Intérêt d un voilier quillard

Bonjour après avoir possédé un 420, un oceanis 311 DL,un micro DI,un djinn 7 DI et a présent un SO 24.1 DI,je me pose la question de mon futur voilier idéalement 10m deriveur intégral bien entendu avec un très faible tirant d'eau 60 cm.
Mon domaine de navigation n' est jamais très lointain des côtes, et j aime bien aller là où les autres ne vont pas , petits port...
San vouloir vexer personne,je me demande pourquoi il y a plus de bateau avec quillard par rapport aux tirant d eau mobile.
Par exemple,l lorsque je navigue tout près des côtes avec mon DI , dérive légèrement baissé, je sais qu'il me reste encore une marge de manœuvre si je talonne, je remonte la dérive et je repars même si la marée descend.
Avec un quillard, soit ça casse , soit on reste planté, donc on prend pas les mêmes risques et pour moi on ne fait rien,je me trompes ?

L'équipage
1j

Remonte au près à côté d'un quillard, tu comprendras :)


tiktak:Voilà ·le 04 août 22:47

Et d'autant plus quand le vent monte, un quillard grand tirant d'eau est beaucoup plus sécurisant.
La bonne alternative semblerait être la quille relevable, comme sur les Pogo, Django, Malengo, certains First.


outremer:Avec un quillard à quille relevable il faut IMPERATIVEMENT bien connaitre la courbe de stabilité quille relevée pour ne pas se mettre par ignorance éventuellement en situation dangereuse. A noter en situation très limite et avec de l'eau à courir avec un DI on relève la dérive, ce qui n'est pas intuitif, pour laisser déraper le bateau. Et avec un DI par principe on réduit plus tôt. Dans tous les cas, quillard ou DI les grandes inclinaisons sont inutiles et très contreproductives, et naturellement sont dangereuses pour un cata.·le 04 août 23:13

La première raison est que la majorité des voileux pratiquant les monocoques ne savent pas que les voiliers à très faible tirant d'eau existent et quand ils le savent en comprennent rarement les principes de fonctionnement, les avantages et les contraintes associées. ce qui fait qu'ils ont systématiquement des idées fausses sur le sujet?
En plus comme ils ne pratiquent que la mer le large et les ports ils ne connaissent pas les plaisirs de remonter les estuaires. En outre beaucoup sont sensibles à la pseudo impression de vitesse du près, imaginant qu'en dehors du près aucune autre allure n'existe alors que le près fatiguant justement on cherche à le minimiser en grande navigation. Dans cette optique rien n'existe hors du quillard et naturellement alors le DI est donc très mal vu alors que son défaut principal est surtout d'être surlesté par rapport au quillard.
Naviguer avec un DI est vraiment super quand le but de la navigation est surtout de se rapprocher de la côte plus qu'un quillard ou d'échouer à plat et en sécurité très facilement.
Et le catamaran de voyage qui associe faible tirant d'eau et navigation presque à plat, tout en n'étant pas lesté, s'est tres fortment developpé


Now:C'est un peu n'importe quoi cette explication...·le 04 août 23:40
Fabien83:Surtout que la question se pose aussi pour les catamarans... Mais je ne suis qu'un ignorant/imbécile en quillard donc mon avis importe peu. ·le 04 août 23:48

Un quillard va aussi très près du bord même dans des endroits exigus car à un mètre près quand tu regardes bien les cartes on ne sera jamais loin de toi.
Quand tu navigues comme le disent très bien les autres cela n’a absolument rien à voir à part quelques exceptions citées. Pour moi navigant essentiellement en Bretagne, un bateau qui remonte au vent est un gage de sécurité en cas de temps changeant et tu arrives souvent plus vite à l’endroit tant attendu où convoité
Dernier truc, en cas de talonnage, contrairement à ce que tu penses c’est beaucoup plus solide et aussi pas de mécanique à entretenir ou à réparer
Voili voilou


C'est drôle parce qu'en ce moment une autre discussion à pour thème:
le talonnage d'un quillard. Perso j'ai pu voir à La Rochelle un grand quillard de la Volvo Race sorti après talonnage: les dégâts était énormes !!


