Hanse 348

J'ai eu deux Hanse, un 315 et un 370, et je partage assez bien cette appréciation globale sur les qualités et défauts.
Sur ce bateau de location, tout est réuni pour de mauvaises performances : les voiles livrées en série avec ces bateaux sont nulles, et la quille courte est... trop courte !
Je me suis empressé pour chaque bateau d'améliorer la garde-robe avec un foc latté en laminé (Soft Norlam de North) ou carrément un génois à recouvrement, plus un code 0 et un spi symétrique ou asymétrique. J'avais aussi ajouté un 3ème ris. Cela fait, les performances étaient vraiment au rendez-vous, notamment au portant.
J'avais une quille longue (1m95) sur le 370 qui remontait super bien au près avec une très bonne raideur à la toile.
Les Hanse vendus aux particuliers offrent depuis longtemps l'option de bonnes voiles au lieu des torchons de série, mais pas pour les flottes de loc. Mauvais calcul pour ceux qui veulent tester le bateau en le louant au préalable...

En effet, je pense que la lenteur vient du jeu de voile, plutôt que de la carène, nous avons fait des pointes à plus de 8 noeuds par 25 nds de vent au portant. C'est correct.
Améliorer la garde-robe est certes tentant, mais je me demande bien où ranger toutes ces voiles, il y a très peu de rangements dans la version 3 cabines. Il s'agit du tout dernier modèle, qui remplace le 345.
Il y a 2 coffres de cockpit peu profonds (d'où l'étroitesse des cabines), mais l'un d'eux était dédié radeau de survie.
Le bateau a une joile ligne, mais les panneaux Lewmar sont fragiles...
Voici quelques photos.

J’en déduis que non

je ne connais ce pas ce vu modèle chez Hanse mais le réglage de ce la GV est hyper important du bon fait de sa surface et il n ´est pas facile en quelques jours de trouver les bons réglages, la voile d avant est dure à régler et la GV aussi
Par contre lorsque l’on a compris comment cela fonctionne c est du bonheur.
Les Hanse avec autovireur sont conçus autour du gréement avec grosse GV et petit triangle et ne doivent pas être réglés comme des bateaux plus classiques sinon ça avionne bien le tout est de trouver le réglage,mais ce sera toujours plus pointu pour faire avancer vite qu’un bateau plus classique.
Pour conclure ,on sait faire ou pas,on aime ou pas, à chacun sa facon de naviguer

Bonjour Geoffrey

Mon voisin de ponton à un hanse 370 il en est très content, marche très fort au prés.

Le Moko

Ça fait plaisirs de lire ça car je suis en pleine réflexion pour un 35 pieds pour des croisières côtières familiales. Il serait sur La Rochelle avec des séjours en plus par ci par là vers la Bretagne où les îles de houate … mais aussi la côte nord espagnole

Après, l’autre voilier que j’ai repéré et le SO 349 qui a de bonnes critiques aussi.

Sous génois seul le bateau est dur à tenir ils ont tendance à partir dans tous les sens
Il vaut mieux le rouler et garder la GV avec ou sans ris selon le vent.
Si il y a des options pour les quilles mieux vaut prendre un grand tiran d’eau car vu le tiran d’air on risque de le regretter et devoir réduire très top

Hanse suit un peu le me chemin que Dudour il ya quelques années : Au depart quelques très bons bateaux avec coques epoxy et lest plomb (Hanse 311, 370, 461, 430 vs dufour 34 et 40) puis on économise, on oublie l’epoxy, le lest plomb, et on sous toile...
J’ai l’impression qu’il y a du mieux avec les productions les plus récentes.

L’importateur cité plus haut à l’avantage de faire l’unanimité, mais pas pour lui...Le réseau s’est en revanche structuré, me semble t-il.

Au niveau du gréement il n’y a pas de miracle, mais le choix d’une grande gv avec un petit triangle avant a beaucoup d’avantages à condition d’avoir un code zéro : on tient le foc autovireur jusqu’à 25 nœuds réels au près avec 2 ris dans la gv, et dans le petit temps le code zéro fait merveille du bon plein au grand largue. De plus il stabilisé très bien le bateau.

L’avantage par rapport à un grand génois est qu’il est beaucoup plus facile d’enrouler un code zéro quand le vent monte que d’installer une trinquette, ou se contenter d’un génois bien roulé qui ressemble à un sac.

Pour ma part très satisfait de mon H370 au bout de 20 000 miles.

