histoire de fumée (suite) - 3GM30 fume blanc à plein regime
bonjour !
je viens d'installer un vieux 3GM30 sur notre Attalia,
l'helice tripale 15x12 est un peu trop forte (regime max 2900 rpm),
pas du fumée noire comme on pourrait l'attendre,
mais une fumée blanche persistante et qui s'accentue à partir de 2200 rpm (mais bon, on est deja à 6 nds ! ).
il ne chauffe pas trop (refroidissement direct) , l'eau ressort à environ 35-40 degres,
le carter d'huile est à 60-70 degres, le bloc à 50-55 degres.
serait ce le joint de culasse ?
peut on continuer longtemps, on surveille l'huile , etc ?
merci
j'ai mesuré les températures à 2200 rpm, pas à 2900 rpm (je n'ai gardé ce regime que quelques secondes pour voir combien de rpm le moteur pouvait prendre (debrayé on a bien 3600 rpm).
pour info, à 1800 rpm par exemple, il fume normalement (legere fumee blanche).
bisounours
Salut.
Pourtant une fumée blanche c'est de la vapeur d'eau. En principe qui dit vapeur d'eau dit pas assez de débit d'eau de refroidissement. J'ai déjà eu la cas en raison d'un rouet de pompe usé.
Pour info je dispose d'une tripale 15-11 pas à gauche (LH) quasi neuve, à vendre ;)
Fañch
merci de vos avis !
le debit semble correct, un bon flux, et pas trop chaud.
le coude est tres propre, pas obstrué, je l'ai démonté.
la coque est propre, on vient de mettre à l'eau.
c'est peut etre de la vapeur d'eau créée dans le moteur si le joint de culasse est faiblard , vapeur qui est ensuite expulsee dans l'echappement ?
ou alors vapeur cree dans le collecteur ?
sinon, fumée blanche crée par quoi ?
Si vapeur d'eau, c'est: jt de culasse ou culasse fendue mais il y aurait d'autres symptômes.
ou manque de débit d'eau (crépime, filtre à eau, circuits d'eau du bloc moteur en particulier au niveau du collecteur d'échappement sur ce moteur, thermostat, coude d'échappement).
Je viens d'avoir ce problème sur mon 3GM30F qui s'est mis à fumer blanc et faire un bruit sourd alors qu'il crachait de l'eau, je n'avais pas encore fait le carénage. Je viens de sortir le bateau et j'ai constaté que le prise d'eau était salle, obstrué à moitié. Je l'ai bien nettoyé et à la remise à l'eau, la fumée a disparu, le bruit aussi et le débit d'eau recrachée est bien plus important
J'ai le même phénomène sur mon Yanmar 3GM30 depuis plusieurs années maintenant : petite fumée blanche à partir de 2500 tours.
Mon rouet est changé tous les ans. Je n'ai aucune consommation de liquide de refroidissement.
Donc, à part, un joint de culasse un peu faible, je suis comme toi sans réelle explication.
J'ai juste entendu dire que si des petites coquillages avaient proliféré dans le saildrive, cela diminuerait le volume d'eau et pourrait expliquer cette fumée. Mais est ce vrai ??
Des contrepressions (échappement calaminé ou trop biscornu) dans la ligne d'échappement provoquent une fumée blanche.et perte de régime moteur
C'est pas moi qui le dit mais une étude poussée sur la motorisation des bateaux de pêche.
