Gréement de jonque sur voilier occasion, performances au prés?

Hello,
Comme je projette d acheter un voilier "cheap" dans un futur plus ou moins proche (certainement monocoque de 26 /28 pieds) sur le marché de l occasion,mais comme souvent les voiliers assez anciens ont besoin de refections, changements, fragilités , au niveau greement entre autre, ce qui peut couter vite cher, un des plus gros poste sur la maintenance d un bateau (et j ai pas vraiment envie de verser trop de mon porte monnaie chez les "schips!) l idee de remplacer le greement d origine marconi pour un greement de jonque auto construit a faible cout (bois, bambou, tissu pour voile simple) et revendre l ancien, me parait interessant a plusieurs niveaux. Sans parler de toutes les qualités des voiles de jonque (simplicités de manoeuvres, de reparation , faible cout etc) Dans ce cas, me concentrer avant tout sur l achat d une coque en tres bon etat et pas cher (avec ou sans greement), en polyester ou cp epoxy, et moins sur ses qualités ou etat annexes, comme le greement.
Je n ai navigué a ce jour que sur des voiliers a greement "classique, marconi
Je me demandais quelles etaient vos experiences de ce genre de greement, surtout pour ce qui est de ses performances aux allures de près ou près serré. Car certains retours d experiences parlent forcement de moins bonnes performances a ce niveau, sauf si certaines modifications sont faites peut etre, voiles/lattes plus creusées au lieu de plates, et autres adaptations. La forme de carene et plan anti derive influe aussi surement beaucoup bien sur.
Si certains ont un avis, merci
(Photos web, juste pour donner une idée)

L'équipage
21 fév. 2018
21 fév. 2018

L’implantation du mat ne peut pas être pris à la légère, et va coûter cher :
placer le tube au bon endroit, le fixer de façon solide et étanche. Cela va donc nécessiter de modifier la structure du bateau, pas prévue pour à l'origine...
.
Si tu te loupes, ton bateau ne vaut plus rien (trop hardent, pas assez, fuites, soucis de structure, etc.)
.
Bien plus cher et hasardeux, à mon avis, que le remplacement des haubans et des voiles.

21 fév. 201821 fév. 2018

C est en effet un risque. Rien n est parfait.
Donc si on envisage ca il vaut mieux le faire serieusement, meme avec du materiel assez economique.
Renforts de la base du mat jusqu a la quille, varangues ajoutées peut etre pour limiter les efforts a la liaison coque - pont, et autres.
Annie hill entre autre,, connue pour ses bouquins et navigation avec son ex compagnon, a fait ce genre de modifs sur un voilier australien de 26 pieds. Aidée par un " pro connaisseur quand meme!
Ca semble etre faisable sans trop de risques.
Wait and see, mais c est vrai que le plus raisonnable reste d abord de faire avec le greement d origine et naviguer, et faire ce changement apres, si on considere vraiment interessant

Je pense que c'est une entreprise vouée par avance à l'échec.

Un mat autoporteur est plus gros et plus lourd.

Avancer son implantation impose de modifier la carène elle même pour avancer le volume de l'étrave qui devra être adapté pour prendre en compte cette augmentation de poids.

Sur le plan structurel, un mât marconi (haubané) ne subi qu'un effort vertical en compression, les efforts transversaux sont repris par le haubanage.

Un mât autoporteur, en revanche, fait subir à son emplanture tous les efforts ce qui impose de robustes renforts structurels, donc du poids et donc, à nouveau, un alourdissement de l'étrave.

Pour moi : pas glop.

21 fév. 201816 juin 2020

Apparemment modifier l emplacement du mât vers l avant, ou autre, n est pas toujours necessaire.
Dans l exemple du bateau d Annie hill, elle a plutot modifié l angle et la profondeur d implantation du mat (changé pour un en bois lamellé je crois)
Le raven 26 est en polyester de serie, mais elle recidive sur ton nouveau bateau qu elle construit en cp epoxy, et garde le choix du greement de jonque

anniehill.blogspot.jp[...]at.html

21 fév. 201821 fév. 2018

Dans le schéma que tu joins, le mât est avancé...

