hauturier, sans pilote auto ni regulateur d'allure, en duo

Bonjour,

En hauturier en solo ou en duo (pas à 3 et + car là ça devient très différent), sans régulateur d'allure, avec une barre franche, et avec des manoeuvres à faire en pied de mât et à l'avant ....

En solo, ou en duo lorsque l'autre co-équipier dort, si le pilote auto tombe en panne, ou si on n'a pas suffisamment d'électricité pour s'en servir, bref "sans pilote auto", qu'auriez-vous comme astuces pour remplacer le barreur ?

(le temps d'aller faire la prise de ris en pied de mât, ou de hisser/affaler/ranger une voile avant, ou de rentrer à l'intérieur pas longtemps pour prendre à manger/boire ou faire un point route, ou pour s'assoupir sur le pont brièvement, ou ...)

Est-ce qu'un bout ou un sandow peut vraiment faire l'affaire ?

Comment faisaient les ''anciens'' (ou comment font-ils encore) avant l'apparition des pilotes auto et régulateurs d'allures ?

Merci pour vos réponses

L'équipage
02 nov. 2016
02 nov. 2016

un sandow c'est tres bien , et comme dit mon copain qui navigue en solo depuis des décennies j'en ai un de secourt ce que personne n'a !!

sinon on peut faire une installation plus sophistiqué : mettre une planche sous la barre avec des trous tous les 5/10cm et placer 2 broches qui vont tenir la barre des deux cotés et elle aura une petite liberté de mouvement

02 nov. 2016

Barre amarré, et bien réglé, mais cela dépend du voilier et de l'allure. Au près facile, au portant!!!

02 nov. 2016

Au près facile ?
Lacher la barre est une chose, mais lacher la barre pour : aller tout seul (pendant que l'autre dort) en pied de mât pour prendre un ris ou à l'avant pour (1) rentrer par la hublot avant, (2) chercher la voile, (3) sortir soi-même par le hublot puis sortir la voile, (4) faire ce qu'il faut pour hisser la voile, (5) revenir à la barre ..... ça me parait être de longues minutes.

Je ne dis pas que ça n'est pas faisable, je dis que je n'en ai pas l'expérience ... d'où ce topic : je cherche des retours d'expérience et avis/idées.

02 nov. 2016

trinquettes jumelles et écoutes croisées revenant sur la barre franche .( de mémoire , mais jamais effectué )

02 nov. 2016

pour steph,
il faudrait arreter de se branler les neurones (je sais c'est image)
quand on navigue on deviens astucieux et on progresse, mais ca demande un poil de reflexion
si ma tante en avait ce serait mon oncle
autre possiblite , si on prends une meteorite, un tsunami etc.....
que me conseillez vous ?
c'est a pleurer mais je prefere en rire

02 nov. 2016

Ok, je reformule :
Nous sommes deux, le pilote auto consomme beaucoup d'électricité, un régulateur d'allure n'est pas possible, nous ne pouvons pas utiliser le moteur dans la houle (hors bord), le panneau solaire est insuffisant pour l'utilisation du pilote auto.

.
On en revient donc à la question de départ : sans pilote auto lorsqu'on le co-équipier dort, quelles astuces pour remplacer le barreur qui va faire une manoeuvre à l'avant ?

02 nov. 201602 nov. 2016

-Réveiller ton équipier.
-Revoir ton installation éléctrique
Polo

02 nov. 2016

Moi, j'ai navigué des semaines et des semaines seul et barre amarré, certes mes voiles d'avant son sur enrouleur, mais cela dépend essentiellement du voilier, ensuite du régleur.

02 nov. 2016

Perso je dors bien mieux si je sais que l'autre me réveillera pour une manoeuvre.

Surtout si c'est pour se lancer dans des va et vient entre le pied de mat et la barre pour prendre son ris tout seul si tu n'as pas de pilote.

02 nov. 2016

En double, ne serait-ce pas 2 solitaire sur le même bateau??

02 nov. 2016

On peut voir ça comme ça oui.... excepté que lorsque l'un est à la barre, l'autre n'est pas tout le temps en train de dormir ;-)

Ma question demeure : comment faisaient les 'anciens' ?

