Je le retape ou le détruis?
Pour des raisons familiales, je me retrouve aujourd’hui, complètement néophyte avec un voilier de 13m, homologué, en acier, de très bonne facture…dans les années 1975-95…
En calle sèche depuis 25 ans, dans un très piteux état. Pour des raisons sentimentales, j’aimerais bien le garder et l’exploiter, mais malheureusement, je n’y connais pas grand chose et je n’ai pas beaucoup de budget.
En fait, je me retrouve un peu seule avec ce vieux bateau sur les bras et des rêves plein la tête.
J’ai besoin d’aide, de conseils, de personnes qui s’y connaissent avec qui en parler avant de prendre une décision : je le retape ou ça vaut pas le coup? Le mettre à la casse me brise le coeur mais si c’est trop cher et que c’est insurmontable pour moi toute seule, c’est l’option la plus raisonnable.
Ce sont mes premiers pas sur ce forum.
Merci à toutes celles et ceux qui voudront bien m’aider…☺️
Bonjour, peut-être poster quelques photos pour se faire une idée ?
Mais d'une manière très générale, c'est déjà le type de projet bien compliqué pour une personne possédant des multi-compétences techniques et marines, et surtout d'une durée très difficile à estimer. Alors pour un/une néophyte...
Mais je ne voudrais pas te décourager, il faut d'abord faire le tour du problème.
salut,
comme le dit matelot@19001 sans avoir des photos, le modèle de bateau, le type de moteur, etc... bref tout ce qui est notifié sur le carnet de francisation ou les documents du bateau, difficile de se faire une idée, et si le chantier est trop lourd il reste l'option de donner ce bateau plutôt que de le détruire.
Merci beaucoup pour vos réponses…je me lance et je poste ces quelques photos…
Le moteur a été vendu. Il faudrait en ta cheter un; l’installer ; l’aligner avec l’arbre d’hélice ; racheter une partie de la voilure… équiper des enrouleurs de voiles…; sabler et repeindre la coque , remixer des anodes.. la semelle de quille est abîmée et je ne sais pas si c’est réparable ou remplaçable. Finir les aménagements intérieurs. Acheter des équipements électroniques et informatiques… vérifier l’état des mâts, j’ai l’impression qu’ils sont cintrés… donc à racheter aussi.
Il n’y a plus d’aussieres, plus de par-battages, plus de feux de mâts.
(Je ne parle pas des finitions intérieures)
Voilà les informations dont je dispose à ce jour.
Franchement, à ce stade il vaut mieux tourner la page. Je ne suis même pas sûr que tu trouves un acquéreur pour un euro symbolique sauf un ferrailleur. On dit souvent que la coque représente 30% de la valeur finale du bateau, et là même la coque est à reprendre. C'est quasiment comme une construction complète à réaliser ! Et ceci pour une conception tout de même bien obsolète. Si tu t'acharnes tu vas t'épuiser et dépenser beaucoup d'argent pour un résultat aléatoire et une faible probabilité de bonne fin.
C'est sûrement un brise-coeur pour toi mais la sagesse c'est de renoncer, désolé !
Bonjour.
Nous avons acheté un bateau dans ce genre il y a deux ans. Mais qui lui n'avait jamais vue l'eau.
Au lieu de penser a la casse il faut peux etre penser a le vendre ou le donner.
Ca pourrait faire des hereux.
Les 200k pour le remettre en etat je sais pas d'ou ca sort...
J’avais pour voisin à Navy Service un bateau de ce type, goélette de 50´ en acier.
Le propriétaire soudeur professionnel a mis huit ans à partir d’une coque nue pour le refaire de À à Z . Le résultat est superbe, mais la somme de travail est colossale.
Malheureusement à ce stade, je confirme qu’il vaut mieux passer la main. Je ne suis même pas sûr qu’il trouve preneur pour 1€ symbolique.
Bon courage.
Sinon, j'ai l'impression que c'est un Thira 140, construit au chantier de La Plaine.
Le bateau fait 13m. Dans l’hypothèse d’une reconstruction possible et réussie se posera le problème de la place de port. A anticiper sous peine de ne voir le bateau jamais naviguer.
Avec 13 m, on aborde une classe de bateau dont le simple entretien dépasse les possibilités d'une seule personne. Alors, re-équiper une coque à peu près nue, c'est se lancer dans un chantier colossal. A moins d'avoir un but bien précis, et les finances qui vont avec, autant céder cette coque qui semble plus sale que vraiment dégradée.
D'autant qu'à budget égal, quel qu'il soit, on trouve des unités de 9/10m prêtes à naviguer sur le marché. Les rêves ont malheureusement un coût et quand on a décidé de sacrifier beaucoup d'autres petits bonheurs, il reste à trouver le temps d'en profiter.
