Le mouillage le plus anxiogène vécu?!

Sujet dans le droit fil de celui de Santorin...
Je me lance avec l'extrait d'un de mes journaux de bord daté de plusieurs années.

Ce matin, il fait beau. Je fais route vers le cap Palos et Gibraltar avec un vent d'Est très favorable. Quand j'arrive à proximité de Palos, je vois de l'autre coté une mer qui n'est qu'un troupeau de gros moutons et un Sud-Ouest très énergique.
J'ai donc décidé de mouiller dans la baie Nord du cap, bien à l'abri et décidé à attendre un jour meilleur. Je ne suis pas pressé.
Après le déjeuner, je m'étais mis à faire du rangement car depuis mon départ de la Provence, il y avait beaucoup de choses qui n'avait pas encore trouvé leur place ou qui se situaient en des endroits indéterminés...

Vers 16H30, je passe la tête dehors et au Nord-Est, j'aperçois un gigantesque cumulo-nimbus avec son enclume par dessus!
Je ne me suis pas posé de questions longtemps. Le "rangement" a été achevé en 1 minute et 34 secondes, le ciré enfilé dare-dare, les bottes idem, et quand je suis ressorti dans le cockpit, le bateau avait viré de 180° et j'avais 40 nds venant du large.

Il y avait un autre bateau de 13-14 m. dans la baie: un allemand, sa femme et un bébé. Quand j'ai mis le moteur, il finissait de lever l'ancre.
Arrive le moment où en m'aidant du moteur et du guindeau (manuel), l'ancre se trouve enfin à pic. Mais ça ne vient plus: l'ancre est bloquée.
Je pense que la chaîne a pu enrouler un rocher car il m'en manque beaucoup. Je commence à être très inquiet car les creux deviennent méchants. Ajoutés le tonnerre et les éclairs, le décor est angoissant même si je n'ai pas le temps d'en "profiter"... Je me vois bientôt être obligé de larguer tout mon mouillage.

Heureusement, j'ai pu appréhender comment le bateau avait tourné.
Avec toute la puissance du Volvo (s'il m'avait manqué, c'était la fin), j'ai fait un grand tour après avoir relâché plus de 10 m de chaîne. Et de recommencer à tout relever.

Je brise là le suspens. Tout est venu! J'étais épuisé. J'ai mis le cap face au vent à sec de toile pour sortir mètre après mètre de ce piège infernal et 15 minutes après, j'ai pu abattre en grand pour franchir le cap et renvoyer un peu de toile. Au milieu des éclairs, dans la nuit qui tombait très vite et sous une pluie mordante. Il y avait des orages au dessus et tout autour de moi.

Ce soir là, je suis arrivé vers 21 h à Carthagène, et le trou de Carthagène, la nuit, sous la pluie et un vent fada, c'est pas de la tortilla!

Pour ne pas avoir de gros pépins en mer, il faut aussi un peu de chance...

L'équipage
10 nov. 2013
10 nov. 201316 juin 2020

Quelques uns aux anglos, le havre Gosselin en particulier, mais le dernier fut en 2011, mi septembre, en Corse, un gros orage venait de terre, on s'est mis à l'abri en début de soirée dans la baie d'Olmeto. Je n'étais pas confiant, très peu de chaine et 25 m de cablot (bateau de loc à un particulier first 35SO5) Ça a forcit toute la soirée, des rafales à 40KN, de la pluie, mais pas de mer, 2 voisins dont un cata; mais assez loin. Bien sûr on a eu le vent quasiment de tous les cotés, orage, dérapage... La nuit était NOIRE, mais voir les photos ci-dessous. Je surveillais le dérapage sur mon PC, et au sondeur. De l'angoisse bien sûr sans plus on n'était pas en danger, , mais surtout beau spectacle, j'étais près à filer...
La marque centrale, est l'emplacement initial du bateau....50m de dérapage, un peu dans tous les sens.

10 nov. 2013

Quel talent de ton récit avec ton histoire qui donne froid aussi. Que pourrait t'on dire sur cette aventure afin d'en tirer une expérience ?. Quelles précautions fallait t'il prendre ?. Cdt. Santorin

11 nov. 2013

Bonjour,
Je suis resté pendant 2 h dans le bateau sans mettre le nez dehors: voilà ma faute. J'avais peut-être oublié que je naviguais en Méditerranée!
La météo de la veille n'avait rien prévu de tel. Je suis arrivé là à la croisée de 2 systèmes météo, en octobre: de l'Est amenant de l'air plus chaud que celui arrivant du SW avec de l'air sans doute plus frais.
Le bateau allemand était arrivé juste après moi mais il avait mieux anticipé l'évènement.
Avec des milliers de mouillages, j'en ai connu d'autres inquiétants, avec des nuits passées en veille, mais pas à ce point et sans un bouleversement aussi bref.
Bon courage à. toi. Ne pas te laisser abattre par cette mésaventure.

10 nov. 2013

Encore un souvenir joliment raconté d'une mésaventure qui heureusement s'est bien terminée. Merci Cerigo.

10 nov. 2013

récit instructif ! merci

quand ca bastonne, la sécurité est au large, ou en tt cas le danger est à la cote, il faut le répéter car ca ne parait ss doute pas évident au débutant, qui se sentait en sécurité à terre avant de partir en bateau ...

11 nov. 2013

debut aout 2013.............à la courtade , Porquerolles Apres une nuit sur mer d'huile mais temps couvert , je suis reveillé à 5h30 par un bruit de ventilateur ! Les plus de 200 bateaux mouillés se retrouvent au garde à vous plein W . Je vois des tetes sortir des cocpits , jugeant l'attitude à tenir . Je prends le temps de reflechir 3 mn avant de reveiller mon fils et la mer devient blanche . Maintenant tous les plaisanciers sont sur le pont relevant leur ancres . Déjà des derapages , des 40 pieds !!! Un gros moteur vient me bousculer à plusieurs reprises sur mon petit first 24 . Mon fils au moteur ( à la barre ) commence à paniquer . Je n'arrive pas à remonter l'ancre . Trop de tanguage . Mon fils ( 14 ans) pleure et me hurle de reagir. Le gros moteur nous cogne encore , les passagers hurlent de peur , le maitre du bord est sur la plage pour faire pisser le chien !!! Je dis à mon fils : qu'est-ce qu'on risque? s'echouer comme des cons sur la plage , mais pas plus . Prends 2 gilets et mon couteau pour couper le cablot , tant pis pour le mouillage . J'essaie encore de relever le mouillage .... ce coup çi , c'est bon . Direction le port de Porquerolles , pendant que beaucoup vont en face à la badine ( Hyères ) se proteger le l'W . Une fois sur bouée , nous allons voir le mouillage , plus personne à part un qui est sur coffre . Et un bateau en perdition recuperé par les autorités du port apparement . D'apres certains qui ont déjà baroudé , cette secousse était memorable . J'ai eu peur , je ne l'ai pas montré car pris dans l'action . On savait que le temps changerait mais dans la matinée donc on s'est fait surprendre . Nous ne sommes pas traumatisés mais bon , ça refroidit un peu ..... le mouillage pour moi , c'est quelque chose de primordial que j'espere maitriser et anticiper à la longue ................un vecu de neophyte ...................