Woozoo:Oui et un imoca sur un ofni aussi. Mais bon nous on va à 4/6 noeuds…·le 04 août 23:43

Hello,
Il y a 2 ans, j'ai fait Bocas del Toro- Guatemala en même temps qu'un couple à bord de son Via 42.
J'ai pu, malgré leur avis"c'est impossible, tu n'y arriveras jamais, etc
.."monter plein Nord et arriver à Guanaja sans encombre, au près serré.
Eux ont dû commencer par tirer un bord jusqu'à hauteur des San Blas, avant de trouver un angle correct.
Résultat, 2j de plus à se faire brasser, alors que je n'avais même pas eu le mal de mer durant les 4j de nav.
On s'est ensuite retrouvé au mouillage au Rio, à quelques 10 saines de mètres les uns des autres.
Ah, ensuite ils avaient eu à sortir leur bateau en urgence, leur dérive étant restée coincée en position basse...🙄


1j1j

A chaque fois que je me suis trouvé sur le même bord qu'un dériveur (certains en Alu sont facilement reconnaissables) ils finissent par mettre le moteur et tirer tout droit.
Sans parler de l'angle de remontée au vent à largement+15 voir +20°.
Ça a sûrement des avantages mais en méditerranée je ne vois pas trop l'intérêt.
Mais vu le faible pourcentage de voiliers quillards ou dériveurs qui naviguent à la voile c'est un débat très théorique.


On a fait un tdm sur un dériveur. Dérive généralement coincée 1 mois après chaque carénage. Seule utilité, on a pris le canal du midi en rentrant. Sinon, on mouille aussi loin que les autres pour éviter les importuns (bestioles et humains), On fait un cap de m au près (la remontée de la mer Rouge fut long). On préfère de loin notre quillard actuel (t.e. de 1,75 m)


outremer:Simple bon sens et simple logique: Quand on fait construire, achête ou rachête et utilise un dériveur, à moins d'être fantaisiste, c'est pour une raison étudiée et justifiée de navigation. Et si on sait en préparant son parcours que l'on va faire nécessairement beaucoup de près et devoir s'éloigner des bestioles côtières, c'est une drôle d'idée d'avoir choisi un DI plutôt qu'un quillard.
Si les dérives des dériveurs coinçaient de façon systématique les dériveurs n'existeraient plus depuis longtemps. Si une dérive mobile coince systématiquement c'est que la conception ou la réalisation ne sont pas bonnes (ou l'entretien du puit et du mécanisme déplorables). Pourquoi rendre un pauvre bateau inadapté au programme prévu responsable d'un choix erroné ?? ·le 05 août 12:27

Tout est question de compromis, J'ai un bi-quilles faible tirant d'eau c'est super dans mon coin ou les marée sont fortes, possibilité de se posé même sur fond rocheux, par contre il faut fair l'impasse sur le près serré..


Jolly.rodjer:De toute manière les quillards ne font plus de prés serrés non plus des qu’ils ont pris des tours dans le génois 😂 ·le 05 août 10:38
Elpeyo, le poisson rouge:Il n'y a pas que des enrouleurs ! les mousquetons répondent présents pour un près serré __/)·le 05 août 11:53
Solent:Il y a deux jours avec trinquette et deux ris à 30° de l’apparent on était à 7,5 nds et un Hanse sous foc seul mal roulé nous a regardé passer 😎·le 05 août 13:45
pepere:Hey solent, tu serais pas un peu marseillais toi ? Déjà 7,5 nds avec un 34 pieds tu es au dessus de la vitesse de carène mais en plus à 30 ° AWA !! La c’est très fort !!·le 05 août 20:29
Maxybug:À mon avis 7,5km/he pas noeuds·le 05 août 21:09
Now:Non, c'est plausible, la vitesse de carène du D34 doit être vers les 7,5 NDS. Celui de Solent est un DUF34 perf bien entretenu qui atteint facilement sa vitesse de carène.·le 05 août 23:06
Solent:Oui c'est difficile à croire quand on voit tout ces sabots qui se traînent.Mais il y avait un bon 28 NDS réel à 90° du vent et là je peux vous dire que ça avance.😁 Et on est en configuration croisière avec les pleins et les coffres plein de bonnes choses.
7,5 NDS est une vitesse très courante sur ce bateau dès 15 NDS de vent. Hier on a fait une petite pointe à 8,5 nds et j'ai déjà atteint 9,5 mais j'étais jeune, maintenant je réduis 😎 sinon ma femme râle.D'ailleurs votre réaction est significative de la façon dont 90% des bateaux naviguent, dès qu'il y a du vent il n'y a personne sur l'eau et sinon c'est moteur.·le 06 août 07:55
Solent:Ah oui j’ai oublié, hier soir j’ai passé un coup d’éponge sur la carène, il y avait un peu de mousse et j’ai vu des concrétions sur le bas de la quille. Il va falloir que je plonge 🥵 c’est un autre inconvénient des quillards, la quille est difficile à atteindre, je vieillit. Bonne naves, mais pas trop vite hein .·le 06 août 08:48
Now:Oui, c'est conforme à son pseudo "pepere" 😁😉·le 06 août 09:41

