la survie peut etre utile contrairement à ce que certains en pensent

c'est effectivement le cas le plus probant, mais.....à condition que la survie soit accessible et hors flammes, vielle discution , bien sur l'autre cas est quand le bateau est en train de coulé.

L'article de Ouest-France en PJ et le communiqué de la PréMar:
www.premar-atlantique.gouv.fr[...]01.html

Pas drôle du tout, mais bravo pour le sang froid du skipper qui souhaitait courir la Route du Rhum 2014.
Les causes de cet incendie seraient très intéressantes à connaître.

Trés intéréssant..;de là à supprimer cette pompe et court circuiter par une pomede gavage électrique 12V type facet....?????...Vos avis...???????????

:lavache: :lavache: non non non!!!!! surtout pas avec la paume de la main!!! :lavache: :lavache: :lavache: :lavache: ce que vous vouler mais à aucun moment une partie du corps!!!!! avez vous idée de l'aspiration d'un moulin même atmosphérique lancé à plein régime voire plus!!!! qui plus est diésel basique cad sans papillon de gaz....
enfin je dis ça c'est votre main après tout...

J'ai eu ce cas de figure. J'avais une fissure dans la membrane de la pompe a gasoil (un Yanmar 2GM20).
Du coup l'huile passait dans le circuit de GO et le GO passait dans l'huile.
Le moteur s'emballe car il brule l'huile et non le GO.
Au moment de l'embalement, il faut enlever le filtre a air et boucher la prise d'air avec la paume de la main.

en effet, mais il y a bien le "si"

... j'imagine qu'on cherche en premier à éteindre l'incendie...
et que gonfler l'annexe avec le feu aux fesses doit paraitre interminable!

J'ai une annexe, rarement gonflée, mais désormais lors des déplacements longs elle sera plus souvent à poste en plus du radeau révisé à portée de main.

Le récit dans Ouest-France:

L'histoire
Vladimir Pozniakoff, 30 ans, est un skipper chevronné. Moniteur de voile depuis douze ans, le navigateur de Carnac embarque depuis juillet, au départ de la Trinité, à bord de Citron pressé, (un class 40), des amateurs de croisières en baie de Quiberon et au-delà. Mercredi, alors qu'il naviguait seul entre Belle-Ile et le phare de la Teignouse, un feu se déclare à bord. Le voilier s'embrase avant de couler. Récupéré par un pêcheur plaisancier qui croisait dans la zone, Vladimir s'en est sorti et doit la vie sauve au sang-froid qu'il a su conserver au pire moment.

« La visibilité était assez limitée, raconte Vladimir. Je naviguais au pilote. La seule chose que j'ai sauvée c'est sa télécommande, je l'avais autour du cou. Puis j'ai allumé le moteur, j'avais besoin de recharger la batterie. Il s'est emballé de façon inquiétante ».

Dès lors, tout s'enchaîne. Le skipper tente de couper les gaz puis de bloquer l'arrivée d'air. Rien n'y fait. Le moteur est en surrégime. « Dans la cale moteur, la chaleur montait vraiment fort. J'ai senti qu'il fallait évacuer. » Vladimir ne se démonte pas. Il entame la procédure d'évacuation. « J'ai percuté le radeau de survie, embarqué le matériel de sécurité, les papiers, et je suis retourné au moteur. J'ai vu les flammes ».

« J'ai vu le bateau brûler... »

Ni une ni deux, le skipper coupe le lien entre le radeau et le bateau. « J'ai regardé mon voilier s'éloigner, en feu. La voile était une torche, le mât est tombé. Il était 15 h 15. » Le SOS du skipper est entendu par le Crossa-Etel. Un marin pêcheur aperçoit le voilier en feu. Il coupe ses lignes, rejoint Vladimir, et le hisse à son bord. « On a regardé le bateau brûler et couler. J'ai réalisé que mon rêve, mon job et dix ans d'économies partaient en fumée », raconte Vladimir encore très choqué. « J'ai acquis, en mai, ce superbe class 40 en vue de me lancer dans la route du Rhum en 2014. C'était un voilier d'exception, qui a déjà couru le Rhum deux fois. À son bord, je pouvais m'entraîner à la course au large et faire partager ma passion. Aujourd'hui, je dois décommander toutes les sorties... Ma place est en mer. Si demain on me propose d'embarquer pour une course... » A bon entendeur.