02 nov. 2016

les anciens avaient des bateaux anciens et sur ces bateaux tu as le temps de te preparer un café en laissant la barre libre ..

mon record 1h 1/2 sans toucher à la barre ...

02 nov. 2016

un petit pilote barre franche juste pour le temps de manoeuvre ?

02 nov. 2016

L'idée est d'avoir une solution SANS électricité ...

02 nov. 2016

Les anciens ne naviguer jamais seul, le premier Joshua Slocum a été surpris que son voilier tienne barre amarré. D'ailleurs dans son livre,, il y a 2 anecdotes a ce sujet(un meurtre, et le barreur fantôme quand il est malade).

03 nov. 2016

D'ailleurs le passage du barreur fantome m'a laisse sur ma faim. Illusion due a son intoxication alimentaire ? (des patates avariees si je me souviens bien)

02 nov. 201602 nov. 2016

Comme ça sans avoir testé :

  • Si on est deux, je réveille l'équipier qui dors pour qu'il tienne la barre (l'inverse est valable aussi bien sur)
  • Si je suis seul je mets à la cape le temps de prendre le ris.

Idem pour aller manger ou me reposer ou autre...

Sinon, barre amarrée pour un court instant ça marche au près. J'ai déjà testé quand j'avais pas de pilote (Kelt 6.20) ou pilote en panne (Biloup) ou juste pour voir comment se comporte le bateau (Comet)

  • Sur mon Kelt 6.20 je pouvais lâcher la barre de longs moments au près.
  • Sur mon Biloup, non, il fallait faire vite, juste le temps de courir chercher un truc à l'intérieur et il fallait vite revenir.
  • Sur le Comet, c'est un peu comme sur le Kelt, mais il faut trouver le système pour la grande barre à roue. (j'ai pas encore le bon mode d'emplois mais ça va venir)
02 nov. 2016

amha il y a une chose qui me chagrine et que je ne pratique pas ..

lorsqu'il y a un homme de quart et un autre qui dort , lorsqu'il faut prendre un ris ou allé à l'avant etc ...ma consigne :on reveille l'homme endormi et l'on fait ce genre de manoeuvre à deux .... cela evite à l'homme endormie de se retrouver seul lors de son reveille...

02 nov. 2016

Ben oui, ça c'est la base...

02 nov. 2016

slocum avait je crois un système de reprise de son tape cul sur la barre pour suivre le vent.... un régulateur d'allure somme toute.

(Enfin il me semble)

Mon grand père me racontait quand j'étais p'ti qu'il ramenait les écoutes de ses trinquettes à la barre... quand à savoir si ça marchait...j'y était pas et j'étais pas né.

02 nov. 2016

Oui la trinquette + sandow c'est une recette qui marche.
Au près normalement ça doit marcher tout seul. Mon bateau se met au près et y reste dès qu'on arrête le pilote ( expérience vécue par mégarde par un équipier débutant ).
Avec mon Romanée, j'arrivais à le faire tenir au grand largue barre amarrée, alors que j'étais seul et en panne de pilote, mais c'était délicat.

02 nov. 2016

Ce qui m'étonne , c'est que celui qui dort arrive à dormir au point de ne pas se rendre compte qu'il se passe quelque chose s'il sait que tu ne le réveilleras pas s'il se passe quelque chose ... :oups:
;-)

02 nov. 2016

Il serait intéressant, dans un nouveau fil, de lister les bateaux qui, grâce a leur stabilité de route, tiennent barre amarré (exception du mien, je n'en suis pas l'architecte et même celui-ci avait mis un pilote électrique!!!hérésie).

02 nov. 2016

L'écoute de genois sous le vent passe autour du winch sous le vent sans en faire le tour . Puis vient autour du winch au vent sans en faire le tour et descend sur la barre sur laquelle on l'amarre. Sous le vent un sandow . Quand on loffe l'ecoute fait abattre et quand le genois dévente un peu le sandow fait loffer . Fonctionne en zig zag mais fonctionne trés bien suivant les bateaux . Pour aller affaler devant si on est deux c'est royal , on appelle le pote ou madame .