11 nov. 2013

Bravo billtheking tu t'en es bien sorti.

A partir du moment où on pratique le mouillage forain (c'est mon cas pour 90 % des escales en croisière depuis quelques 45 ans) on sait que on aura parfois des situations scabreuses, dont il faudra se sortir et même si sur le moment, on peut être stressé, on trouve vite la meilleure méthode pour le faire.
Indépendamment de la qualité du matériel (c'est un autre problème), l'anticipation concerne surtout l'endroit où on va mettre sa pioche, en se posant les questions " Comment est le fond ?" "Comment serais-je si le vent tourne et fraîchit ?"
De même, une fois l'endroit choisi et le bateau mouillé, bien repérer le cap à suivre pour s'extirper de l'endroit s'il fallait partir dans le noir.

Ne t'inquiète pas tu apprendras à le maîtrise tout ça. Bons mouillages

11 nov. 201316 juin 2020

Il faut s'attendre à tout. A porto Kayio en Grèce en 2005, nous avons dû subir 50 nœuds pendant trois jours. Problème, il y avait pas mal de monde. Re Problème, avec la montagne du côté ouest il y avait deux couloirs de vent à 90° Le vent enfilait bien le premier et quand le bateau était dans l'axe le vent prenait le second couloir et donc nous prenait par le travers complet.
Nous avons eu la chance de ne pas chasser mais comme le fond n'est pas terrible les bateaux autour de nous chassaient sans arrêt.
Le plus grand danger immédiat était de s'en prendre un sur la tronche quand il se re mouillaient pour la Xième fois juste devant nous.
Jamais si peu dormi en trois jours. En sécurité j'avais une deuxième ancre en plomb de sonde. Le mouillage principal comportait une Cobra16 kg plus 50 m de chaîne de 10 et 50 m de câblot. Le tout pour un fond de 5/6 m à cet endroit là.

Un voilier français qui se retrouvait souvent à côté de nous mouillait sur une grosse CQR qui dérapait constamment mais l'équipage le savait et relevait son mouillage toutes les 3 heures avant de s'échouer puis venait se re mouiller devant.

Ambiance de fin du monde avec les sifflements du vent, les secousses, les coup de rappel et les hurlements des équipages surtout au début, après c'était la morne ambiance surtout la nuit

On avait peur, tout bêtement. Mais on a continué quand même après sans jamais retrouver ces conditions au mouillage.

11 nov. 2013

sujet super interressant..les plus anciens doivent avoir nombre de récits à raconter et pour nous qui débutons, des tonnes d'infos à récolter !!

11 nov. 2013

Beaucoup d'histoires de mouillage, Mike, c'est certain, il serait d'ailleurs pénible de les raconter toutes.
Il est rare de faire une croisière sans y être confronté de façon plus ou moins hard!

Mais il faut aussi préciser que, si on mouille correctement avec du bon matériel, ça se passe généralement très bien et la plupart des escales en mouillage forain laissent un merveilleux souvenir.

11 nov. 2013

A
billtheking début aout 20
ce jour là j’étais présent pas très loin de toi et pas inquiet pour le mouillage jusqu'à ce qu'un!!!!! mal mouillé comme ils savent le faire dérape passe sur mon arrière à qq cm mais sa chaine qui traine passe sous mon bateau et il m'arrache une pale d’hélice (j'ai un self drive) j'aurais pu couler cet enfoiré c'est barre sans que je puisse relever sont immat un voilier avec plusieurs pavillons dans le pataras si qq voit qui c'est j'aimerais lui présenter la facture, un gros bateau moteur est venu prendre des nouvelles et me prendre en remorque pour me rentrer à Hyères, un autre copain a plongé pour sortir ce qui restait de l’hélice un 3° qui se reconnaitra a trouve la même hélice en moins de 2h merci à ces trois là qui m'ont évité bien des désagréments

11 nov. 2013

C'est là mon cher "Vladimir".... que puisque sur un autre fil on parle des différents permis, il faudrait avoir aussi le 00 (comme 007).

12 nov. 201316 juin 2020

été 2012. Passons la nuit à Chausey avant une escapade vers Guernesey. Problème avec la GV qui coince (45mn pour la hisser) et avec le HB qui tient pas les tours; comme la météo prévoit pétole, au petit matin nous décidons d'ajourner la ballade. Nous attendons donc la marée haute pour revenir à notre port d'attache. 3 nds de N à 12h, 30-35 nds de S à 15h. Le cata tire des bords jusqu'à hauteur de l'ancre puis repart en arrière sur toute la longueur du mouillage et ainsi de suite, le tout dans une jolie petite anse où le caillou le plus éloigné est à 15m.
Nous attendons le dernier moment pour partir, avec relevage de l'ancre sans pouvoir s'aider du moteur, puis à tirer des bords dans un couloir de 25m. pfff, c'était chaud pour un apprentissage du cata...
(en p.j., le ciel commence à se charger, l'orage monte; le vent suivra)

12 nov. 2013

C'est bien un Corneel 26 ? J'ai eu ça à Mayotte, version standard, et je devais faire tout à la voile sauf calme plat (moteur yamaha, 2 cv..). J'ai eu pas mal de catas (le pire pour virer, les warrham) et le corneel m'avait impressionné par sa capacité à tirer de petits bords à pleine vitesse, au milieu du mouillage principal de mamoudzou, et à repartir presque aussi vite sur l'autre amure. Idem sur des departs à l'ancre. Que de bons souvenirs sur ce cata.. Il est vrai que le climat là bas aide bien...

12 nov. 2013

oui, c'est mon Corneel "Cabal"; pour les petits bords, faut pas qu'ils soient trop petits non plus. sans avoir la distance pour prendre de la vitesse, par comparaison avec mon tri je ne trouve pas le cap très fameux. mais bon, ce jour-là on s'en est tiré les doigts dans le nez.
(Depuis, la GV se monte en 5' et le HB pousse!)

12 nov. 2013

Mon mouillage le plus angoissant?
Galiote, 8m alu sans moteur, nuit noire, plein été, pétole zéro noeuds de vent, forts coef, je sais plus combien mais au delà de 95, plein ouest des "Heaux de Brehat", 60m de fond incertains (si, si).
Obligé de mouiller si on ne voulais pas perdre 20à30 milles, sans compter que l'on ne savait pas si le vent reviendrais avec la marée... et obligation d'être à Paimpol le lendemain à 17h...
Mouillage de 70m de lourd, empenellé à 120m de léger plus quatres aussières d'environ 15m chacune. Au plus forts des trois douzièmes on faisait dans les 6 noeuds surface, on tirait des bords au mouillage, obligé de faire le quart à la barre pour contrer les lacets.
Interdiction à l'equipage de remonter sur le pont, celui qui passait par dessus bords était perdu.
Obligé aussi de remonter tout cela (à la main, pas de guindeau) pile à l'étale.
Rien de bien dangereux, mais le sentiment d'être un jouet sur les éléments. Paradoxalement, cela reste mon pire souvenir de mouillage.
Oliv

11 août 2014

ca c'est bien du glenan, un equipage de mon escadre ( il y a longtemps) a mouillé dans l'attente de l'etale a u du raz se sein ( courant portant au nord), sur la ligne de 6 et lle grapin de bib...
:bravo:

11 août 2014

Oui cela s'appelle "grapiner". mais ce n'est pas particulièrement Glénanais, les figaristes l'ont également fait aussi (je ne sais plus quelle année, sur une étape dans le coin mer d'Iroise).
C'est d'ailleurs assez dangereux car le bout est alors comme une corde à violon et s'y coincer le doigt entre le davier et la garcette ne serait pas sans sequelles. :doc:

13 nov. 2013

SERK: Un mouillage à Dixcart Bay sur un Fandango (10 m ) en croisière familiale avec mes deux jeunes enfants.
Bien que sous le vent, le mouillage est très rouleur, le vent de sud-ouest a fraichit dans la nuit et à l'aube il était de F 6 / 7 alors que j'étais mouillé à une trentaine de m de la grève à marée basse. J'ai attendu le lever du jour pour dégager. Bien entendu, c'est alors que le moteur a refusé de démarrer et il a fallu dégager , sans guindeau, à la voile.