Il y a dériveur et dériveur. Il ne faut pas tous les mettre dans la même poubelle.
Avec ma quille d'une tonne et mon TE qui passe de 60cm à 2m, je n'ai rien à envier aux autres caravanes de chez Bénéfour.
Ce qui a fait du tord, ce sont les productions françaises des années 80, dont la quille était une simple tôle, à la taille plus adaptée aux aménagements intérieurs qu'aux besoins d'un voilier devant remonter au vent
Quant à la stabilité, ma caravane des années 80 à un meilleur couple de redressement que la plupart des croiseurs modernes et même de la plupart des voiliers de régate.
Enfin, beaucoup ne savent déjà pas mouiller dans les zones à marnage, alors de là à échouer entre 2 cailloux, il va falloir sortir une bonne application ludique avec calcul de hauteur et longueur de chaîne avant arrière à sortir....


Now:Mais vu ta description tu as un quillard (relevable mais quille quand même) pas un dériveur.·le 05 août 10:22

En mer baltique et en hollande dans les mers intérieure même en frise un Di est un très gros avantage...en plus du marnage les fonds sont bas ..puis une heure de plus en navigation c est pas énorme
.. Pour ma part j'ai un first 305 dl


23h23h

Il me semble que les quillards, aileron quille profonde, ont avant tout été produit initialement pour la course, la régate, pour améliorer les performances au prés. Par contre la plupart des voiliers traditionnels que ce soit de transport, de fret, de voyage, de travail ou autre , n'ont jamais été dès quillards, à part peut-être quelques quilles longues traditionnels à tirant réduit , c'était surtout des pirogues avec ou sans balancier comme dans le Pacifique , des dériveurs comme les jonques à fond plat, des barges, des bateaux échouables relativement facilement , d'autant plus qu'il n'y avait souvent aucune infrastructure portuaire pour les accueillir et d'autant plus dans les zones à fort marnage.
Depuis avec les courses les quilles ailerons profond se sont démocratisés y compris dans la plaisance, et je pense que c'est plutôt adapté pour les gens adeptes du day sailing ou des navigations courtes et qui reviennent à leur port d'attache et à leur place gentiment, puisque avec leur tirant d'eau ils deviennent vite handicapés pour se poser un peu en freestyle n'importe où, saufs mouillages temporaires et incertains.
De ce point de vue l'option des dériveurs me semble plus intéressantes pour le voyage, toujours aléatoire pour ce qui est des zones de mouillage, des abris , de l echouage volontaire ou non, ou pour laisser le bateau un certain temps et éviter les talonnage dans des zones inconnues entre autres.
Dans les dériveurs il y a aussi différentes options aux performances et comportements assez différents, et il me semble que les dériveurs lestés s'en sortent pas trop mal de part leur embryon de quille, qui assure un plan anti derive minimum, même si les performances de la dérive légère est moindre qu un quillard, ils peuvent faire un prés correct ou suffisant quand on ne cherche pas la performance et qu'on a du temps, et même si la dérive était bloquée à un moment .
Ne pas oublier aussi qu'en voyage souvent surchargé beaucoup de quillards soi-disant performants perdent une partie de cette performance .
Il y a aussi le compromis de la quille relevable qui associe performance et petit tirant d eau variable, mais qui de mon point de vue me semble un peu plus risqué vu le poids énorme de cette quille avec les risques et problèmes d'entretien qui s'y ajoute . Finalement l'option intermédiaire des plus anciens comme les quilles longues du style folkboat et autres qui restent échouables avec béquilles et sans avoir de problème d'entretien de dérive , tout en restant assez performant au près , est certainement une des meilleures options . On n'a pas fait beaucoup mieux depuis comme compromis


Maxybug:Le problème à l'echouage des deriveurs intégral c'est que si le fond est rocheux tu éclate ta coque... Mon biquilles avec ses quille en fonte se posé peut importe la nature du fond... ·le 05 août 21:16

