hauturiere

Bonjour,
Nous n'avons fait que de la cotiere jusqu'à present. On veut se lancer dans la hauturiere (d'abord sur deux jours ou trois en pleine mer non stop).
Nous sommes en categorie cotiere. Il faut changer de "categorie".
1) Ou est ce que ca se fait?
2) Quel budget faut il prevoir pour equiper le bateau en hauturiere ? (Survie,...)
3)Nous faudrait-il un GPS special qui fasse le point loin des cotes ?
4) Existe -t-il l'equivalent du GPS de voiture avec carte memoire qui nous indique l'entrée d'un port avec ses balises et ses fonds ? (prix approximatif)
5) Comment communique t-on loin des cotes ? L'Iridium, cher, je pense, est il necessaire ?

Merci à tous de prendre un peu de temps pour repondre à mes questions!

denis et Lise.

L'équipage
04 juin 2011
04 juin 2011

Avant d'envisager de partir 3 jours au large, il faut d'abord apprendre la navigation... et être capable de naviguer sans moyens modernes de navigation.
Il existe toujours d'excellentes écoles de croisière.

04 juin 2011

Et si tu répondais à mes questions au lieu de me faire la morale ?
J'adore les gens qui me font la morale sans me connaitre !
J'ai lu des gens plus intelligents, sur ce site !
Il faut bien se lancer un jour !

04 juin 201104 juin 2011

La réponse de wiking 35 ne me semble pas du tout inintelligente ... la nature des questions posées appelle inévitablement ce genre de réponse.
Cordialement

04 juin 2011

denis-g
à la lecture de l'énoncé des questions la réponse de viking35 n'a rien de moraliste et est plutôt censée, le hauturier demande certaines connaissances et un tant soit peu d'expérience!...ce qui semble quand même absent dans tes mots ,peut-être qu'avant de vouloir gagner le large, tu devrais faire ce que te conseille avec sagesse Viking35...
le hauturier ne se conjugue pas avec légèreté et approximation, tu ne dois pas naviguer en comptant sur un ersatz de téléphone ou un GPS routier...personne ne sera là pour récupérer ton manque d'expérience et tes erreurs...
pourquoi ne pas aller faire un tour au large avec un marin plus expérimenté que toi?
:) non, ce n'est pas la morale qu'on te fait, mais on te conseille simplement un peu de patience et une démarche plus logique ....
amicalement
tropiques

05 juin 2011

Je ne peux être que d'accord. La façon naïve de poser les questions montre une méconnaissance certaine. Un GPS hauturier m'a bien fait sourire.

Même si je suis d'accord avec le fait que la cotière est plus compliquée l'hauturière prise à la légère peut dégénérer.

D'ailleurs on peut faire plusieurs jour en mer tout en ne s'éloignant pas de la porté de VHF si on ne cherche que le plaisir d'être sur l'eau.

STéphane sans animosité aucune. Keep cool man. :-D

04 juin 2011

Depuis 3 ans, la Division 240 précise qu'il n'est plus nécessaire de "changer de catégorie" de navigation. L'équipement de sécurité embarqué doit désormais correspondre à la distance de navigation.
www.developpement-durable.gouv.fr[...]010.pdf
Voir à ce sujet le chapitre 240-3.
Si tu souhaites naviguer à plus de 6 M d'un abri, il faut - pour respecter la réglementation- être en possession du matériel d'armement et de sécurité hauturier.

Les coûts d'acquisition de ces matériels seront facilement évalués avec les catalogues des grandes chaînes de shipchandlers.

Un GPS basique donnant la position, mais aussi la vitesse et le cap fond fond, est tout à fait suffisant pour naviguer en croisière hauturière. Mais si tu souhaites "jouer" avec un GPS-lecteur de cartes, tu trouveras aussi les prix dans ces mêmes catalogues (500 à 2 000 €).
Quant à la communication en petite croisière hauturière, je pense que la VHF ASN reste l'outil de base. Certes, il se pourra que tu te retrouves parfois hors de portée de tout récepteur. Mais, c'est logique lorsque l'on souhaite s'éloigner de la côte et de ses congénères...! Au large, on s'assume seul!

Voilà quelques éléments de réflexion. Je crois comprendre que tu as mal pris la réponse de Viking35. La nature de tes questions laissent supposer un manque de connaissances qui sont effectivement dispensées dans les écoles de croisière. Mais il est vrai que l'on peut apprendre seul: c'est un peu plus long et un peu plus risqué si l'on brûle les étapes ou si l'on surestime son propre niveau.

Bonnes nav.

04 juin 2011

Boujaron et Tropiques, j'ai déjà répondu à vos mises en garde, et je sais parfaitement que "ce n'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme".

Merci, Steredenn.
Je pense que pour établir mon budget et savoir exactement le minimum reglementaire a acquérir, je dois m'adresser à plusieurs shipchandlers.
Bon, si le budget total dépasse 2000 euros, je serai peut être obligé d'envisager une autre solution.

04 juin 2011

Salut Denis et Lise,

Ne te tracasse pas, lorsque tu as assimilé la navigation côtière qui, pour moi, est de loin la plus difficile et risquée (surtout dans les pays exotiques) la navigation hauturière est facile.

Ton équipement sera fonction 1) de ton budget, 2) de ton programme, 3) de ton bateau

Va voir l'article "Réflexion sur le bateau de voyage", j'ai ajouté à la fin le prix de tous les équipements que nous avions installés . Tu peux faire évidemment avec moins...

A+ Sergio

sergeetdomi.blog4ever.com[...]15.html

04 juin 2011

Bah, Sergio-Gary, au large, ya pas les rochers et la marée bretons....même si d'autres dangers nous guettent !
Budget pour passer au hauturier : 2000 euros
Programme : descendre de Bretagne à Bordeaux dans un premier temps.
bateau : karaté 1978, (9,95m)...toujours vaillant.

Alors,qu'en penses tu ?

05 juin 201116 juin 2020

karaté? super bateau j'en ai eu un pendant 8ans un K nv génial, tres sûr, une bête de près, juste un peu exigu dedans :bravo:

05 juin 2011

Il est regrettable que mes propos aient été mal interprétés.
Je n'ai pas le temps ce dimanche matin car je pars naviguer mais, la semaine prochaine, je donnerais ici trois exemples des conséquences d'une mauvaise formation dans le secteur de navigation concerné.(Atlantique)

05 juin 2011

descendre le long des cotes n'est pas vraiement de l'hauturier , mais c'est la navigation la plus dangereuse ,la présence des chalutiers exct.. et c'est sur le plateau continental que la mer est la plus mauvaise , le gps hauturier vient de sortir il indique les phases de lune en plus les epimeides .....
alain :mdr:

05 juin 2011

bonjour ,
pour aller en grèce , il faut passer par la mediterrannée comme je suis breton ,il m'a fallu un permis pour y sejourner ,à prendre en compte dans le materiel d'armement , comme les grecs vont sortir de la CEE ça va encore se compliquer un peu plus il faudra une connexion internet à bord pour se tenir au courant du cours du drachme ou un abonnement au forex .mais on peut faire tout ça en categorie B .D'ici la les côtes d'affrique du nord seront ouvertes avec de belles marinas et on pourra y pecher le thon rouge ..
avec le rechauffement climatique on y verra meme des phoques .....
alain
:mdr:

05 juin 2011

phoques? focs? :reflechi: :reflechi: :bravo: :acheval:

05 juin 2011

Avant de te lancer dans des traversées de 3 jours au large, tu peux commencer par des étapes comportant une nuit en mer hors de vue de terre. Le dernier quart de nuit avec le lever du soleil est toujours super!

Au niveau matériel, il te faut le Bib (1000€), les fusées (140€) ou la VHF ASN (170€) couplée à un GPS (100-300€).

Pour la navigation la tenue du livre de bord (estime) avec report du point toutes les heures sur la carte est le B,A:Ba. Un simple GPS te donnant longitude et latitude peut suffire.

Pour les étapes Atlantique, je laisse ça aux pratiques du coin. Pour la Med, il suffit de voir sur la carte que les Baléares, la Corse, la Sardaigne...te permettent des étapes de 24 à 48 heures.

Mais cela sous-entend aussi une bonne couverture météo, toutes les remarques précédentes restant valables

Amitiés

05 juin 2011

Denis,

Pour t'aider il nous manque l'actuel équipement de ton Karaté...

En vrac mes recommandations :

  • Achète le Bloc Marine chez un shipchandler, tu auras toutes les informations nécessaires au niveau réglementation. (Quels équipement en fonction de la zone de nav etc...) + une foule d'info concernant la croisière.

  • Pour aller jusqu'à Bordeaux, une VHF, pour prendre les bulletins météo, suffit.

-Un GPS n'est pas indispensable mais bien utile. Tu en as des basiques, portables et autonomes, qui te donneront ton point que tu reporteras sur la carte. (Solution la moins coûteuse) Tu en en d'autres dit "traceur" avec cartographie et position du bateau. (Très pratique mais cher)

  • Oublie l'Iridium avec ton budget (Nullement indispensable)

Avec 2000 Euros lorsque tu auras acheté les équipements de sécurité et un GPS, tu seras prêt à partir !