Couper l'arrivée de carburant ?

en video:

A priori, la seule solution est d'étouffer le moteur, de boucher complètement l'arrivée d'air à l'admission.

fr.answers.yahoo.com[...]n/index

Donc il a eu le bon réflexe, mais ça n'a pas suffit.

Que pensez vous de l'étouffer en relevant les culbuteurs????
Sur mon vieux VOLVO 2002 il y a une manette qui débraye les soupapes et met le moteur en "roue libre".
J'ai essayé : ca stoppe le moteur.

Les infos sont encore parcellaires, le papier de OF est ce qu'on a de plus "complet" et c'est bien court.
En lisant ça oui on pense à un moteur qui tourne sur son huile (trop plein d'huile après dernière vidange?? communication accidentelle entre circuits comme décrit Raouls??). A part décompresser et obturer (chiffon mouillé) l'admission d'air, je vois pas quoi faire (avis de spécialistes bienvenus). Ce type d'accident n'est pas rare (si je ne me trompe pas suite trop plein d'huile, merci à ceux qui savent de nous dire) mais j'avais dans l'idée que ça flingue le moteur sans aller au-delà (c'est déjà beaucoup, OK); mais si en plus la surchauffe est telle que ça fait cramer le yacht (peut- être après avoir bien entravé les interventions sur la machine, trop chaude)ça interpelle beaucoup. Rapidement, la température se serait tant élevée que c'était plus possible d'intervenir sans se cramer soi même??
L'analyse finale de l'accident devrait être instructive.
Au delà de tout ça, une profonde pensée pour le skipper de ce bateau.
.
Cdlt
JM

A part l'incendie et la voie d'eau trop importante par "beau temps" si l'on se réfère au rapport du "Fasnet 78" écrit après la tempête qui ravagea la flotte, ne jamais utiliser le radeau de survie tant que le bateau flotte, la plupart des bateaux abondonnés flottaient panneaux ouverts, par contre la plupart des survies ne furent jamais retrouvées......!!!!!

Pour en revenir à la survie, dans le cas présent le skipper aurait sauté à l'eau avec un gilet, il aurait été récupéré de la même manière. Le bateau était à quelques milles de la cote et dans une zone très fréquentée. Comme en ce moment l'eau est entre 17 et 20° dans la zone, avec un simple gilet il n'y aurait eu aucun problème pour être récupéré dans les délais suffisamment court pour ne mettre aucune vie en danger.
J'étais sur l'eau au niveau de Houat au moment de l'incident. Le voilier en feu à été annoncé à la VHF en feu avant même le PanPan du Cross. A l'inverse de ce qui ce passe au large, le plus grand risque encouru n'a pas été d'abandonné le bateau, mais d'essayer de le sauver.

Ca m'est aussi arrivé.
Deux fois.
Le premier problème est le manque de réaction : que faire ?
Tout d'abord on espère que ce soit passager.
Ensuite on manoeuvre la manette de gaz .
Puis enlèvement du panneau de moteur, plus ou moins difficilement selon le cas.
Et là, faut trouver le chiffon qui va bien et recouvrir la prise d'air qui est bien entendu de l'autre coté du moteur.
Et fermer l'arrivée de gaz oil qui est bien entendu tout à fait facilement accessible.
Et ne pas donner l'impression de paniquer à cause des passagers.
Je gère, tout est normal.

Bref, ça m'arrive maintenant je sais faire.
Mais la première fois , c'était cocasse.

Heureusement il s'agissait d'un yanmar 8 cv modèle increvable.

Attention, les dispositifs d'extinction aux halons sont totalement interdit depuis le le 1/1/2004.
Par contre une extincteur de 5 kg, à CO2, installé à poste près du compartiment moteur, percutable de l'extérieur du compartiment et relié à celui-çi par un tuyau me semble la solution la plus efficace pour lutter contre un incendie et également contre un emballement (Plus d'oxygène donc plus de combustion; CQFD).
Eviter surtout d'ouvrir le compartiment, risque de retour de flamme d'une part et perte d'efficacité du CO2.
En effet un extincteur à poudre ne serait pas efficace dans ce cas.
Sinon pour les moteurs équipés de décompresseurs, les actionner doit pouvoir stopper tout emballement sans doute de manière aussi efficace que l'obturation des admissions (Plus de compression donc plus de combustion CQFD encore).
Je lis avec étonnement que certains ne sont pas parvenus à arreter un moteur emballé en obturant l'admission, il est probable que l'obturation n'étais pas complète et il faut qu'elle le soit. Encore faut-il pouvoir arracher très vite le ou les les filtres à air et obturer totalement au niveau des admissions sur la culasse sinon il y a toujours quelques fuites suffisantes pour maintenir assez d'oxygène à l'admission.
J'ai une fois arreté un moteur diesel emballé sur une voiture (Mercedes 190D, 60 CV 4 cylindres) après une rupture de joint de culasse (Huile directement dans les cylindres) avec la paume de la main en arrachant la conduite de filtre à air, c'est parfaitment efficace et j'ai toujours ma main...