Destruction immédiate!, surtout s'il a appartenu aux parents..... Le donner serait une bien vilaine action : cadeau empoisonné.
bonjour
le bateau a l'air d'etre sur un chantier , chaque mois coute de l'argent , manutention et transport ne peuvent etre fait que par des professionnels couteux .
ils avaient la passion , et il faut imperativement l'avoir pour continuer un projet comme cela , mais aussi competences et budget .
dommage quand meme de le faire detruire , de la rouille superficielle sur le pont , mais je ne vois pas une coque qui pisse la rouille ni ne remarque une construction amateur avec les particularitees specifiques . et si l'interieur est nickel ?
il y avait quelqu'un qui cherchait une coque acier ou alu dans ses tailles la je crois , il y a quelques semaines .
bravo a tes parents d'avoir fait le plan et le bateau .
c'est le type de bateau qui reste 10/15 ans a terre et est rearme pour un projet de 2/3 ans et encore periode a terre
a bientot sur l'eau
Un youtubeur restaure un voilier en acier depuis 1 an. Je ne sais combien d'heures il y a passé mais il s'applique à la tâche. Regarde sa chaîne:
En plaisance, l'acier est complètement passé de mode et est complètement dévalué d'autant plus qu'il demande un entretien annuel important avec beaucoup de contrainte en temps et en argent.
A mon port d'attache il y a toujours un acier de 13/14m qui a longtemps navigué TDM.
Il était au retour toujours de belle présentation et tout équipé théoriquement apte à repartir rapidement. Le proprio n'a pas réussi à le revendre et finalement l'a donné à quelqu'un qui en a fait
son habitation. Un autre acier totalement équipé à faire rêver, plus que parfaitement entretenu et idéal pour un TDM, a été vendu après quelques années d'attente à un prix un peu sous côté par rapport à ce qu'il offrait, à un maintenant très rare connaisseur de ce type de bateau.
Votre bateau tel que présenté est revenu à l'état de coque qu'il faudrait ressabler complètement
changer éventuellement des tôles, refaire complètement les peintures, remotoriser + ligne d'arbre,
isoler et réaménager, etc.... C'est un énorme travail avec des mises de fond très élevées impossibles à amortir sauf à y consacrer un temps énorme pour partir ensuite en TDM pour y vivre sur de nombreuses années. Une coque n'est que le 1/3 d'un bateau prêt à partir, pour un investissement de loin très supérieur à un acier équivalent prêt à partir qu'on pourrait acquérir pour rien.
Et avoir une coque à terre ne vous donne pas une place de port.
As tu du temps à consacrer disons au moins 4 j par semaine
As tu des sous disons autour de 3000 €/ mois
As tu de grande connaissance soudure / électricité /aménagement et divers galère à gérer.
J ai construis 2 voiliers un 9 m en CP, un 14 m en composite et un catamaran de 13 m
À partir d une coque, un voilier de 10 et un 13 m
Refite d un catamaran de 12 m
Tout est long. Bien des choses à gérer à trouver les solutions et tout coûte cher à très cher
Je n'ai aucune expérience des bateaux en acier mais un ancien voisin de ponton vivait depuis quelques années sur le sien sans jamais sortir après avoir navigué dessus. Il avait dû le gruter suite à une entrée d'eau mais d'après mes voisins sa réparation n'avait pas été 100% efficace.
Quand il a voulu acheter la taille au-dessus pour avoir plus de confort au port il
a donné l'ancien à un jeune qui voulait vivre à bord.
En complément: le monde de la plaisance a complètement changé avec l'évolution de la société, la mode, les capacités financières nettement augmentées même s'il y a toujours des très peu fortunés.
Les rêveurs actuelles avec des moyens mais voulant du métal rechercheront des coques alu qui gardent un prix très élevé sur coté, le prix neuf étant maintenant astronomique.
Les rêveurs sans moyen voulant fuir le Monde, sont pour la majorité et malheureusement pour eux totalement ignorants des contraintes d'un bateau et particulièrement d'un acier, pourraient être tentés avec un discours bien préparé marchand de tapis, mais sauf cas très particulier du type dont le rêve réel est le grand bricolage pendant des années plutôt que naviguer très rapidement, ou rare aussi le connaisseur acier prêt à mettre le paquet pour partir rapidement, ce n'est pas rendre service à son prochain que de le conduire dans une impasse très frustrante.
Il faut aussi prendre en compte toute la logistique couteuse: place de chantier, allées et venues, convoyage sur semi remorque spécialisé, mise à l'eau finale, place de port.....