Allez je mets une pièce dans la machine histoire de ……….
Pour le prés serré je préfère un quillard, pour le portant et la fuite un deriveur integral , et pour échouer un Biquille 😉


CB38:Avec Un Trimaran tu réuni tous ça 😉·le 05 août 14:29
outremer:Echouer n'est pas une fin en soi mais Un DI avec sole épaisse permet d'échouer à plat sans trop de précaution et descendre très facilement du bateau et en toute sécurité alors qu'avec un biquille, qui est un quillard avec ses limitations il faut impérativement être certain que sa zône de posée est fiable. A noter que ce qui permet d'abord un près serré c'est la possibilité de ramener au maximum la voilure au plus près de l'axe central du voilier que ce soit un quillard ou un DI.Quand au plan antidérive les DI dignes de ce nom disposent le plus souvent d'un plan bien profilé qui plonge profondement. En plus on fait évoluer la position selon l'allure ce qui permet d'améliorer encore la stabilité de route en réduisant la surface mouillée.Les deux points défavorables aux DI sont le surlestage pénalisant et le maitre bau augmenté pour la stabilité de forme par rapport à un quillard toujours plus étroit. MAIS cette largeur offre un volume habitable très confortable surtout combiné avec la formule salon de pont et le roof montant assez haut (hauteur sous barrot 1,90m) pour assurer en cas de retournement l'instabilité en situation inversée, principe largement utilisé sur le canaux de sauvetage.Les catas ou trimarans n'auraient que des avantages avec pas de lest et très faible tirant d'eau et navigation à plat, si malheureusement ils ne restaient pas définitivement à l'envers passé 50° (hors ceux de course, les catas sont sous toilés). ·le 05 août 18:38
FredericL:Ça ne sert à rien de pouvoir remonter à 30° du vent si c'est pour aller à 3 nds. ·le 05 août 19:22
Maxybug:Mon bi quille je l'ai déjà posé dans les roches, fortement penché vers l'avant et il est jamais tombé ·le 05 août 21:18

interêt du quillard, oui mais d'un un vrai (GTE)

  • garder le grand spi au winch par 25knts de vent et descendre chercher une bière.
  • monter sur mon 750 avec mes 110kg sans risquer de coller le mat du bateau dans les barres de flèche du voisin.
  • garder de la toile plus longtemps et taper dedans.
  • Faire un joli cap au près

Elpeyo, le poisson rouge:Et puis on peut y ranger quelques bonnes bouteilles. Est-ce sans ciel, essentiel, mon cher Watson...·le 05 août 11:58
outremer:Autrefois les quillards à quille profonde n'existaient pas . Il n'y avaient que des quillards à quille longue et pour la course on avait rajouté de petites dérives relevables pour le près Après les voiliers "couloir" déplorable solution Les quilles se sont donc mises à plonger sur les bateaux de course dans le but UNIQUE de porter le plus longtemps possible encore plus de toile. Puis on a élargi nettement le maitre bau pour bénéficier de la stabilité de forme jusqu'à la folie combinée à un pont plat pour réduire le fardage où le voilier une fois chaviré était aussi stable à l'envers qu'a l'endroit malgré sa longue quille monstrueuse et surlestée. Les architectes et chantiers se sont donc mis à vendre des voiliers complètement inspirés de la course à des pseudo voileux ne visant que la balade et le voyage pour lesquels ces conceptions sont inadaptées ·le 05 août 15:09
cowboy bebop :"Autrefois les quillards à quille profonde n'existaient pas " ... enfin heureusement qu'on fait évoluer l'architecture, c'est pas avec un Bleriot que tu partirais en vacances... Ni avec un drakkar. C'est fatiguant cette façon de dénigrer ce que vous ne comprenez pas. ·le 06 août 09:03
22h21h

La question de savoir si un quillard est mieux qu'un DI un DL un QR ou un biquille n'a pas de sens.
Cela dépend du programme.

Un bon bateau est un bateau adapté à son programme.

Le choix d'une quille fixe et profonde répond à plusieurs objectifs:
offrir une bonne stabilité de lest (raideur à la toile)
Offrir un bon plan antidérive
réduire le poids du voilier et ou en réduire la largeur
utiliser un systéme robuste et sans entretien.