D'autre part, la tenue de ce mât autoporteur (et donc plus gros et beaucoup plus lourd) va imposer des renforts structurels sur le roof qui va devoir résister aux contraintes radiales du mât alors qu'auparavant, il n'avait strictement aucun rôle dans le maintient du mât.

Cette augmentation considérable du poids supporter par l'avant du navire va imposer une augmentation de son volume sous peine d'enfournement.

Qu'il y ait, ou non d'augmentation du volume de l'avant, le déplacement du centre de gravité vers l'avant et la modification induite du centre de carène ne sera pas sans influence sur sa cohérence avec le centre du plan de dérive.

29 sept. 2024

Nemo tu répète qu un mât auto porteur sera beaucoup plus lourd. Pas forcément. Il travaille en souplesse. J ai fait du laser, mât autoporté en fibre de verre et tu sais tout de suite que tu es surtoilé ou tu lui demandes trop. Mais ça casse jamais. Les mats de jonque doivent être souple et plier comme le bambou...et pas rigide comme le chêne, encore rigidifier par les hauban. Ça tien ça tien, jusqu'à ce que ça casse... Sans prévenir comme ça m est arrivé. Je veux aussi un grément de jonque qui visuellement me préviendra. Et puis en pliant il perd naturellement prise au vent et donc risque de casse. Les risques de chavirage en laser Sint moindre le mât prévient et amorti on a le temps de lâcher l écoute !

Je reviens au poids. Donc mât en polyesters verre ou Carbonne epoxi. Bon c est pas ce projet cheap !

Enfin un mât de jonque est de la longeur du bateau donc 50% moins haut. Il est donc moins lourd proportionellement. Les efforts sur une voile jonque sont aussi moindre... Pas de risques au empanage, au près moin d effort latérale amorti par les latte au rafale et mât souple.pruse de riz ultra rapide. Au portant mouvement libre de la voile au tangage...bref très peu d effort sur le mât.

Les catamaran on copier la voile jonque avec les lattes, laisy jack... Mais pas la souplesse. Cartésien et rigide. Au lieu de confusius et le juste milieu de la souplesse.

Pour moi le vrai problème est de trouver un architecte ou un ingénieur capable de calculer les efforts sur un mât souple. C est beaucoup plus compliqué... Pour faire un mât juste ce qu il faut et donc léger . Et puis si ont c est trompe on sera juste plus prudent et moins performant.

Mon voilier est très raide a la toile. 40% de lest, haubanage double...résultat quand ça casse c est sans prévenir, arrachage des cadènes de mât en inoxe. Le mât a pas flambée, pas de vibrations...

29 sept. 2024

Nemo tu répète qu un mât auto porteur sera beaucoup plus lourd. Pas forcément. Il travaille en souplesse. J ai fait du laser, mât autoporté en fibre de verre et tu sais tout de suite que tu es surtoilé ou tu lui demandes trop. Mais ça casse jamais. Les mats de jonque doivent être souple et plier comme le bambou...et pas rigide comme le chêne, encore rigidifier par les hauban. Ça tien ça tien, jusqu'à ce que ça casse... Sans prévenir comme ça m est arrivé. Je veux aussi un grément de jonque qui visuellement me préviendra. Et puis en pliant il perd naturellement prise au vent et donc risque de casse. Les risques de chavirage en laser Sint moindre le mât prévient et amorti on a le temps de lâcher l écoute !

Je reviens au poids. Donc mât en polyesters verre ou Carbonne epoxi. Bon c est pas ce projet cheap !