02 nov. 2016

En duo ça parait assez simple si on n'a pas plus de pilote automatique : on gueule pour réveiller le copain ou la copine et après on barre chacun son tour jusqu'à l'arrivée en faisant de temps en temps les changements de voiles nécessaires à deux (avec toujours un à la barre) ...
En solo c'est un peu différent. Ca m'est arrivé une fois pendant deux jours en descente du golfe de Gascogne lorsque le pilote automatique m'a laché soudainement. Si je me rappelle bien le vent était d'ouest donc j'étais plutôt au près.
J'étais inquiet sur la façon dont j'allais pouvoir gérer la suite. Heureusement que le vent n'était pas fort à ce moment là ( une quinzaine de noeuds). J'ai donc attaché la barre à roue par un bout et je l'ai bloquée à peu près dans l'axe au côté sous le vent.
A ce moment j'avais GV haute et génois sur enrouleur complètement déroulé. J'ai pris 2 ris à la GV et laissé le génois tel quel bien bordé.
Après pour l'équilibre du bateau je n'avais plus qu'à jouer sur l'ouverture plus ou moins grande de la GV qui me servait à régler le bateau pour que celui-ci ne soit ni trop ardent ni trop mou.
En cours de route j'ai pu descendre dans le carré pour sommeiller en ayant mis en route les alarmes de recepteur AIS et Mer-veille.

Je suis arrivé ainsi au bout de deux jours à la pointe de la Galice où j'ai repris la barre pour aller mouiller dans la baie de Cedeira où j'ai pu examiner le P.A. pour comprendre pourquoi il était tombé en rade.

02 nov. 2016

J'ai pratiqué plusieurs fois des prises de ris barre amarrée sur un Glénans 7.60. ça le fait, mais il faut parfois revenir visa à la barre.
Pour un changement de voile d'avant, ça me parait plus chaud.

02 nov. 2016

Tu as attendu d'être arrivé pour jeter un œil sur ton pilote !!!

02 nov. 2016

Oui pour accéder au moteur qui actionne le vérin électrique il faut être la tête en bas dans le coffre arrière. Déjà pas facile au calme alors je ne te raconte pas en mer. C'était les pignons en plastique du vérin qui étaient usés et je n'avais pas la pièce de rechange avec moi., il a fallu la commander arrivé à la Corogne.

02 nov. 2016

Comme déjà dit, il n'y a pas une une mais des solutions, qui dépendent de la stabilité de route du canot et des conditions de mer.
Sur le mien, un Bahia de 6.5m, pour du côtier et Manche, des étapes à la journée d'une dizaine d'heures ou exceptionnellement beaucoup plus, sans pilote électrique avec aussi un HB je navigue en solo et ne barre qu'au portant par mer formée.
A partir du grand largue je dois rester près de la barre pour corriger d'éventuels changements de cap mais peut tout de même casser la croûte ou bouquiner.
Du près au travers, je n'ai même pas besoin de rester dans le cockpit et peut même dormir si besoin évidemment dans de bonnes conditions de sécurité (visu excellente et 15 minutes maxi).
Mon "pilote maison" ne coûte rien et est beaucoup plus efficace qu'un amarrage de barre rigide avec bloqueur de barre ou bout. Il me permet toutes les manœuvres, prises de ris bien sûr, changement de voiles d'avant (je n'ai pas d'enrouleur), spi symétrique et préparation de biture avant mouillage.
Si j'avais un équipier alors la nav pourrait être sans limite de fatigue.
Voila un lien qui décrit mon système:

start6.heberg-forum.net[...]on.html

C'est vrai qu'il faut aussi arrêter de se faire peur, le solo est vraiment facile et la plupart du temps un pilote (ou plutôt un régulateur d'allure) inutile. A deux sur un canot, la seule nécessité est de bien s'entendre.

02 nov. 2016

C'est bien ton système, plus simple ,2 demi-clefs sur la barre.

