Génois seul et gréement

Mouais, il aimerait peut-être te vendre une GV?

Génois seul, voir spi seul plein cul en convoyage rapide avec + de 20 nds de vent, jamais eu de problème.

Je garde de la tension dans le pataras/bastaques, mais j'ai l'impression que ça travaille encore plus en régate avec GV haute et pataras choqué.

Je le fait de plus en plus en croisière/convoyage, la GV au vent arrière c'est du risque supplémentaire avec l'empannage toujours possible.

Lanzarote la Marin uniquement sous génois la GV est restée ferlée toute la traversée.
Si l'on a pas confiance au pataras on peut raidir la balancine. et si le mat flambe sous génois seul c'est qu'il y a un problème ailleurs -

Pour Trimaran, la GV ne tient pas le mât au portant. Au vent arrière, elle contribue même à la contrainte engendrée par le génois. En effet, la force exercée sur la GV tend à faire avancer le bateau, pas à le faire reculer. Cette force est dirigée vers l'avant, comme celle du génois, jusqu'au travers ou petit largue, elle est en partie absorbée par le hale-bas et l'écoute de GV, au delà, c'est intégralement le pataras qui la reçoit, via le mât. Pour ce qui est du hale-bas, son point de tire est généralement situé tout près du mât, voire sur le mât, et son action de maintien du mât est à peu près négligeable, quelle que soit l'allure. Ceci dit, dans une mer formée, la GV un peu bordée peut permettre de limiter le "pompage" du mât pour les gréements fractionnés.

Salut.

Je ne sais pas quel modèle de barque tu as. C'est important, cela permettrait de savoir si la triangulation du haubannage est sérieuse ou non.

En soit pas de pb. Je le fais très souvent sur mon 35 pieds avec un génois de 47m2 et un etai de 8mm et il m'arrive de tt mettre par force 6 ou 7 du moment ou l'allure n'est pas proche du vent. Vent arrière tangonné, max bon plein pas plus.
Je l'ai fais aussi durant mes transat, la nuit notamment. C'est confort et rassurant pour l'équipage.

Si le bateau est bien étudié je rajouterais qu'un génois sur tangon doit pouvoir être roulé ou déroulé dans son intégralité. Crois moi c'est pas si fréquent que ça...

Sous génois seul on peux même naviguer près serré en dessous de 15nds, après il te faut enrouler et la les contraintes sont pas les mêmes.

A savoir: ton gréement courant peux servir aussi de gréement dormant.
Sur le miens j'ai 2 drisses de spi, une balancine et celle de Foc... tout ça peut-être pris a différent endroits du bateau si tu n'as pas confiance.

En navigation les forces exercées par les voiles sur la carène sont différentes. Une GV favorise l'enfourne alors que génois et plus encore le spi soulagent l'étrave.

Dans tous les cas, si la GV n'est pas utilisée on se sert du point de palan d'écoute haut pour attacher une drisse reprise sur un taquet du pont de sorte à soulager le vide mulet en lui évitant des mouvements inutiles et répétés.

L'avantage des bateaux d'époque et leurs gréements en-tête était d'avoir de bonnes surfaces à l'avant... aujourd'hui il te faudra redoubler d'efforts pour avancer en ayant plusieurs voiles d'avant. Avant un bon génois et un spi symétrique faisaient tout.

Il faudrait demander à JY Terlain dont Vendredi 13 n'avait que 3 focs sur 3 mâts.

Au portant effectivement le génois seul n’est pas un problème, il faut juste éviter qu’il ne « poche « au vent arrière avec des oscillations autour de l’étai qui est évidemment moins tendu, je préfère tangonner le génois avec des écoutes de spi pour éviter le ragage sur les filières, une poulie ouvrante en bout de tangon pour enrouler facilement et éventuellement repasser sur les écoutes de génois.
Au près je suis plus circonspect, quand ça tape le mat « pompe » sans génois, la gv participe à la tenue du mat, et on perd l’effet de fente et l’angle de remontée n’est pas fameux