Enfin un mât de jonque est de la longeur du bateau donc 50% moins haut. Il est donc moins lourd proportionellement. Les efforts sur une voile jonque sont aussi moindre... Pas de risques au empanage, au près moin d effort latérale amorti par les latte au rafale et mât souple.pruse de riz ultra rapide. Au portant mouvement libre de la voile au tangage...bref très peu d effort sur le mât.

Les catamaran on copier la voile jonque avec les lattes, laisy jack... Mais pas la souplesse. Cartésien et rigide. Au lieu de confusius et le juste milieu de la souplesse.

Pour moi le vrai problème est de trouver un architecte ou un ingénieur capable de calculer les efforts sur un mât souple. C est beaucoup plus compliqué... Pour faire un mât juste ce qu il faut et donc léger . Et puis si ont c est trompe on sera juste plus prudent et moins performant.

Mon voilier est très raide a la toile. 40% de lest, haubanage double...résultat quand ça casse c est sans prévenir, arrachage des cadènes de mât en inoxe. Le mât a pas flambée, pas de vibrations...

21 fév. 2018

Il ne faudra pas parler de réfection, mais plutôt de reconstruction !!! Je suis de l’avis de Nemo, gros chantier incertain....

21 fév. 2018

Il ne faudra pas parler de réfection, mais plutôt de reconstruction !!! Je suis de l’avis de Nemo, gros chantier incertain....

21 fév. 2018

Je crains qu'en voulant te simplifier la vie tu ne te la complique considérablement. Par ailleurs le coût d'un gréement marconi pour un bateau de 26 à 28 pieds n'est quand même pas prohibitif, et son remplacement n'est qu'un formalité.

21 fév. 2018

bonjour,
le mat autoporté de jonque n'est pas forcement plus lourd
qu'un marconi beaucoup plus haut et il faut compter le poids
du gréement en plus .
mais celui de la voile avec le bambou est à prendre en compte
il va falloir reprendre toute la structure à l'endroit du passage dans le pont et prévoir un implantation solide dans la coque avec des renforts latéraux qui risquent de prendre énormément de place dans un 26/28 pieds .
il faut aussi déterminer le centre de voilure par rapport au centre de carène qui lui va forcement changer ..
ça peut être amusant à réaliser si on a un peu de sous à mettre la dedans sans espoir de les récupérer un jour
compter aussi les frais de déconstruction du prototype dans un cas d'échec .
un bato de plaisance c'est un cheval à l'écurie qui mange tous les jours .
sur ce bon courage il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais
alain

21 fév. 2018

Si ta première motivation est l'économie, garde le gréement de ton bateau. Si c'est de naviguer avec un gréement de jonque, mets les moyens nécessaires pour que ce soit fait correctement, et à mon avis ça nécessite la construction d'une coque spécialement conçue pour ce gréement.
Enfin le gréement de jonque ne remonte pas bien au près.

21 fév. 2018

Je prends note des avis divers. Je pense qu il y a avantages et inconvenients aux deux choix, comme pour tout! Cela dit, ce genre de choix n est pas tres courant chez les "frenchies", mais deja plus courant chez les anglos, americains etc. De meme que le choix d une coque acier pour voyager est plutot rare chez eux. Sans pour autant negliger les effets a prendre en compte et adapter pour garder un equilibre general sous voile (centres veliques, de derive, efforts sur la coque, poids etc) , certains considerent que c est adaptables a beaucoup de types de bateaux, y compris des catas, un mât sur chaque coque ou autres, qui ne doivent pourtant pas etre trop chargés ).

21 fév. 2018

Cherche sur google ming ming II de Roger Taylor qui a effectué cette modif, et tu verras qu'il ne s'agit plus d'un petit bricolage rapidement réalisé, mais d'un chantier conséquent. C'est tout sauf simple. La simplicité c'est après, lors de l'utilisation, avant, il faudra passer par une période de prise de tête, mais pourquoi-pas après tout.Par ailleurs il est globalement admis que le gréement de jonque, s'il présente beaucoup d'avantages, n'est quand même pas ce qu'il de mieux pour les allures de près.

