isolateur galvanique : surveillance de son fonctionnement.

Bonjour
Fregoli, à quel niveau le texte de Seatronic ne veut rien dire ?
J'ai lu la fiche produit et je trouve le texte explicatif particulièrement clair. Dans ce texte, où y a t il un loup ?
QUELS SONT LES RISQUES DE CORROSION A BORD ?
L’eau salée dans laquelle le bateau est plongé est naturellement conductrice de courant.
Au niveau chimique, l’ensemble des parties immergées du bateau se trouvent donc plongées dans un même électrolyte (solution conductrice contenant des ions pouvant assurer le transport du courant).
LE PHÉNOMÈNE LE PLUS COMMUN EST LA CORROSION GALVANIQUE QUI SURVIENT NATURELLEMENT AU SEIN DU BATEAU
Quand deux métaux sont en contact et sont plongés dans un électrolyte, une pile chimique se forme. Le métal le moins noble est oxydé et se détériore.
Afin de prévenir ce problème lorsque deux métaux de nature différente sont en contact (hélice en bronze et arbre d’hélice en inox par exemple), une anode sacrificielle est mise en place, celle ci ayant un potentiel d’oxydo-réduction plus bas, c’est elle qui se détériore. Si celle ci est consumée, les deux métaux formant la pièce réagissent l’un avec l’autre. Dans le cas ci dessus, s’il ne reste que du bronze et de l’inox, c’est la pièce en bronze qui se détériorera.
A noter que l’oxygénation de l’eau a un rôle déterminant dans la vitesse de la réaction. Les bateaux situés près d’écluses ou dans une zone proche d’un barrage fortement oxygéné auront des anodes qui se dissolvent plus rapidement. Il faut donc veiller à ce que les anodes soient toujours en état.
LA CORROSION GALVANIQUE AVEC LES BATEAUX ENVIRONNANTS
La réglementation Européenne impose désormais que toutes les masses métalliques du bateau soient raccordées à la terre pour assurer la protection des usagers en cas de fuite de courant 220 Volts.
Une fois le bateau raccordé au quai, l’ensemble des masses métalliques du bateau se trouve connecté à celle des autres bateaux ou du ponton. Dans ce contexte, toutes les anodes du système sont communes à tous les bateaux. Le rôle de l’isolateur galvanique est de stopper les courants entre les bateaux y compris lorsque le bateau est raccordé au quai.
L’ÉLECTROLYSE
L’électrolyse est liée aux fuites de courant continu ou alternatif, il est dû à un courant imposé. Dans ce cas, la noblesse des matériaux ne rentre pas en ligne de compte et c’est toujours le pôle positif qui se détériore. Afin de prévenir ce type de problème, une installation électrique aux normes doit être en place à bord. Le fait de disposer d’une bonne tresse métallique reliant l’ensemble des masses métalliques immergées du bord permet également de prévenir ces risques (sous réserve que les potentiels des métaux soient compatibles).

Bonjour Titimarin

Vérifier la polarité!!!
Si polarité non respecter tu vas inverser tes fils!!!
Si tu as fais ton installation correctement sans oublier ta rallonge tu as donc respecter les polarités, il reste la prise de quai à contrôler, Tu peux utiliser le contrôleur ci-joint et faire un contrôle périodique de ton installation et ou de prise de quais douteuse, de plus il permet de tester le différentiel sur des calibre diffèrent.

www.amazon.fr[...]sr_1_10

Le Moko

L'indicateur de branchement correct est important pour le Allemands car les fiches SchuKo peuvent s'enficher dans les deux sens (et en Allemagne, le neutre est toujours à droite).
Le texte que je déclarais inutile était celui reproduit dans le post initial : évidemment que l'isolateur galvanique va assurer la continuité du conducteur de protection, même en cas de défaut dans le circuit....

Attention, la plupart de ces testeurs n'indiquent pas si la Terre et le Neutre sont croisés...

