Guindeau qui disjoncte . Que faire ???

Tu ne peux pas désengager la chaîne du guindeau comme sur un Quick?

En Urgence, avec un mouillage il n'y a que deux possibilités:
On a bien choisi sa zône de mouillage, le mouillage tient bien et il est trop risqué et trop tard pour partir au large, alors on reste mouillé, on balance le maximum de chaine et au besoin si la situation se dégrade encore on balance en plus le mouillage de secours.
On a mal choisi sa zône de mouillage, le mouillage tient mal, dérape sans aucune marge pour accepter le dérapage, alors on décide de partir au large où la sécurité relative reste plus grande qu'à la côte. Si le mouillage est bloqué, alors on l'abandonne complètement avec un orin de marquage et on viendra le récupérer plus tard. Il reste le mouillage de secours utilisable.
ACCEPTER DE PERDRE UN MOUILLAGE VAUT MIEUX QUE PERDRE UN BATEAU
Le guindeau électrique HS on doit pouvoir encore l'utiliser en manuel.
En matière de démultiplication de force on peut toujours bricoler avec un winch un cordage des moyens d'accroche.

Dites moi , sur un guindeau vertical qui à la montée et la descente électrique pouvez vous faire descendre la chaine en manuel ?

comme dis precedement
disjoncteur a changer mais aussi cables trop faibles, selon le guindeau il faut mettre du 35mm2 mini pour 1000w si la batterie est proche sinon 50mm2 ou plus selon le guideau
ensuite les contacts => refaire les assemblages
le relais
et enfin le moteur encrassé ( ouvrir nettoyer la crasse) et controle des charbons( a changer si besoin)

je conseille de changer le disjoncteur ( pas pour du chinois) et refaire les assemblages
si ca suffit pas , nettoyage du moteur et cables plus gros

le mien est un lofran tigre pour un bateau de 13m 12t en charge, il date de 1974 . en 29 ans sous ma "protection" j'ai changer deux fois de disjoncteur refait les assemblages cables 1 fois, changer les cables pour plus gros ( mais 25mm2 au depart) et fait un nettoyage du moteur une fois, j'ai aussi changé les joints spy deux fois, pour environ 80.000 miles parcourus , donc c'est incassable ( si rien de prend la flotte)

pres il y a bien sur la commande mais la c'est plus le guindeau

Une chaine qui défile très rapidement sans contrôle est potentiellement dangereuse, en premier pour les mains très vulnérables et même les pieds si on le fait de façon irréfléchie. La chaîne peut se mettre à osciller ou à dévier de son guidage de manière incontrôlée. Naturellement toute personne inutile ne doit pas être présente dans la zône de manoeuvre (cf enfant)

c'est sur mais a une epoque pas si lointaine il n'y avait pas de guindeau.. alors on faisait comment? et dans ce cas ou autre cas de "plus de guindeau" vous avez d'autres solutions ?

Holà Philippe,
Bien sûr on a toujours des solutions...
Sur l'ancien canote j'avais un guindeau manuel,ça fait faire du sport,mais un peu limite quand les situations sont chaudes.
Pas très pratique et si le vent était fort casi impossible de remonter en solo le mouillage en sécurité, surtout avec des cailloux ou des voisins proches.
Alors sans je n'ose pas imaginer les restrictions...
Ok sur un petit bateau ,et encore...
Il y a quatre ans j'ai ramené en Corse depuis Psl un 10 mètres sans guindeau et sans moteur,c'est franchement chaud,on ne navigue plus pareil et on regarde les mouillages d'un autre oeil s'il faut partir à la voile...
À bientôt sur l'eau on a dit pour les tests du nouveau canote!(rien à voir avec le sujet...)

Une chose oubliée...
Dans le temps il se faisait un gros guindeau manuel Simpson et Laurence à manivelles je crois.
Assez proéminent.
Grosse force d'arrachement et deux vitesses il me semble ?
C'était mon rêve...j'avais quand même un goiot efficace pour sa force sur le Dufour 4800.

Je vous fais part de mon expérience :
Sur mon guindeau Osculati, la protection était assurée par un disjoncteur de 80 ampères, conformément au cahier des charges de l'appareil.
Problème : Le disjoncteur sautait dès que le guindeau forcait. Avec un certain temps toujours trop long pour le réarmer.
J'ai résolu le problème en remplacant le disjoncteur de 80 ampères par un modèle de 120 ampères. Depuis,après environ une centaine de mouillages dans des conditions pas toujours paisibles,le disjoncteur ne saute plus. Et je n' ai jamais constaté d' échauffements particuliers du guindeau et/ou des câbles. Même après avoir remonté quasiment sans interruptions 60 mètres de chaîne de 10.

Mon guindeau est de marque Quick, puissance 1000 W.
Afin d'éviter que le disjoncteur saute dès que le guindeau force un peu, j'ai donc remplacé le modèle de 80 A par un 120. Depuis je n'ai plus aucun souci.
Il s'agit là d'une expérience personnelle qui n'engage que moi, elle n'est pas gravée dans le marbre et ne vaut pas référence pour l'éternité.

Je suis bien d'accord avec toi, un guindeau n'est ni un engin de levage, ni un treuil. Cependant, lorsqu'au mouillage, on a subi des rafales à 40 noeuds et que l'ancre se trouve enfouie sous 50 cm de vase, il arrive un moment où le guindeau se trouve forcément sollicité vers ses limites à la remontée du mouillage.
Concernant l'entretien du guindeau, j'ai suivi les recommandations d'un professionnel qui m'a dit de ne pas le me démonter pour le graisser. La graisse constituant rapidement un élément amalgamant le sel qui finit par tout bloquer. Le remède est alors pire que le mal. Je me contente de le rincer à l' eau douce abondamment le plus souvent possible. En début et en fin de saison je l'asperge généreusement de WD 40. Et je contrôle régulièrement pour m' assurer que le barbotin tourne librement, sans frein. Depuis sept ans, aucun problème.

Pour mon guindeau de 1000 W j'ai un disjoncteur de 80 A et ça le fait très bien.
Mais c'est un disjoncteur qui va bien pour ça, un BUSS MRCB qui supporte 600% du nominal (soit 480 A) pendant 3 secondes soit le temps de démarrer, et 200% pendant 25 secondes.
Donc il faut d'abord savoir de quoi on parle et des courbes de réponse. Un courant nominal donné comme ça ne veut rien dire.