10 août 201416 juin 2020

Le Frioul – Havre de Morgiret , 8 Août 2014

Après 4 semaines de croisière en corse, avec un temps plutôt instable et perturbé, où les mouillages ont été moins fréquents que les années précédentes, je décide de faire halte pour la première fois dans cette calanque très fréquentée (environ 50 bateaux?). Les prévisions pour la nuit annoncent du SE 3 avec rafales à 5 donc l'abri devrait être bon, sachant que j'ai réussi à mouiller convenablement dans 10m d'eau (Océanis 323 avec Delta 16 kgs + 36m de chaine de 10). Après une soirée sympa, tous au dodo dans cet endroit magique lorsque la nuit tombe avec la lune qui éclaire la roche calcaire. 1H15: réveil en sursaut par des rafales et des bruits. le vent d'Ouest s'est levé en 2 mns avec des rafales à 45nds! Je sors en catastrophe et je découvre dans la nuit noire le spectacle des bateaux au vent qui dérapent déjà dans ma direction. Démarrage moteur, mais pas le temps de rien faire, je fonce à l'avant pour essayer de déhaler l'arrière d'un bateau jaune acier de 12m et une vedette qui viennent de se plaquer sur mon davier et ma chaine tendue. Trop tard! On dérape à notre tour, mais le bateau jaune a pu s'extraire de ma chaine sans dommage pour ses appendices. Le temps de retourner à l'arrière, nous avons déjà franchi la petite pointe rocheuse située à mon sud-est. Moteur en marche pour essayer de gérer notre direction mais avec le mouillage complet qui traine encore. Hors de question de sortir du piège à ce moment là car la majorité des bateaux situés à l'ouest dérapent en trainant leur mouillage et bouchent la sortie. Les vagues, les rafales, la nuit noire, les cris, le choc des bateaux qui se percutent ... c'est l'enfer ! Nous sommes maintenant dans 5m d'eau à l'Est de la pointe rocheuse mais nous ne dérapons plus. Le bateau sous notre vent est à 20m de nous, et notre situation personnelle me semble tenable pour l'instant, moteur prêt à agir. Nous restons en veille jusqu'au départ à 6h du matin soulagés de s'en être sortis sans dégâts.
L'équipage a été au top en mettant les gilets, les pare-battages et surtout en évitant la panique qui aurait pu aggraver les choses.

14 août 2014

Bonjour, j'y étais aussi (vedette 10m). Suis arrivé la nuit tombée et me suis mis tout au fond de la calanque face à la plage. Réveillé vers 1h30 par un voilier coque bleu marine qui tapait sur mon avant et mon tribord. Ses chocs répétés ont ouverts ma coque et fait volé en éclat la vitre tribord du cockpit malgré pare-battages et bouée. Une fois dégagé de lui, ai longé les falaises coté nord en évitant les bateaux et les hauts fonds. Merci au spot, radar et GPS qui m'ont permis de sortir sans percuter d'autres bateaux.

14 août 2014

45 pieds Italien j'ai le nom et l'imat, mais pas plus, du coup aucun remboursement de l'assurance

14 août 2014

Le S.O. de 2010 était bleu marine lui-aussi. Serait-ce le même? :tesur: :mdr:

15 août 2014

Je fuis au maximum les mouillage piègeux comme morgiret avec autant de bateau... ça m'angoisse trop. Trop de paramètres aléatoires.
Avec 50 bateaux je file au port!

11 août 2014

vous etes des grands malades(ce n est pas une insulte)chapeau a vous messieurs et merci pour vos experiences et conseils si precieux.

11 août 2014

Certainement (50 malades), mais la météo du matin ne prévoyait pas ces orages. D'où l'enseignement: ne pas se fier uniquement à la météo mais à son expérience et celle là en est une de plus.
Y-a-t-il quelqu'un qui se trouvait dans ces calanques du Frioul cette nuit là?

11 août 2014

l'année dernière à maccinagio ,trois jours devant la plage avec des rafales a 80nds qui descendaient de la montagne
50m de chaine de 10 avec une ancre de 20kgs +un poids de 20kgs au milieu pour amortir mouillé dans 2m d'eau .
j'ai essayé de rentrer au port je me suis fait coucher à sec de toile comme je ne voulais pas finir sur la digue j'ai attendu que ça se calme ,je suis rentré ça soufflait encore à 35nds

11 août 2014

moi le plus "rigolo" mais pas le plus dangeureux, fut un mouillage dans l'archipel wollaston un peu au nord du horn, avec 70 nds etabli..mouillé dans 4 m avec 70 m de chaine et la cqr de 45lbs..
passé les premieres heure ou on se demande si ca va tenir, c'est pas si terrible , mais pas loin d'une heure fut necessaire pour relever l'ancre une fois la tempete passée.
.
le plus mal engagé ce fut simplement au frioul ( une des rares fois ou j'ai ecouté la meteo ( ce fut la derniere) dans une crique qui se trouva au vent pas si fort 30nds environ, ou il a fallu porter une deuxieme ancre avec l'annexe et 100m de ligne au vent car il etait imposible de deraper sans risquer d'atterir sur les roches assez proches.
. depuis mon sejour en patagonie ou les erreurs de ce type sont fatales , je suis beaucoup plus timoré quant au choix d'un mouillage

15 août 2014

idem, voir ma remarque plus haut!
Rochers proches, foultitude de bateaux pas tjrs bien mouillés, sortie étroite = nid à em***es si changement météo

11 août 2014

Ca n'a pas été long, mais assez stressant pendant quelques secondes... Un jour dans les Antilles, je lâche la pioche dans 4 mètres d'eau, dans une jolie crique. Il y avait environ 20 noeuds de vent. Comme d'habitude, je vais vite plonger pour voir si l'ancre avait bien croché dans le sable. Et là, je vois l'ancre posée sur le flanc. Je descends donc pour la repositionner et, au moment où j'allais la toucher, il y a eu une grosse rafale de vent. Et je vois l'ancre se soulever brutalement et foutre le camp avec le bateau (il y avait pas mal de cayes dans le coin)... Je remonte vite à la surface pour dire à ma femme de mettre le moteur (resté allumé) en marche avant. En surface, je la vois avec les enfants sur le balcon avant, tous en train de me faire des grands signes "coucou, regardez papa est là..." C'est à ce moment que l'ancre a bien pris dans le sable. Un stress de quelques secondes, mais je conserverai toujors cette image de l'ancre qui fout le camp sans que je puisse faire quoi que ce soit...