Augmentation de la force de traction vitesse maximale en route libre× Habituellement une légère réduction de la
Protection de l'hélice× Rayon de braquage plus grand
Les vibrations peuvent être réduites× Manœuvrabilité réduite en marche arrière
Plus grande puissance de capture ou économies de carburant× Charge plus importante sur le gouvernail× Installation coûteuse× Peut nécessiter une nouvelle hélice× Peut exiger un nouveau gouvernail ou des modifications de gouvernailSource: Smith, Lapp et Sedat, 1985.Figure 13: Profil du massif arrière ou talon d'étambotLes tuyères peuvent avoir une utilisation limitée quand elles sont installées comme une solution de rattrapage. Si le bateau a été conçu pour avoir une hélice ouverte, on n'a souvent pas l'espace nécessaire dans la cage d'hélice existante pour monter une tuyère capable de loger une hélice qui pourra absorber la puissance du moteur.Photo 8: Ce massif arrière a encore besoin d'être mieux carénéDessin de la coqueDeux aspects du dessin de la coque influent directement sur le rendement énergétique d'un petit bateau de pêche. La forme de coque sous-marine à l'arrière, en particulier autour et juste à l'avant de la cage d'hélice, détermine le rendement de l'hélice dans le sillage de la coque. La forme entière de la coque, et en particulier sa sveltesse, affecte la résistance du bateau et, par conséquent, ses besoins de puissance et sa consommation de carburant.Ecoulement de l'eau dans l'héliceLa section intitulée L'hélice donne quelques détails sur la conception de l'hélice et des dégagements entre celle-ci et la coque. Néanmoins, pour réaliser une installation d'une efficacité convenable, on doit faire attention à la forme de la coque autour de la cage d'hélice.Dans une installation idéale, l'hélice travaillerait dans un courant d'eau régulier et sans remous. En fait, cela est impossible à réaliser du fait de la présence inévitable de structures portant le palier et l'arbre porte - hélice (le massif arrière, l'étambot avant, le skeg, le support du moteur hors-bord). Les perturbations causées par les structures peuvent être réduites en:ménageant une distance suffisante entre l'hélice et le massif (au moins 0,27 fois le diamètre de l'hélice; etle carénage du massif pour rendre les bords de fuite aussi fins et arrondis que possible.La photo 8 montre un massif mal profilé qui affectera le rendement de l'hélice et produira une vibration accrue de celle-ci, surtout s'il s'agit d'une hélice à deux ou quatre pales. A la photo 9, on peut voir que le bord arrière du massif a été adouci, l'hélice travaillera donc dans un flux plus calme et régulier. L'idéal serait que le profilage commence à 1,3 fois le diamètre de l'hélice à partir de la face arrière du massif.Photo 9: Bon profilage à l'avant de l'héliceForme de la coqueDans la plupart des cas, la forme de la coque est ou un paramètre fixe (c'est-à-dire que le bateau existe déjà et la modification de la forme générale serait d'un prix prohibitif), ou est déterminée par un architecte naval suivant un processus minutieux de conception.Cependant, en général, un bateau aux lignes élancées se conduit plus facilement qu'un bateau trapu. La courbe puissance/vitesse (voir figure 4, p. 7) varie suivant la forme de la coque. Avec un bateau trapu, la courbe a une pente plus forte et la vitesse maximale raisonnable (au-delà de laquelle la consommation de carburant devient excessive) est environ 15 pour cent plus faible que pour un bateau long et étroit. Les vitesses maximales recommandables sont données au tableau 2 (Gilbert, 1983).Une proue élancée, bien dessinée, avec un angle de pénétration aigu, peut aider à réduire la résistance de vague. Cependant, une telle forme limite la capacité de transport par rapport à la longueur du bateau et peut ne pas être économiquement réalisable en dépit d'un meilleur rendement énergétique.La forme de l'arrière du bateau influence également la résistance et on doit éviter les courbures trop serrées pour diminuer la division du courant (quand l'eau passant le long de la coque ne suit pas la forme de la coque créant ainsi de petits tourbillons et une résistance accrue). En principe, la surface de la coque ne devrait pas avoir un angle supérieur à 15 ou 