Attention, les Led sur un isolateur galvanique n'indiquent pas un défaut de l'isolateur mais un courant de fuite excessif...

un autre pour les coques alu, qui bloque des tensions continues plus élevées.

Sinon, au lieu de l'isolateur galvanique, il y a la solution, certes beaucoup plus chère, du transformateur d'isolement.

Donc pour des raisons de sécurité il faut une terre à la mer pour le 220V et donc un isolateur galvanique, et pour tous les autres cas d’électro-érosion il faut tout isoler du 12V. Donc l'arbre d'hélice isolé du moteur a bien un avantage, et garder le moteur le plus isolé possible...

et mettre la terre à la mer par un passe-coque.

Pour le moteur, le mieux est de prévoir un contacteur de coupure sur le moins et le plus pour que le moteur soit isolé sauf pour les périodes de fonctionnement.

donc en fait Seatronic est revendeur sur les isolateurs (le E13IG16) , qui sont de marque STERLING POWER.

Sur le site Sterling Power il n'y a pas plus d'info . Par contre on a des photos en plus gros plan et on voit ce qui est écrit si sur la signification des leds (voir photo) .

Un seul probléme : il n'est pas étanche. Donc il vaut mieux le positionner en intérieur sec, ce qui n'est pas plus mal car cela permet de voir les leds, alors que dans un coffre ...

Je pense me laisser tenter...

Voici le schéma publié sur h&O en 2011 ainsi que la datasheet des ponts de diodes.

www.hisse-et-oh.com[...]aniques

L'isolateur crée une chute de tension de 1,2V sur la terre qui fait qu'aucun courant ne circule par la terre si la différence de tension entre la terre du secteur et la terre du bateau ne dépasse pas 1,2V (2 fois le seuil de tension de 0,6V d'une des diodes du pont en l'absence de courant)

Si on a un important réseau 220V à bord, le mieux est probablement d'ajouter en plus un ampéremètre AC (alternatif) sur le fil de terre par lequel arrive la terre du secteur. On en trouve des numériques qui affichent de 0,05 à 5A et qui s'alimentent avec le secteur 220V CA.

Si on veut juste un voyant d'alarme, il suffit d'installer entre les deux fils de terre une LED rouge ayant une tension de 1,6V à son courant nominal, en série avec une résistance de 470 ohm pour limiter le courant dans la diode. CE montage s'allumera si la différence de tension entre les deux fils de terre devient supérieure à la tension de seuil de l'isolateur avec un courant de 3A dans le fil de terre. C'est moins utile qu'un ampèremètre.

Les schémas de tes deux montages et celui du fil de 2011 sont tous équivalents au schéma joint. On pourrait ajouter un troisième pont de diodes pour qu'aucun courant ne passe avec une différence de 1,8V au lieu de 1,2V avec deux ponts de diodes

Pour connaître le courant circulant par la terre, les indications des led des isolateurs ne sont pas très indicatives. On sait simplement que la tension de seuil des isolateurs est dépassée mais on ne sait pas s'il passe 100mA ou 2A.

Pour une trentaine d'euros, si on a un gros réseau 220V à bord, il est prudent d'installer un ampèremètre numérique de tableau 0.05 à 5A alimenté en 220V AC comme le MA201 de SELEC. La mesure du courant dans le fil de terre se fait avec une boucle réalisée avec un simple fil enroulé deux fois fois autour du fil de terre. EN cas de problème, un tel ampèremètre facilitera la recherche de l'origine du problème.

donc voilà les éléments essentiels du futur nouveau 220V . C'est trés compact, facilement logeable au sec, à proximité des chargeurs de quai.

La terre sera raccordée à un passe coque, aucune liaison terre avec le moteur / arbre si ce n'est d'eau de mer...

Il ne reste plus qu'à câbler.

Cet isolateur est compact et les leds de contrôle me rassurent . cela ne dispense pas d'un test au multimètre de temps en temps, ou d'un ampérométrie comme dit plus haut, car les leds atteintes on ne sait pas si elles sont grillées ou pas :-)

Merci à tous !