Votre situation n'est pas facile à règler à moins de reconstituer une sorte de cellule familiale ou amicale structurée, bien planifiée avec des objectifs clairement définis, une étude budgétaire proche du réel et honnètement répartie, pour faire revivre positivement le passé.
Chiffrer une étude technique pour un ferraillage n'est pas honteuse non plus.
Anecdote: j'avais visité un 14m alu à terre, acheté pour transformation par un homme rêveur, mort subitement, les travaux à peine engagés. Le chantier pro commençait à se lasser et la veuve éplorée venait vraiment détester l'homme qui l'avait mise dans une telle situation!
Ton histoire me touche, pour des raisons perso.
La vraie question à te poser, à mon avis est : qu'est-ce que je souhaite faire de ce bateau, pour respecter le travail de mes parents, leurs rêves, leurs voyages... et rester fidèle à cette aventure interrompue ?
le remettre en état toute seule ? alors que tu dis n'en avoir ni les compétences ni les moyens...
le mettre à la casse, comme un vulgaire déchet ?
le vendre en l'état : combien et comment trouver un acquéreur ?
faire savoir et afficher que tu veux le donner en l'état, en te faisant aider de quelqu'un capable d'en faire ressortir les avantages : coque acier (qui paraît en bon état), gréement.
Il suffit d'une personne passionnée souhaitant s'investir sérieusement dans un projet de navigation dans le grand Sud ou le grand Nord. C'est un bateau fait pour ça, pas pour une transat sous les tropiques et encore moins des ronds dans l'eau en méditerranée.
Pas bien compris ce que tu entends par :
j’aimerais bien le garder et l’exploiter,
Peux-tu donner quelques précisions sur les navigations effectuées ?
Quel était le nom de ce bateau et où avait-il été immatriculé ?
Plus en MP si tu préfères.
Bonjour Aragorn
Telle que tu décris ta situation (seule avec charge de famille et budget plutôt limité) tu ne peux consacrer assez de temps pour restaurer ce bateau.
Déjà, regarde le temps que tu pourrais consacrer à le rendre propre, passer au Karcher la coque, nettoyer l'intérieur, juste ça pour le rendre présentable. Si c'est possible, à ce moment là, tu pourrais essayer de trouver un acquéreur.(l'analyse d'Outremer ci-dessus est très pertinente)
L'histoire de ce bateau c'est avant tout l'histoire de tes parents. Leur histoire. Même si les souvenirs sont là, il y a des risques que remis en état de naviguer, tu ne retrouves pas ces souvenirs...
Bonjour
Ha j'aimerais bien vous aider par un avis positif,je suis dans le refit de bateau et a première vue, un bateau acier dans cet état demendera beaucoup d'argent,de temps et d'énergie.
Maintenant seule une question sentimentale peux aider à la décision.
Attention a vous lancer dans un projet qui dépasse vos compétences et votre budget, sans parler de l'investissement temps/relation famille,
Néanmoins,bravo pour la réflexion, mieux vaut vivre ses rêves que de rêver sa vie quand c'est possible !!!!!
J'ai une idée qui est peut être sogrenue mais je la propose quand même.
Si tu as un grand jardin, pourquoi ne pas l'y installer et en faire une petite habitation d'invités. Tu le restaures petit à petit sans besoin de gréement ni de contraintes liées à la sécurité en mer, ni moteur...
Tu dois pouvoir couper la quille pour le rabaisser.
Cela se fait de plus en plus.
Tu pourrais ainsi garder le souvenir de tes parents tout en profitant.
Bonjour Aragorn,
Ce sujet me touche, mais, si je puis dire, pour des raisons inverses : J'ai 70 ans et une fille trentenaire. Depuis la fin de mon adolescence un part majoritaire de mon énergie et de mes moyens a été consacrée à voyager sur des étendues d'eau salée, sur différents bateaux, acier ou polyester. Je n'en sors pas, c'est un virus, presque dans le sens biologique du terme. En tout cas, sans le « presque », une addiction. Car si le virus est contagieux, l'addiction ne l'est pas.
J'écris ces lignes de Norvège, à bord de « Gratitude », et c'est probablement d'Ecosse que je prendrai connaissance de la suite de ce fil. Je suis dans la décennie de ma vie où les effets de l'âge ne peuvent plus guère être ignorés. On a davantage de douleurs musculaires qu'avant, on met davantage de temps à récupérer du manque de sommeil , on a quelqeus soucis de santé et on commence à se dire qu'un jour, même si on n'aime pas spécialement les glaces à l'eau, il faudra peut-être se contenter de regarder passer les bateaux...
Ma fille a participé a bien des navigations mais davantage en raison du lien familial que par passion.