11 août 2014

Hello,

Sympa ce vieux fil.

Le plus récent de mes mouillages agités, en Juillet dernier, à Porto Azuro, Elbe.

En soirée, le vent se lève, comme prévu, je dirais un petit F5, peut être un peu plus dans les rafales à certains moments, rien de bien méchant en tous cas, la baie est correctement abrité j'ai une bonne longueur de chaîne et ma Kobra toute neuve est bien plantée dans le sable.
La baie est mitigée entre sable et herbiers, mais j'ai bien fait attention ou je plantais ma pioche par 4m de fond environ, et je suis allé vérifier de visu en me baignant la veille.

il y a tout de même un peu de clapot qui fait danser les bateaux, mais je ne suis pas inquiet car il y a de la place tout autour pour l'évitage.

Au moment d'aller me coucher, je regarde machinalement par le capot de la cabine et je vois un mat, que je ne devrais pas voir à cet endroit.

Je sors vite fait pour voir de quoi il s'agit et, bingo, c'est un bateau de 34 pieds environ qui nous arrive droit dessus, j'ai juste le temps d'aller à l'avant et je commence à déborder pour éviter la collision avec mon balcon avant.

En deux minutes, le reste de l'équipage (ma femme et ma fille) sont également dehors, et nous repoussons les assauts de l'intrus!

La bateau étant ouvert, j'appelle, mais visiblement personne n'est à bord.

Pendant plus de deux heures, nous lutons pour ne pas avoir de dégâts, tous les par-bats et nos deux gaffes sont de sortis car à cause du clapot, les assaut sont parfois difficiles à repousser, j'ai démarré le moteur au cas ou, mais je n'ai pas trop envie de bouger, car il fait nuit et le mouillage est bien encombré, et puis l'équipage de l’agresseur va bien finir par rentrer.

Le vent tourbillonne et le bateau nous aborde tantôt sur l'avant, tantôt sur le coté, et même sur notre arrière, il glisse de plus en plus et par a-coups.

Je préviens le bateau mouillé derrière nous, que ça va bientôt être pour lui, mais lui, préfère lever l'ancre car il ne se sens pas de repousser les assauts à son tour.

Je me demande si, une fois mon bateau en sécurité, je vais aller à bord de l'autre pour tenter de lui éviter de finir à la cote. Je ne pourrais surement pas faire grand chose, sinon, rallonger son mouillage en espérant que son ancre re-croche? mais pour le moment, la priorité est d'éviter la casse à mon bord.

Au bout d'un moment, une annexe s'approche, tourne un peu en rond, puis viens sur nous et monte à bord du bateau glissant. Je leur indique qu'il faut vite bougent de la et qu'ila aillent re-mouiller ailleurs, ce qu'il font en hochant la tête et sans décrocher un mot, visiblement ce sont des Allemands, sur un bateau de loc Italien, ils n'ont peut être pas compris ce que je leur disait en Anglais?

En les voyants remonter leur ancre, je constate qu'ils n'avait pas beaucoup de longueur, en tous cas, pas suffisamment. Ce n'est pas forcement de leur faute, car les bateaux de loc ne sont pas toujours bien équipé de ce coté la et il avait peut être tout mis?.

Bilan, pas de dégâts, juste une petite balise led à 2 balles qui est tombée à l'eau l'ors d'une manœuvre de "repoussage". Autrement dis, rien, si ce n'est un petit coup de stress à l'idée d’abîmer mon beau bateau acquis il y a tout juste 6 mois...

Les joies du mouillage en été ... :-)

11 août 2014

@Speedy53. Bravo pour ta maestria!
Ta carte est beaucoup moins détaillée que la Navionics.
D'où vient-elle?

11 août 2014

@CERIGO. Merci. J'hésite entre maestria et chance, mais bon l'important est de s'en être sorti indemne. je ne suis pas sûr que d'autres n'y aient pas laissé des plumes.
Pour la carte, c'est les CM93 Monde 2010 que j'ai sur le PC avec Opencpn. J'utilise Navionics avec le smartphone en complément du chart plotter Raymarine pour avoir quelque chose de plus précis quand je suis en approche. As tu un moyen gratos de mettre à jour mes cartes PC?

11 août 2014

Je n'ai aucune carte PC: papier, Garmin cockpit et Navionics sur smartphone et tab 10' note Samsung.

11 août 2014

Los Crenios, pas de moteur, deux ancres, dans les rouleaux par dépression, vent du sud. Je remercie encore le SEUL, un voilier "Anglais" qui est venu me tendre une amarre et en s'excusant plus tard de ne pas avoir eu le courage de s’approcher plus, car il n'avait pas d'assurance pour son voilier. J'ai eu des bleus sur tous le corps dans les coups de boutoirs des vagues. Nous avons ensemble, plus tard, vidé le bar. Merci encore à lui.
Vraiment MERCI!

11 août 201411 août 2014

Juste une anecdote qui aurait pu se montrer anxiogène si ...
Sormiou en 2010. Mistral F7 à 8 annoncé. Nous sommes une dizaine de voiliers à l'ancre, il reste donc encore beaucoup de place pour ne pas se marcher sur les pieds. Arrive un S.O 49 avec 2 couples à bord. Il fait 3 fois le tour de la calanque. Mauvaise augure me dis-je! Enfin il plante sa pioche devant moi et se retrouve avec son babord à 2m de mon tribord. Debout sur mon pont j'observe sa manoeuvre mais ne dis rien jusqu'à ce qu'il me demande s'il n'est pas un peu trop près. J'acquiesce poliment. Il lève l'ancre, fait un nouveau tour de reconnaissance pour se retrouver avec son cul à narguer à moins de 3m l'étrave de mon 8 m. J'explose et lui explique que s'il aime tant que ça la promiscuité qu'il aille dans un port. Mon coup de gueule est très convaincant puisqu'il lève l'ancre encore une fois et va trouver refuge devant un 10m accueillant.
Ma compagne me demande la raison de mon énervement, je me contente de lui montrer un endroit encore inoccupé où il aurait pu mouiller en toute tranquillité.
Arrive un cata de 50 " qui en moins de 5mn mouille à l'endroit indiqué et attaque l'apéro. Ma compagne se tait.
Dans la soirée d'autres voiliers viennent trouver refuge sans aucun incident.
Vers 2h du matin des vociférations me réveillent. Sur le pont du S.O. 49 des frontales luisent. Son mouillage a dérapé et il est venu tutoyer le 10m. Ils finissent par rentrer à Marseille et nous retournons nous coucher

11 août 2014

A oui mais non Déha,
l'histoire est incomplète,

Qu'a dit ta compagne à 2h du matin ? :cheri:

Blague à part, si tu leur avait indiqué l'endroit, on peu espérer qu'ils auraient suivi tes conseils, profité de leur nuits, appris quelque chose, et que le cata aurait trouvé une place toute aussi bonne vu qu'ils étaient doués... (ahhh, avec des si ... )

Je sais ... c'est mon quart d'heure optimiste ...