20° par rapport à l'axe (Schneekluth, 1988), mais on ne peut pas toujours appliquer cette règle surtout dans les bateaux plus trapus avec des formes plus pleines. Les parties de l'arrière les plus sujettes aux courbes serrées et aux angles aigus sont les zones juste au-dessous de la voûte et la partie juste à l'avant du sommet de la cage d'hélice. Quand on ne peut suivre l'angle préconisé par cet ouvrage, il vaut mieux ouvrir largement l'angle sur une courte longueur que de l'ouvrir peu sur une grande longueur.Pour les bateaux lents (la plupart des bateaux de pêche), une poupe plate offre plus de résistance à l'eau qu'un arrière pointu ou arrondi, mais offre un espace plus important sur le pont et une capacité de stockage interne plus grande et est donc plus courante dans la construction de la plupart des petits bateaux.MoteursL'économie de carburant sur un bateau de pêche est toujours basée sur la taille et le type de moteur installé. Si le moteur installé est inefficace et mal conçu, par exemple, son utilisateur aura beau le ralentir, le bateau aura toujours un mauvais rendement en carburant. Dans de nombreux cas, on ne peut pas choisir le type de moteur à installer - les grands bateaux de haute mer et les chalutiers ont toujours un moteur diesel fixe pour des raisons de rendements en propulsion et carburant aussi bien que de fiabilité et de sécurité.Cette section a pour but d'aider aux spécifications préliminaires d'un moteur pour un petit bateau de pêche de façon à obtenir un bon rendement en carburant. Les circonstances dans lesquelles on doit choisir entre plu sieurs technologies disponibles sont soulignées comme dans le cas de bateaux propulsés par des moteurs hors-bord.Quelle puissance?La section Conduite du moteur traite des économies de carburant réalisables en naviguant à vitesse réduite. Une question importante soulevée est que, lorsqu'un bateau travaille à vitesse réduite (due à une réduction de l'admission), son moteur est en fait sous-employé. Il aurait mieux valu, dès le départ, que le propriétaire achète un moteur plus petit qui aurait pu être utilisé à 80 pour cent de la puissance maximale continue (PMC) (approximativement la vitesse la plus efficace du moteur) de façon à obtenir la même vitesse réduite du bateau. L'achat et le montage d'un moteur plus petit réduiraient non seulement les coûts d'investissement et de carburant, mais également d'entretien.En se référant aux travaux précédents de Gulbrandsen (FAO, 1988), sur les petits bateaux de pêche (jusqu'à 11 m) utilisant les méthodes de pêche passives comme le fi let maillant et la ligne, on peut faire les recommandations suivantes:Pour les moteurs diesels fixes, la puissance installée ne devrait pas dépasser 5 à 6 CH par tonne de déplacement.Cela devrait déterminer correctement la taille d'un moteur diesel fixe qui, travaillant à 80 pour cent de sa PMC, devrait produire une vitesse de service d'environ v = 2,16 x , où v est la vitesse du bateau en nœuds et L la longueur à la flottaison en mètres.Par exemple, un bateau de pêche de 9,6 m avec une longueur à la flottaison de 8 m et un déplacement en route de 3,5 tonnes ne devrait pas avoir un diesel de plus de 21 CH (= 6 x 3,5). Ce moteur devrait donner au bateau une vitesse de route d'environ 6,1 nœuds (= 2,16 x 8) à 80 pour cent de sa PMC.Dans des conditions tropicales, un moteur diesel produit légèrement moins de puissance et on peut augmenter la puissance installée de 10 pour cent, jusqu'à 6,6 H par tonne de déplacement.Si l'on veut monter un hors-bord sur un bateau, on doit monter un plus gros moteur du fait que les hélices de hors-bord sont plus petites et moins efficaces.Pour les moteurs hors-bord, la puissance maximale devrait être de 7,5 à 9 CH par tonne de déplacement.Les besoins de puissance établis pour des bateaux plus grands, utilisant des méthodes de pêche actives, dépendent surtout de la méthode de pêche utilisée, du nombre et de la taille des engins de pêche et, enfin, du temps passé pour se rendre sur les lieux de pêche.La détermination de la taille du moteur d'un petit bateau de pêche peut être faite sans problèmes en s'en tenant simplement aux bases techniques. Toutefois, il faut toujours consentir à des compromis, et