Elle « aime bien » mais pour cela il faut que les conditions soient réunies. Elle n'a pas la passion inconditionnelle. Elle appréciera de barrer un joli bord ensoleillé au bon plein ou d'observer des phoques depuis le mouillage, mais pas de grelotter en vômissant son déjeuner dans la brume des Hébrides Extérieures. Bref... elle est normale, elle !
Un jour, elle m'a demandé si cela me posait un problème si elle ne reprenait pas le flambeau.
Soudain, j'ai alors pris conscience de ce que, même tacitement, la passion des parents pouvait peser sur leurs enfants. Jamais je ne l'ai exortée à s'investir davantage dans la voile ou la vie de bateau en général mais cependant, elle avait intégré qu'il serait d'une certaine manière bon qu'elle marche dans mes traces puis les prolonge. Et ma réponse a été un grand NON! A chacun sa voie et si un père peut avoir du plaisir à dicuter avec son enfant de telle ou telle amélioration de son bateau ou de peaufiner avec sa fille ou son fils telle manoeuvre délicate, il doit avant tout se réjouir que sa progéniture trouve sa propre voie, ses propres passions et même, grâce à elle s'enrichisse lui-même de perpectives nouvelles. Le bateau n'est donc pas entre ma fille et moi notre catalyseur commun d'énergies mais nous partageons d'autres complicités, alimentées par d'autres « synergies » de nos personalités respectives et c'est très bien ainsi.
Ne vous chargez pas des restes matériels et dégradés d'un OBJET qui a représenté un rêve pour vos parents, mais qui ne serait très vraisemblablement qu'un boulet pour vous. Ce n'est en aucun cas nécessaire pour rendre hommage à la vie qui est ou qui a été la leur ni pour entretenir le lien affectif qui vous lie à eux...
Ma sœur s'en est écartée un temps étant une adepte, passionnée, de haute montagne mais de cœur elle ne l'a jamais quitté. A tel point qu'après mes maintes voyages avec mon propre voilier (un Jouët aussi 😅), elle a décidé d'acheter son propre voilier avec son compagnon qui lui n'en a jamais fait. Je sais très bien que quand elle sort en mer c'est pour retoucher du doigt un lien invisible mais bien réel. La transmission est une mayonnaise, elle prend ou non quelque soit la passion. Cela n'enlève en rien l'amour que l'on porte aux êtres chers et perdues. Si ce n'est pas à travers ce bateau qu'il t'accompagne alors tu as d'autres lieux, objets, souvenirs secrets qu'il te vaut mieux nourrir et garder car parole d'un fils à qui son père manque terriblement, la souffrance reste mais les images s'effacent et à chacun en son âme et conscience de faire vivre à sa manière ce qui lui est cher. C'est très difficile d'oublier.Agis en te laissant du temps, si ton père n'est pas sur ce bateau il est ailleurs. Tu prendra la bonne décision ne t'en fais pas. Courage.·le 23 juil. 2023 00:14
Bonjour
Je rénove un voilier de 10m de 1980 qui était dans un meilleur état que celui-ci.
10m, c'est déjà un boulot énorme.
13m, je n'ose imaginer la quantité de travail qu'il faudrait abattre pour remettre celui là en état. Si l'intérieur est à l'image de l’extérieur, cela peut devenir démentiel.
Rénover c’est assez souvent plus compliqué que de construire à partir du début.
Pour ce voilier à l'abandon, c'est à mon avis au moins 5 années de sacerdoce, pour le moins. Croyez en mon expérience qui commence à s'accumuler au bout de trois rénovations de fond.
Bonjour, c'est un bateau qui à navigué, donc qui était complet, ou sont les mâts,le gréement,..le moteur, etc ?
Avant de prendre une décision, dans un sens comme de l'autre, faite un inventaire de la totalité de se qui vous reste, à partir de là vous pourrez commencer à réfléchir sur l'avenir.
Koechel a magnifiquement exprimé ce qu'il est raisonnable et censé de conclure. L'idée de transformer ce bateau en habitation de vacances style Air BnB permettrait (peut-être) de garder un souvenir mayériel d'une aventure où vous n'étiez pas partie prenante à proprement parler. Bien que les frais correspondants ne seront pas négligeables, elle pourrait aussi générer un revenu plutôt qu'une perte sèche alors que les travaux de rénovation ne nécessitant pas de savoir-faire ni de qualité marine sont à la portée d'un bon bricoleur si vous en avez dans votre entourage.
Mais honnêtement, ma meilleure suggestion serait d'entamer un processus de déconstruction, éventuellement en mettant sur le bon coin ce qui peut y être mis. Il y a pas mal de fils sur ce sujet dans le forum.