Cela interdit en effet l'échouage sauf quille longue avec béquille

Dans les faits la pluspart des quillards ont un TE <2,20m ce qui leur permet quand même de s'approcher des côtes.
Dans les faits les bateaux qui échouent sont le plus souvent des petits voiliers plus proches du dériveur de sport que du croiseur. Néanmoins dans certaines zones (Manche Ouest par exemple) un DI permet de faire des choses fantastiques qu'un quillard ne permet pas.

A mon sens le meilleur compromis dans les zones à marée c'est le biquille performant comme le montre le surprise ou le django.


Tranquilou:Tout à fait et chacun prend ce qui lui plaît sans chercher à convaincre la terre entière qu’il a fait le bon choix, qu’après réflexion il n’y avait pas d’autre choix possible et que tous les autres ayant choisis autre chose sont des imbeciles.·le 05 août 12:28
BWV 1068:D'accord avec tiktak, cette discussion me fait penser à celles sur le choix du matériau "idéal" ...·le 05 août 17:09
Maxybug:Bwv 1068 exactement! ·le 05 août 21:26

Il est vrai que quand les ports sont saturés ( comme ici à camaret le 14 juillet ) le Biquille permet de s’échouer facilement


didier.brest:et, avec un RM, d'aller aussi vite qu'un quillard de même longueur typé course croisière comme les First comme en atteste les ratings OSIRIS :Biloup : 16,5RM 890 : 21First 310 GTE : 20First 300 Spirit : 21FIrst 31.7 GTE : 21·le 05 août 14:18
LeMoko:Oui s'échouer... Mais ensuite il faut l'échelle double pour descendre et quand tu as de la chance tu ne finis pas avec de la vase jusqu' au genoux, bref il faut attendre la marrai pour utiliser l'annexe pour aller à terre. ·le 05 août 16:20
Jolly.rodjer:Pas besoin d’échelle double quand on a une jupe et pis c’est moins dangereux de rentrer bourré à pied qu’en annexe 🤪. Pour les pieds un coup de jet suffit …..·le 05 août 21:30

Les choses sont pour tant assez simple.
Un dériveur va au même endroit d'un quillard mais pas l'inverse
Par exemple un été j'ai fait le canal de Hennebont à Josselin.. super balade


Solent:Ou un quillard va au même endroit en ligne droite, là où un DL y va en zigzag ·le 05 août 17:21
outremer:Du près en ligne droite par définition des lois aérohydrodynamiques cela n'existe pas avec une voilure classique et les " voilures " à effet Coanda n'ont pas un rendement terrible. ·le 05 août 18:43
Calypso2:J'ai un deriveur , souvent je fais la même route au près que les quillard et bien il est bien évident que je ai un angle plus grand mais il y a pas de quoi rougir.,par contre au portant dans une mer agitée et bien la dérive haute le bateau est sûrement bien plus confortable parce qu'il aurait bien moins d'effet de croche pieds sans compter le gain de surface mouillée·le 06 août 00:45
Peace and Love:Effet croche pied ? Jamais rencontré depuis 98. Le concept de savon dans la baignoire du dériveur à sa logique mais le bateau va ou il veut sans dérive ?·le 06 août 09:16

Peut être un peu plus de liberté


red sky:2 quilles, 1 drive, un safran droit, je ne dormirais pas tranquillement par navigation de nuit ·le 05 août 14:04
Maxybug:Red sky peur des ofni ? ·le 05 août 21:29
red sky:Peur de tout, principalement des bouées de casier dans une eau à 8 degrés ·le 06 août 07:09

Bonjour à tous

C'est marrant je suis aussi très souvent en Hollande et là en ce moment mer baltique, les très rare dériveurs que je croise sont autre que Danois Suédois ou Norvégiens et c'est pas les voiliers qui manque et quand Shamrock nous parle de balade entre les cailloux il pense à quoi, et c'est quoi tes navigations plus précisément , car en suède c'est pas les cailloux qui manquent et le sport national c'est le mouillage. Visiblement le quillard n'est pas un problème pour eux . Ou ils sont plus doués que nous?