02 nov. 2016

Primo s'entraîner en solo avant de partir on doit connaître les réactions de son bateau avant de faire l'andouille à l'avant.
Ton équipier peut être indisponible pour une raison ou une autre donc il vaut mieux prévenir que guérir et réduire tant que le bateau reste manoeuvrable ne pas attendre le dernier moment.
Sinon toutes les astuces ci-dessus sont valables. Il faut juste choisir celle qui va le mieux pour son bateau.
Normalement si tu as bien regardé le ciel les nuages etc.. tu dois savoir si tu vas te faire secouer et faire les manœuvres de voiles lors des changements de quart. En hauturier on n'est pas à un kt près sur un quart de 3 h ça te fera 3 Nm ce n'est rien.

02 nov. 201602 nov. 2016

Il est très très simple de laisser un bateau avancer tout seul barre amarrée du prèsusqu'aubo plein voire au travers suivant les bateaux tant qu'il y a suffisamment de vent pour créer un peu de gîte (chez moi 6 nds réels sous genois mais il est grand) : amarrer la barre avec un léger angle pour faire abattre (legerement au vent)
Quand le bateau loffe trop, l'angled'i cidence des voiles diminue et elles perdent en puissance (sans fasseyer), la gîte diminue, la barre fait abattre.p
Quand le bateau abat, ou dans la risée, la gîte augmente et le bateau devient plus ardent, ce qui lui fait serrer le vent, jusqu'à perdee en puissance, et la barre fait abattre.

Pour prendre un ris chez moi ça ne marche pas bien (bateau tropmou GV faseyante), mais dans mon cas la cape GV choquée fonctionne bien.

Je ne vois pas le problème à faire ces manoeuvres seules pour laisser l'autre dormir, on peut s'arrimer aux lignes de vies pour aller au mât ou à l'avant ?

02 nov. 2016

Idem que babouch, sauf pour les réductions de voilure, j'ai génois et gv sur enrouleur donc pas de soucis.

02 nov. 201616 juin 2020

En PJ, pour info, cf Christian NAVIS


02 nov. 201616 juin 2020

comme ça c'est mieux ;-)
(ton lien ne fonctionne pas chez moi)


02 nov. 2016

Ceci dit , si l'on veut appréhender serieusement la navigation en équipage réduit ou mieux seul , des qu'elles devient semi hauturiére et même bien avant dans du vent le mieux c'est un pilote voire deux . Ou le régulateur pour le voyage . Plus important qu'un traceur . C'est la base . Les solutions ici sont des bricolages . Bienvenues puisque c'est le sujet .

03 nov. 2016

Je vous conseille de relire " la longue route " de B Moitessier !!!!

03 nov. 201603 nov. 2016

"Je vous conseille de relire " la longue route " de B Moitessier !!!!"bon ... et caisse qu'il dit le nanard pour prendre un ris sur son JPK1080 quand son équipière s'est barrée avec son voisin de ponton ?
le 1er ris c'est facile, le dernier c'est une autre limonade, je dirai que en solo tu réduis beaucoup plus tôt qu'en équipage et que si tu te fais bananer par ta jeune insouciance et que tu ne te sens pas d'y aller tu choques la GV et tu auras pris ton ris, entre les coutures de ma GV et faire la brasse en solo au milieu du pacifique, je choisi :-p
pour l'histoire de descendre bouffer, le mieux est de laisser des vivres et une bouteille de pif au pied de mat, tu pourras faire d'une pierre 2 coups !
quand tu dis en duo mais ... je peux me retrouver seul ! si tu n'as pas plus confiance en ton équipière que ça il vaudrait mieux partir avec une poule ... parait que ça se fait maintenant ! perso j'peux pas j'ai déjà un tigre à bord qui me bouffe tous les zoziaux épuisés qui s'posent sur mon boat, enfoiré de félin !

03 nov. 2016

Bonsoir,
j' ai chat ET poule, aucun problème!
Sinon plus sérieusement, j' ai un Atoms et un pilote connecté sur le contre-poids de l' aérien du régulateur (conso divisée par 5).
Un copain Italien avait fait la mini en 89 avec un proto, puis continué jusqu'à New-York, puis retour en Europe SANS pilote ni régul, en utilisant uniquement la technique décrite par Dofin!
Gorlann

03 nov. 2016

Sur mon Ecume de Mer, un simple bout au vent pour tenir la barre fonctionne tres bien du pré au travers. Selon les conditions, ca tient le cap entre 1min et 1 heure.