Hola,
Il faut essayer de ne pas le détruire,il faut le donner à quelqu'un qui reprendra le flambeau,quelqu'un avec l'énergie de la jeunesse.
En tout cas ça vaut le coup de tenter...
L'attachement affectif et sentimental, ça compte, mais il ne faut pas que ça soit une obligation,un boulet ou un regret comme très bien dit plus haut.
De toute façon tout meurt,tout se transforme et renaît, c'est le cycle de la vie.
En ce moment c'est ce qui se passe,la fin d'un monde,de l'ère d'abondance ;on ne voit pas bien encore la renaissance mais on apprendra de nos erreurs, chèrement c'est sûr, mais j'ai foi en l'avenir.
Donc ce bateau,s'il doit revivre,la vie t'enverra quelqu'un qui sera "destiné" à suer sang et eau dessus.
S'il doit mourir,vends le au moins au prix de la ferraille et le reste comme suggéré...
Bon courage à toi.
et puis il est laid ...il faut bien le dire m^me ça ne fait pas plaisir ,desolé
Je pense un peu à l'envers de tout le monde qu'il faut quand même voir. Notamment en faisant tester la coque. Si elle est saine, c'est une belle coque à déplacement qui fait particulièrement robuste et marine avec des élancements.
Comme est est à peu près nue, un sablage + peinture est possible facilement.
Pour l'intérieur, à refaire, il y a déjà les gabarits et donc un bricoleur de base peut le faire.
Ensuite un moteur c'est 10 000, un gréement, 20 000.
Pour entre 50 et 100 000 (fait toi même ou fait par un pro), t'as un bateau robuste et fiable. Quand on voit que le même prix est mis dans des ikeas de 20 ans, qui auront leur safran bouffé au premier orque venu...
Je pense qu'il ne faut pas le détruire, mais qu'un bricoleur qui a envie d'aller taquiner le Groenland ou la Georgie du sud peut en faire quelque chose.
Avant de sabler, ce qui détruirait la primo-protection de l'acier, fouiller à fond les archives du bateau pour savoir 2 choses importantes qui peuvent doubler sa valeur :
le bateau a-t-il été zingué par shoopage ? la meilleure protection, très durable si la couche de zinc a été recouverte de peinture pendant toute la vie du voilier.
Les factures d'achat des tôles montrent-elles la qualité de l'acier. Si le mot "CORTEN"
y figure, la valeur de cette coque peut être bien supérieure à celui de la ferraille.
Pour le mettre en vente, glaner d'abord un maximum de renseignements sur sa construction pour pouvoir répondre à toute demande.
Afficher un prix suffisement bas avec mention "à débattre après visite", mais pas un prix ridicule si le port à sec ne vous pousse pas dehors.
Ne pas recevoir seule des acheteurs potentiels, vous faire accompagner.
re bonjour
beaucoup de messages mais et c'est normal des avis differents , tu as parler de plusieurs constructions en meme temps , mais du meme modele de bateau ou pas ? ce qui en ferai une mini serie et peu etre savoir quel genre de navigation ont fait les autres ( si tu as possibilitee de les contacter )
l'interieur n'est pas en etat d'apres toi ; mais la chose la plus importante a l'interieur , c'est absence ou presence de rouille et certains details de construction ( de chaque endroit l'eau peu toujours descendre au fond de coque ou pas )
les amenagements et boiseries sont quasiment toujours modifier a chaque nouveau poprietaire
les mats ont peu etre simplement leurs supports desalignees , le responsable du chantier , il en pense quoi de ce bateau
la semelle de quille abimee ou et comment ? pour moi c'est une interrogation qui a son importance
je crois que c'est la premiere fois qu'une personne repond a chaque message et t'en remercie
a bientot sur l'eau
d après tout ce que tu nous a dit , tu n as pas de temps , pas de connaissance au refit , pas de sous a consacrer , et certain te dise de te lancer dans la restauration c est plutot inconscient de dire ça
Mon centime.
Aragorn, une autre optique.
Tu peux aussi faire vivre les souvenirs de ton papa en navigant encore; mais sur un autre support, comme déjà suggéré.
Ainsi, tu garderais le bon côté du passé sans avoir le risque (certain) de le voir écorné par la montagne d'emmerdes que sera le retour à la vie du voilier de ta jeunesse.