Le Moko


red sky:Le marnage en Scandinavie n'est pas très important ·le 05 août 16:37
LeMoko:Oui c'est sur y a moins de calcul mais cela ne change pas le faîte que c'est un champ de mines, et qu' il faut oser mettre la quille...Ou bien connaitre.·le 05 août 20:39

Il doit y en avoir d'autres, mais voici quelques avantages du quillard qui me viennent à l'esprit :

  • plus facile à revendre, puisque la majorité des acheteurs veulent un quillard (souvent parce qu'ils estiment, à raison, qu'il sera plus facile à revendre)
  • plus de plaisanciers ont des quillards, donc tu obtiens plus facilement de l'aide sur HEO ou autres forums quand tu as des problèmes avec tes boulons de quille, avec ton joint de quille, ou avec ton lest qui se corrode
  • lorsque tu touches le fond, le signal est très clair, et tu sais tout de suite, grâce au choc, que les fonds remontent, alors qu'avec une dérive pivotante lestée tu peux caresser les bancs de sable sans parfois même t'en apercevoir
  • tu vois plus de pays, et tu te simplifies la vie car tu ne subis pas la tentation d'emprunter les canaux qui parfois offrent des raccourcis
  • souvent tu as moins de tirant d'eau qu'un dériveur intégral qui a sa dérive basse, donc tu risques moins de toucher le fond lorsque tu es au près
  • grâce à ton grand tirant d'eau non-rétractable, tu mouilles loin du rivage, donc tu restes amariné, et tu économises ton anti-moustique
  • pas besoin de remonter ta dérive aux allures arrivées pour diminuer ta surface mouillée, ça te fait un truc en moins à penser
  • etc.

Que des avantages !


Jolly.rodjer:Plus de quillards certes mais l’autre jour en rendant visite à un pote en escale a concarneau j’ ai vu pas moins de 4 Biloups pas loin du sien .Suis sur qu’il devait en avoir plus . Quand on connaît le nombre de Biloup Construit on se dit qu’il doit y avoir un intérêt quelconque pour justifier cette concentration ·le 05 août 21:36

Outre ce qui a été dit, ce qui devient décevant ce n'est pas la perte de performances du dériveur lui-même ... mais tout le reste qui s'accumule ou plutôt que le propriétaire accumule avec le style que ce type de bateau suggère trop souvent.
Sous prétexte que c'est une bateau "moins performant", on lui affuble une hélice fixe 3 pales, un mat plus court avec des voiles réduites à l'état de sacs postaux, un gréement impossible à régler, des drisses qui s'allongent comme les élastiques et tant qu'à faire, un mouillage de 200 kg sur l'avant et un costaud portique pour l'annexe fortement motorisée et les panneaux ; tout aussi pesant à l'arrière.

A l'arrivée de cette addition délétère, on n'a plus qu'un bateau décevant qui ne donne plus aucun plaisir de glisse et qui en devient inconfortable à la mer.


En complément, je vois un autre avantage aux quillards, en général les safrans sont plus profonds et donc le bateau beaucoup plus stable.
Ou sinon, il faut un safran double sur le dériveur.
Pour les safrans relevables comme sur les Fantasia DL, il y a toujours du jeu et les bruits associés.


J'ai navigué deux fois sur des dériveurs et ce n'étaient pas des sabots loin de là.
un zoufri qui marchait très bien, y compris au près (mais qui était rouleur)
un feeling 36 qui marchait bien et qui n'avait pas des angles au vent pire qu'un croiseur quilard comme le SO379. Avec on s'était posé à GoreyHarbour ce que le sun odyssey n'aurait pas permis.
Cela dit on a souvent fait tourner le moulin quand on avait de long bords de près à faire avec. Personnellement je m'en fiche et cela fait partie de la croisière.

Il n'y a pas un système meilleur qu'un autre, chacun a ses avantage et ses inconvénients.


Tout à fait et les hollandais ont des voiliers assez plat ....tirant de 1.5 pas plus ceux ne sont pas des quillards...en Suède différents les fonds sont profonds remontent vite mais tu es à 10 m de la côte du coup tu te piques au sol et l ancre ....au Danemark les fonds sont très bas ...les suédois passent direct en Allemagne


Tout dépend de ce que tu veux faire...

Pour remonter la mer Celtique contre du Noroit le quillard sera champion pour s'échouer dans une zone à fort marnage le dériveur sera mieux...

Pour la différence de tirant d'eau je suis un peu sceptique entre 1m et 2m la différence est rarement importante .