21 fév. 2018

Est-ce que c'est possible : oui évidemment, l'expérience que tu cites et d'autres le prouvent.
Est-ce que c'est facile, économique, sûr... Non, rien de tout ça.
Est-ce que chercher une coque gréée marconi et la modifier est une meilleure solution que de chercher une jonque directement, je ne sais pas, mais vu l'ampleur des modifications je chercherais d'abord du côté des gréés en jonque d'origine.
Est-ce qu'un gréement de jonque te convient mieux qu'un gréement marconi : toi seul peux répondre : facilité de manœuvre, performance au près dans le meilleur des cas moyenne (possiblement médiocre), allure, originalité, experimentation, coût et temps pour les travaux avec le bateau immobilisé..

Dans une perspective comparable, je serais très heureux que mon prochain canot ait une propulsion moteur 100% électrique.
Dans cette idée, je m'intéresse à des canots qui me plaisent (30-40 pieds, composite, dériveur ou PTE, bonne performance au près) et qui sont à remotoriser donc moins cher à l'achat, mais je rajoute le prix du moteur, de la transmission voire de l'hélice, de l'électronique de contrôle, des batteries et du circuit de recharge.
Je sais que c'est une modif qui peut rendre la revente plus difficile, que ce mode de propulsion a beaucoup d'inconvénients et notamment sa faible autonomie et le besoin important de batteries qui sont lourdes chères et pas éternelles...
Mais malgré tout j'ai envie de me lancer, donc je continue d'avancer sur les plans, les solutions techniques pour rendre le système efficace, et la recherche du canot sur lequel je monterais tout ça.
Pour des infos techniques sur le gréement se jonque tu peux te rapprocher de Voiles Alternatives aka le bricoleur du dimanche, il a pas mal creusé la question je crois.

21 fév. 201821 fév. 2018

Si je puis me permettre d'être quelque peu sarcastique :
Les forums français ne seront guère opportuns pour glaner de l'info positive et pertinente. La voile de jonque en France est reléguée au rayon chose étrange non performante. Très très peu de français connaissent réellement cette voilure et pourtant certains néophytes en la matière en parlent comme si c'était le cas. Et ce n'est pas le maniement d'une jonque traditionnelle qui vous convaincra d'emblée.
Au mieux on trouve cela joli à regarder…
Allez directement vous inscrire sur le forum anglais :
www.junkrigassociation.org[...]/
Outre manche et ailleurs, bon nombre de plaisanciers ont fait évoluer leur voilier/bermudien vers la voile de jonque. certains sur des voiliers relativement récents. C'est un mouvement qui a démarré dés le début des années 60 avec le génialissime Blondie Hasler.
C'est donc possible, cela participe d'une forte envie, d'une conviction, d'un engagement. cela a forcément un coût non négligeable et cela requiert la plupart du temps quelques transformations structurelles.
Vous pouvez aussi trouver un peu d'info sur le forum voiles-alternatives

www.voiles-alternatives.com[...]rum.php

Personnellement, je serai obligé de fabriquer mes propres voiles pour raison financière. La voile de jonque demande peu de compétence en voilerie. Le cout est faible car le grammage est plus faible. Le tissu vieillit moins vite car le fasseyement est limitée.
Au niveau performance, il est dit dans le livre référence "Practical Junk Rig" écrit par HB Hasler et JK McLeod que la voile de jonque équivaut à une voile à corne type aurique. Vous ne ferez pas un près aussi serré qu'avec un bermudien mais les autres avantages sont tellement attractifs qu'on comprend pourquoi la voile de jonque fédère autant le monde nautique anglosaxon : c'est une voile suspendue très lattée où les efforts, étant très divisés, demandent peu d'accastillages. La réduction de voilure est d'une simplicité confondante.
Du coup la surface de voilure est souvent très généreuse. Au portant, la jonque s'avère alors performante tout en restant très facile d'emploi. Pas de spi à surveiller. Et comme c'est une voile compensée, tout se fait en douceur. Cela surprend d'ailleurs quand on découvre pour la toute première, in situ, ce gréement (ce qui fut mon cas)

La question porte sur un voilier dont la qualité primordiale est d'être "cheap" et le propos sou-entend que la transformation devrait elle aussi être peu onéreuse.