03 nov. 2016

Bonjour
Quand je parlais de M B Moitessier je pensais plus à sa philosophie qu'à sa technique de navigation !!!
Évidement aujourd'hui cette dernière a évoluée bien que arriser seul est toujours un moment délicat !
Un bout pour faire route barre amaree à ses limites quand bien même que le boat soit très équilibré sous voiles
Prendre un ris seul par mer et vent fort au cul ne s improvisé pas !
Vaut mieux faire cette manip à deux !
Je doute aussi que l equipier dorme paisiblement dans ses conditions !!!
Sinon beaucoup d anticipation et s entraîner même et surtout de nuit ! Harnais obligatoire !
Ha ! Faire une marque indélébile sur la drisse de g v au niveaux de tous les ris.
Assurer par un sandow ou autre le crocher pour que l anneau de réduction sur le guindant n saute pas au moment de hisser la gv .
Allez ! Bonne nav !

03 nov. 2016

bonjour, youtube : "sheet to tiller self steering"
ca marche
Patrick

03 nov. 2016

"hauturier, sans pilote auto ni regulateur d'allure, en duo"

Voilà ce que ça m'inspirait en 2010 quand, lors d'une transat retour à deux, dix jours avant les Açores notre pilote a rendu l'âme :

"L’expérience est éprouvante, désincarnante et révélatrice. Eprouvante elle le fût par sa durée, le froid des nuits, l’eau des embruns, la fatigue musculaire, l’ankylose, la lutte contre le sommeil et tout ce qu’on peut imaginer sur ce thème. Désincarnante car l’esprit ne peut que se distinguer puis s’écarter de ce corps accaparé par une routine qui n’a plus besoin de lui. On se dédouble, un « corps astral » regarde de l’extérieur ce corps physique familier mais devenu distinct ; expérience intéressante. Révélatrice car j’ignorais être capable de barrer ainsi par pur réflexe, anticiper sur l’effet de la vague sans la voir et sans y penser, appliquer juste la force suffisante au bon moment pour que la trajectoire soit la plus rectiligne, et cela pendant des heures et des heures, des jours et des jours…L’alternance quart-repos est plus impérative que jamais. Quand on s'allonge les yeux clos sur la couchette mouvante, on continue à voir la mer jusqu'à ce que le sommeil s'impose. Le repos manquera de plus en plus, jusqu’à ce que la vue du sommet pointu du « Pico » ne vienne enfin nous promettre pour bientôt le sommeil franc."

Sinon:
- jamais de manoeuvre seul hors du cockpit.
- Vive les régulateurs d'allures.

03 nov. 2016

Clk, transat Panama/Horta, seul, barre amarré, dont 5 jours Non-Stop sous spi, avec des des moyenne de 60 milles en 6 h, pas du tout le même ressenti que ton calvaire.

03 nov. 2016

Je comprends et admire mais tout dépend du bateau. Les plans modernes sont très difficiles à équilibrer et quand on y parvient c'est en eau calme...Entre un norvégien dessiné par Colin Archer ou Atkins, un Trismus ou autre DL à deux dérives et un Feeling 1090 il n'y a pas photo !

03 nov. 2016

Je rappelle que c'est surtout la stabilité de route(cata avec dérives de près et de portant), et puis après les réglages. Mais effectivement, ce fut magique.

03 nov. 2016

C'est vrai que 5 jrs sous spi barrre amarée ça fait rever. Nous on s'est tapé a 4 un Marseille Fort de f , mais c'est nous qui étions amarré a la barre .Aprés je suis parti en med sa s pilote et rebelote. J'ai fini avec ce système d'écoute sur génois et a ce jour je neveux plus toucher a la barre . J'ai nimbus et 2 qui bossent gratis .

03 nov. 2016

Je lis régulièrement vos réponses au topic que j'ai lancé.
Ce petit post juste pour vous remercier.