C'est vrai qu'un incendie est un problème sérieux. Mais, avec un moteur HB, le risque est minime, et en cas de besoin, on peut le passer par dessus bord. Le gaz ne présente pas non plus de risque tant que la bouteille est fermée. Dans ces conditions, quel intérêt d'avoir une survie sur un bateau insubmersible? Pourquoi l'avoir rendu obligatoire, sur les modèles récents alors que sur les bateaux anciens ce n'était pas obligatoire? Uniquement pour le Business? Ou pour que des fonctionnaires se donnent bonne conscience à peu de frais (pour eux)?

C'est pour ca qu'il faut avoir une VHF avec une télécommande ou un poste déporté. Ceci le feu même dans le compartiment moteur laisse tout de même le temps d'appuyer 3s sur le bouton de détresse de la VHF pour un MayDay en ASN.

Pour ma part, j'ai toujours une balise personnelle dans la poche, j'espère donc être en mesure d'expédier un Mayday même si je tombe dans l'eau en solitaire.

J'ai parlé d'extincteur, mais pas ajouté "à poudre" (aux yeux). Je pensais CO2. Le halon étant interdit. Par contre, un class 40 de 12m, ça doit avoir un moteur autre qu'un monocylindre. Donc, l'arrêter par la prise d'air, si elle n'est pas accessible et si le chiffon n'est pas impérativement mouillé, là, c'est dur, surtout que ce genre de soprt est assez stressant, le bras tendu au dessus d'un moteur hurlant, en train de chauffer... Je comprend tout à fait qu'on ferme le panneau moteur et qu'on se sauve rapidement. Il a eu les bons réflexes à ce niveau.
Un moteur diesel qui s'emballe, c'est dû soit à un niveau d'huile moteur trop important qui refoule par le reniflard, soit une segmentation usagée, soit une pompe à carburant ou le régulateur qui ne fait plus son travail, ou une fuite, une porosité de la pompe à carburant qui finit par remplir le carter moteur de gas oil...

Par contre, je me pose la question du départ de l'incendie. Inflammation du G-O, de l'huile moteur, ou plus du circuit électrique proche qui, avec les vibrations ou mal fixé, s'est effondré sur le moteur, provoquant un court-circuit??
Comme le bateau a coulé, on ne saura jamais, hélas...

les cx avec moteur 2.2L ou 2,5litres de cylindrée avait la fâcheuse tendance à s'emballer. Les valeurs d'huile mélangées à celles du gazole étaient aspirées par l'admission via le reniflard.
Quand le moteur s'emballait, la pompe à injection se trouvant en position ralenti et le moteur à haut régime: le régulateur de la pompe coupait l'injection. Le moteur tournait sur les vapeurs uniquement. Parfois il montait très haut en régime pour ne s'arrêter que lorsqu'une bielle traversait le carter. Parfois le régime était plus limité et il était possible de le stopper en passant une vitesse et en bloquant les freins... dès la première fois l'alerte est sévère, ne pas s'acharner pour ne pas prendre un morceau de bloc dans la tête!

Pour ma part, je me vois mal essayer de bricoler avec un chiffon sur mon 55cv emballé, a part un extincteur je ne vois pas trop ce que je pourrais faire.

Par contre c'est vrai que d'une part un diesel ça ne prend pas feu comme ça, et que d'autre part le compartiment moteur est en général plutôt bien isolé. Dès que le feu prend, ça l''oxygène devrait commencer à manquer dans le caisson, non ?

pour donner une idée de la force sur la surface de la main: la différence de pression entre le côté sur l'autre de la main ne peut dépasser 1 bar (vide) soit 1kg par cm², que ce soit pour un moteur atmo ou turbo c'est identique. Avec la surface de la main exposée on peut calculer la force en présence.