11 août 2014

J'ai raccourci l'histoire.
vers 18h00 je leur ai indiqué timidement il est vrai, le bon endroit pour leur fier destrier. Ils ont refusé dédaigneusement. Je les comprends, les braves gens, un minable sur un 27 pieds pourri qui ose les apostropher, de quoi je me mêle !
2 h du mat:
- Ma compagne: "que se passe-t-il?
- Moi: "rien dors!"
- Elle : "OK"
8h du mat:
- elle: ils ne sont plus là?
- moi: non!
(j'ai aussi raccourci les dialogues)

15 août 2014

Perso je trouve plutôt rassurant un bateau qui fait une deux ou trois fois le tour d'un mouillage ...plutôt qu'un qui arrive et plante sa pioche au premier emplacement venu en moins de 5 mn (apero compris) :langue2: :langue2:

15 août 2014

Il me semble qu'il n'était pas question de savoir si la prise de mouillage était reussie à la première tentative mais bien de la différence entre celui qui lorsqu'il arrive sur une zone de mouillage prends la peine de faire un , deux ou même trois tours pour juger de la situation, juger des differnets type de bateaux au mouillage et de leur potentielle difference de reaction au vent ou au courant (par exemple entre un 6 mj et un cata HLM ..), voir qui est mouillé sur chaine ou sur textile, demander à certains ou se trouve leur ancre (et oui après une après midi de calme avec quelques brises évanescentes l'ancre n'est pas forcément devant mais peut etre à droite à gauche dessous derrière etc etc
Et comparer une manœuvre en bateau à un crenaux nous renvoi direct au fil intituler "motoristes" ...
Les "premiers" ceux qui arrivent mouillent et prennent l'apero en 5 mn chrono ... je trouve perso , qu'ils font preuvent pour le moins de légéretée et au plus d'incompétence.

15 août 2014

c'est comme les créneaux en voiture, il y a ceux qui les réussissent au 1er coup et les autres. Il n'y a rien de rassurant dans cela. On est doué ou pas.
Personnellement j'ai un gros faible pour les 1ers. :-p :-p

15 août 201415 août 2014

Dans mon exemple le cata de 15m est arrivé bien après le S.O. de la même taille. Un simple repérage lui a permis de savoir où mouiller.
Tu parles de rassurant: qui au milieu de la nuit a vu son mouillage déraper, celui qui a vu d'emblée où mouiller ou celui qui après de nombreux tours ne savait toujours pas?
Et pour continuer sur la comparaison "motoristes" il est des conducteurs de Smart qui ne savent se garer que dans des emplacements de la taille d'un bus, et ceux qui ne comprennent pas que leur gros 4x4 ne tiendront jamais dans l'emplacement de la taille d'une Smart.
Je n'essaierai jamais de t'empêcher de naviguer à ta guise, sois-en rassuré!$

11 août 2014

Après des milliers de mouillages, je n'ai eu qu'un ennui matériel causé par un charter de 45' qui avait mouillé sur ma chaîne juste devant moi, avec 20 m sur 10 m de fond. En plein a.m. je faisais la sieste et ne l'avais pas vu arriver.

Je m'en désole mais suis assez souvent obligé de jouer l'adjudant aux Antilles où la proportion de charters doit frôler les 70%...
Si le danger s'approche et se précise, je commence à faire des petits signes discrets mais bien visibles. Si ils inspirent un dédain évident, je passe à la 2° phase très brève mais hyperdécibélée: NON! (ou NO!). Si l'émission est faite juste avant le largage de la chaîne, c'est presque toujours efficace.
C'est à ce moment là que ma femme se précipite à l'intérieur.

11 août 2014

Baie de l'Argentella, Corse. Superbe soirée méditerranéenne prévue en calme plat. Evidemment la nuit venue se lève un coup de sud-ouest, pleine exposition. Il y a un caillou à la sortie dont j'avais le relèvement précis. Pendant ce temps, le gonflable de plage des gamins et l'annexe avec son moteur neuf acheté la veille se font la malle vers la plage (heureusement). La nuit étant noire de suie et le mouillage ayant l'air de tenir, je décide de passer la nuit dans le cockpit avec le doigt sur le démarreur. Le lendemain matin, j'ai tout récupéré au prix d'un bain forcé pour aller chercher l'annexe et le gonflable. Le mouillage avait bien tenu car l'ancre s'est prise sous un rocher. Il a fallu batailler ferme pour partir. La famille/équipage qui n'en menait pas large sous les coups de boutoir des vagues ne m'a pas dit merci mais prié de naviguer sans eux désormais.

11 août 2014

Oh non, alors ça c'est ballot,
Perdre son équipage au mouillage...

Ceci dit, je n'ai pas personnellement connu de trop mauvais plan jusque là. Inconfortable, oui, mais dangereux non.

Une fois, nous avons levés l'ancre pour rentrer des iles de Lérins jusqu'à Golfe-Juan ... Mes neveux étaient avec nous (l'amirauté et moi), et même si nous serions restés si nous avions été seuls, nous avons jugé préférable de rentrer pour eux (évidemment, c'est plus simple quand c'est possible).
Au final, la petite navigation de nuit leur a plu et ils sont prêt à revenir.

A part ça, ma pire nuit c'est déroulée dans un port, mais ce n'est pas l'objet du fil n'est-ce pas ?

Bonne soirée,

11 août 2014

18 ans de cela, en Corse, mouillage à Girolatta bien encombré. Nous somme sur un Catana 40, relativement prêt de la plage, mais malgré la faible hauteur d'eau j'avais mouillé très long. Bref, comme vous tous, bon coup de vent vers une heure du matin, un bordel monstre avec des bateaux qui dérapent vers nous, et là je me dis que si il y en a un qui chope notre ancre, c'est direct à la plage !! les moteurs sont démarrés au cas où... un voilier nous fait quelques "bisous", il avait un bout dans l'hélice. J'entame une veille dans le carré. Au petit matin alors que j'avais lutté pour pas m'endormir tant que le vent n'avait pas cessé, Je me réveille et bondis comme un fou dans le cockpit, me reprochant de m'être endormi et me demandant où j'étais. Après ces 3 ou 4 secondes de grand stress, je me retourne et vois le reste de l'équipage en train de petit déjeuner tranquillement ...

11 août 2014

En 2010, avec Papy-Boom, sommes en route pour le Spitzberg. Un avis de coup de vent est annoncé au niveau de l'ile à l'Ours - Bjornoya. Nous décidons de mouiller à 74° 28.053 N et 18°45.958 E soit dans une crique sur la côte ouest de l'ile. Le coup de vent est de NE. L'espace n'est pas très grand, d'un côté les falaises et derrière nous des rochers.
Le vent souffle en moyenne à 30 nœuds et monte à 43.
Nous mouillons une 2e ancre, les fonds dans cette région, sont souvent tapissés de grandes algues, d'où une tenue incertaine.
Malgré le peu de distance entre la falaise et nous, un clapot d'environ 0,5 à 0,75 cm se lève.
Pour palier à tout dérapage nous décidons de faire des quarts comme en navigation. nous sommes resté dans ce mouillage 2 jours, les 26 et 27 juin 2010.
Sans avoir été particulièrement inquiets, nous avons été extrêmement vigilants sur la position du bateau par rapport à la carto et aux repères visuels que nous avions pris.
Ce furent 2 jours pendant lesquels nous aurions aimé être ailleurs.
Tout c'est bien passé, lorsque nous avons remonté les ancres, nous avons passé un certain temps pour enlever les algues qui s'y était accrochées.