Je préfère les quillards à 200 % mais je me souviens d’un mois sur un Arpège et on avait mouillé avec des béquilles plusieurs fois dont Sauzon, mais on était jeune et on gérait les marches dans la vase qui sent pas bon


Moi aussi je préfère les quillards, surtout les gros avec beaucoup de tirant d'eau, parce que plus il y en a moins il y a de DI, ce qui laisse plus de place dans les petits ports d'échouage sympas pour le mien!
Quant aux voiliers au moteur au près, j'en croise souvent quand je tire des bords, et ce sont souvent des quillards. Moi je peux pas avec mon réservoir de 22 litres de gasoil oil, il faut que je sois économe... En plus j'aime pas le bruit du moteur, je préfère me lever tôt ou me coucher tard pour profiter du vent.


Maxybug:Je sais pas ce que tu as comme moteur, mais avec le miens je fais 2L à l'heure en gasoil, sa te laisse le temps de faire 10 de près et avoir encore de quoi rentré/sortir du port... Perso pour les grand voyage j'embarque des bidons de 20L de gazoil supplémentaire ·le 06 août 07:04

Salut la compagnie ! Allé, je joue :)
J'ai voyagé avec 3 bateaux, radicalement différents. Un petit quillard tout ce qu'il y'a de plus classique. Un catamaran Wharram rustique en bois , très artisanal (si on était de mauvaise fois, d'aucun dirait que j'ai navigué 10 000nm sous gréement de fortune. Heureusement que la mauvaise fois n'existe pas sur ce forum). Et mon bateau actuel, dériveur lesté en alu. Et je m'éclate, avec tous les bateaux. Ma manière de naviguer c'est la loi de l'amusement maximum : tous les bateaux sont un ensemble de compromis qui se traduisent en pratique par des points faibles et des points forts. Dans tous mes bateaux, j'exploite au maximum les points forts, et je vis avec les points faibles. Celui qui a un dériveur et navigue comme s'il avait un quillard n'a donc rien compris car il ne tire pas parti des avantages. Et vice versa. Et même inversement ! En cata, je beach, je beach, et je beach ! En dériveur alu, je beach, je beach et je prend des raccourcis débiles en tâtant de la quille pour inaugurer des mouillages absolument vierges ! Je m'amuse quoi, je suis un plaisancier qui s'y plait.
Dérive arrière baissée dérive centrale relevée, je porte de la toile comme un Viking le bateau est sur des rails même sans PA ou régul. Pour moi c'est important, je déteste les bateaux ou il faut trop réduire au portant et qui partent au tas dans 25nds et 2.5-3m de vague.
Alors le près, le fameux. Depuis que j'ai remonté des chenaux pas possible au Bijagos et suis sortie de l'embouchure de l'Amazone, alizés contre courant et houle entrante avec mon catamaran en bois qui remonte comme la fumée je me dis qu'avec un peu de bonne volonté tout est possible, et mon dériveur à coté est une bête de près. En fait, à partir du moment ou je peux aller ou je veux, tout va bien. Bref, quillards, dériveurs, catamarans, monocoques. Des bateaux quoi :)
A plus !


Maxybug:Assez d'accord avec Alex ·le 06 août 06:56
wararmor:Ne soyons pas de mauvaise foi...·le 06 août 08:40
BWV 1068:@"Dans tous mes bateaux, j'exploite au maximum les points forts, et je vis avec les points faibles" - Excellent, j'adore! Je crois que Sailor Alex a tout dit et bien dit, on peut fermer le fil. 😂👍·le 06 août 08:56

Bonjour.. Avec les deux grands fabricants Breton de DI et qui coûtent des fortunes... Je ne me souvient pas en avoir vu souvent à l'echouage... Par compte on en voit pas mal dans les ports breton...on va quand même pas abîmer le fond de coque à ce prix là... Et je comprend
Dans les endroit mal pavés c'est quand même rare de voir des voiliers s'y aventurer même des DI....
Donc l 'avantage d' un DI residerait alors l'hypothèse d'un choc qui relèverait la dérive???
Perso j'aime bien le quillard avec bulbe non accroche casiers ou cordages divers... ce qui permet un PTE... Jean


Ces DI, on en voit régulièrement sur les fonds sableux qui découvrent ( aux Scilly par exemple ). J'avais précédemment un DI à très faible TE et malgré ses inconvénients sus-cités, j'ai trouvé beaucoup de plaisir à naviguer en Croatie et Grèce sans avoir à me précipiter dans les ports pour avoir une place. Quelque soit l'heure à laquelle nous arrivions nous avons toujours trouvé une place entre les quillards et les barques de pêche même si parfois c'était un peu acrobatique avec un appendice relevé.


2012-08-20 - Floro (Norvège)

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