Si il est incontestable qu'une modification réfléchie, correctement réalisée sur un navire propice est possible, un bricolage sur une merdouille quelconque l'est, à mon sens, moins.

L'envie, l'implication et la conviction ne parviennent que rarement (oserais-dire jamais?) à supplanter seuls les impératifs de la physique.

29 sept. 2024

Merci deux site très intéressant.

J arrive pas a m inscrire à voile alternative depuis un smartphone. On a besoin d une souris pour montrer qu on est pas un robot !

21 fév. 2018

et pourquoi ne pas acheter directement en angleterre un voilier d'occase deja transformer? comme le dis voiles alternatives ce type de gréement est assez repandu en angleterre.

par ailleurs jai connu un proprietaire qui a avait transformé un etap 26 en greement de jonque et il me disait etre tres content de cette transformation en terme de perfomance tant au prés qu'au portant. Mais cela ne s'improvise pas et avait fait appel a un architecte naval anglais pour effectuer cette transformation.

21 fév. 201821 fév. 2018

Dès qu'on souhaite passer à la voile de jonque, il faut impérativement s'inscrire sur le forum junkrigassociation.org. Y oeuvrent quelques pointures, à la longue expérience, prêt à partager leurs connaissances pour la transformation.
Le nombre de jonquistes en France est tellement limité qu'il ne faut guère espérer trouver de l'info par ce biais.

Il est faux de dire que la mise en pratique de la voile de jonque est compliquée. Ce sont, suivant le voilier, les modifications structurelles qui peuvent s'avérer plus ou moins importantes. Pour le reste, tout a été parfaitement balisé par nos amis anglosaxons. Beaucoup s'essayent à des évolutions, ça bricole énormément. Mais si vous choisissez une voile de jonque "standard", la route est relativement simple. C'est juste vous qui allez devoir passer du temps afin de domestiquer cette voilure très très différente de la bermudienne.

Faire de la jonque à très bas prix, c'est risqué.
Laissez déjà tomber le bambou. Il n'existe pas en France de bambou adapté à l'usage jonque. Je crois me rappeler avoir lu que les bambous pour jonque étaient d'une variété particulière.
Sinon, vos lattes se fendilleront rapidement.
Le tube d'alu est très largement plébiscité.
De même ce sont souvent des poteaux en alu type support cables électriques qui sont choisis pour la mature. Cela demande de faire des recherches. Fabriquer un mât en bois, ce n'est pas simple et c'est souvent assez lourd à moins de le faire en Spruce, mais là, la carte bleue va chauffer…  :-D

21 fév. 201821 fév. 2018

Pas impossible pour qui est motivé en effet, et plus simple à mon sens au niveau de la fabrication du greement lui meme.
Apres renforts et adaptations necessaires. En tous cas j etudierais plus la question, surtout si le greement d origine (ou pas) doit etre serieusement renové ou changé, l option de le remplacer par un greement de jonque ne me semble pas une mauvaise idée
Je rejoins "Voiles alternatives, que les francais ont aussi leurs principes, pas toujours ouverts a d autres possibles ;)

21 fév. 2018

bjr,
@creek
nemo et moi nous naviguons sur des cat boat à wishbone .
dans mon coin on me prend pour un original ,je participe à quelques
régates locales et maintenant on ne me regarde plus comme un extra terrestre .
mais le voilier à été conçu comme ça ,je ne me vois pas transformer un sloop pour en faire un cat boat ,ni une jonque .
alain

Transformer un petit 28 pieds en greement de jonque va couter tres cher meme si c'est mieux! Perso dans une optique de minimalisme je conserverai son greement marconi a mon petit croiseur ,surtout qu'on peut trouver des voiles d,occasion si c'est une serie assez repandue :-)

21 fév. 201816 juin 2020

Bonsoir. Un bateau comme le mien peut très bien être transformé en jonque, sa structure le lui permet.