A+ Sergio
sergeetdomi.blog4ever.com[...]15.html

05 juin 2011

salutatous

pour ce qui est de l'aspect réglementaire et budgetaire, il me semble que tu as déjà pas mal de réponses au-dessus et en creusant un peu plus toi-même, tu vas pouvoir faire le tour du sujet

la navigation hauturière, c'est quand on ne voit plus les cotes, sachant que l'horizon est à peu près à 5M, ça vient très vite, surtout si la visibilité n'est pas bonne et que la côte n'est pas élevée

pour ce qui concerne les compétences du chef de bord que tu es, il faut que tu te demandes si tu sais déjà utilisé le matériel que tu vas embarquer et si tu connais les règles de navigation hauturière :
- radeau de survie : à quoi ça sert ? comment on s'en sert ?,
- GPS : c'est un système de positionnement qui couvre toute la terre, et à partir du moment où tu captes les signaux émis par les satellites te permettant de te situer, tu connaitras ta position en lattitude et longitude ? sais tu reporter une telle position sur une carte ?
- VHF : les VHF modernes portent à environ 20M; au-delà, on n'est pas obligé d'avoir un iridium sauf si le besoin de communiquer avec la terre est impérieux (fichiers météo notamment)
- sais tu faire une "navigation à l'estime" ? car le matériel électronique, c'est très bien mais ça tombe en panne, y a plus d'énergie pour les alimenter, ou on fait des erreurs en les utilisant (l'estime, ce n'est pas seulement reporter un point sur une carte et un livre de bord)
- hauturier ou pas, il faut songer un jour à revenir à terre, connais tu le principe du "port de secours" ? sais tu analyser une situation pour savoir si il faut se rapprocher de la terre ou rester au large ?
- sais tu naviguer de nuit ? ripam etc ...
- sais tu faire un avitaillement pour plusieurs jours de mer ?
- sais tu gérer la forme physique de ton équipage pendant plusieurs jours de mer ?

etc etc

à mon avis, si tu sais répondre positivement à toutes ces questions (et il en manque certainement), tu peux faire du hauturier

"pour que l'eau salée, n'est plus la saveur des larmes" comme dit la snsm

cordialités maritimes
larent le hareng

05 juin 2011

Ah, voila des infos qui me plaisent !
Effectivement, Pascal, c'est un bon bateau !
Ne t'inquiètes pas, Viking, tu n'auras pas ma mort sur la conscience !
Nora, le danger des chalutiers, ce sont les filets : les filets des chalutiers ne se détectent qu'à la vue par l'homme de quart? Et la nuit, je suppose qu'ils ont les lumières règlementaires, qu'il faudra que je repotasse...Quand au permis grec, (je suis loin d'en être là) je pense qu'on l'obtient sur place,non ?...
Koala, une nuit en mer, c'est une excellente idée.
La méditerrannée semble être "un excellent terrain de jeu".
Comment faites vous pour avoir a la fois des cartes de trois jours de navigation ( je suppose qu'il existe des cartes SHOM pour ça) et des cartes précises d'arrivée dans un port imprévu par faute de vent, par exemple ? Est ce le rôle du BLOC MARINE dont parle Gary ?
Gary, j'ai une VHF, mais je ne sais pas m'en servir (honte à moi)c'est quoi le BAba de la VHF ?
J'ai également le GPS basique ( j'espère que ça ne tombe pas en panne souvent), sinon, il m'en faudrait un deuxième. J'aime assez le report sur les cartes SHOM, à l'ancienne.

Avez vous des tuyaux pour un bib (=survie ? ) d'un prix "raisonnable" ?

05 juin 2011

Bonnes questions ! Larent, le ship me renseignera sûrement sur la mise en oeuvre du bib, Le report de la position GPS, je connais.
Un téléphone portable terrestre orange, ou autre porte à combien de milles?
Si la nav à l'estime, c'est avec les étoiles et sextant, alors je dois apprendre, sinon expliques moi, please.
Qu'est ce que le RIPAM ? Est ce long à expliquer ?

05 juin 2011

Qu'est ce que le RIPAM ?

Ca et le GPS hauturier, on peut dire que tu as le mot pour rire!

On t'as proposé de lire le Bloc Marine. Fais le, et reviens nous voir après... Apprends peut etre aussi l'emploi de Google ...

:doc: :litjournal: :langue2: :heu:

05 juin 201105 juin 2011

la nav à l'estime c'est sans sextant , tu dois te servir de ton loch (étaloné) de ton compas (calibré) avec courbe de déviation ,estimer ta dérive en fonction des courants qui changent de sens et de force avec la marée , noter tous des changements de cap si tu tires de bords .
sur ta carte tu traces la route idéale et au fur et a mesure de ton avance tu estimes ta position par rapport à elle .
on peut aussi se servir de son sondeur en suivant l'evolution des lignes de sonde sur la carte tout ce qui t'apporte une information sur la navigation est bon a prendre :une bouée,un amer , la gonio. pour se recaler en homming sur un emetteur connu ,meme le gisement du soleil au moment du coucher et du lever si on a les ephemerides un dernier conseil ,il faut toujours naviguer au vent de sa route c'est plus facile d'abattre que de remonter le vent et la mer qui va avec .
c'est ça l'estime .. le navigateur doit naviguer dans sa tete et bien connaitre le comportement de son bato en fonction des conditions rencontrées ,evidemment avec le gps on oublie tout ça , avec de l'entrainement on devient comme les canards on acquiers un 6eme sens que l'on perd très vite si on ne l'utilise pas ,la fonction cree l'organe
alain

05 juin 2011

ripam www.premiumwanadoo.com[...]pam.htm

Le portable passe a 5 nm environ, parfois plus.

05 juin 2011

Bonjour,
Une piste encore.. voir les "cours" pour l'ancien permis B, la nav à l'estime faisait partie de cette épreuve.. Il doit bien y avoir des ouvrages en occasion.
Bonne navigation,
Bernard.

05 juin 2011

L'achat du Cours des Glénans est également un très bon investissement et une mine de réponses aux questions que tu te poses...

05 juin 2011

Le Baba de la VHF, on le trouve là:
www.anfr.fr[...]crr.pdf
Le RIPAM, c'est le règlement international pour prévenir les abordages en mer.
Une lecture attentive du bloc marine te permettrait d'éviter de poser des questions dont la réponse te semblera alors évidente.

05 juin 201105 juin 2011

Re-bonjour Denis
A lire tes questions je rejoins Steredenn et les autres.
Commence par investir dans le "Cours des Glénans" lorsque tu l'auras lu, tu seras beaucoup plus mûr pour la suite de ton projet.

Pour la navigation à l'estime, c'était systématiquement le cas dans les années 70 quand le GPS n'existait pas. Les aides à la navigation étaient alors la Gonio.... et le Loran C pour les très riches.

La navigation astronomique (sextant, chronomètre, éphémérides et tables de calcul) n'était pas nécessaire, même si ces instruments faisaient partie de l'inventaire du bord.

05 juin 2011

Il fut un temps ou la voile était réservée, non à une élite comme je l’ai lu quelque part sur ce forum, mais à des gens qui faisaient l’effort d’apprendre, aussi bien la théorie que la pratique, qui s’investissaient réellement, et qui ne se contentaient pas de poser des rafales de questions sur internet (qui n’existait pas…), en attendant des réponses pré-digérées…
C’était mon mouvement d’humeur du jour…
:non:

05 juin 201105 juin 2011

le "mouvement du Meur", c'est bien celui alternatif effectué de l'index tenu horizontalement pointé sur la tempe ???

:-D :-D

01 août 2017

ET oui, il fut un temps, où le plaisancier moyen, emportait avec lui un sextant en plastique avec lequel il était impossible de faire une visée convenable dès que les creux dépassaient 1m50. un temps où après trois mesures on savait à 18h où on se trouvait approximativement à 10 Nautiques près, à midi.
Une époque où personne ne pouvait se payer un chronomètre de marine et où l'alternative était de tenter de capter un bip sonore sur la TSF, en espérant que l'attente du signalne soit pas interrompue par quelque manœuvre sur le pont.

SVP ayez foi dans le progrès: aujourd'hui on a le point, la vitesse du bateau et son cap avec une précision incroyable, sans avoir besoin d'aller chercher dans des tables approximatives de Dieumegarde et Bataille où on risquait de se tromper de lignes ou d'inverser les chiffres, même si on en connaissait toute la théorie.

Oubliez vos craintes et lancez-vous !

Henri

05 juin 2011

Cours des Glenans , acheté 2 euros d'occas , évidement c'est pas le perdreau de l'année (pas de cours sur le GPS , pas d'explication sur les enrouleurs de génois , etc ) mais les bases y sont .

05 juin 2011

troll?
sinon , bien imité..........

05 juin 2011

ah non !
si c'est ça, c'est pas troll du tout !...... :non:

05 juin 2011

Boatlover, il a tout bon. La navigation, ( à voile ou au moteur )ce n'est pas un problème de matériel ni d'argent. Simplement, ça s'apprend, il y a une progression, ça prend des années, ça s'appelle l'expérience. Il y faut de la patience et de l'humilité, et se dire que l'on a toujours à découvrir, que rien n'est acquis à priori. Et si l'on ne sait pas faire, ce n'est pas l'électronique qui va remplacer le sens marin. Sinon, ça se saurait. Simplement, voir les stats de la SNSM. Bientôt, ils ne vont plus suffire, les pauvres, tellement il y a d'inconscients sur l'eau. En même temps, on ne peut pas leur jeter la pierre, aux inconscients. Les commerciaux de tout poil leur ont tellement bien expliqué qu'il suffisait d'ACHETER, de préférence au dessus de quarante pieds avec le bouton qu'on pousse et qui va bien pour devenir le marin très beau qu'ils le croient. Après, on découvre que la mer fait des bosses, et le bateau reste au port, quand encore on arrive à le rentrer à son poste sans écornifler les voisins.
Bon, on ne va pas déprimer, pas vrai? mais quand même, plus on avance, et plus on a l'impression de reculer.

05 juin 2011

En même temps, apprendre de sa propre expérience a aussi ses limites : Faire une bourde sur une manœuvre n'a pas la même conséquence que d'apprendre par sois-même à éviter les situation dangereuses (savoir gérer le mauvais temps, les routes des cargos, que sais-je....), et les situation pas dangereuses mais stressante (etat de mer, de vent, de visibilité, de fatigue...) peuvent être difficiles à vivre par le chef de bord ou son équipage familial.

Là, à par la pratique (en école, avec des amis "affranchis"), je ne vois pas. Les cours "en lecture", c'est bien, perso, ça m'a déjà bien instruit pour emmener mon canot en côtier, mais il y a toujours un moment où on se demande si ce qu'on a lu a bien été retenu, bien compris et si c'est bien vrai, au final... (enfin, bon, ça dépends des clients, surement :langue2: )

05 juin 2011

Bon, je fais encore le tri : il y en a qui ont la tête dure !

Heureusement que je peux remercier :
NORA, en fait la navigation à l'estime, je la pratiquais dans les années 1970...Mais je ne savais plus comment cela s'appelait, ayant longtemps arrêté la pratique de la voile !! LOL.
CETECRY, GROSB, STEREDENN, SARKIS KOALA, ALCATORDA ...et à la limite, GUSS merci.

Les autres, bye, et bonne soirée.