(Bien que des réponses soient satisfaisantes, s'il y a d'autres avis, idée, ou retour d'expérience, ne vous gênez pas à rajouter)

03 nov. 2016

bonjour,vas faire un tour sur le site de christian couderc :voilelec;hormis ton questionement c'est une superbe source.Bon vent.Jef.

03 nov. 2016

Pourquoi un régulateur d'allure n'est-il pas possible ? Avec lui + retour des manœuvres au cockpit, on fait le tour du Monde... ! ! !

J'ai 2 petits taquets coinceur sous la barre franche, 1 bout et un sandow de chaque coté ( à 90 ° ) pour pouvoir lâcher la barre un petit moment je mets un bout au vent et le sandow sous le vent.
Sur mon bateau précédent j'ai régaté en solo avec seulement un grand sandow crocheté de chaque coté et qui faisait 2 tours sur la barre, afalages de spi un peu chauds, mais ça le faisait, le réglage se fait en tournant les tours de sandow sur la barre comme la poignée de gaz du HB ( réglage très fin ) ça va pour aller chercher quelque chose dans le bateau ou aller à l'avant, mais pas pour faire la sieste.
Pour m'amuser il m'arrivait de barrer assis dans le balcon avant avec un bout dans chaque main relié à la barre, ou bien naviguer barre attachée en déplaçant son poids pour lofer ou abattre comme en planche à voile par très petit temps
Essayez vous serez étonné

03 nov. 2016

Le déplacement de son poids limite a des bateaux relativement léger, je le fais avec mon annexe.

03 nov. 2016

D'où l'importance de la répartition des poids. Barre amarrée, si tu vas à l'avant sans correction, c'est foutu... ! ! !

03 nov. 2016

Perso sur un 6 mètres en solo sans électricité ni pale dans l'eau j'avais un aérien relié directement a la barre par des bouts.
Ça a très bien fonctionné sauf plein vent arrière entre la France et les marquises .photo sur moetai emonsite.
Plans trouvé sur un article de la revue des Glénans 1975 .
J'insiste : sans pale immergée.

03 nov. 2016

Je pense comme beaucoup que l'on ne va pas faire une manœuvre en solo sur le pont quand on a un équipier même si il dort .
Suivant l'allure certain bateau sont équilibré et le sandow fonctionne très bien mais on peut aussi compléter cette installation avec des filoirs fixés au rail de fargues et qui font le tour du bateau , on frappe une extrémité d'un bout sur la barre puis on passe l'autre à travers tous les filoirs que l'on vient frapper sur la barre frappe elle aussi , quant on est à l'avant en tirant sur ce bout qui fait va et vient on peut " barrer " a peu près .

03 nov. 2016

Je ne fais pas de hauturier avec ma caravelle (ce n'est pas celle de C. Colomb) mais j'ai bricolé un dispositif avec un sandow sous le vent et une drosse au vent... ça me permet de contrôler la barre de l'avant du bateau comme de la bloquer dans l'axe ou avec une petite angulation facile à régler...

J'ai utilisé mon montage à bord le notre Aquila et laissé le bateau filer droit au largue pendant plus d'une heure sans retouche entre les Minquiers et Jersey... c'est la présence de bouées de casiers qui m'a fait reprendre la main.

03 nov. 2016

Debout dans le cockpit, la barre entre les jambes, je descends la drisse de la main gauche, et reprends les bosses de ris de la main droite...
Tout facile avec les ris auto!
Harnais conseillé...

03 nov. 2016

Une barre à roue entre les jambes il faut faire le grand écart. :bravo: ::mdr:

03 nov. 201603 nov. 2016

Bonsoir à tous. Il y a des jours ou je me demande pourquoi j'ai fabriqué un régulateur sans pale immergée mais, çà aide bien quand même sinon, barre libre pour aller au pied de mât afin de rouler de la toile et toujours harnais croché jusqu'à l'avant quand il faut. C'est la nuit que c'est plus délicat. Le bateau avec ses voiles bien réglées marche tout seul et son skeg y contribue fortement. Etant seul à bord, faut bien un équipier qui travaille sans dormir(le régul).

phare des Baleines, ile de ré

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