d'autres facteurs doivent entrer en ligne de compte, facteurs pouvant demander un moteur plus important que celui désigné plus haut tels que:la sécurité - surtout dans des régions soumises à des changements de temps soudains et violents;les conditions du marché - par exemple, est-il souvent nécessaire de rentrer au port rapidement pour éviter des bas prix pour la capture;le prestige et le statut du propriétaire ou l'utilisation d'un bateau rapide et puissant.Choix du type de moteurLes utilisateurs de petits bateaux de pêche côtiers peuvent avoir à faire face à un choix déroutant de moteurs à installer sur un bateau neuf ou pour remplacer un engin ayant atteint sa limite de vie utile. Les principaux facteurs influant sur le type de moteur choisi sont les suivants:Consommation de carburant. La nature du moteur diesel fixe et celle du hors-bord à essence font que les caractères de consommation de carburant sont fondamentale ment différents. Un moteur à essence consomme environ 2,4 fois autant de carburant par CH/heure qu'un moteur diesel. Pour compliquer encore les choses et comme indiqué ci-dessus, la taille plus faible de l'hélice (et le plus faible rendement) sur un moteur hors-bord signifie que 50 pour cent de plus de puissance que sur un moteur fixe équivalent pour obtenir la même vitesse sont nécessaires. La quantité de carburant consommée par un bateau propulsé par un moteur hors-bord peut être fa ci le ment 3,5 fois celle consommée par un bateau équipé d'un moteur diesel de même performance. Dans de nombreux pays, le carburant est nettement moins cher que l'essence et, en termes financiers, la différence de dépense entre les deux carburants peut être encore plus importante.Investissement et crédit disponible. Le coût d'achat et de montage d'un moteur diesel fixe est considérablement plus élevé que celui d'un moteur hors-bord. Dans les situations où les économies sont limitées et le crédit introuvable, un hors-bord peut être le seul type de moteur accessible, et il peut être impossible d'envisager des technologies plus économes en carburant malgré des coûts d'exploitation plus faibles. Récemment, des moteurs diesels marins chinois ont commencé à apparaître dans les pêcheries artisanales et sont disponibles à environ 30 à 50 pour cent de moins que des moteurs japonais ou européens. Même si une telle réduction de prix est réalisée aux dépens de la qualité et de la durée, le moteur bon marché peut encore être le bon choix dans les cas de manque de capitaux et de taux élevés d'intérêt.Taxes, droits et subventions. Les politiques locales et nationales favorisent souvent certaines technologies, soit en subventionnant certains carburants (tel est le cas du kérosène en Inde du Sud ou du mélange pour hors-bord au Sénégal), soit en proposant des taxes réduites pour l'importation de certains types de moteurs.Durée d'utilisation. Sur le long terme, il peut être plus économique de posséder et d'utiliser un moteur diesel fixe qu'un hors-bord, non seulement à cause de son meilleur rendement en carburant, mais aussi en raison de sa plus longue durée de vie. Cependant, si le moteur n'est utilisé que quelques heures par an, il peut encore être plus intéressant d'envisager un moteur hors-bord. On ne peut pas généraliser quand on considère le minimum d'heures d'utilisation nécessaires pour justifier le choix d'un moteur diesel, car cela dépend des taxes et droits locaux, du type de bateau, du coût du carburant, de l'entretien, etc. De récentes études indiquent que si l'utilisation est supérieure à 250/350 heures par an, un moteur diesel fixe est sans doute justifié du point de vue économique. Il faut cependant noter que, dans certains pays, l'utilisation d'un moteur doit atteindre 650 heures par an avant que le diesel ne soit un bon choix technique.Tableau 4Moteur diesel fixeAvantagesInconvénients
Permet l'installation d'une hélice efficace× Coût d'achat élevé (2-4 fois le prix d'un hors-bord [h/b] équivalent)
Bon rendement en carburant× Installation compliquée et coûteuse
Carburant généralement disponible et bon marché× Un carburant de mauvaise qualité peut induire des coûts d'entretien plus élevés
