gréement houaris

Sauf erreur,

je crois que l'avantage est de scinder le mât en deux pour le rendre plus maniable à terre ou sur remorque en le raccourcissant. Et puis ça peut faire la différence quand on n'a qu'un garage de 5,5 m de long et que la version marconi dépasserait.
Il ne semble pas que la perte de superficie vélique soit très significative puisque le houari n'est au fond qu'un grément à corne dont la corne est dressée à peu près verticale.
Il conviendrait de se reporter à des plans existants pour l'évaluer.

L'inconvénient, c'est qu'il faut hisser la corne plus raide et qu'elle représente un magnifique assommoir. On déconseille de réaliser machinalement l'opération en chaussettes sur un pont glissant, entre chien et loup par exemple, comme un Anglois m'a confessé l'avoir fait. D'horrifiques histoires courent à ce sujet.
J'ignore quelle proportion de ces espars est creuse, mais cela paraît souhaitable.

Si

On abaisse la corne vers l'extérieur, le centre de poussée file vers l'extérieurà superficie égale.
Car comparé avec un grément marconi, il nous manquera la superficie de la pointe supérieure.
Soit on reportera le supplément sur la chute de la voile existante, ce qui allongera la bôme et aggravera la gîte;
soit on en fera une voile d'appoint, un tape-cul d'artimon.
(En fait, il faudra rajouter davantage de toile à l'artimon car sur cette voile séparée l'aérodynamique ne s'effectuera pas de la même façon. C'est ça qui est difficile. Voir plus haut les sujets sur la division du grément.);
soit on en fera le deuil, mais on perdra de la puissance, notamment pour remonter au près.
Le marconi remonte mieux au près de toute façon, d'où son succès récent sur les petits voiliers de vitesse.