Que ceux qui n'ont jamais pesté contre leur voilier se fassent connaître (dans quelle galère je me suis fourré 😥)
bonjour,
je donne mon avis chiffré.
j'ai refait un voilier polyester d'un grand chantier de 9m sur 33 mois
il y avait "juste un trou" dedans !
j'ai les compétences (enfin je pense ;o), les finances et le temps.
je dispose de 6 mois de congés par an. du coup, j'ai essayé de faire quelque chose de bien.
le bateau était complet, mais j'y ai mis 11 000 € en peinture, vis, gréement dormant, un peu de courant,sika, antidérapant, fibre, résine, stockage (12€ par mois !!!! ) entretient moteur, et un peu de plaisir (un code D ...)
j'ai travaillé à 95% du temps seul, mais certaines taches sont impossible seul (tenir la vis sur le pont et visser l’écrou à l’intérieur) bref, j'ai fait ce travail par passion et plaisir, mais dans votre cas, je ne me lancerais pas.
je donnerais ou vendrais.
bon courage.
Re bonjour
Vous avez trouvé ici un éventail d avis différents, cependant la balance penche plutôt pour pour un abandon raisonnable de redonner vie à ce projet.
C'est bien sûr difficile à lire et personne ne peut se mettre votre place,en tout cas merci par vos réponses d avoir rendu ce fil interactif !!!
En lisant ce fil, je vois qu'il existe encore pas mal d'imbéciles qui portent des jugements à l'emporte pièce, juger de la qualité d'une coque en acier de surcroit sur une photo me laisse pantois quand au jugement concernant son look et sa beauté c'est le podium de l'absurdité. Pour répondre au sujet initial, il semble que vos connaissances pratiques pour restaurer un bateau pareil semblent peut etre un peu juste surtout seule. Le détruire, le coût sera énorme surtout avec les normes de destruction actuelles, le donner ou le vendre pour une somme symbolique me semble raisonnable et faisable si pas préssée, avec la joie éventuelle de le revoir naviguer un jour, mais une chose est sûre cet héritage est un cadeau empoisonné et cher quelque soit l' issue sauf si le gardiennage actuelle est gratuit
J'ai refusé le don de mes parents après 15 ans de tdm. Voilier alu. Moteur neuf et voiles neuves, tout équipé. Je n'avais pas les moyens de l'entretien et de projets immédiats. Je suis passé à une construction perso plus dans mes moyens pour la suite. Pour les sentiments j'ai quelques pièces, divers bouts de bois pour mon intérieur et les bons souvenirs.
PS si quelqu'un le reconnaît il peut me faire un petit coucou.
Pour ma part, je pense :
- la coque est belle, mais demande de l'entretien, est une construction amateur, elle est en acier qui est vraiment dévalorisé et n'est vraiment pas dans un style valorisé à ce jour. Elle vaut 0.
- à voir selon les aménagements intérieurs, mais selon vos dires, tout est à refaire.
- Le moteur est absent, ce qui retire toute possibilité de le donner pour quelqu'un qui se verrait bien utiliser une quasi-épave, et un coût immédiat pour toute reconstruction.
- selon vos dires, le mat est à jeter. (Vous êtes sûr ? Certains mâts sont naturellement cintrés)
Pour moi, même en le donnant, il y a de meilleures offres sur le marché.
Vous pouvez vous amuser à retaper l'intérieur pour en faire une cabane de jardin, mais construire et naviguer, ce sont 2 passions bien différentes : à priori, rien de ce vous ferez n'améliorera la valeur du bateau, et à 95%, ce bateau ne navigera plus jamais.
Pour le prix du moteur et des travaux fondamentaux, vous trouverez un bateau similaire déjà prêt à naviguer.
Bref, je conseille de l'offrir à qui en voudra. (En incluant le ferrailleur)
Notez que le chantier de déconstruction pourrait être un moyen de finir l'aventure selon les standards contemporains.
Hello Aragorn,
J'ai suivi ce fil avec intérêt en particulier pour l'humanité et la bienveillance de nombreux commentaires, avec une mention toute particulière pour @Koechel.
Je viens d'acheter un petit voilier (21 pieds), construit en 2002, en très bon état général, parfaitement apte à naviguer, mais comme je veux le mettre à ma main pour le solo, je me suis lancé dans quelques travaux d'amélioration. Je fais tout moi-même (sauf la voilerie), j'ai un job à plein temps et une vie de famille qui me laissent en gros une matinée par WE pour bosser sur mon bateau ou pour naviguer. J'y ai déjà passé 4 WE, je n'ai pas fini, et à la fin j'y aurai probablement mis environ 8000 euros (pour un prix d'achat de 12000 €... mais la rallonge "travaux" était prévue dans mon budget initial).
Tout ça pour dire qu'un voilier c'est toujours chronophage et budgétivore et qu'il faut vraiment bien évaluer le temps et le budget que l'on peut y consacrer sans mettre en péril sa santé physique, psychologique, "familiale" et/ou financière avant de se lancer. Sans cette évaluation très précise, cela peut vite devenir un enfer... et si tu devais te lancer dans la rénovation et abandonner en cours de route faute de temps et/ou de sous, ça serait encore pire.