Depuis les rachats massifs de marques en faillite par le groupe Hanse (fin des années 2000), la gamme s'est segmentée.
Avant cela, Hanse (depuis début 2000) faisait une seule gamme de bateaux de croisière un peu rapides avec des mats trèèèès haut, avancés et des triangles avant étroit mais très étirés (320, 325, 350, 355, 370, 375, 400, 405, 430, 470, ...). Le mat du mien culmine à presque 17 m pour 35 pieds.
Les modèles sortis depuis 2010-2012 (essentiellement les nouveaux "5" conçus après cette époque (à ne pas confondre avec les "5" ancienne gamme rebadgés pour un 'mid life update' (325, 355, 375, 405...) et les modèles "8" font partie d'une nouvelle gamme qui "courre" derrière les Océanis et Bavaria. C'est à dire qu'ils sont plus orienté croisière pépère. Ils se reconnaissent à leur mats nettement plus courts qu'avant et plus reculés avant des GV plus réduites (mais qui pardonnent tout). Le triangle avant est alors un peu augmenté.
Ces bateaux ont été aussi "simplifiés". C'est plus simple (= moins cher à construire) mais moins performant que les modèles d'avant.
La raison en est qu'il fallait laisser de la place à la marque Dehler pour les croiseurs vraiment plus performants (et 30 % + chers) ... et de l'autre côté, à Varianta pour les croiseurs low cost (en fait les anciens moules de Hanse déclassés hyper resimplifiés). (Sans évoquer Privilège ou Fjord)
La constante entre les deux est le recours à outrance aux équipementiers (Selden, Lewmar, Jefa, Volvo-Yanmar, le fabriquant de quille, ...) en construisant le "reste" du bateau autour de ce que ceux-ci proposent dans leurs catalogues standard.

Geoffrey,
Non, ce n'est certainement pas moins performant que les Océanis. C'est juste une course concurrentielle entre acteurs industriels.
C'est que les coques de la gamme Hanse ont pris un peu de volume sur l'avant qu'elles n'avaient pas avant 2010-2012. Elles sont évidemment devenue plus habitables encore !

Les gréements sont aussi devenus légèrement plus sages avec des mats plus courts, plus reculés et des triangles avant plus grands. C'est censé marcher mieux dans les petits airs ... si la carène ne s'était pas élargies.
Sur les Hanse d'avant cette époque, il est utile de disposer d'une voile à guindant libre (code 0 ou 1) pour les petits airs (sous 8-10 noeuds).

Pour mon expérience personnelle (remontant à 2010 pour un achat neuf), j'avais dans ma shortlist l'Océanis 34, le SO 36i, le Bavaria 36 et le Hanse 355. Le SO36I était vraiment trop cher pour ce qu'il était à équipement égal. Le Bav36 était trop gros (on dépasse les 11 m) et donc légèrement plus cher. Dehler et Dufour étaient hors budget.
Restait le O 34 et le Hanse 355. Lors de l'essai par un gentil 4 à 6 sur eau plate, en plus de voiles standards de m...e, la coque "poussait de l'eau" de manière monstrueuse et on sentait le bateau freiné déjà sur eau plate mais encore pire dans un petit clapot... même sous moteur.
Le H355 à l'époque (dessin de carène datant de 2005) avait des entrées d'eau beaucoup plus fines et, bien que théoriquement plus long et plus lourd, on ne sent pas cet effet de "poussage d'eau". Les voiles standards étaient à peine meilleures.

Pour donner un point de comparaison, par temps moyen (12-15 noeuds), mon bateau fait jeu égal avec des Dehler de même taille mais dépasse les Océanis et les S-O "ordinaires" (jusqu'aux 40 pieds environ), les Bavaria sont un poil plus difficile à aller chercher. Un X yacht ou un First dépose évidemment tout ce beau monde.
Mais tout cela dépend d'abord et avant tout de la manière dont ils sont menés (et de la qualité de leurs voiles aussi).

En gros, le marché actuel de la série industrielle fait qu'il y a des bateaux de gros volumes très habitables pour la croisière familiale (valeur 100), les grandes séries un peu plus pointues (valeur 130 à 160) et les bateaux mieux construits soit dans un but de performance soit dans un but de solidité et/ou de confort (valeur 200 à 300).

Le souci des bateaux de loc, c'est qu'il sont rincés deux mois après leur mise à l'eau (ou presque).
Leurs équipements fonctionnent à 50 % (au mieux), jamais de belles voiles, peu de réglages, sont rarement optimisés (ex : les drisses polyester sont une catastrophe) et, très souvent, ils ont été gréés en dépit du bon sens. Enfin, ils ont au moins le moteur qui fonctionne (tant que la batterie basique n'est pas cuite ou qu'un locataire n'a pas trouver bon de lui faire faire 24 h à 3000 tours)
Je n'ai jamais eu de réel plaisir de voile sur un bateau de loc (quel qu'il soit) pour ces raisons .

Bonjour lorsque je me promène je vois les critiques du sav de hanse mais pas de dehler. Pourtant c’est le même groupe ?