05 juin 2011

Le autres, ne leur en veuille pas.
Ca nous fait quand même peur pour ta sécurité quand tu dis ignorer ce qu'est le ripam...

09 juin 2011

Je te trouve formidablement arrogant pour quelqu'un qui pose des questions basiques dont les réponses se trouvent dans les cours et la littérature énumérés par mes patients camarades. Un conseil : une piqure de rappel de météo. Tu vas en avoir besoin car on ne triche pas avec les éléments. Tu me sembles le parfait candidat pour la SNSM.

05 juin 2011

Les questions posées sont d'une grande naïveté et traduisent si ce n'est pas une plaisanterie une méconnaissance profonde des bases de la navigation en haute mer et de tout son environnement. La navigation hauturière démarre par définition à partir du moment où l'on perd les repères côtiers. On se retrouve totalement seul et on doit ètre capable de se situer avec les moyens de navigation de la boussole au GPS en passant par l'estime et l'Astro car tout moyen moderne peut ètre défaillant et garder un minimum de qelques cartes papier au cas où. Le règlement oblige à disposer des moyens de secour le plus couteux étant le Bib. Le bateau doit ètre équipé de telle façon qu'il assure une totale autonomie. Toute électronique peut facilement tomber en panne. La Vhf ne porte pas parfois forcement autant qu'on l'espère. La Navigation de nuit assez fatigante change complètement la vision de la mer. Le mauvais temps, le froid fatiguent et épuisent insidieusement mème les plus robustes qui peuvent mème perdre le simple bon sens.
Ne jamais faire confiance à un chalutier. Le danger principal c'est la côte.
La Med est souvent plus difficile que l'Atlantique.
La Mer est immense. Vous allez ètre seul au milieu de nulle part.
Ne pas systématiquement compter sur les autres, surtout la ou il n'y a personne.
Se lancer ne veut pas dire risquer la vie des autres.

Dans tout ça le problème d'argent est vraiment très très secondaire par rapport aux compétences, qui s'acquièrent, que doit nécessairement avoir le chef de bord SEUL responsable du bateau et de ses occupants. Les conseils desinteressés et lucides des premiers correspondants doivent ètre suivis. Il n'y a rien de desobligeant à se faire conseiller d'apprendre ce qu'il faut pour votre sécurité et surtout celle de vos passager. Plus on navigue plus on devient modeste.
Personne ne trouve drôle de donner l'impression de faire la morale.
Ceux qui répondent croient peut ètre naïvement, qu'ils peuvent rendre service.
On peut espèrer que l'altruisme reste une qualité humaine.

06 juin 2011

les questions poséés semblent traduire uncurieux mélange d'expérience(tu cite des termes "d'initié"SHOM par ex)et d'inexpérience totale(par ex un gps pour le large)
Tu déclare "aimer assez le report de l'estime sur les cartes ,à l'ancienne!!!??Avoir pratiqué l'estime "sans le savoir"!du coup il est difficile(voire impossible) de cerner tes demandes et attentes.
les intervenants t'ont donné
pour la règlementation:division 240
pour l'équipement:les ship et leurs prix
pour les connaisances "théorique":cours des glénans.
Autre "curiosité" de ta part,tu déclare avoir oublié car n'ayant plus pratiqué depuis longtemps?mais savoir lire une carte/relever et reporter 2-3 amers/prendre 1 ris/faire un noeud de chaise ou de taquet...ect...ça ne s'oublie pas!c'est comme le vélo!....
Bref...tout cela flaire la plaisanterie oul'ignorance feinte pour lancer un "sujet",mais lequel??Si ce n'est pas le cas...tu as déjà pas mal de conseils...pour ma part tant que tu n'est pas clair et cohérent et crédible......
une seule chose:certains te parlent de Gonio ,d'astro.....laisse tomber.2 gps portables(un de secours au cas ou) à 120 e pièce et tu sauras "ou tu est". si tu as les cartes du .....chaum!!(cherviche hauturier marin)

06 juin 2011

LE VRAI DANGER VIENT DU FACTEUR HUMAIN. LES MAUVAISES DECISIONS OU LES MAUVAIS CHOIX TUENT PLUS SUREMENT QUE LE MATERIEL.

Parmi 6 cas dramatiques de fortunes de mer dont j'ai la connaissance en Atlantique, je vous livre l'un des deux cas sans dommage lié à de l'incompétence dont j'ai été le témoin.

Mais les cas du BANJER 37 - 2 disparus-( Livre: Elle dort dans la mer) et le naufrage de Pousse-Rapière (Impensable 9m ( 2 disparus)sont typiques des conséquences d'un manque de formation.

Août 2001? - Kelt 7.6m – Audierne – 4 rescapés. (Usage du canot de survie)
« 1h du matin : Par calme plat, une très faible houle et une excellente visibilité, talonnage d’un Kelt 7.6 m sur le banc de la Gamelle à 1 mille d’Audierne.
L’équipage envoie une fusée mais celle-ci, mal orientée, part vers l’intérieur sur un matelas du carré. Une intense fumée se dégage durant la combustion de la fusée qui brule la mousse.
Craignant l’incendie, l’équipage s’affole et gonfle le canot de survie.
Les 4 équipiers embarquent dans le canot de survie sans gilet de sauvetage et abandonnent leur voilier. Ils allument un feu à main rouge. Celui-ci est aperçu depuis la terre qui alerte le canot SNSM.
45 mn plus tard, la vedette SNSM de St Evette, récupère les naufragés qui dérivent sur leur canot de survie à une centaine de mètres de leur voilier. A 2h 30, le voilier est remorqué intact à St Evette ; seul l’intérieur est totalement noirci par de la suie. Un matelas est brulé. »

Ceux qui connaissant le banc de la Gamelle savent qu’il n’aurait pas fallu une houle beaucoup plus importante pour que les déferlantes chavirent le radeau de survie avec les conséquences que l'on imagine...

Pour éviter cela et pour le prix de la révision d'un inutile canot de survie ou le prix d'une bonne veste de ciré, J'OFFRE à notre ami et à ceux qui sont MOTIVES la possibilité d'une semaine de formation sérieuse par des écoles de croisière professionnelle. Avec deux ou trois stages, vous aurez acquis des bases suffisamment sérieuses pour réellement naviguer.

06 juin 2011

bonjour,

je suis marinette, j'apprends !!!! comme toi je voudrais me lancer un peu
plus loin, mais en attendant d'être sure de moi et ne voulant mettre personne
en danger, je choisis de naviguer avec des gens très compétents qui me laissent
gérer mon bateau, mais qui sont là au cas ou je ferai une grosse bourde, et
qui n'hésite pas à me donner des conseils etc...
Ensuite, cet été je pars naviguer un peu plus loin, mais à plusieurs bateaux
et après et bien on verra, c'est la prochaine étape!!!
Si tu veux, il y a un site qui est très bien fait " les cours marins ".
Je le conseille à tous on y apprend énormément, à son rythme,
je vous souhaite beaucoup de bonheur sur l'eau et de belles navigations
amicalement
flo

06 juin 2011

le bourgeois gentillomme ,qui faisait de la prose sans le savoir , c'est pareil ...
alain :mdr:

06 juin 2011

Perso, je trouve que la navigation au large est plus simple, voire plus facile, que la navigation cotière. Les difficultés, on les a à l'atterissage, c'est à dire en cotière. Reste la meteo, mais on peut avoir une bonne prévision, surtout en atlantique (en med, je serais plus circonspect). GPS hauturier : ben oui, le modèle le plus basique suffit, le Compass à 80 € par exemple. C'est en cotier que l'on peut estimer avoir besoin des cartes et dans ce cas, un telephone android avec Navionics, ca coute pas cher. Ensuite, faut l'equipement de sécurité, radeau, ca c'est le plus cher. Pour avoir eu à m'en servir, je conseille une balise. Aujourd'hui une Fastfind à 300 €, ca fait l'affaire.

06 juin 2011

on se croirait sur plus belle la vie!

la base de la base de la survie du marin, c'est de chercher à répondre soi même aux questions qu'on se pose, parce que ça rend plus intelligent que de les poser à d'autres pour obtenir des réponses auxquelles on ne comprend rien.

Hisse et Ho n'est pas la bible, chaque marin voit l'horizon à portée de ses jumelles.

Heureusement et contrairement aux légendes, la mer est gentille et porte sur son dos nombre d'innocents qui feraient mieux de rester au bistrot.

NON, la mer n'est pas un espace de consommation où l'armement fait le marin. Avant internet, il existait un truc en papier qu'on appelait "livre", "bouquin"," Carnet de bord", et aussi des gars pour noircir leurs pages de leurs expériences, heureuses et moins heureuses.

Alors avant de poser des questions con, on lit, on navigue avec des amis expérimentés, parce qu'il est certain, sur et certain, que leurs écrits et leurs réponses seront plus justes que celle que tu liras ici.

Sinon, on reste en navigation côtière, qui est bien plus difficile que la navigation hauturière.

quel cinéma!

Alex

07 juin 2011

ce sujet est assez décousu et part ds tous les sens.Il est vrai que denis-g ne nous facilite pas la tache...certaines réponses non plus.
AROC:
"dénonce" internet et regrette les temps anciens ou des gars remplissaient des pages de livres de bord de bouqins.mais internet est une énorme source de rensignements,ou,en qqes clics,sans courir les librairies ou biblios,on peut acquérir de trés correctes bases théoriques(nav/éléctronique/réglages/entretien/escales/piéges à éviter....sur H etH et aileurs).Chacun navigue "comme il veut",mais la (sempiternelle?)querelle des anciens contre les modernes est elle intéréssante?Les uns prétendent qu'on ne saurait naviguer sans maitriser 3 jours d'éstime ds la brume et les courants(plus le noeud de jambe de chien?)...les autres sans maitriser les compatibilités NMEA/flux RS/GPS-pilote/le nez rivé sur l'écran du traceur(180 par 600 pixels s'il vous plait!)
pour ne parler que du GPS,force est de reconnaitre,qu'à défaut de poésie(et du charme piquant d'une estime douteuse)il apporte une sécu et une tranquilité d'esprit dont on aurait tort de se passer...
GUSS:
nous décrit la brume(visi)comme une situation "pas dangereuse mais stéssante".pour ma part,je la trouve stréssante et dangereuse!
Je préfère(et de beaucoup!)encaper le chenal du port de SEIN par F 3 et grand soleil que ds le coton le plus opaque sous qqes grains pluvieux.....ou se faufiler ds le mouillage des LAVEZZI à 10 h du mat par calme plat!et grand soleil!(brume rare en Méd....mais sait on jamais?)

