Hivernage

Peu de risques
L'arpège date d'une époque ou les bateaux étaient conçus et construits pour pouvoir reposer sur leur quille. A partir de là, le ber se contente de garantir la stabilité.
Si ce bateau n'a pas souffert de ses précédents hivernages, il n'y a aucun risque à continuer d'appliquer la même méthode CQFD.
A l'inverse, si tu préfère le laisser à flot, dis toi qu'il a été fait pour ça...

Hivernage au sec
La coque d'un bateau polyester n'est jamais complètement étanche.
Un bateau polyester pompe un peu d'eau quoi que tu fasses.
Le fait de l'hiverner au sec lui permet de sécher et d'éviter l'osmose.
Un ber bien conçu, soit avec conformateur, soit avec les patins qui portent au niveau des cloisons permet un hivernage en toute sécurité et sans déformation.
Les bateaux de l'époque du tien étaient prévus pour échouer sur leur quille.
Sur un ber le poids est concentré sur la quille et les chandelles servent seulement à le maintenir en latéral, donc ne doivent pas entrainer de déformation.

mon précédent bateau a toujours hiverné au sec
ce qui lui a évité après 15 ans la moindre trace d'osmose. En outre cela permet de bricoler + facilement et n'a rien déformé. La dépose du mat est un plus après un certain nombre d'années et permet une révision bien utile au moment opportun. Il n'y a cependant aucune obligation de démater. Un bateau bien posé et calé supporte les tempêtes et autres coups de vent. Les accidents existent : lors de travaux sur la zone technique d'Hendaye, un tracto-pelle a fait tomber un First 285 qui s'en tiré sans la moindre rayure. Mais les accidents ne sont pas + fréquents qu'à flot.
Mais pour paraphraser un éminent membre d'H&O, CNCIV