14 août 2014

Sur la première vue, c'est après le coup de vent, au moment de repartir, le vent etait faible de sud-ouest, et ensuite pètole.
Le mouillage le plus anxiogène pour moi a été en Norvège, dans le brouillard, pas loin de la route de ferries qui continuaient de filer à 30 nds!

15 août 2014

Un grand classique : mouiller dans les calanques (Sormiou ou Morgiou) et se prendre un orage - nouvel exemple hier matin. Panique généralisée assurée, car les falaises latérales canalisent parfaitement le vent, qui souffle avec une force ahurissante en tournant de 180 degrés soudainement et plusieurs fois.

Maintenant, je tourne toujours un moment avant de choisir le lieu précis du mouillage, en imaginant tous les scénarios possibles de vent (force et direction) et de position et longueur des lignes des voisins. Inconvénient : les voisins vous regardent avec mépris quand vous faites vos tours de reconnaissance pendant 15mn avant de jeter l'ancre. Avantage : vous dormez plus serein.

15 août 2014

" les voisins vous regardent avec mépris quand vous faites vos tours de reconnaissance pendant 15mn avant de jeter l'ancre."
Excellent! Je suis ton frère et c'est exactement cela. Moi aussi je tournicote longtemps avant de me décider et même dans un mouillage que je connais bien. Ca ne m'empêche pas d'ailleurs de devoir parfois recommencer!...
Mais quand je vois un skipper qui rentre et jette l'ancre d'emblée, mon regard pitoyable n'est pas de mépris mais de pitié!
:mdr:

15 août 2014

cet été sur sifnos (cyclades ) du vent 5 à 6 annoncé SW
avec d autres bateaux français on se retrouve à Kamaraes,ou on mouille sur ancre amarré à un quai : j avais mouillé 40m dans 5m d eau mais le préposé a insisté pour que tout le monde mette plus, j ai mis 55M;
durant toute l apres midi le vent a soufflé a plus de 55nds avec des pointes à 70nds , jamais vu ça en plus j avais contre moi un beneteau 57 qui me poussait , la jupe arrière de mon bateau s en souvient
le ferry a fait demi tour
ça laissera des souvenirs à l équipage que j avais fait debarquer car si l ancre avait chassé poussé par le gros beneteau j etais écrasé contre le quai
ça fait partie des aléas de la navigation

15 août 2014

J'ai bien conscience en tapant ce qui suit d'etre le gars qui montre sa cicatrice d'appendicite dans une réunion d'anciens mercenaires mais pour moi le mouillage le plus anxiogene s'est déroulé par une belle et chaude nuit d'été dans une " conche " barrée au fond par un banc de sable qui découvre à marrée basse et bordée de chaque coté par des parcs à huitres donc un endroit ou il y a peu de courant , la mer est d'huile et pas de vent lorsque je vais me coucher , c'est marée basse , j'ai mouillé une trentaine de metres de chaine alors que je dois avoir moins d'un metre d'eau sous la coque et je suis à pratiquement 70 metres des autres bateau ainsi que des parcs à huitres , toutes les conditions sont réunies pour passer une bonne nuit .
Je suis dans un demi-sommeil lorsqu'un "bang " contre la coque retentit , de suite dans mon esprit je pense avoir dérappé et etre contre les pignots ( incister sur le ot ) d'un parc mais une fois dehors je constate que le bateau n'a pas bougé mis à part le fait qu'il commence à pivoter avec la marée montante .
Après avoir tout inspecté et tout immaginé sur l'origine du bruit je décide de remonter une dizaine de metre de mouillage au cas ou il y aurait quelque chose qui trainerait sous la coque .
Je me recouche et quelques minutes plus tard un double " bang" me fait me précipiter dehors mais toujours rien , je la fait courte mais le phénomène s'est répété 4 ou 5 fois encore avant que je me décide à finir ma nuit dans le cockpit et alors que je commencais à psycoter une serie de coups furent portés sur la coque et l'un des coupables attérit dans le cockpit , un mulet ! ( pas l'équidé , le poisson )
Ben quoi ! j'ai eu peur , j'ai eu peur c''est tout ! :mdr:

29 août 2014

;-)

15 août 201415 août 2014

j'avais connu un coup de mistral..... durant 3 jours à Porto Vecchio le Hood 38 dans le fond du golfe par 3 m d'eau ancre et poids de 20kg sans pouvoir descendre à terre
(l'annexe avec son 4cv faisant hélice à l'arrière au bout de son bout)
Mais une nuit à Figari dans seulement 25-30 nds alors que je m'étais installé au fond de la baie, j' entendais des bruits de canettes.... de grosses voix (mais j'étais seul) depuis quelques heures, quand vers 1H il y eu un grand bruit de chaine qui rague sur ma chaine et un voisin qui s'échoue.......... m'accusant de lui avoir fait perdre son mouillage.... bien que je n'ai pas bougé
Du coup je récupère mon ancre et dégage dans une nuit "noire" et ne peut que m'ancrer dans le chenal par 12m devant tout le monde, mais je suis devant...... je n'ai pas dormi et si je n'ai pas changé d'ancre mes réflexions m'ont conduit à renouveler la chaine plus toute jeune

15 août 2014

Un peu à part aussi, car au fond le problème n'était pas la tenue de l'ancre, bien que le vent fut très fort, mais l'environnement qui se révéla un peu inquiétant. En 1993, en Erythrée, à une des rares périodes de paix dans ce pays, je remonte vers le Nord depuis Massawa avec un fort vent de sud. Dans l'après midi, on trouve une baie profonde et vaste, on s'y planque. Mer plate, vent moyen 35 kn. On s'avance à 2 m de fond, on mouille, ca rappelle fort, mais ca tient. On se réfugie dans le carré, et une heure plus tard, du bruit dehors. Je sors : à quelques dizaines de mètres, 3 grandes pirogues avec une dizaine de pagayeurs sur chacune. Je ne peux rien faire, ils arrivent et s'accrochent au bateau. Pas rassuré du tout, dans ces pays la vie n'a pas tout à fait la même valeur qu'en France, je me dresse sur les bancs du cockpit, je joue au mec sûr de lui et je désigne celui d'entre eux qui semble diriger la manoeuvre. Je le fais monter à bord et je bloque les autres avec autorité (en réalité, je balisais sévère..). Le "chef" plonge la main sous sa tunique, je vois déjà le couteau, mais non, ouf.., il me sort une bougie de moteur HB, une B7HS..J'en ai 2 de rechange pour le HB de l'annexe, je vais les chercher, je lui donne et il se retourne pour les montrer à ses potes. Hurlements de joie ! Je comprendrai après qu'ils avaient une barque Yamaha pour pécher au large avec un HB de 15 cv en panne de bougie depuis longtemps et que désormais ils allaient pouvoir pêcher à nouveau au large et ramener de quoi manger. Bref, tout s'est bien terminé, fêtes, etc, mais je revoie encore le moment où il met sa main dans sa tunique..
Pour terminer sur le sujet du fil, c'est ce jour là aussi que j'ai pu constater que par petits fonds 50 m de chaine n'apportait rien à la tenue du mouillage, mais que 30 m d'aussière ont sérieusement arrangé le confort...