Technologie éprouvée× Le poids× Nécessité d'un bateau solide× Les installations fixes ne conviennent pas aux échouagesConsommation de carburant classique: 0,25 litre/CH/heureConsommation réelle1 des autres moteurs comparée à celle d’un diesel fixe:1 La consommation réelle inclut une tolérance pour la différence de rendement de l’hélice de chaque installation. Les chiffres dans cette colonne indiquent la quantité réelle de carburant consommée par un propulseur de même puissance.Disponibilité des pièces de rechange et de compétence technique. Le choix des technologies est souvent assez limité. Pour qu'un certain type de moteur soit une option réalisable, il doit, non seulement être physiquement disponible sur place, mais on doit également pouvoir disposer des pièces de rechange et des compétences nécessaires à l'entretien.Solidité structurelle du bateau. Si l'utilisateur envisage le montage d'un moteur diesel fixe sur un bateau, propulsé auparavant par un moteur hors-bord, le bateau devra inévitablement être renforcé et/ou modifié de façon à pouvoir recevoir un moteur et son arbre et résister à des vibrations plus fortes. Tous les bateaux, et en particulier les pirogues que l'on remonte sur les plages, ne peuvent pas être facilement adaptés au montage de moteurs fixes.Moteurs diesels fixes. Les technologies sont sensiblement les mêmes dans la gamme de moteurs diesels susceptibles d'être montés sur des petits bateaux de pêche. Les petits moteurs diesels de type classique sont généralement recherchés surtout pour des raisons de simplicité et de coût, alors que les plus gros sont équipés d'un turbocompresseur pour avoir un rendement maximal et économiser du poids. Le tableau 4 résume les points clés d'installation de moteurs diesels.Turbodiesel. Un turbodiesel est équipé d'un petit compresseur entraîné par les gaz d'échappement et qui pousse l'air dans le moteur et augmente la puissance produite. Un turbodiesel devrait être plus léger et avoir un rendement de 15 pour cent plus élevé qu'un diesel classique de même puissance et consommer environ 0,21 litre/CH/heure.Pour conserver un bon rendement, il est important que le turbocompresseur soit maintenu à pleine charge. Si l'on pense qu'un moteur va travailler longtemps à des charges intermédiaires, on devra plutôt choisir un diesel classique.Moteurs hors-bord (h/b). Les moteurs hors-bord ont été créés à l'origine pour la plaisance et une utilisation occasionnelle, surtout à grande vitesse. Il y a très peu de modèles disponibles conçus spécialement pour des bateaux lourds et lents et cela est un facteur déterminant de leur mauvais rendement en carburant.Tous les moteurs hors-bord ont le grand avantage de pouvoir être montés vite et facilement, et ceux inférieurs à 45 CH peuvent également être démontés facilement et mis en sécurité quand ils ne sont pas utilisés. Les modifications de structure nécessaires pour monter un moteur hors-bord sont relativement simples et ne demandent pas de connaissances spéciales.Tableau 5Moteur hors-bord deux-temps à essenceAvantagesInconvénients
Bon marché× Mauvais rendement en carburant
Peut utiliser un carburant de mauvaise qualité× Durée de vie courte (2 ans)
Bonnes performances en accélération rapide× Exige de l'huile deux-temps dans le carburant (cher)
Technologie éprouvée× L'huile de mauvaise qualité entraîne un manquede fiabilité et des coûts supplémentaires d'entretien
Faible poids (1,3-1,8 kg/CH)× Des émissions importantes à l'échappementConsommation de carburant courante: 0,55 litre/CH/heureConsommation réelle1 de carburant d’autres moteurs comparée à celle d’un moteur hors-bord1 La consommation réelle inclut une tolérance pour la différence de rendement de l’hélice de chaque installation. Les chiffres dans cette colonne indiquent la quantité réelle de carburant consommée par un propulseur de même puissance.Tableau 6Moteur hors-bord quatre-temps à essenceAvantagesInconvénients
Plus économique× Environ 35% plus cher qu'un deux-temps equivalent
Faibles émissions à échappement× Environ 15% plus lourd qu'un deux-temps equivalent
Performances raisonnables× Technologie plus récente
Vie plus longue (3-6 ans)× L'entretien demande plus de connaissances
Fiabilité× Requiert du carburant de bonne qualité
