Les boulons de quille

Sujet archi usé mais qui fait toujours beaucoup couler d'encre . Je me demande toujours comment sont fixées les quilles et surtout quels sont les efforts qu'elles subissent à la gîte . A chaque hivernage ( mon Bavaria 38 est au sec l'hiver ) j'inspecte le joint Sika durci et fendillé après une saison . Cela joue c'est sur : les boulons tiennent le coup mais au prix d'efforts important proportionnels aux efforts velliques ces efforts pouvant se résumer à la poussée due à l'avancement du bateau .
A la louche le couple de redressement est donc égal au poids en bout de quille x sinus de l'angle de gîte non ? donc 2 T x 0.5 = 1 T pour une gîte de 30° . On peut refaire un autre calcul qui donne le même résultat : si mon bateau consomme 5 litres de gasoil à l'heure et parcours 7 miles il a donc consommé 190 MJ de carburant ou pour les puristes 190^6 Joules pour faire 7 miles ou 13000 m soit 190^6/13^3=15000 N =1500 Kg tout compris c'est à dire avec le déplacement ..Ces efforts sont reportés sur la coque du bateau .. m'étonne pas que les cloisons craquent ... Dites moi si je me trompe ?

L'équipage
04 jan. 2010
04 jan. 2010

Ben ça dépend :)
Comme tu le dis, sujet largement discuté dont le consensus est (me semble-t-il) que toute la difficulté réside dans la modélisation dynamique. Le chiffre du moment de redressement brut ne prend pas en compte les phénomènes d'inertie, ni le caractère cyclique des efforts, etc etc du bateau en mouvement dans l'eau, et qui vont bien au-dela de l'énergie fournie pour son déplacement

Que la fixation de quille résiste à minima au moment de redressement max (90° de la verticale) en statique, c'est une chose. Ce qui se passe sur un bord de prés par mer formée, c'est beaucoup plus délicat à calculer.

Les méthodes de fixation sont aussi diverses que variées : simplement sur les fonds, renforcé par une structure composite, reprise sur un squelette inox, cassette, ....

M - avec des résultats variables

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