07 juin 2011

désolé car loin de moi l'idéé de donner des leçons,ni à toi,ni à d'autres....si tu écris,je cite"des situations pas dangereuses mais stréssantes(état de la mer,de visibilité,de fatigue)..."je suppose que par "état de la visi tu n'évoque pas un ciel dégagé avec 5/10 miles de visi...car si on était "stréssés" avec 5/10 m de visi!!
Bon on va pas en faire tte une histoire.
bien cordialement à GUSS

07 juin 2011

J'ai du mal m'exprimer, tu as du mal lire : pas parlé de brume, mais une situation stressante comme par exemple, celle induite par une difficulté à voir une repère "qui devrait être là"... ou un truc qui est là qui ne devrait pas y être.. Bref, une situation stressante qui ne présente pas de danger immédiat mais qui peut être vécu comme telle parce qu'on essaie d'apprendre sur le tas et on a un grooooos doute, sur le coup, rejoignant par ces propos ce que Viking clame en "juscules". (facteur humain)

Enfin, bon, ce que j'en dis, c'est plus à lire sur le ton de l'échange d'expériences, en toute humilité.

06 juin 2011

Rappel des Bons Usages sur le Forum :

  • Les grossièretés sont à éviter ! -
07 juin 2011

Je vais rajouter mon grain ..
Beaucoup de tres bon conseils ont deja ete donnes, de maniere parfois un peu rude mais ..
les conseils sont quand meme bons.
Mais je tiens a souligner un qui a mon avis est le point principal:
La navigation hauturiere est avant tout une affaire d'autonomie.
Il faut donc penser a tout ce qui peut arriver et comment on s'en sortira seul, que ce soit d'une panne de gouvernail, panne electrique complete, perte du mat, du gros temps imprevu, ou encore probleme de sante.

C'est vrai que regarder toutes les merdes qui peuvent arriver peut faire reflechir, mais il faut aussi se dire que c'est une fois ces problemes envisages, que l'on naviguera plus tranquillement.
Et encore .. comme il a ete dit :
"la mer est gentille et porte sur son dos nombre d'innocents qui feraient mieux de rester au bistrot." Mais ces innocents s'ils ne sont pas trop c*ns apprendront.

07 juin 2011

PIRCARRE, c'est pour des infos comme le ripam, le vhf, etc...que je vous questionne.
OUTREMER, la naïveté n'a jamais tué personne ! Le froid, un élément à prendre en compte.
04, c'est vrai que j'ai l'expérience des années 70, et l'inexpérience actuelle...Oui, noeud de chaise, ris, Glénans, etc, je connais bien, ce sont mes questions spécifiques sur le grand large qui me manquent. Je t'assure que ce n'est ni une plaisanterie, ni un sujet "pour faire l'intéressant", qu'aurai je à y gagner ? Un deuxième GPS, j'y avais pensé, c'est une bonne idée.
La suite après mon cours de prof.....

07 juin 2011

Désolé denis, mais tu demandes p.e. des infos sur le ripam, règlement dont l'utilité est important à 1000 % en côtière depuis les années '70, depuis 1972 pour être précis. Au millieu de l'océan, il est utile à 100 %.

Donc tu ne poses pas les questions d'un type qui sait naviguer en côtière et a quelques intérogations sur le large. Tu poses les questions d'un type qui ne connait pas le milieu de la navigation.

D'où nos réponses. Maintenant si tu ne veux pas nous écouter, libre à toi ...

Cordialement

Michel

09 juin 2011

Idem pour la VHF. Cela set à quoi de se poser des questions dessus en abordant le "hauturier" puisqu'elle est surtout utile en côtier?
Bref, le fil est plutôt cocasse. Il est au moins divertissant.

07 juin 2011

Je pense qu'il y a beaucoup d'incompréhension de part et d'autre dans ce fil.
Comment t'expliquer ?
Tu dis : "ce sont mes questions spécifiques sur le grand large qui me manquent"...
Comment veux-tu qu'on te réponde quand on s'aperçoit que tu ne connais pas la base de la nav côtière ?
Tu nous demandes comment courir alors que tu as (en grande partie) oublié comment marcher.
Comprends notre inquiétude et notre désarroi !

07 juin 2011

Je partage les remarques précédentes. Mais puisque personne n'a répondu à tes questions, je le fais.

1) Ou est ce que ca se fait?
Nul part il faut se mettre en conformité avec le matériel requit pour une navigation hauturière, plus de 6 milles. Je te laisse le soin de googler pour trouver la liste.

2) Quel budget faut il prevoir pour equiper le bateau en hauturiere ? (Survie,...)
La survie est le gros coût à prévoir (au moins 1000e pour une neuve, grosso modo).

3)Nous faudrait-il un GPS special qui fasse le point loin des cotes ?
certainement pas. GPS signifie Global Positioning System. En gros, ça marche avec des satellites donc rien à voir avec la terre ferme. Il marcherait tout aussi bien dans le désert, sur un volcan, à la piscine etc...

4) Existe -t-il l'equivalent du GPS de voiture avec carte memoire qui nous indique l'entrée d'un port avec ses balises et ses fonds ? (prix approximatif)
Un gps lecteur de carte. Oui mais ça n'a pas vraiment d'intérêt pour le large. Achète plutôt une carte marine de la zone concernée. Les GPS lecteur de cartes sont très pratique mais ne dispense pas du papier. Je pense que ce n'est pas une priorité.

5) Comment communique t-on loin des cotes ? L'Iridium, cher, je pense, est il necessaire ?
Iridium nécessaire ? non. Inutile, je ne sais pas à toi de voir (je n'en ai pas). On peut communiquer à la VHF avec les navires qui passerait dans le coin (dans une zone d'une dizaine de milles).

Dans nos régions, on peut partir 3 jours sans être "hauturier" (surtout pour la nav' envisagée). Si vous êtes plusieurs relayez vous pour les quarts et naviguer comme d'habitude, je vois pas trop le problème.

07 juin 2011

Je pense, et c'est aussi mon boulot, qu'il faut avoir un minimum d'humilité. Tu dis être prof mais refusé de prendre des cours? Fais des stages hauturiers, navigue avec des marins, forme toi.
Ce n'est pas dans les livres qu'on apprend la mer.

07 juin 2011

VIEUX LOUPS DE MER, venez naviguer avec moi en juillet, chacun sur son voilier : cela vous dit ??? Allez, ne vous dégonflez pas sous un prétexte bidon !
OUTREMER, je n'estime pas cela naïf, ce sont des tuyaux essentiels et précieux pour moi.
VIKING, ça s'est bien terminé, mais l'équipage s'est trop affolé.
MARINETTE, merci pour le site, et bonne nav !
FRANCOIS, merci pour tes réponses sympa !
AROC, heureux les simples d'esprits...pourvu qu'ils soient informés !
MIG, je sais naviguer sans gouvernail, avec les voiles ( BEMV de l'ENV), mais bon !
MIC, PIR, et JOHANN : rôôô-là-là !!!! Malgré mes écrits que vous trouvez naïf, mon esprit décisionnel "dans l'action" est bien présent ! Les cours, non merci...
PAPAT, merci pour tes réponses ! Sur ton 4), rentrer impérativement sur un port de sauvetage m'inquiète quand je ne connais pas les fonds...

07 juin 201107 juin 2011

Ben ouais, ça me dit bien. On va au large?
Mais je ne comprends vraiment pas le sens de ta premiere question. En fait tu veux quoi? Pourquoi non merci pour les cours? Les écoles de croisiere sont faites pour ça et on y apprend beaucoup, on rencontre des gens qui partagent la même passion, on peut exposer ses doutes, ses incompréhensions et apprendre à se servir d'une carte, d'un compas de relevement, porter un point, calculer un cpa et le Tcpa, calculer les marées et les heures limites auxquelles on pourra rentrer au port (du coup ça répond à ta remarque concernant un port refuge). Bref, plein de chose.
Au lieu de ça, j'ai l'impression que dans ta derniere réponse tu veux montrer aux gens qui tentent de t'aider que tu geres mieux qu'eux sur le plan d'eau ("vous dégonflez pas sous des pretextes bidons"...).
Si c'est le cas, tant mieux pour toi, moi j'ai un voilier de voyage et je ne fais pas de compétition, mais en sachant utiliser une carte, les marées et les courants, on peut gagner beaucoup sur un plan d'eau.
Et puis je ne suis pas un vieux loup de mer, j'ai 34ans, je vis à bord pour mon plaisir et non pour prouver quoi que ce soit à qui que ce soit. Je me suis fait un petit aller retour d'un mois en irlande l'année derniere (au large donc), ce qui m’amène à te dire de te méfier un peu et de te former avant de prendre la mer.
Une petite video faite à l'arrache avec un petit appareil photo au retour :

Maintenant, fais comme tu veux et bonne nav.

09 juin 2011

Ben en fait la grand voile est une GV sur enrouleur (sur la bome) et tu vois ce que ça donne comme forme!
pour les pare bat' vu que mes coffres étaient pleins, ça me dérangeait pas de les laisser la.

Tu vas bien toi? le cornu avance?

07 juin 2011

ben alors, johann, tu n'as pas eu le temps de ranger tes parebats ? et d'étarquer ta GV ?

oooohhhhh !!

08 juin 2011

Ben moi je me considere pas du tout comme vieux loup de mer !! :]
Je tenais juste a te donner mon point de vue (histoire d'autonomie et l'exemple du gouvernail n'en etait qu'un, parmis d'autres problemes que tu doit envisager) vu que tes questions ont ete repondues.