SilencieuxConsommation de carburant courante: 0,55 litre/CH/heureConsommation réelle1 de carburant d’autres moteurs comparée à celle d’un moteur hors-bord1 La consommation réelle inclut une tolérance pour la différence de rendement d’hélice de chaque installation. Les chiffres dans cette colonne indiquent la quantité réelle de carburant consommée par un propulseur de même puissance.Il y a plusieurs types de moteurs hors-bord disponibles sur le marché, le plus répandu est le moteur classique deux-temps à essence, qui consomme un mélange d'essence et d'huile pour deux-temps. Cependant, les nouvelles technologies dans les moteurs hors-bord comprennent des moteurs quatre-temps et des moteurs à injection directe qui améliorent le rendement en carburant.Hors-bord deux-temps à essence. Le moteur hors-bord deux-temps à essence est très répandu dans la pêche artisanale et surtout dans les pays en développement, souvent à la suite de programmes de motorisation du Département des pêches et du soutien des fabricants de moteurs. Ces moteurs sont relativement bon marché, les pièces de rechange et les connaissances techniques pour leur entretien sont généralement déjà disponibles sur place.Hors-bord quatre-temps à essence. Les moteurs hors-bord quatre-temps à essence sont relativement récents dans la pêche artisanale, et bien qu'au début ils n'aient été disponibles que chez un grand fabricant, ils sont de plus en plus utilisés pour répondre aux nouveaux règlements concernant la pollution. L'entretien courant n'est pas compliqué techniquement, mais il peut encore être difficile de trouver des mécaniciens compétents pour faire les révisions.Tableau 7Moteur hors-bord dieselAvantagesInconvénients
Très économique× Environ 2,5-3 fois le prix d'un deux-temps équivalent
Carburant bon marché et courant× Au moins 2 fois le poids d'un deux-temps équivalent
Très bon maintien de la vitesse en charge× Accélération plus lente
Ne nécessite ni mélange ni huile deux-temps× Peu de fabricants, pas très répandu× Demande un entretien plus compétent× Demande un carburant propre et de bonne qualité× Moins de services d'entretien disponibles pour l'utilisateurConsommation normale de carburant: 0,25 litre/CH/heureConsommation réelle1 de carburant des autres moteurs comparée à celle d’un moteur hors-bord diesel:1 La consommation réelle inclut une tolérance pour la différence de rendement de l’hélice de chaque installation. Les chiffres dans cette colonne indiquent la quantité réelle de carburant consommée par un propulseur de même puissance.Tableau 8Moteur hors-bord à kérosèneAvantagesInconvénients
Consomme un carburant qui peut être bon marché× Durée de vie plus courte qu'un moteur à essence
Prix semblable à celui d'un deux-temps× Le kérosène doit être 40 à 50 pour cent moins cher pour que le moteur soit viable× Le kérosène subventionné est souvent rare× Usure rapide, plus de carbone, durée de vie très courte× A besoin du mélange huile/essence deux-temps à faible vitesse pour démarrer et s'arrêter× Une réduction de vitesse augmente les coûts de carburant× A besoin de kérosène de bonne qualitéConsommation normale de carburant: 0,5 litre/CH/heureConsommation réelle1 des autres moteurs comparée à celle d’un moteur hors-bord à kérosène1 La consommation réelle inclut une tolérance pour la différence de rendement de l’hélice de chaque installation. Les chiffres dans cette colonne indiquent la quantité réelle de carburant consommée par un propulseur de même puissance.Les hors-bord quatre-temps à essence ont l'avantage important de fonctionner avec de l'essence sans mélange et ont un meilleur rendement en carburant que les deux-temps équivalents. A vitesse maximale, la consommation de carburant est d'environ 60 pour cent de celle d'un deux-temps équivalent, et tombe à environ 45 pour cent en vitesse de croisière. Les quatre-temps sont à la fois légèrement plus lourds et plus chers que les équivalents deux-temps et sont mieux adaptés pour la pêche nécessitant de la puissance (drague) et dans les pêcheries où les bateaux doivent franchir de grandes distances jusqu'aux lieux de pêche.Hors-bord diesel. Les moteurs hors-bord diesels ne sont pas très répandus dans la pêche artisanale surtout à cause du prix d'achat élevé et des difficultés d'entretien. Cependant, la technologie est