15 août 2014

Mon mouillage le plus anxiogène...

J'ai mouillé un soir pour souper (je sais, vous dîner mais... chez moi on soupe) dans un bel endroit tranquille sur un lac.

La soirée était magnifique, pas de vent, une très belle lune, un arrière plan à couper le souffle, un excellent repas et une bonne bouteille.

Tout pour que ça se passe bien sauf que... la belle-mère était à bord. :whaou:

15 août 2014

Désolé de te le dire mais la tu as tout faux !!
Tu avais la une occasion en or il te suffisait de trouver un mouillage inconfortable au point de rendre ta belle mère "malade à crever" au point de la dégouter à jamais de remettre les pieds sur ton fier canots, te laissant par la même un havre de calme ou tu aurais pu etre sur quelle ne reviendrait jamais !! :lavache: :goodbye:

15 août 2014

quand j'avais des haubans j'avais à bord la pince coupe boulon réglementaire , comme language international pour faire comprendre au autres qu'ils ne faut pas qu'ils mouillent sur ton ancre tu leur montre et la fait fonctionner ,généralement ils comprènnent de suite .
au début que je naviguais j'avais un orin sur mon ancre
parce que n'avais pas de guindeau électrique ,
maintenant je ne l'utilise plus beaucoup ,certains croient que c'est une bouée de corps mort et s'amarrent dessus
et c'est pas le pire .
comment vous n'avez plus d'ancres ,pourtant au départ vous aviez trois mouillages !!
oui mais nous avons mouillé trois fois ,nous venons en chercher d'autres..
dialogue entendu entre un loueur et son client
alain

16 août 2014

Mouillage le plus anxiogène...par procuration!
Je n'ai aucune expérience pour pouvoir imaginer ce que peut être ce genre de cataclysme (rafales à 140 kn !) sur un (des) bateau(x) au mouillage par de telles vitesses de vents: je n'arrive donc pas à l'imaginer. Et pourtant...
artimon1.free.fr[...]/

16 août 2014

Ce qui est rassurant (?) c'est que les pales d'éoliennes tournent et resistent jusqu'à 140 nds.
Et aussi qu'une capote peut tenir elle aussi jusquà 110 nds, rafales 140 nds , j'aurais pas cru cela possible .
Remarques intéressantes :
- sur l'inefficacité des bi safran dans ces condition (vaudrait il mieux un seul plus profond et relevable ? style Damien 2 ?)
- le fait de ne pouvoir se maintenir que cul au vent , nous avons eu l'occasion de voir un Swan 55 (57?) ne pas pouvoir faire face à un vent de 80nds, cela aurait sans doute été la solution pour lui.
- sur un autre fil j'avais déjà lu ce rapport et perso je prefere un nœud de bosse plutôt qu'un Kong ou tout autre moyen "metalique" car le nœud de bosse se defait toujours et dans le pire des cas peut etre "larguer " avec un bon opinel
- aussi l'utilité d'avoir un réservoir journalier toujours rempli à bloc (cela évite les inconvénients des gros réservoirs pas remplis).

Tout c'est bien terminé tant mieux pour eux ! Je préfère etre tranquillement devant mon clavier que "bran..." comme ils l'ont été.
Ils avaient participé à un long fil "en face" et le point intéressant (pour moi) avait été l'utilisation d'un bout amortisseur, donc dorénavant au lieu de ma simple bosse de 1M , en cas d'apocalypse ,
Je mettrais un bout amortisseur de 6,50 m de chaque bords sur nos bites latérales avant.

Pour nos éoliennes la seule fois ou le vent nous est tombé dessus avant que je ne puisse les saisir (80nds d'après notre voisin le Swan,avant que son anémo ne rende l'ame) elles ont tournées si vite que le vernis isolant le bobinage a fondu et a été projeté à la circonférence par la force centrifuge , mdr pour une fois quelles chargeaient
:-p :-p

16 août 2014

Qui plus est pour 140 nds avec (maintenant , mature, panneaux (enfin si ils sont toujours là :oups:))
et avec nos 17m2 de fardage (et encore bien proprement de face !!)
cela ferait ,à la louche avec la ligne coeff. 0,7)
a54.idata.over-blog.com[...]ent.JPG
www.long-cours62.com[...]01.html
, une poussée de 5100 kgs bien plus que ce que pourrait fournir nos deux (trop, enfin pas dans cet exemple!! :oups:) gros moteurs qui devraient peut etre au maxi , la poignée dans le coin arriver à 3600 kgs de poussée en marche avant. Et en marche arrière, pour rester le cul dans le vent ?
Pour résumer si nous nous trouvions dans la même situation de vent , vu que nous avons la "fâcheuse" habitude de choisir des mouillages à l'entrèe souvent tortueuse , nous aurions toutes les "chances" :lavache: :lavache: de finir ...au sec (dans le meilleur des cas). :acheval:

16 août 201416 juin 2020

Je confirme les commentaires sur les calanques de Cassis qui peuvent être un piège redoutable. J'ai mouillé au milieu de la calanque de Figuerolles, près de la Ciotat, seul bateau, beau temps, bonne tenue du fond. Au milieu de la nuit montée du mistral qui s'engouffre dans la tuyère. Chahut de 3 à 6h du matin, on évite sans problème bien que très secoués. La muraille derrière est à 10m. A 6h, un léger décrochement, la paroi s'approche nettement... Je crie (pour couvrir le boucan ambiant) à ma femme : on s'en va ! On a remonté l'ancre sans panique (hommage à elle !), mais après ça impossible de tourner l'étrave vers la sortie de la calanque. J'ai mis à fond en marche arrière dans la nuit, passé à côté du rocher à l'entrée que j'avais repéré la veille, et jailli au-dehors, assez soulagé... Désormais j'évite ce genre de piège.