Et en juillet-aout je serais au boulot .. parcequ'en ce moment j'acheve un tour des iles atlantiques W (je part bientot des Azores pour rentrer ds le golfe de gascogne) et mon bateau sera alors en entretient, parceque mine que rien ces navs ca use le bateau (et le portefeuille).
Bon vent a tous

08 juin 2011

je maintiens mon 4) encore plus. La carte marine papier (d'échelle au moins 1/50 000) te guidera très bien sur l'entrée du port. Je pense qu'il y a plus de risque (au début) au moins avec un GPS lecteur de carte. Un risque que je signale, c'est le sur-"zoomage". Tu te mets à tellement grande échelle que tu ne vois plus les rochers sur ta carte qui sont tout près (je l'ai vu faire). Bon si tu investie néanmoins là dedans, bien prendre en main l'engin avant.

07 juin 2011

Cher Mr Denis-g, puisque vous m'apostrophez parmi d'autres, dans votre dernière réponse, permettez moi de simplement vous répondre que, en aucun cas, je ne vous prendrais à mon bord pour une navigation hauturière. De toute façon j'ignore à titre personnel la notion de gonflé ou dégonflé, que ce soit en navigation maritime ou en navigation aérienne (l'avion a le mérite d'aller très vite et quand vous ètes face à l'instant ou votre destin se joue vous ètes étrangement calme et d'une grande lucidité. Ces expériences méritent d'ètre (sur)vécues.

08 juin 2011

Je suis consterné ! Nous avons un Héonaute, Denis-G, qui cherche à se renseigner sur certains points concernant la navigation, et, mis à part Papat, au lieu de répondre à ses questions, vous l'accablez de morale, vous fustigez son ignorance, et vous lui conseillez de réapprendre à naviguer à l'astrolabe, si possible dans des bouquins ! Holà, braves gens, descendez de vos dadas et arrêtez de contempler votre nombril ! et laissez tomber le CMA !
Si Denis-G était comme vous tous un puits de science maritime, il ne poserait certainement pas de questions (naïves ?) sur la navigation... J'aurais moi-même pensé, mais vous venez de démontrer le contraire, qu'un forum de voileux était le bon endroit pour poser ce genre de question... Je dois être moi aussi un peu naïf...
Je ne vois pas ce qu'il y a d'incongru à vouloir passer de la navigation côtière à l'hauturière, c'est ce que nous avons tous fait à un moment donné, je suppose. Il est vrai que Denis-G semble s'être tenu à l'écart des évolution technologiques, une petite remise à niveau lui ferait sans doute le plus grand bien, sachant que toutes ces innovations ne font que faciliter la vie du skipper et augmenter la sécurité.
Je me permettrait aussi de compléter quelques points auxquels Patat a déjà répondu :
les 3 et 4 : je pense qu'un lecteur de carte (gps ou ordi+gps) est vraiment un plus très appréciable.
le 5 : la vhf permet de communiquer à plusieurs dizaines de milles, c'est (avec ASN) un élément de sécurité.
Je rajouterai aussi une petite considération personnelle d'ordre général : lorsque l'on aborde une activité dans laquelle on se sent un peu néophyte, il convient de le faire avec prudence, et en essayant de rester toujours en deçà de ses possibilités. En l'occurence, pour une première navigation, prévoir une étape de 36 à 48 heures maxi, avec une très bonne météo, et en ayant soigneusement préparé la navigation, avec tous les atterrissages possibles sur le trajet.
Bonnes navigations, et profitez bien de la mer !

08 juin 2011

Désolé,mais il a obtenu les réponses meme si elles sont dispérséés au fil des intervenants, meme si certains lui ont"volé ds les plumes",d'autres fustigé son ignorance ...ect....Comme je le disais ds ce fil denis-g ne facilite pas la tache!!de plus ds sa dernière intervention,le voilà qui met "au défi de venir naviguer" avec lui,sans se dégonfler(sic!!!)un comble:le voilà (toujours ds sa dernière intervention)qu'il dit avoir le brevet d'état de mono de voile!!!OK si ce BE est ancien y avait pas l'option "croisière"....De ttes façons chaque fois qu'il obtient les réponses il rebondit avec d'autres questions....pour ma part j'abandonne ce fil,las de tourner en rond(ds l'eau ou ds la semoule??)

08 juin 2011

Et puis si on ne veut pas entendre les réponses, - du moins celles qui ne vont pas dans le sens que l'on souhaîterait - faut pas poser les questions.

08 juin 2011

Et pourquoi dire que personne ne lui a donné de réponse, alors que Denis-g lui-même remercie un certain nombre d'intervenants pour les réponses reçues ?

08 juin 201108 juin 2011

C'est bien ça le problème. Il y a des "répondeurs" qui n'ont pas l'honneur de figurer sur la liste des nominés pour les remerciements. Toi, tu as du pot, tu y es.
:-D
Au fait, si ton fils est à P.C, j'espère qu'il n'a pas oublié son ciré ?

08 juin 2011

Ouais ! J'ai eu cet honneur et pas d'autres. Il n'y a pas de justice en ce bas monde!!!!

Mon fils et sont épouse n'étaient pas très bronzés à leur retour de Port Camargue, pas très contents du coup et coût des silentblocs !

Quant à Koala, c'était le déluge à l'intérieur et tout était trempé, il a fallut le bâcher en vitesse, pour la 3ème fois....

08 juin 2011

un petit conseil supplémentaire : ne pas oublier de cotiser à la SNSM, tout autre commentaire serait hors charte !

08 juin 2011

C'est marrant , vous etes tous à dire que la nav cotiere ,c'est plus facile que l'hauturiere. je crois qu'au contraire il faut préparer son voilier , se préparer sois meme etc... avant de traverser un océan .Ca ne s'organise pas d'un coup de baguette magique !

08 juin 201108 juin 2011

Euh... je crois que c'est le contraire qu'on disait...
Et puis c'est un peu simpliste de dire "ceci est plus facile que celà..."

Comparaison très simple : rouler en ville ou sur autoroute.

(pour les deux, il faut connaitre le code de la route... :heu:)

08 juin 201108 juin 2011

Pas de jaloux, donc : merci à tous, même à ceux qui me "disputent" ! On est sur Terre/mer 80 ans à peine, On est sur Terre/mer 80 ans, c'est pas pour faire les c...à se chamailler, s'incendier, se tuer, faire le mal, mais pour faire le bien, et il y en a un certain nombre, parmi les 7 milliards d'individus, qui ne l'ont pas compris !

JOHANN...et les autres que cela tente de m'accompagner en flotille, je pense aller au bateau à Perros début juillet pour la révision moteur et l'antifouling, puis en avant toutes vers le large : une nuit, puis deux nuits...C'est quoi un cpa et tcpa (je déteste les sigles)?
Vous avez tous mal compris : "ne vous dégonflez pas" n'est pas un appel à la compétition ou à un quelconque savoir supérieur de ma part (décidément, vous avez du mal à me cerner, je suis pourtant si simple dans ma tête !), mais un soucis de combler votre hyper-protection à mon égard : quoi de tel, vieux et jeunes loups de mer, que d'accompagner le vilain petit canard (chacun dans son bateau, mon cher OUTREMER, et non pas "à votre bord", très cher, je l'avais déjà précisé) dans ses premières sorties vers le grand large ???
Pour les notions de lucidité liées au destin, ce que vous dites, très cher, est parfaitement exact, je l'ai moi même constaté dans différentes circonstances.

PAPAT, moi aussi, j'adore les entrées SHOM au 50.000è, mais chacune coûte 20 euros, dois-je en acheter une ribambelle pour descendre le long de la côte atlantique, si mon estime n'est pas bonne au début ?

EBRABALL et PAPAT, plus quelques autres, voilà des personnes sages comme je les aime, qui cherchent à faire le bien !

04914, que dire ?? Ce "surnom" ressemble à l'écriture de "pi", ou au matricule des Rapetout...Bonne discussion à toi sur d'autres topics, plus intéressants pour toi. J'ai effectivement reçu un nombre appréciable de réponses à mes questions, je les ai regroupée sur une feuille pour les exploiter ensuite. Si je rebondis, c'est que j'ai un défaut : la curiosité est un vilain défaut !
HOOLOF, je trie les réponses, car, même chez les "fustigeurs de mon ignorance", il y a des choses bonnes à prendre ! Et ne sois pas jaloux, je ne crois pas que tu ne m'aies écrit auparavant ???
ROOTS, ce topic est une partie de notre préparation...

08 juin 2011

attention, l'arrogance en mer c'est comme le tabac, ça peut tuer !

08 juin 201108 juin 2011

Le Bloc Marine, indispensable à bord, détaille l'approche de TOUS les ports, les alignements à respecter, les difficultés (courant, marée, dangers...), les informations "transit de x à y" qui donnent la route la plus sûre d'une zone à l'autre... Et une quantité d'informations totalement indispensables (notamment sur la réglementation).

pour le coût de l'armement hauturier, il suffit de jeter un oeil sur un site comme tyboat ou accastillage diffusion, la liste des équipements est aussi indiquée dans le bloc marine. Radeau, harnais+ligne de vie, gilets 150 newtons, boite pyrotechnique (ou VHF ASN connectée à un GPS, mais CRR obligatoire), en gros c'est ce qui pourrait manquer, soit un budget de 2000€, calculé rapidement.

pour que tout soit clair :

VHF : Very High Frequency = Gamme d'onde métrique, désigne l'appareil, la "radio".

ASN : Appel Sélectif Numérique = Lance un appel de détresse (secours ou sécurité) automatiquement, ça permet de gérer le problème sans rester accroché à la radio... entre autres...

GPS : Système de géolocalisation par satellite (par triangulation, ça marche partout sur la planète, tant que les ondes des satellites peuvent être reçues (donc, sous terre, dans une maison, non, ou pas bien)

CRR : Certificat de Radiotéléphoniste Restreint : Obligatoire pour pouvoir utiliser une VHF Fixe ou portable ASN (78€, inscription auprès de l'ANFR, voir leur site).

Heu...Voilà...

08 juin 2011

"PAPAT, moi aussi, j'adore les entrées SHOM au 50.000è, mais chacune coûte 20 euros, dois-je en acheter une ribambelle pour descendre le long de la côte atlantique, si mon estime n'est pas bonne au début ?"
je veux juste te dire qu'il faut nécessairement avoir une carte papier ne pas se contenter du GPS traceur. Plus de courant, ce qui est fréquent, et là tu es perdu de chez perdu !