maintenant assez bien maîtrisée et les moteurs sont particulièrement économes en carburant. Les moteurs hors-bord diesels sont les meilleurs pour les pêcheries demandant de nombreuses heures de moteur et qui sont bien desservies techniquement. Une série d'essais sur le terrain ont fait ressortir qu'un moteur hors-bord diesel ne serait viable face à un deux-temps à essence que s'il était utilisé annuellement 600 heures ou plus.Hors-bord à kérosène. Les moteurs hors-bord à kérosène sont dérivés de deux-temps à essence modifiés pour fonctionner au kérosène. Le moteur a encore besoin du mélange essence/huile pour le démarrage et l'arrêt, et est donc un moteur bicarburant. Les moteurs hors-bord à kérosène sont utilisables seulement dans les pays où il y a des subventions importantes sur le prix du kérosène, par exemple en Inde. Leur utilisation demande beaucoup de précautions, particulièrement au démarrage et quand on les arrête, et leur durée de vie est inévitablement très courte.Moteurs à arbre long. Le moteur à arbre long est une solution locale intéressante pour le problème de propulsion de petits bateaux de pêche. L'unité de pro pulsion consiste en un long arbre d'hélice souvent exposé qui est fixé au vilebrequin d'un petit moteur fixe ou d'auto. Le moteur est alors fixé au tableau du bateau par une bride pivotante et l'hélice et l'arbre sont immergés dans l'eau suivant un certain angle. L'arbre long dépend de la disponibilité locale de moteurs fixes très bon marché ou de moteurs d'automobiles adaptés aux embarcations de pêche, et la technologie est une façon ingénieuse et bon marché d'utiliser ces moteurs sur un bateau de pêche. Seuls les moteurs relativement petits (jusqu'à 20 CH) sont adaptables sur les installations à arbres longs utilisées en mer, car ils peuvent être difficiles ou dangereux à utiliser. Dans des eaux intérieures calmes, l'utilisation par des gens habiles, de moteurs jusqu'à 100 CH, est courante pour le transport de passagers et de marchandises.De nombreuses installations à arbre long sont de conception locale, et on dispose de peu d'informations sur leurs performances. Un ensemble diesel consommera environ 0,25 litre/CH/heure mais l'hélice rapide (généralement en prise directe sur le moteur sans réducteur) sera inefficace et sa consommation sera semblable à celle d'un hors-bord à essence à quatre-temps.Hors-bord à essence à injection directe. L'injection directe est une technologie relativement récente qui, jusqu'à présent, a été appliquée aux voitures et moteurs hors-bord. On peut l'utiliser sur les moteurs deux - ou quatre-temps. Elle est fondée sur une technologie semblable à celle utilisée dans les moteurs diesel où le carburant est injecté sous haute pression directement dans la chambre de combustion du moteur. Deux constructeurs offrent des moteurs à injection et prétendent économiser environ 40 pour cent du carburant, allant jusqu'à 80 pour cent si on les compare à un moteur deux-temps courant, et avec des émissions plus faibles à l'échappement. Actuellement, on ne produit que des moteurs assez gros (le plus petit moteur disponible est de 135 CH). Cependant, dans les très prochaines années, des moteurs à injection plus petits seront sur le marché et pourront être utilisés dans la pêche artisanale. Le système d'injection à haute pression, qui constitue le noyau de la technologie de l'injection, sera probablement sensible à la pureté et à la qualité du carburant.Montage des moteursLe montage d'un moteur sur les bateaux de pêche est souvent un facteur oublié dans le rendement en carburant. Si un moteur est mal monté, il travaillera au-dessous de son niveau d'efficacité prévu.Montage de moteur hors-bord. Quand on monte un moteur hors-bord, on doit faire attention à la bonne immersion de l'hélice. Pour une barque à vitesse relativement faible comme un bateau de pêche, la plaque anti-aspiration (la plaque juste au-dessus de l'hélice) doit être à environ 2,5 à 5 cm au-dessous du bas du tableau.L'installation de moteurs hors-bord dans les grandes pirogues traditionnelles impose le montage latéral plutôt que l'installation axiale dans un puits ou sur un petit tableau pour des raisons de coût et de structure. Quand on étudie l'éventualité du