Mon modeste conseil rejoint celui de @Peuwi : offre le à qui voudra bien le prendre (y compris le ferrailleur), et si tu souhaites naviguer pour ton plaisir et/ou en souvenir de tes parents, offre toi dans un premier temps un stage en école de croisière, tu auras la joie de naviguer à nouveau sans les emmerdes... le tout pour beaucoup moins cher !
Bon courage à toi et tiens nous au courant.
pour compléter mon premier message: mon père a construit un bateau en ferro quand j'était tout petit, avec l'aide d'un pro pour la coque, puis grand voyage ... après quelques années de labeur!
ce devait être un tour du monde et finalement cela a été un long voyage en atlantique avec 4 transat et un peu de med.
au retour le bateau a été vendu rapidement car belle unité... et il a continué a voyager, on a suivi sa trace sur presque 20 ans!
a un moment je me suis dit que c'était dommage qu'il ai vendu ce bateau car 30 ans plus tard j'en cherchait un pour le même programme ... mais finalement c'est positif:
il y a quelques années, en discutant avec mon père, je lui ai dit que cela m'aurait eu fait plaisir d'avoir ce bateau pour voyager en famille, plutôt qu'il ne le vende pour pas bien cher ... il m'a répondu que ce n'était pas un bon bateau comparé à ce qui s'était fait ensuite dans les 80's et 90's et que si il avait du repartir il aurait changé de bateau. il est vrai qu'il était particulièrement lourd.... solide et confortable, mais lourd!!!
Pourtant ce bateau a fait sur 10ans, 2 fois un TDM complet avec 2 familles suite à la vente, et au 3ème tour il s'est arrêté au brésil une dizaine d'année avant que l'on perde sa trace, probable qu'il y soit encore sous forme d'épave, ce qui est en soit pas si mal pour un "mauvais bateau".
- Les bateaux des 70's sont souvent beaucoup moins confortable que ce qui s'est fait ensuite, sans être beaucoup plus marins (faut pas regarder les océanis hein!)
- Les aménagements de cette époque ça vieillit souvent mal, encore plus quand c'est une construction amateur
- Equipement: tout vieillit sur un bateau ... après 40 ans ça coute un pognon de dingue pour tout remettre à neuf. il ne fait le faire que sur une unité qui vat le coup.
Finalement ce que je retient de mon père, sur le plan nautique, c'est la transmission d'une passion... le bateau n'aurait été que le vecteur!
Moralité: je navigue sur mon unité que j'ai retapé, appliquant ce que j'avais appris par mon père que ce soit en terme de technique mais aussi de sens marin! c'est aussi ça devenir adulte: faire son chemin tout seul.
Pas simple.
Nous avons refiter notre acier de 11.30. quatre ans et demi dont une année sabbatique passée a bosser a 100% dessus. Il y a une video sur notre blog qui montre l'ampleur des travaux. On estime le cout de la reno entre 40 et 50 mille euros, en contant un genois et une trinquette neuve.
Nous l'avons fait justement parceque nous aimons notre bateau... Sans les souvenirs de notre tour de l'Atlantique, aurions-nous ete au bout ?
Et aussi, la coque etait sur un terrain qui ne nous coutait rien. Le prix des locations est possiblement élevé...
Entretenir et reparer de l'acier, ca s'apprend, mais ce n'est pas si compliqué que ca (moins, a mon humble avis, que la chimie du polyester).
Pour terminer, mon avis est que ce bateau est largement sauvable. La vraie question a te poser, et tu es la seule a pouvoir y repondre, est : "En suis-je capable?". Je pense que l'ensemble des reponses et conseils donnés sur ce post (meme celles des trolls habituels) t'aideront largement a y repondre. Un "non" n'aurait rien de deshonorant...
Bonjour, pour ma part un voilier est un support pour naviguer. Mettre de l'affection dans une coque en acier ou autres matériaux n'est pas mon fonctionnement. J'ai acheté un 37 pieds en plastique 13000 euros et je suis parti naviguer au large 15 jours après. Je ne me voyais absolument pas dans la position des marins qui préparent pendant de longues années leurs voiliers sur une zone technique (il y avait en 2016 un bel exemple sur la zone technique de Porto Santo...). je n'ai aucune envie de rêver d'un tour du monde en voilier et de toutes les façons je n'ai pas le budget pour le faire !
Depuis 2005, Je suis membre d'une association qui gère une base nautique contenant deux hangars pouvant accueillir pas mal de bateaux. je commence à accumuler des expériences vécues, innombrables et très différentes.