Effectivement tu peux prendre un peu plus gros que 1:50000 aussi et repérer les entrées de ports avec le bloc marine ça fonctionne très bien. Les ports de la côte Atlantique ne sont pas difficiles d'accès. Il faut penser au mouillage, car ces ports sont chers. Une nuit au port l'été c'est environ une carte.
Les cartes se revendent/ s'achêtent d'occaz'.

08 juin 2011

nav auturière , ça peut etre ça :

400 milles en MANCHE sur un Cognac par force 8 à 10

A chacun son Cap Horn…
L’ABER WRACH – CAMARET : 96 heures

Saint Malo - Septembre 2006
Quelques temps auparavant, j’ai subit une opération importante qui m’empêchait de naviguer depuis de trop nombreuses années ;

L’envie est donc forte de partir vers l’ouest, histoire de vérifier que les cailloux de Bretagne Nord n’ont pas « bougés » depuis 40 ans.

Je quitte donc St Malo en solitaire, le 13 septembre 2006 en direction de Camaret sur un Cognac, dans son « jus », prêté par l’un de mes amis.

Après des escales « classiques » à Bréhat, Lézardrieux, Perros-Guirec, Batz puis l’Aber-Wrach, je décide de rendre visite à un vieux copain qui habite près de l’Aber-Ildut. Une étape classique de croisière côtière dans le secteur de sinistre mémoire où s’est échoué l’Amoco Cadiz.

L’équipement de Rondine, mon Cognac, n°21 de la série, est celui de 1968 : voiles d’origine, lampe à pétrole et moteur hors bord. Seules modernités, je dispose d’un GPS portable et d’un pilote automatique.

C’est ainsi que le 20 septembre, vers 10h 30 je largue ma bouée dans l’aber par un vent faible de sud-est. Le plafond nuageux est bas, gris, comme souvent dans ces parages.

A l’approche du Libenter, le courant étant toujours contraire, je démarre même le hors-bord durant quelques temps. L’après-midi s’écoule paisiblement, en route vers la grande basse de Portsall. Le courant devient enfin favorable, la visibilité reste médiocre, le vent toujours faible de sud /sud-est. Cette direction m’oblige à tirer un bord vers le sud-ouest, bien aidé, toutefois, par le courant. En fin d’après-midi, je vire de bord vers le phare du Four, proche de l’entrée de l’Aber-Ildut.

Il est prés de 20 h, quand je me présente aux abords de l’aber, la nuit est là. Verts, rouges, fixes ou scintillants, les bouées et les phares du chenal du Four ne manquent pas. Les feux de la côte des « naufrageurs » sont nombreux. Trop nombreux à mon goût. Au milieu de toutes ces lumières, je n’arrive pas à trouver le feu à secteur directionnel de l’entrée de l’aber. Le GPS m’indique bien ma position, mais reporter la position à la lampe de poche n’est pas simple et les cailloux sont proches.

Il me semble plus raisonnable d’attendre le jour pour rentrer dans la rivière. Je décide donc de capeyer dans l’ouest de l’aber. Grand-voile ferlée, sous foc seul, le courant poussant vers le sud, le pilote n’a pas de difficulté à maintenir Rondine sur un cap au sud-ouest en direction du plateau de la Helle. Toutes les deux heures, j’empanne pour rester dans cette zone. Vers minuit, le vent fraîchit sérieusement, force 5 probablement. Le clapot rend la situation inconfortable. Rappelons que le Cognac ne fait que 7.30m. Dans la nuit, la situation devient sérieuse. J’ai du mal à estimer correctement la force du vent. Je ne sais que trop bien que, la nuit tout parait surdimensionné, mais, une certitude, cela souffle fort

A l’aube, cela m’apparait évident, le vent est établi à 35/40 nœuds de sud-est. Je n’ai aucune visibilité et me situe dans l’est d’Ouessant. En fuite, afin d’économiser la batterie du pilote, je barre entre 90° et 110° du vent, à 5/6nds. Cela m’amuse de penser que, si cela dure un peu, je serais en Irlande dans 2 jours! La mer reste maniable. Le fetch n’est que de 2 m à 2.5m. Ce qui m’inquiète, c’est que le vent semble continuer à fraîchir.

Mais, dans l’après midi, à la renverse, vent contre-courant, la mer devient mauvaise, hachée et déferlante. Par deux fois, des vagues vicieuses remplissent partiellement le cockpit. C’est totalement inhabituel. Je me vois mal continuer à barrer dans ces conditions. Heureusement correctement amarrée, la bouée fer à cheval s’envole. C’est le déclic. « Basta, cela commence à bien faire », je me décide à affaler le foc 1. Autant l’avouer, il y a bien longtemps que je ne m’étais livré à de telles acrobaties sur un aussi petit bateau. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps je passais de longues journées sur un lit d’hôpital ! Je ne connaissais pas mon bonheur!

Vers 16h, le bas-hauban bâbord, sous le vent, flotte dangereusement. Je suis obligé d’aller le reprendre avant qu’il ne se dévisse totalement. Un vrai plaisir ! Je me situe dans le nord-ouest d’Ouessant, et empanne. Rondine obtempère sans aucune difficulté. Heureusement, j’ai de l’eau à courir avant d’atteindre les côtes anglaises, dans mon nord. La chaise du moteur hors-bord donne des signes de fatigue, mais je me vois mal rentrer ce moteur. Je le saisi solidement.

Le foc ferlé serré, la barre amarrée légèrement au vent, le bateau tient une route correcte vers le nord-est en cape sèche entre 90 et 120° du vent. C’est presque confortable, j’en suis surpris. A une vitesse de 3 à 4 noeuds, Rondine embarde en gardant une gîte de 30 à 50°, somme toute, acceptable. Avec régularité, après un choc de la vague sur son flanc tribord, plus ou moins violent, il glisse sur son bouchain sur la crête en gîtant et abattant légèrement avant de subir la vague suivante. Après quelques minutes d’inquiétude, je me suis habitué à ses mouvements. Il faut préciser que ce bateau possède un aileron important devant le safran. Merci Monsieur Harlé !

Je me félicite de ne pas être équipé de l’enrouleur qui équipe la majorité des croiseurs modernes car j’imagine le fardage et les coups de gîte qu’il entraînerait!

Les embruns volent à l’horizontal, les haubans sifflent. Je commence à penser que le vent est plus prés de 50 nds que de 40, peut-être même plus. Ce qui me soucie, c’est que le suet peut durer plusieurs jours.

Dans la soirée, je suis manifestement sur le rail montant, dans le nord d’Ouessant, car dans l’après midi, plusieurs dizaines de cargos, porte-containers et autres chimiquiers me rattrapent, le nez dans la plume. Plusieurs mastodontes aussi, chargés de containers. Dans la boucaille, la visibilité reste faible et j’ai conscience d’avoir eu une certaine chance mais aucun ne me frôle. Je m’astreins à une veille régulière, à l’abri de la capote bienvenue, mais allez donc regarder au vent quand les embruns vous mitraillent !

La mer a grossi. Les vagues font sans doute 3 m, difficile de le dire. En tout cas, leurs crêtes volent à l’horizontale. De temps à autre, un choc violent frappe le bordé au vent. Les vibrations des haubans, le hurlement du vent me sont insupportables. Je commence à penser que le vent dépasse sûrement 50 nds. Dans les surventes, le sifflement est incroyable, lancinant.

Habitué aux embardées de mon brave Rondine , j’alterne les périodes de demi-sommeil et de veille, histoire de me donner bonne conscience, mais je n’aperçois plus aucune lumière lors de mes tours d’horizon nocturne…

Au matin, mon GPS m’indique : 49°25N 4°29W. Parti pour du cabotage côtier, je ne dispose plus de cartes pour reporter ma position. Par rapprochement des points indiqués sur l’Almanach du Marin Breton, je me situe à la hauteur de Guernesey et de la pointe de Pontusval. Avant d’atteindre les côtes anglaises du côté de Start Point à 55 milles, j’empanne et mon Cognac obtempère docilement. Mon nouveau cap me dirige vers l’Amérique… Depuis la fin de nuit, je ne vois plus de feux.

Je commence à restreindre ma consommation d’eau car il ne me reste en tout et pour tout qu’une bouteille de 1.5 l. De temps à autre, j’éponge quelques litres d’eau dans les fonds, provenant d’embruns et de pluie projetés régulièrement par le panneau de descente. Mais dans l’ensemble, mes habitudes de vieux célibataire font que tout à bord est en ordre, correctement saisi.

Evidemment, je reste en permanence habillé en ciré complet et mon âge certain se contente de peu de sommeil… Coté nourriture, j’arrive à me cuisiner des oeufs sur le plat. La journée est rythmée par les cafés et les soupes dont je ne manque pas. L’avantage d’un petit bateau est que tout reste à portée de mains…

Les heures s’écoulent régulièrement, bien calé sur la couchette sous le vent et, entre un café et une soupe, une certaine routine s’installe. Un vieil Almanach abandonné dans un équipet me rappelle qu’ « il vaut mieux avoir un troisième enfant qu’un congélateur neuf… ». De temps en temps, je pousse une gueulante, cela soulage.

Dans la soirée, j’aperçois trois trombes à l’horizon simultanément, ce que les journalistes appellent improprement mini-tornades! Je n’en avais jamais vu !

Une nouvelle nuit s’écoule, j’ai pris mes marques mais le sifflement du vent dans les haubans est toujours aussi insoutenable. Il me semble que le vent tourne légèrement vers l’est. Je m’assoupis quelques heures, et au réveil, surprise ! A l’aube du 23, tout est calme, c’est terminé. Tout cela est relatif, mais le vent a sérieusement mollit, il n’y a sans doute plus que 30 nœuds d’est. Que du bonheur ! Le GPS m’indique la position : 48°56N 7°58W. Je constaterais après coup que je me situais à 110 milles dans le nord-ouest d’Ouessant, à 75 milles des Scilly et 135 milles de Camaret .

Dans l’après midi, bien que la mer soit encore formée, le vent ayant progressivement tourné vers le nord et faiblit, je remet en route vers l’est en renvoyant la grand-voile avec un ris et le foc 1. Rondine sous toilé plante des pieux mais cela permet au bonhomme de récupérer. Grâce aux quelques ampères économisées le pilote fonctionne honorablement durant toute la nuit. Progressivement, la mer se calme. Ce bord vers l’est me parait interminable.