Quand je compare la photo de ton bateau gréé en jonque et celle de ton bateau avec un gréement bermudien dans ton profil, je constate que l'implantation du mât est assez fondamentalement différente.

Je serais très surpris que sa structure permette de remplacer un mât marconi implanté sur le roof sur lequel il n'exerce aucun effort puisqu'ils sont repris par les haubanages et par une épontille par un mât autoporteur situé en avant.

Que ce soit réalisable, pourquoi pas.
Que ce soit possible sans modification structurelle lourde : non.

29 sept. 2024

Bonjour. Ton bateau est de quel modèle?

21 fév. 201816 juin 2020

@Nemo. Des omégas en guise de membrures tout au long du bateau et j'en passe. Juste un aperçu et les quelques cloisons ne servent pas de maintient à la coque comme dans les productions dites modernes.

21 fév. 2018

Peux-tu montrer les renforts au niveau de l'étambrai et du pied de mât, ce sont surtout eux qui sont intéressants.

21 fév. 201821 fév. 2018

Ainsi que les reprises d'effort des quilles qui, avant, étaient , en partie, retenues par le haubanage et qui, maintenant, ne le sont plus...

21 fév. 201816 juin 2020

Mes quilles en attendant que je retrouve d'autres images. La première juste derrière la cloison dans le poste AV, idem de l'autre côté et l'autre, une des fixations de mes quilles.

21 fév. 2018

Bonjour Creek
Si tu as envie et si c'est ton projet de le faire il faut le faire et prendre en considération les avis technique pour arriver à un bon résultat,
mais l' argument économique ne tient pas la route.

Si tu te sens capable de faire les modifs sur ton bateau alors pourquoi ne pas te lancer dans la fabrication de tes voiles comme certains et restaurer ton gréements toi meme c'est plus simple tu as les modèles sous la main et globalement tu connais le résultat.

Le Moko

21 fév. 2018

un projet de 26 ou 28 pied reste plus que raisonable car un tout petit bateau
ca vat pas couter non plus bien cher
et ce type de bateau ne vaut strictement rien sur le marche de l occasion
donc un amusement tout a fait realisable
avec peu d argent
et les modif de structure ne vont pas etre non plus enorme
quelques strat barreau etc
pas plus de 50 kg de strat a tout casse
c est bien plus intelligent de prendre un vieux bateau que d en construire un et de se fatigue a faire la coque etc
mais c est vrai que l argument financiers n en est pas un !!
naviguer different
certainement plus !!!!!
alors documente toi
et pose nous des question et on pourrat t aider
mais tu vas y passer un certain temps et un peu d argent
mais c est ca la vie
et puis c est pas toujours motivant de faire comme tout le monde
je sais de quoi je parle car je ne fais rien comme tout le monde
avec des projets ettement plus difficile a realiser
allez jete toi a l eau
mais attends toi a y passe plus de 500 heures et 3 ou 4 keuro en plus du bateau si tu bricoles bien !!!
ca reste quand meme peu pour un plaisir de naviguer sur un bateau que l on a modifier malin !!!!

22 fév. 2018

Bien sur comne preciser plus haut, je n envisage pas dès l achat du bateau d en changer le greement, chaque chose en son temps, d autant plus si le greement d origine est encore en bon etat pour faire pas mal de milles. Par contre si je projette de naviguer assez loin avec, deja plus de chance que ce greement soit un peu "leger" , subisse des casses, haubannage a changer etc. Dans ce cas, l idee du greement de jonque, pour sa plus grande facilité de reparation a moindre cout, peut etre interessante. Mais sur, bien c est pas un changement a faire n importe comment, et bien connaitre le sujet

22 fév. 2018

Le mat non haubanné, tu envisages de le faire comment ?
Bois, carbone, alu ?