Constats:
- dans 99% des cas (y compris le mien!), la teneur du chantier à venir (réparation ou rénovation) est très largement sous-estimée. Quand j'entends une personne me dire: je pense en avoir pour x jours/semaines/mois, je lui rétorque immédiatement qu'il peut déjà multiplier par trois la durée évaluée, pour le moins.
- jamais dans un autre milieu je n'ai vu autant de doux rêveurs inconscients de la réalité en jeu concernant leur bateau chéri. Par exemple, certains expriment leur souhait de retaper leur bateau en très mauvais état, comme si cela allait s’avérer une formalité. Heureusement dans la plupart de ces cas, les travaux démarrent mais s'arrêtent assez vite, et définitivement.
La rénovation d'une unité comme celle présentée ici demande une ténacité, une détermination hors pair. Un très bon sens manuel.
Bien peu en sont capables.
En me baladant dans mon bateau hier (vieille coque plastique de 1973) je me faisais la réflexion que ça devient difficile de poser le regard à un endroit ou je n'ai rien fait depuis les 3 ans que je l'ai or c'est une coque plastique sans osmose et raisonnablement entretenue par le précédent proprio à part la cosmétique. La après 3 semaine de nav j'ai hâte d'arriver à un endroit avec un bon ship pour palier au petits bobos du bateau pendant cette période. Tout cela pour dire qu'un bateau même sans absolue nécessité d'un refit général apporte son lot de labeur et de coûts. Pas nécessairement une évidence lorsque qu'on a jamais possédé un bateau.
Tu n'as pas des amis, copines potes, qui pourraient t'aider dans cette aventure ?
Des fois en commençant les travaux ont peut faire des connaissances sur le chantier, échanger des services.
Une chose importante, quand même se renseigner sur les tarifs, disponibilité
d'une place de port, car pour un bateau de cette taille, c'est cher.
Je n'ai pas lu jusqu'au bout, mais des tas d'avis petinents, pour l aplupart.
Dans le don, il y a des associations, qui seraient ravies d'avor un projet de ce type, et des bras pour s'y mettre ?
Et la satisfaction qu'au delà d'un individu, c'est une communauté qui en profite ?
Il y a sur lbc des anonces de don de bateaux décrépis tous les jours, et un groupe sur FB spécialisé ds leur recensement.
J., aussi pour ne pas jeter ce qui peut servir au lieu d'aller éventrer la terre pour extraire ce qui est déjà là à grands coup de désastre environnemental (dont on ne parle que trop peu), en convergence cohérente avec l'aspect affectif.
Bonjour,
Je découvre ce fil aujourd'hui et je dois dire que cette histoire me touche.
Il y a un boulot énorme à faire sur ce bateau (à commencer par le sablage de la coque) et la valeur sentimentale que tu portes au bateau de tes parents ne peut malheureusement lutter face à la somme pécuniaire qu'il faudrait investir pour que ce bateau retrouve l'eau un jour.
Toutefois, il ne faut pas désespérer. De belles histoires finissent par arriver. Souvenons nous de tous ces bateaux célèbres abandonnés qui ont fini par retrouver les éléments (Joshua, Damien) grâce à l'énorme volonté de bénévoles qui se sont donné corps et âme à des tâches que l'on disait pourtant perdues...
En sachant en parler, et en faire parler (pourquoi pas un petit entrefilet dans les journaux locaux ou des revues nautiques), il se trouvera peut-être quelques volontaires dans cette belle tâche de sauvegarder un patrimoine familial...
Bonne chance à toi.
Bonjour,
A propos d'association, je suis tombée par hasard sur celle-ci, qui semble active !
(dans les années 70-90, il y avait l'Unité Amateur, dont j'ai été responsable locale à Toulouse, mais elle n'existe plus en tant que telle, à ma connaissance).
Je note la trés appréciable courtoisie d'Aragorn qui réponds à chacun d'entre nous avec un petit mot gentil. C'est déjà vraiment beaucoup...si c'est le résultat d'une éducation reçue de passionnés de voile je dirais, jeunes voileux, n'hésitez pas à procréer...:-)
Bonjour,
L'association du père Jaouen: "bel espoir" semble correspondre pour un don.
www.belespoir.com[...]14.html
Peut être une piste? Et, en tant que donatrice, peut être obtenir la possibilité de naviguer avec eux une fois le refit terminé?
Je remonte l'info pratique :
le bateau en question est actuellement "en bord de Saône" au sec, sans moteur.
Il faut vérifier les mâts.
Les autres photos à voir dans le fil, il y a 5 jours.