En fin de nuit, je croise de nouveau les cargos. C’est bon signe. Dans la matinée, le vent mollit à force 2 à 3 de nord! Mon GPS me situe à 48°35N 5°07W soit 7 milles dans le nord-ouest d’Ouessant. L’horizon est toujours bouché.

Au matin, la visibilité se dégage, dans l’est, j’aperçois Ouessant puis, deux heures plus tard, la pointe St Mathieu. La journée du 24 s’écoule paisiblement en mer d’Iroise dans un vent faible de secteur nord et une mer résiduelle. Durant l’après-midi, je longe les Tas de Pois sous le soleil avant d’arriver à Camaret à 18h, en tee-shirt. Rondine a effectué les 35 milles de l’Aber Wrach à Camaret en 96 heures mais aussi plus de 350 milles sur le fond !

Je m’empresse de téléphoner à mon PC à St Malo. Mon ami Patrice est soulagé, c’est un euphémisme, de m’entendre. Marin expérimenté, mes copains et lui étaient à deux doigts de déclancher les secours, n’ayant pas de nouvelles de ma part depuis 4 jours Heureusement, le vent à St Malo était beaucoup plus faible et ils n’ont pas imaginés les conditions réelles que je subissais.

En consultant ultérieurement les relevés météo, j’ai découvert que METEO CONSULT prévoyait sur Manche Ouest : Vent force 8 à 10 de sud-est.- 50 à 55 nds -70 nds sous grains

Si c’était à refaire :
-J’aurais étudié de prés le passage à terre plus court entre l’Aber-Wrach et l’Aber-Ildut.
-J’aurais écouté plus attentivement la météo.
-J’emporterais une carte « routière ».
-J’apprendrais à mieux utiliser le GPS portable.

Philippe MOUTON dit localement « Vito Dumas »

08 juin 2011

Comme quoi, si l'on possède un GPS et que l'on a perdu ses lunettes, celui-ci ne sert à rien. Mais mon ami Philippe avait à l'époque plus de 50 années d'expérience.

Après tout, comment naviguait on, il y a seulement 40 ans?

08 juin 201108 juin 2011

à denis-g
je (re)viens vers toi....parce que tu te permets des commentaires sur mon "login"/"surnom"
Trés heureux qu'il t'évoque PI,nombre transcendant(si!si!)dont la conséquence importante est de rendre la quadrature du cercle impossible.Autrement dit,il est impossible de construire,uniquement à la règle et au compas,un carré dont la superficie serait égale à celle d'un cercle donné(conséquence du théorème d'hermite-lidemann)....
et donc,pourquoi se gausser(se moquer ouvertement)?
Tout franc je n'aime pasque l'on rit à mon nez
Et si quelqu'un vient encor se gausser davantage
je lui sangle d'abord mon poing dans le visage.
En parlant de quadrature du cercle,problème impossible à résoudre....ça ne te rappelle rien,??
Rassure toi je préfère prendre ça sur un ton badin...et je ne me formalise pas plus...
Mon 04++++++++est tout simplement le N/0 d'identifiant de mon serveur(je sais ça manque de poésie....mais j'ai la flemme de tout changer pour HetH)
pour ce qui est du sujet proprement dit(tes 4 questions de départ)comme je l'ai dit + haut,je suis las de tourner en rond,considérant que tu as obtenu ttes les réponses(dont la plupart sont de qualité)

08 juin 2011

Bravo à Stp2 pour le récit de son épopée, qui donne froid dans le dos, et la façon dont il a géré son "Cap Horn".
Jean Merrien nous dit que Vito Dumas sur Legh II dans les 40èmes, avait été sur le point de devoir s'amputer le bras, suite à une énorme infection.

08 juin 2011

Rendons à César ce qui est le récit de mon ami Philippe Mouton pour qui j'ai écrit ce rapport.
A noter que deux ans plus tard, le même Philippe a été coulé par un pécheur sous pilote automatique près de St Cast...

08 juin 201108 juin 2011

0491.... Je n'ai jamais cru à une reférence mathématique pour ton pseu, je croyais benoitemlent que c'était le tel de Fanny de Kersauzon, la bien connue et m"aprêtais à t'en remercier, grace à denis-g ( g comme comme point g sans doute) me voilà détrompé et je l'en remercie :pouce:

08 juin 2011

Bonjour,
Il est difficile de poser des questions dans les forums en particulier celui ci. Les réponses sont agressives et moqueuses.
J' essaie d'y répondre .
La hauturière n'est pas plus difficile que la côtière à part deux points.
prevoir la météo sur plusieurs jours ( sites sur internet sont bons)
savoir atterrir. reconnaitre la cote qui se rapproche. Maintenant le GPS facilite le positionnement.
pour la navigation, il faut un GPS marin basique récent et des cartes papier ( des cartes de navigation et d' atterrissage ) et des bouquins sur les côtes et les entrées de port . Vous reportez la position géographique du GPS sur la carte toutes les heures, si le positionneur tombe en panne , vous continuez à l'estime et le compas de relèvement.
Il faut changer de catégorie ( surtout le canot de survie).
pas d'iridium . au large, la VHF vous donne la météo du large et vous regardez le ciel comment il se présente , le baro et la direction du vent . Il faut être autonome.
Si le vent devient trop fort pour votre expérience, direction un port sinon vous continuez.
Il faut s'habituer au large ( les cotes ont disparu ) et aussi à la navigation de nuit ( un peu stressante au début) . Il faut choisir une route au large des dangers qui sont visibles de jour. Le choix des points de route est primordial.
autre question. Êtes vous capable de faire la nav à la table à cartes par mer forte sans être malade.
Vous pouvez me poser des questions en privé.
Cordialement
philippe
MARINETTE a cité mon site.
www.permis-hauturier.info[...]dex.php

08 juin 2011

J'ai des doutes sur l’interprétation de certains propos :
-en cas de panne du GPS "si le positionneur tombe en panne , vous continuez à l'estime et le compas de relèvement." Un compas de relèvement, c'est pas fait pour relever le gisement des amers ??? et au large on les trouve où les amers ???
- "Si le vent devient trop fort pour votre expérience, direction un port ...". Si on est au large, le port est loin ... et le risque est fort de devoir atterrir au pire moment dans les conditions les plus difficiles et dangereuses ... Savoir prendre la cape et attendre au large est une solution à ne pas négliger.
:acheval:

08 juin 2011
  1. on navigue au large en fonction des capacités ,au début pas trop loin. Il faut un compas de relèvement quand on approche des cotes pour vérifier son estime, bien sur pas au large . Je sais qu'il n'y a pas d'amers au large. si j'en vois, sinon j'ai trop bu.
  2. oui la cape ou la fuite.
08 juin 2011

Attention relèvement et gisement ça n'a rien à voir ;)

Sinon oui au large il ne sert à rien, juste peut être à éviter d'avoir à sortir pour avoir le cap compas en le calant (a condition d'avoir vérifier sa déviation à la table à carte).

08 juin 2011

toutes mes excuses pour cette inexactitude lexicale ... :reflechi:

08 juin 2011

"Compas de relèvement": un lapsus sans doute pour "Compas de route".

Comme dit plus haut: un simple GPS donnant latitude et longitude est bien suffisant pour se situer sur la carte, et "rafraichir" une estime en guise d'entrainement.
En secours cela peut-être un simple GPS auto, ils donnent tous les coordonnés géographiques.

"En mer le danger c'est la terre". D'accord avec toi pour la cape au large en cas de mauvais temps, surtout en Atlantique. . Mais en Méditerranée le gros temps vient souvent de terre, donc en s'en rapprochant on fini par être à l'abri.

08 juin 2011

"Mais en Méditerranée le gros temps vient souvent de terre, donc en s'en rapprochant on fini par être à l'abri. ". Mais comme on est supposé être "au large, hors de la vue de terre, dans le cas que tu évoques, il devient difficile de se rapprocher de la côte ... Mais je n'ai passé qu'une année de navigation en Med ... alors je ne demande qu'à apprendre :heu:

c'est vrai nrs :quand on ne sait plus quoi faire (au large)la meilleure solution est de prendre la cape (encore faut il savoir ce que ça veut dire ) ;-)

08 juin 2011

gisement et relèvement ce n'est éffectivement pas la m chose....
je ne maitrise pas assez l'informatique pour illustrer par un schéma...
j'essaye autrement
Vous faites un cap à 60
avec compas de relèvement vous "visez" un phare vous lisez 40(ZC)
le relèvement du phare=40
son gisement=20
Sans courant et en gardant le cap=60......quand vous aurez doublé la valeur du gisement (soit 40)vous aurez par ex parcouru 3 m...A cet instant vous passez à 3m du phare.Amusant,cette construction"géométrique,peut etre utile....mais depuis les GPS...
Gros temps en Méd:mistral/tram
effectivement + on se rapproche des cotesCONTINENTALES,moins il y a de fecht(non valable sur cotes de COrse OUEST!!)
Est/sud-est/Sud:c'est évidemment "le contraire"....
réné MAYENCON,météorologiste trés compétent(à la retraite en 2011?)recommande ceci,et (:j'ai pu constater la pertinence de ce conseil):
ne pas se mettre en "fuite classique poussé par le mistral" car ce vent suit comme des couloirs ou il est plus fort,alors quedans le ou les "couloirs parralléles",éloignés de 10/15 m en latéral le vent y est moins fort...(là aussi un schéma serait +clair!!)
Ceci dit à moins de se trouver au large aprés 2/3 jours de fort mistral qui a eu le "temps de lever"une grosse mer,si on se fait surprendre,par ex sur continent/corse à moitié trajet...on à le temps d'attérir avt la cata....

08 juin 2011

oui et puis laquelle prendre ? la cape sèche, décroché, courante ? ;)

08 juin 201108 juin 2011

A méditer:

Octobre 1994 - Un robuste BANJER 37, fifty construit en Hollande, bien équipé, disposant d’une timonerie bien protégée, d’un moteur de 90cv, gréé en ketch quitte Rochefort le 30 septembre en direction de Vigo. Après avoir fait route au moteur dans la pétôle, le vent vient du sud-ouest. Logiquement, le capitaine tire un bord vers l’ouest, la météo annonçant que le vent fort tournera à l’ouest, propice a tirer un bord vers le sud en direction de l’Espagne.

