Lanzarotte: une île pleine de surprises.

Salut Patrice !
As tu goûté au vin de la vigne produite dans des petits cratères creusés à flanc de volcans ?
Un blanc mineral très sec assez extraordinaire, un délice en accompagnement de poisson grillé.
À la tienne !
Bon voyage !
Pierre

Et il me semble que c'est Lanzarote, avec un seul "t" 😁😉
Les miradors au mord-ouest, avec vue sur Graciosa, sont grandioses.
Bises au PPN !

tu as été voir la plage de Las Conchas au nord de La Graciosa ?

Merci pour les infos, nous venons d arriver à Arrecife

Bonjour,
On part demain pour la Marina de Corralejo. On a pas eu de réponse par mail mais on verra bien. Au pire, on mouille à l’extérieur.
J’ai une bonne alarme de mouillage…
Pour ceux qui souffrent derrière leur PC (Patxaran) je compatis.
Ici, il fait 27/28° et l’eau est à 25. La lessive sèche en 2/3 heures.
Bon, j’arrête là.
Bonne soirée,
Patrice

la dernière fois que j'y suis passé ,ça fait un moment ,il n'y avait qu'un ponton bricolé avec des fûts de 200L comme flotteurs
tenu par un coréen qui gérait la douche sur la quai dans une cabane ,il parait que ça a bien évolué ,à l'époque on pouvait mouiller dans le port .
il parait que ça a bien changé.
pour moi c'est la plus belle île des canaries ,je les ai presque toutes faites sauf la palma .
la seule verrue c'est cet hôtel sur le bord de mer qui gâche le paysage à arrécife .
c'est un endroit ou l'on se sent serein .
alain

Euh, les Canaries, excepté quelques spots, c'est bien bien colonisés.

Le dinosaure va vous raconter "ses" Canaries en juin 1982.
Quarante ans déjà, c'était sur une autre planète, dans une lointaine galaxie...
Arrivant non stop de Bayona, avec juste une gonio et un sextant dont j'apprendrai à me servir lors de la future transat, nous nous faufilons W=>E de nuit et sans carte de détail
dans le chenal entre Lanzarote et Fuerteventura.
Après quelques bords nocturnes en se fiant aux lumière de la ville, au petit matin nous entrons dans le port de commerce de Puerto Rosario pour s'amarrer à un quai sans rien demander à personne.
Plus tard, formalités verbales, d'où tu viens, ou tu vas, même pas montrer les papiers, encore moins casquer, et comme mon équipière claudiquait suite à une mauvaise chute deux jours avant, quand une déferlante venue de nulle part nous avait salement secoués, d'aimables Canarios nous emmènent à un hosto tenu par El Tercio (leur légion étrangère) pour faire une radio. Heureusement ce n'était qu'une méchante entorse. On repart avec des cachets de cortisone, en vrac, dans un cornet en papier journal.
Quand je veux payer, réponse unanime "desinteresado", puis on nous invite à déjeuner, et comme ils nous trouvent un peu maigres, ces nouveaux amis nous apportent des victuailles, cochonnailles, pâtisseries et fruits.
Plus tard, à Los Christianos, plusieurs mois de port gratuit, sur ancre, bouts au quai, dans une ambiance festive partagée par des "guardia civil" nettement plus cool que ceux de la Péninsule.
Là encore, ni contrôle de papiers, ni clearances et autres mesquineries administratives.
Et sur les 5 ou 6 bateaux voisins, sûrement pas en règle en France, que des bourlingueurs. Pas des cadres sup' en congé sabbatique ou des retraités voulant connaître le grand frisson de l'aventure avant de casser leur pipe.
Alors bon, il y a des jours comme ça, quand je vous lis, où je me dis que j'ai de la chance d'être un vieux schnoque. Si j'était un jeunot aujourd'hui, avec l'état d'esprit que j'avais alors, je crois que je deviendrais anarchiste ou que je me flinguerais. ;-))

Je n'ai jamais dit qu'un peu d'électronique c'était moins bien, par contre je déplore une dégradation des relations humaines en quelques décennies.
Le navigateur n'est plus considéré comme un voyageur qui passe, traité avec bienveillance dans toutes les cultures, mais comme une tirelire qu'il faut secouer pour en faire tomber les pièces.
Et le pire, amha, sont ces "rallyes" qui prolifèrent depuis quelques années, regroupant en flottille des quasi-néophytes, sous la houlette d'un leader plus ou moins charismatique.
C'est une bénédiction pour les margoulins, mais pas pour ceux qui arrivent après le rallye, car de nombreux autochtones finissent par considérer que toute personne sur un bateau est un imbécile pété de thunes, prêt à payer n'importe quoi à n'importe quel prix.

Le problème de la surfréquentation est quand même très localisé et saisonnier. Le tour Atlantique d'un an engendre ce problème à Madère, Les Canaries, en automne et dans les iles françaises des Antilles (St Anne/Le Marin en Martinique, les Saintes en Guadeloupe)de décembre à mai.
Pour Madère et les Canaries, il n'y a pas beaucoup de solutions. Les iles sont saturées.
Pour les Antilles, c'est vaste. Il suffit souvent de sortir des lieux surpeuplés pour retrouver une douceur de vivre et l'accueil des Antillais. Les français monolangues ont du mal et donc, se retrouvent agglutinés dans des lieux ou la population les rejette.

La j'y suis à Lanzarote, dans le nord, à Màguez, mais pas en bateau, avec Ryanair...
C'est trés calme, peu de monde, absolument adorable et très relax. A ce que que lis le problème de trop de monde (ports et mouillages bondés) semble être quand on vient en bateau. J'en conclu que peut-être il ne faut pas y venir en bateau mais avec ryanair et louer une voiture :-). Le soucis en bateau est qu esthétiquement une marina c'est relativement moche et les bons mouillages sont par essence peu nombreux dans beaucoup de zones de navigation, j'adore la voile et la croisière mais suis parfaitement conscient des limitations de ce moyen de transport qui sont nombreuses.

Etc ...
Donc tu amènes de l'argent !!!?

Ça s appelle les Îles Canaries mais depuis que je suis là, je n’ai pas vu un seul oiseau du même nom.
C était pareil la dernière fois aux Îles vierges…