16 août 2014

Figuerolles DOIT être considéré comme un mouillage diurne de beau temps et en aucun cas un havre nocturne. Il y a fréquemment des dégâts à cet endroit! :non:

16 août 2014

Derrible bay, Sark
Arirvèe un soir seul avec mes enfants, 13,12 et 8 ans.
Trois bateaux au mouillage, vent de noroit 5nds, parfait.
On va mouiller le casier pliant avec l'annexe entre Derrible et Dixcart puis on debarque pour aller fudjer...
Au retour, vers 20 h, plusieurs autre bateaux se sont installès dont un trés beau Nicholson 50 bleu nuit, en condition "concours" tant pour sa laque que ses vernis. Il est 30 métres devant sur babord, agrèable...
Un viel acier français tendance "Triel 1970" s'installe sur tribord entre moi et la falaise et commence à sortir le gros rouge qui tache, les blagues salaces et les effluves de sardines grillèes de bcp trop prés à mon gout, mais bon, on est pas seul sur terre!
Sur le Nicholsson, Monsieur, sa jeune èpouse et deux banbins engilettès en orange, hollandais qu'ils ètaient!
Vers minuit, nous notifions à nos voisins sardinneurs que "la musique, c'est bien, mais que la politesse espére.."
Vers une heure, mon hollandais braque ses aigreurs vers eux sans plus de succés.
Vers 5 heures, panic a needle park, le vent à tourner vers le suroit, 15 nds, mais ça a rapprochè nos impolis de la falaise et l'impolitesse panique!
Dèpart en trombe, bêtes et toujours bruyants.
Je vèrifie le mouillage et vais dormir, il est prèvu un petit 20 nds d'ouest pour monter à Guernsey, j'ai besoin de repos avec mon èquipage lèger.
Rèveil vers 8 h, la houle est celle du vent, sur un Arpége, c'est "sympa" mais pas agrèable, je propose d'aller Gréve de la Ville pour bruncher avant le Grand Russel.
Il y a de l'agitation sur le Hollandais, ils prèparent leur dèpart mais semblent inquiets.
Je le vois prèparer sa GV, puis grèer des poulies au pied des chandeliers, hèsitants, modifiant...
Finalement il me fais signe de vouloir parler à la Vhf.
Explication, il n'a plus de batterie donc plus de moteur et plus de guideau, il me demande si je peux le tirer dehors, face au vent dans la houle. Je rèponds que je n'ai qu'un petit dix chevaux qui a trente ans et que ça risque d'être limite.
Alors, tout dèrapa... Il avait relevè partiellement son mouillage avec son winch et son ancre croisa ma chaine ; en moins d'une minute sa CQR de 40 livres se retrouvait dans mon balcon et sa chaine dans mon hèlice avec un bruit infernal...
Ma fille eut la prèsence d'esprit de dèbrayer le moteur mais la situation devenait tendue, l'Arpége et le 50 pieds sur ma petite CQR de 12 kgs, 15 métres de chaine et 20 mètres de câblot plombè. Même si ça soufflait pas trop, on derapait par accoup vers ce qui restait encore de plage.
Les passagers du hollandais commençaient à paniquer, avec cri et pleur.
PAN PAN, à croire qu'ils surveillaient leur proie, il a fallut moins d'une minute pour entendre leurs moteurs et les voir arriver de Port Creux.
Ils ont abordè le hollandais sans mènagement, ont mis son mouillage à l'eau, ont passè une aussiére et nous ont laissè là sans un signe ou un message sur la VHF.
On avait de quoi mouiller!
Quarante métres de chaine de 16 plus tard, le bateau piquait du nez et il restait le casier à recupèrer... Deux beaux tourteaux!!!

Un heure plus tard on passe devant Port Creux pour rendre le mouillage à son propriètaire.
Personne à bord!
Bateau CADENASSÈ à une bouèe!
On tourne deux fois autour, puis canal 16. Un canot se pointe toujours aussi peu avenant, il nous dit de garder l'ensemble, indemnitè!
Un, si je rends service sans domage, je n'accepte rien d'autre qu'un pot!
Deux, un mouillage pareil ne m'ètant d'aucune utilitè, il m'encombre!

Le gars m'a dèposè sans prècaution une grosse bouèe de casier pour mettre le mouillage à l'eau, sans bout. Par gentillesse et sècuritè je me suis fendu de 20 métres de garcette pour que la bouèe flotte, j'ai laissè mon nom et mon adresse à notre interlocuteur (je parle anglais...) mais n'ai plus jamais entendu parlè de ces gars là.
Morale : quand va à Sark, mèfie-toi!

16 août 2014

La baie de Cannes un soir "electroplage"

16 août 2014

:-( :-( :-( :-(

17 août 2014

Electroplage ou plage electronique(s) ce sont des concerts géants périodiquement organises l été sur la plage près du palais du festival...boules "quies" conseillees

17 août 2014

ben non guy, t'es pas teufer toi?
Dans un cas comme ca faut aller danser, boire et plus si affinité...

17 août 2014

On ne peut mettre qu une étoile sinon j en aurai mis une pour danse, boire, et affinité.

17 août 2014

Ouais, mais le "plus si affinité", le skipper tire généralement la gueule si je rentre avec le plus, et me fait la gueule si je ne rentre pas du tout (sans prévenir, il est vrai)...

17 août 2014

Euh, mouillage? Kézaco?...
Le seul mouillage que j'ai jamais fait c'est en régate dans la pétole pour éviter au bateau de trop reculer par rapport à la ligne d'arrivée...

17 août 2014

C est vrai, c est bien la seule fois que j ai balance l ancre. 2 heures de mouillage pour sauver la 3ème place.

17 août 2014

^^
Et Malko qui poirotait sous la pluie dans le Zodiac!
:mdr:
2h à 50m de la ligne d'arrivée à attendre que le courant s'inverse!

29 août 2014

J'ai souvent mouillé dans les anglos , Jersey, Serk, herm , guernsey .....avec des dérapages intempestifs souvent humides, venteux ..et nuiteux !!!!!
A la fin la seule question à se poser quand on arrive sur un mouillage ,c'est " comment je fais pour repartir dans la nuit noire si ça se gâte ? " .... On évite ainsi , pas toujours, les mésaventures ....
Pour ma part je ne parviens pas à trouver le sommeil sur un mouillage forain ....est ce normal docteur ?

29 août 2014

Quelques années auparavant (quelques dizaines ...), mouillage en famille à l'Ile d'yeu, en face de la plage des Vielles, avec un Flush Poker équipé d'un hors-bord. Dans la nuit, le vent se lève et la mer avec ... L'ancre dérape (œuf corse), et le moteur est inutilisable avec les creux qui se sont formés et qui nous envoient à la côte (on est pas les seuls en galère, vu le nombre de bateaux au mouillage). On se retrouve tous en slibar sur le pont , avec des trombes d'eau qui nous tombent dessus et obligation de repartir à la voile ! ça remonte à loin, j'avais moins de 15 ans, mais j'en garde néanmoins un super souvenir. Mes frangins et moi étaient déjà vaccinés par la régate sur différents supports (optimist, kid (!), 420, 470, Fireball ...), et je pense que c'est cela qui nous a permis d'assurer sans paniquer. Chaud quand même à y réfléchir rétrospectivement :lavache:
Soit dit en passant, le Flush-Poker est vraiment un super bateau, très marin et performant, avis aux amateurs !
Plus récemment (quelques années quand même) sur notre Neptune 550, mouillage devant l'ile d'Aix, rebelote (vent qui se lève, mouillage qui dérape), et ma doudou qui découvrait la voile... Pas de moteur (de toutes façons, ça n'aurait pas servi à grand chose), impossible d'aller à l'avant pour établir un tourmentin, on a tiré des bords carrés entre Aix et Fort Boyard pendant 2h avec la GV arisée avant de pouvoir se dégager et filer sur La Rochelle. Depuis, ma doudou adore la voile (va comprendre pourquoi :cheri:)

Cap Horn, Chili

Phare du monde

  • 4.5 (189)

Cap Horn, Chili

2022