Durant la nuit du 5 octobre, alors que le voilier se trouve à quelques dizaines de milles de La Corogne, la mer devient très forte. Une vague roule le voilier et deux vitres de la passerelle éclatent. Le couple, Bernard et Louise, est légèrement blessé, de l’eau de mer a pénétré jusque dans le carré. Une deuxième vague les bouscule, l’annexe est emportée.
Bernard Huyghe, qui navigue depuis de nombreuses années, persuade sa femme d’évacuer le bateau et d’embarquer dans le radeau de survie.

Le couple embarque avec une bouteille d’eau douce, un litre de jus de fruit et un paquet de biscuit. Elle équipe leur fille, 6 ans, de son gilet de sauvetage. Son compagnon, Bernard, remplit un seau de ses cigarettes. Les quatre litres d’eau sont bus en trois jours. Les 9 et 10 octobre, ils boivent un peu d’eau de mer. Le 11, Bernard meurt après une nuit de délire. Le 13 octobre, sa femme passe son corps à la mer. Louise et sa fille n’ont rien à manger, rien à boire. Durant ces quinze jours de dérive, le canot chavire plusieurs fois, et aucun des cargos croisés ne les aperçoivent.

Enfin, le 20 octobre, un cargo russe les repère à environ 100 milles dans l’ouest du cap Finistère alors que les vagues font de 7 à 8 m. le second capitaine se jette à l’eau pour les secourir ! Dans une tentative de remorquage du radeau, celui-ci chavire. Puis, le cargo s’éloigne après avoir appelé les secours espagnols.

Après avoir une nouvelle fois, réussi à redresser le radeau, Louise assiste peu de temps après, impuissante, à la mort de sa fille Gaella, épuisée. Un avion et un hélicoptère espagnols arrivent sur zone. Louise est hélitreuillée en hypothermie (32°)

Le 10 novembre, le Jan Van Gent, est retrouvé à quelques dizaines de milles en bon état… d’après le livre « Elle dort dans la mer » écrit par Louise Longo.

08 juin 201108 juin 2011

Prendre la cape, c'est s'habiller comme Dracula le soir?
Non, je déconne...la seule fois que j'ai dû prendre la cape sèche, ç'a été au large de Gruissan à peu près 16 nautiques au large, pareil du Cap d'Agde. A l'époque, je m'étais recalé à la gonio sur Béar, Planier et Sète. Le GPS, c'était encore pour taper sur les Viets. Dans un orage que Jupiter s'était associé avec Neptune pour essayer de casser le bateau. J'ai eu beau essayer d'expliquer que je n'avais aucun lien de parenté avec un dénommé Ulysse, rien n'y a fait. Anémomètre en butée à 60 noeuds, et plus si affinité, barre avec un peu d'angle sous le vent bloquée avec le pilote en stand-by, et on a attendu que ça passe en essayant de rassurer mon épouse en jouant au marin chevronné, limite blasé, assis sur la banette sous le vent pour amortir les coups de gîte sans renverser le café. Tu te sens quand même petit... ça pétait de partout, la lumière et le bruit simultanément. En revanche, pas de vagues, la mer était applatie par la violence de la pluie. Le bateau a étalé, bien sage, en faisant des lacets tout en dérivant à environ 1 noeud et demi, et dans la bonne direction, en plus. Une demi heure plus tard, grand beau et vent au Nord Ouest, coucher de soleil somptueux. Seule victime, Ayrton ( le pilote, un AT50 ) qui a eu le cerveau liquéfié. Fluxgate H.S, comme une andouille, je l'avais laissé branché en position stand by. J'avais quand même pensé à débrancher l'antenne de la VHF, et eu amplement le temps de me mordre les doigts pour ne pas avoir pensé à relier le mât à la mer pendant que c'était possible. Il m'arrive aussi de prendre la cape courante quand je suis seul pendant les repas, ça remue moins et ça repose...

08 juin 2011

Pendant la belle saison en Méditerranée, les coups de vent violents, Mistral et Tramontane, viennent du Nord à Nord-Ouest.

Sur par exemple une étape Baléares-continent, ~120 milles pour Palamos et ~160 pour le Cap Creus, on peut les prendre en fin de traversée donc pas très loin de la côte espagnole que l'on longe à quelques milles de distance.
En cas de gros coup dur il est relativement rapide de s'en rapprocher et de trouver un abri à San Feliu, Palamos ou même le secteur de Cadaquès, ce que j'ai eu a faire une seule fois en 30 ans.
Il faut mouiller en conséquence, avec une bonne ancre et pas 3 fois la profondeur ! mais c'est un autre débat.

Les prévisions météo étant au moins à 24 heures, on ne part pas si le gros temps est annoncé à 24 heures ou moins.

08 juin 2011

De beaux et tristes témoignages !
PONTON, c'est vrai, car "Moins ils ont de talent, plus ils ont d'orgueil, de vanité, d'arrogance. " (Erasme)
GUSSS, merci pour tes conseils, je les rajoute à ma liste, même si certains sont redondants (mieux vaut la redondance que l'oubli !), et merci pour tes précisions.

PAPAT, tu as compris que moi aussi, je suis plus "Glénans" que hi-tech. Je les admirais quand ils faisaient leur entrée sous voile et abordage au ponton sans moteur.

STP2, VIKING et HOOLOF, merci pour vos formidables témoignages; c'est vrai qu'on se sent petit : je me rappelle d'une traversée Guernesey-Cotentin, où, à sec de toile dans un tigre (11m), nous étions ballotés comme une coquille de noix, cela rend humble.

0491, à moins que je ne t'interpelle plus ? Ne sois pas vexé. En tous cas, contrairement à toi, je trouve que ce topic, s'il a bien répondu à mes interrogations, nous livre maintenant de formidables récits de mer, et cela me donne encore plus envie de me jeter dans le bain ! Vieux fou que je suis, tiens !

PASCAL, "g" comme georges, mon deuxième prénom donné par mon Papa, qu'il repose en paix !

LES GRUNES, Certaines réponses sont agressives et moqueuses, (la testostérone existe encore, en dépit du procès DSK), mais je ne m'en formalise pas, car toutes les réponses apportent des éléments sur lesquels je peux réfléchir. Le baromètre, bonne idée, il faudra que je vérifie que j'en aie un à bord. Oui, la nav sur carte par temps fort ne me pose pas de problème, je ne suis pas malade. Mais je ne vais pas affoler les filles (ma femme et deux de mes filles qui viennent dans l'aventure), on ne va pas se lancer par gros temps, et faire attention à la météo.

PIERRE, je connais la mise à la cape.
VIKING, ont-ils abandonné le navire trop tôt ? Ont-ils lancé les fusées ? Ont-ils envoyé un signal de détresse ? En tous cas, ils n'ont pas pris assez d'eau....pour 15 jours !
KOALA, oui, la météo est capitale.

09 juin 2011

tu sais ou tu sais pas ? si tu sais tant mieux, si tu sais pas tant pis !

08 juin 2011

Un souvenir de vent fort en fin de traversée Minorque - Cadaquès.
www.hisse-et-oh.com[...]-en-med

09 juin 2011

koala , je reviens justement de la zone du coup de vent que tu as subit . Ca brassait pas mal .les voiliers qui cherchaient à s'abriter étaient soit au moteur et là , c'était la cata soit ceux qui avançaient avec de la toile sont arrivés avant et en meilleure forme .

09 juin 201109 juin 2011

Je clos donc ce long fil, en vous remerciant tous, très nombreux (la voile est vraiment une grande famille !) pour vos contributions.
Voici encore une expérience, celle de KOALA ! Ca ne se trouve ni dans les livres, ni dans les stages...A la rigueur dans les paroles des moniteurs, si on arrive à les faire parler à ce sujet. N'aurais-tu pas dû tenir compte des prévisions météo, qui m'ont l'air d'avoir été très fiables ? Aurais-tu pu te réfugier dans un port avant Cadaques (magnifique Cadaques, soit-dit en passant !)
FLOTTILLE : Bon, JOHANN, je te recontactes si tu es toujours intéressé...Les autres, pas de disponibilité ou d'envie ?

09 juin 201109 juin 2011

C'est possible, mais je ne crois pas qu'avec 3 ris dans la GV et sans foc j'aurais pu remonter en tirant des bords contre un vent de 45/50 nœuds, pile dans le nez.
Surtout que pour un à deux milles à courir j'en aurais eu à faire beaucoup plus sur sur l'eau, 3 fois le temps 4 fois la rogne...et la peur de l'équipage.

Nous étions seuls en mer avec aucun voilier aux alentours permettant d'établir des comparaisons. Et puis j'en avait marre de faire des manœuvres de voile au pied du mât.
A Cadaquès, les équipages des bateaux mouillés là, nous ont contemplés avec une certaine surprise.

Quelques années plus tard, nous avons eu une situation un peu identique avec un gros coup de mistral >35 nœuds pour des étapes anse d'Agay - cap Taillat puis Porquerolles- cap Sicié et là au près ou au louvoyage nous avions tout fait à la voile, mais entre F8 et F10, il y a aussi une belle différence.

De plus l'équipage était déjà plus âgés et ce n'était pas après une traversée et une nuit de veille.

01 août 2017

moi, je ne me suis jamais fais contempler !
mais 50 nd au près chapeau!

09 juin 2011

PORQUEROLLES : moi aussi, entre l'ile et la terre, je me suis pris un gros coup de mistral, et je crois (il y a 40 ans !) que j'ai regagné la terre sous trinquette seule !

01 août 2017

d'où vous sortez ce troll??
alain

01 août 2017

De 2011 ,

Pourquoi le réveiller ????

01 août 2017

en 1979 mon frère a fait Afrique, Brésil, Antilles et retour en 2 ans et quelques mois avec un loch, un sondeur à éclat, un sextant, les IN.

Aujourd'hui avec un téléphone portable standard tu as dessus un GPS performant, OPEN CPN gratuit avec une cartographie mondiale...
Que souhaites tu de plus???
ben oui si tu veux suivre la législation il faut aussi une survie ++++

01 août 2017

tu aurais du attendre ta verveine avant de repondre...

Québec, le cap Gaspé

Phare du monde

  • 4.5 (183)

Québec, le cap Gaspé

2022