22 fév. 2018

D apres ce que j ai vu sur le sujet et dans l esprit du DIY, faire le mat en bois, lamellé collé, les lattes bamboo, la toile en voile en pvc ou tissu a voile plus fin, me parait interessant si on veut maitriser l essentiel soi meme (voir le lien sur le bricoleur ou pro qui a fabriqué le greement du voilier 26 pieds d Annie hill, pourtant assez classique en GRP).
Par contre ca me semble un choix assez incongru en effet sur un voilier "classique en plastic, deja calculé pour un greement marconi. Sans etre un connaisseur je pense que ca peut etre un choix plus judicieux sur un voilier en CP, a la fois pour modifier plus facilement la structure et renforcer, et l absence de haubannage permet d eliminer une bonne part de l accastillage, cadenes, ferrures de ponts etc, qui sur un bateau cp sont des points risqués pour l infiltration d eau et le pourrissement eventuel des panneaux de cp. D ailleurs Annie hill a choisit de construire son nouveau junk rigged en cp epoxy, et la demarche me semble encore plus logique

22 fév. 2018

Le poids d 'un mat en bois , même creux, autoporteur, est plus important qu'un mat alu haubané. Dans un configuration à deux mats, le poids du mat de "misaine" sera situé sur l'avant au lieu de sa position initiale relativement centrale . Dans un bateau entre 7 et 9m on pourra implanter qu'un seul mat à la place du mat initial. Il n'y aura donc qu'une seule voile. Le centre de poussée vélique de cette voile devra correspondre au centre de poussée initial. Le près sera sensiblement le même si la voile de jonque ne s'étale pas en longueur, mais plus sur la hauteur.
Sur les grosses jonques type la Dame de Canton ( environ 20m x 90 tonnes) par exemple les mats sont haubanés, rien n'interdit de haubaner le mat d'une petite jonque ce qui aura pour effet de ne pas solliciter la structure à l'emplanture et à l’étambrai avec un mat travaillant à la flexion. Avec des haubans non serti mais avec des embouts à olive type Norsman pare exemple pour les réparations loin de tout. Les aménagements pourront être conservés tel quel. Sur un programme de grand voyage la solution jonque est bien adaptée. La question du près est finalement assez secondaire sur ce programme de grand voyage, bien que la voile de jonque soit aussi performant qu'un gréement standard Européen. Pour s'en convaincre il faut passer une journée sur Payeng (Ile de Ré). J'ai dessiné plusieurs projets de jonque dont aucun n'a vu le jour faute client réellement intéressé , ils pensaient que c'était moins cher. Mais un coque de jonque aménagé c'est le même prix qu'une autre coque de bateau à taille et agencement équivalent. On ne regagne un peut de budget que sur le gréement.
A mon avis le mat pourra être constitué de tubes alu du commerce soudé ensemble pour avoir la longueur voulue, le diamètre maxi disponible en standard est 200mm et la voile sur une 12.00m c'est environ 350gr/m², les tubes "bambou" de 40 mm en alu. Ou un mat avec un tube carbone standard.

22 fév. 2018

Aucune chance de récupérer quoi que ce soit à la revente !
Alors de dans ces tailles de bateaux on peut trouver un voilier avec un peu de bricolage à faire à prix vraiment raisonnable.
Après, il faut être réaliste, quelque soit le type de gréement il faut quand même un peu de budget pour naviguer dans de bonnes conditions.
A moins de se satisfaire des "conditions" des années 60 !

