours en mer dans des conditions de confort épouvantables. Or un journal espagnol vient de publier la photo d'un grand bateau, style cargo, chargé de passagers africains, photo où l'on voit des cayucos transportés par le bateau prêts à être mis à l'eau. Les Espagnols appellent ça un « barco nodriza » (bateau nourrice).

Une polémique a surgi en Espagne : certains y voient la confirmation que ces bateaux nourrices transportent cayucos et immigrants jusqu'à quelques milles des Canaries, d'autres disent que le bateau nourrice photographié est un bateau de pêche transportant des pêcheurs et leurs barques vers le lieu de pêche.

Ce qui tu dis est juste Pasodoble
Quand à mes sources de 1 sur 10 (hélas), je les tiens des naufragés eux mêmes avec qui je dialogue et j'espere vraiment me tromper. Plus de 300.000 Africains on "tenté le coup", principalement des Sénegalais, mais aussi des Maliens, Guinéens et autres Congolais. J'ai aussi la chance (?) d'etre un peut leurs confidants car ma femme est Africaine et prépare régulièrement des repas pour les enfants arrivés en cayuco "comme chez eux". Si je le dis, et me repete, c'est pour bien montrer que c'est un VRAI drame qui se joue ici(Comme tu le sait vus que beaucoups arrives aussi dans le sud de Tenerife). On cherche souvent à minimiser les problèmes d'immigration, pourquoi faut ils que l'on en parle que quand il y a beaucoups de morts et des reporters pour se nourir de ses macabres images ??.
Il est vrais que certains arrives dans un état de fraicheur digne d'une simple ballade en mer(cf bateau nourice), mais un grand nombre arrive quand même dans un état pitoyable.
Donc n'oubliez pas, appelez le 16 ou Las Palmas Radio. Si cela réussi à sauver ne fus que 1 vie, c'est déjà ça.