coût supplémentaire d'une installation dans l'axe du bateau, l'utilisateur doit savoir que le montage latéral, non seulement crée une tendance à virer, mais réduit également la vitesse maximum de 0,5 nœud, ce qui équivaut à une perte d'environ 4 CH ou 2 litres de carburant par heure sur ce type de pirogue.Pente de l'arbre d'un moteur fixe. Comme on l'a dit plus haut, une pente importante peut permettre de monter une hélice d'un diamètre plus important. Cependant, si on augmente la pente, l'hélice commence à tirer vers le bas plutôt que vers l'avant et on gaspille du carburant. L'angle maximum recommandé pour un arbre porte - hélice est d'environ 15°.Le choix d'une pente d'arbre plus importante introduit également une charge variable importante sur les pales de l'hélice. Cela est dû au fait que, comme les pales tournent vers le haut, elles reculent devant l'eau qui vient et quand elles tournent vers le bas elles se déplacent à contre-courant. Il en résulte des angles d'attaque variables, des vibrations et rapidement une cavitation.Echappement et circulation d'airTout moteur, qu'il soit monté dans une salle des machines sur un grand bateau ou dans un coffre sur un plus petit bateau, doit non seulement avoir accès à l'air frais pour la carburation, mais la ventilation doit être suffisante pour que les gaz d'échappement puissent facilement sortir. Un échappement et une arrivée d'air frais insuffisants peuvent facilement coûter 10 pour cent de carburant en plus à l'utilisateur.Prise d'air. Une circulation d'air suffisante dans la salle des machines ou le coffre du moteur est importante, non seulement pour alimenter la combustion dans le moteur, mais également pour empêcher la surchauffe dans la salle des machines ou le coffre du moteur. Cela est surtout important dans le cas de moteurs à refroidissement par air où la circulation d'air est le seul moyen pour dissiper la chaleur du moteur.A titre indicatif, on peut estimer que la section de la prise d'air de la chambre des machines ou du coffre du moteur doit être au moins de 8 cm2 par CH pour un moteur à refroidissement par eau (c'est-à-dire qu'un moteur de 40 CH doit avoir une prise d'air d'au moins 40 x 8 = 320 cm2). Un moteur avec refroidissement à air demande une prise d'air plus importante dont les dimensions minimales sont habituellement indiquées par le fabricant. Dans toute salle des machines ou coffre de moteur, la prise d'air qui aboutit au point bas de la salle des machines doit fournir l'air frais, tandis que l'air chaud doit sortir par le haut de la salle ou du coffre.Si un diesel manque d'air, l'échappement laisse sortir une fumée noire. On doit y faire attention car cela peut aussi indiquer d'autres problèmes mécaniques (voir Chapitre Entretien du moteur).Sortie d'air. Une partie de l'air qui entre dans la salle des machines ou dans le coffre du moteur s'en va par l'échappement, mais on doit également ménager une ventilation pour éviter l'accumulation de chaleur dans la salle des machines ou le coffre du moteur. L'air chaud doit ressortir par le haut de la salle des machines ou du coffre du moteur, où la température est la plus élevée. La section de la sortie d'air doit être sensiblement la même que celle de l'entrée soit environ 8 cm2 par CH pour un moteur refroidi à l'eau.Echappement du moteur. Le tuyau d'échappement doit être aussi rectiligne que possible et on doit éviter les coudes à 90° à petit rayon car chaque coude peut réduire l'échappement de 25 pour cent. Le diamètre du tuyau d'échappement doit être indiqué par le fabricant. S'il est trop petit ou comporte trop de coudes, il se crée une contrepression, ce qui diminue la puissance et, dans les cas extrêmes, produit une fumée blanche à l'échappement.[1] Ces dégagements sont étroitement associés au nombre de pales et peuvent être estimés en 1 = 0,23 - (0,02 × n), et 3 = 0,33 - (0,02 × n) où n est le nombre de pales de l'hélice.Page précédente Début de page Page suivante·le 01 juin 15:07
Vous écrivez que l'hélice est un peu trop forte (15 X 12) mais qu'il n'y a pas de fumée noire.
Si l'hélice était trop forte vous auriez une surcharge du moteur et donc de la fumée noire. Elle pourrait être grise si mélangée à de la fumée blanche (vaporisation).