22 fév. 2018

Aucune chance de récupérer quoi que ce soit à la revente !
Alors de dans ces tailles de bateaux on peut trouver un voilier avec un peu de bricolage à faire à prix vraiment raisonnable.
Après, il faut être réaliste, quelque soit le type de gréement il faut quand même un peu de budget pour naviguer dans de bonnes conditions.
A moins de se satisfaire des "conditions" des années 60 !

22 fév. 201816 juin 2020

Sans chercher a avoir raison, au final c est une option qui reste faisable, sans forcement de gros travaux , pour reprendre le cas de la transformation du voilier d origine d Annie hill, il me semble que la position du mat n est pas plus en avant pour le greement de jonque, a part une inclinaison vers l avant, surement aussi pour equilibrer le centre velique, et en effet des renforts au niveau de l etambrai et bas de mât entre autre
Photos, son raven 26 avec son greement marconi, et sa transformation junky

22 fév. 201822 fév. 2018

Un conseil: trouves toi un solide voilier en polyester des années 70. Ils sont tellement costauds pour certains que la transformation coté pont sera minime.
Je le répète : le bambou sera forcément décevant. Plus personne ne l'utilise. Trop fragile au poinçonnement coté mât.

Visiter régulièrement un ferrailleur pourrait permettre d'obtenir du tube alu à prix très attractif.

J'ai réalisé cette petite vidéo en 2014 :
www.voiles-alternatives.com[...]pic.php

L'avis d'un skipper récemment passé à la jonque est intéressant me semble t'il.

À te lire, Creek, il m'apparait que tu appartiens à cette catégorie qui n'est pas que intéressé par la voile de jonque pour le coté financier mais que tu es aussi guidé par une forte curiosité, une envie de passer à autre chose. C'est ce deuxième point qui sera le plus moteur.

Si ta motivation est à la hauteur, n'hésites pas à faire le pas. Tu trouveras sur le site junkrig des gens très actifs qui te donneront confiance en ce choix pour la simple raison qu'ils l'ont déjà fait eux.

22 fév. 201822 fév. 2018

Je viens de me rendre compte que la piste audio de la vidéo a été supprimée pour cause de droit d'auteur sur une musique de jazz que j'avais ajoutée. Sont gonflés Youtube, je ne vois vraiment pas en quoi cela porte préjudice aux auteurs ! Tout au contraire.

22 fév. 201822 fév. 2018

Peut être est-ce que c'est parce que les musiciens gagnent leur vie avec les droits perçus lorsque leur musique est publiée?

J'en ai récemment rencontré un, je peux te garantir qu'il ne se nourri pas d'applaudissements mais bien de nourriture concrète qu'il achète, comme nous tous. :litjournal:

29 sept. 2024

Même projet suite à dématage.

Mats des mats rigide, bateau raide a la toile ou par passion, challenge, ou nécessité dans mon cas on titre sur la corde jusqu'à ce que ça casse sans prévenir !

Je veux un mât qui plie, que me crie, quand vas tu prendre trois riz (j en avais pris deux...) , Une voile qui amortisse les rafales, qui évite les chavirage, qui fonctionne au vent arrière, qui en quelques minute permet de réduire la voile a l arrivée d un orga, une trombe, une tornade a 120noeud comme subit a st Tropez... Bref sécurité et tranquilité en navigation en solitaire ou équipage non expérimenté qui risquent pas de me faire chavirer, quand on choc la drisse d enrouleurs au lieu de l écoute de foc . Ect...

Très beau projet

29 sept. 2024

Bonjour. Avez vous des modèles de bateaux qui ont le mât posé sur la quille. Si possible après 1980.

29 sept. 2024

Bonjour

Un Freedom 40 à vendre en ce moment en France.
Très rare.
Et parfait pour la conversion jonque
www.leboncoin.fr[...]4917577

29 sept. 2024

Ce fil est d'une grande richesse, c'est vrai que le gréement de jonque a de l'allure, merci pour les liens,les idées, et les explications ! 😉

toute neuve avant de repartir de bretagne

Phare du monde

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2022