Foudre et multicoque

Bonjour,
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En cas d'orage sur un tri aux caractéristiques suivantes :
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- un mât en bois avec quelques renforts carbone monté sur une rotule en bronze ;
- une paire de haubans et l’étai en acier.
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la solution envisagée pour éviter qu'en cas de foudre le tri ne se retrouve perforé comme une passoire et afin de protéger l'équipage à l’abri à l'intérieur :
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- relier la rotule à la mer en passant par le puits de dérive avec un tresse en cuivre ;
- relier les haubans à la mer avec une tresse en cuivre torsadée autour des haubans.
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Questions :
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- tresse plate ou ronde ?
- diamètre de la tresse ?
- longueur de la tresse dans l'eau ?
- utilité ou non d’ajouter une plaque en cuivre au bout de cette tresse ?

Merci d'avance pour vos réponses.

Cordialement.

L'équipage
24 mai 2014
24 mai 2014

Apres avoir discute avec pas mal de marins ayant navigue en asie et pris la foudre, les conseils tendent vers les memes solutions :
Passe coques plastique obligatoires.
Cable de hauban en 12 mini, ouvert en fleur en tete de mat relier a la platine des galhaubans (paratonnere). Et quand les eclairs sont la : pince croco sur chaque galhauban extremite dans la flotte.

24 mai 2014

Merci pour cette réponse
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Mon mât fait environ 13,50 m et l'ancrage haubans-étai se trouve 3 bons mètres plus bas...
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Pour le diamètre de la tresse 10 mm est-ce suffisant ?
Et combien de mètres fait-il laisser traîner dans l'eau ?

25 mai 2014

Bonjour. Naviguant depuis 2 ans en Asie du Sud-Est en catamaran et ayant moi-même reçu la foudre (toute l'électronique morte, tête de mât volatilisée, contacteurs électriques guindeau soudés, alternateurs moteurs H S, bout dehors carbone endommagé,etc...), je me suis interessé à une éventuelle prévention en contactant les catas déjà touchés par la foudre (à raison d'au moins 1 orage/jour dans le détroit de Malacca, peu y échappent !) - et les électriciens et réparateurs.
Apparemment, aucun système ne peut protéger un catamaran. Si un monocoque peut "évacuer" la charge électrique par l'importante surface de sa quille métallique (à condition qu'elle soit reliée aux haubans par des tresses), les tresses , chaînes ou autres ne suffisent pas pour un catamaran.
Il faut donc compter sur la chance...
Daniel

25 mai 2014

Il n'y a donc aucune norme pour les multicoque ?...

25 mai 2014

Bonjour "Ceperou". Je ne vois pas de quelles "normes" tu veux parler.
Le multicoque n'ayant pas d'apendice conducteur immergé (quille métallique), il ne peut évacuer l'énorme décharge électrique de la foudre - et à ma connaissance, personne n'a encore trouvé de solution pratique et fiable.
Daniel

26 mai 201426 mai 2014

Salut Ceperou,
Sur les Paradox de Matt Layden, il fixent sous la coque une plaque de cuivre reliée au mat par une tresse (Sven Yrvind avait monté sous le Yrvind 1/2 une lourde plaque de bronze, qui sert aussi de lest, et a installé 2 1/2 lunes sous son bateau en cours de construction). Donc demander à quelqu'un qui aurait les plans les dimensions de ces plaques & tresses.

Par contre, j'aimerais savoir comment se comporte le carbone, que ce soit sur un mât monolithique ou des renforts : la résine ne doit pas trop apprécier cet échauffement énorme, lors du passage de la foudre
Je pense toujours aux mâts type Montaubin, pour ma part, et aux dériveurs intégraux qu'ils équipent, comme quoi ce pb ne se pose pas qu'aux multis ! Lorenzo, toi qui as eu un (des) mât(s) carbone (et si tu passes par ici), as-tu des idées là dessus ?
Eric17

26 mai 2014

Sur les Paradox, les feuilles de cuivres sont fixées à poste, lors de la construction du bateau, et ça ne pèse pas un âne mort. Et ça irait très bien, au milieu d'un antifouling à la poudre de cuivre. Yrvind, c'est différent, son truc en bronze lui servait de lest (et il y en avait trop).
Pour les mâts Montaubin, voir la page chantiermer.wordpress.com[...]alites/ du chantier, ou la mienne www.nauticaltrek.com[...]tor-etc sur Nautical Bug (où je parle surtout des voiles, et peu des mâts : en fait c'est des tubes de carbone, de 3 mm d'épaisseur en général). C'est mon dada à moi, et ça peut même être monté sur des multis !

27 mai 201427 mai 2014

Il y a quelques années un cata s'est fait foudroyer en Martinique, au mouillage. Personne à bord heureusement car les deux coques étaient littéralement criblées de petits trous. J'imagine que même à l'intérieur, l'équipage n'aurait pas été épargné par la trajectoire de la foudre qui a forcé la coque en de multiples endroits. J'ai un peu de mal à imaginer que les multis échappent à la norme ISO 10134 ....Mais comme je ne connais pas le contenu de cette norme, difficile de savoir ce qui est envisagé en terme de dispositifs de protections contre la foudre sur les multis...
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Comme le dit Eric 17, mât et ligne de descente vers une plaque sous une coques en évitant les angles trop vifs...

25 mai 2014

Il semblerait que ce soit la norme ISO 10134 qui fixe les lignes directrices relatives à la conception, à la construction et à l'installation des dispositifs de protection contre la foudre installés sur les petits navires de longueur de coque inférieure ou égale à 24 m.
Mais j'en ignore le contenu et je ne sais pas si elle prévoit quelque chose pour les multis...

26 mai 2014

Bonjour Eric. Le carbone se "carbonise" (brûle) mon bout dehors a brulé aux points de fixation par boulons inox .
Quant à positionner des plaques de cuivre ou de bronze (!) sous la coque lors d'un orage (journaliers, je le rappelle dans le détroit de Malaca), c'est une plaisanterie. Et avoir ces équipements à poste fixe, c'est contraire à la philosophie du catamaran, qui recherche le moindre poids.
Mais, qu'est ce: un "mât Montaubin" ?
Daniel

27 mai 201427 mai 2014

@DF43 : en relisant ton message, effectivement, ça ne serait pas très prudent d'installer un bidule de ce genre pendant un orage : je vois bien le gars tenant le mât en carbone d'une main, et immergeant sa plaque de cuivre de l'autre : pas très prudent ...

sauf pour les bossus, peut-être ....

27 mai 2014

Moi je dis rien, je rapporte juste ce qui est fait sur les Paradox !!

Sur ces bateaux, le pied de mât repose dans un puits largement ouvert en haut, qui va au fond de la coque, et qui comporte un trou au fond pour évacuer la flotte : pas de pb pour faire passer la tresse et évacuer la foudre.
Avec un mât monté sur le pont, ça serait nettement plus compliqué :-(

25 mai 2014

...

Encore une raison d'éviter les multis...

:acheval: :acheval: :acheval:

26 mai 2014

Bonjour Albert - et merci pour ta très positive participation à ce sujet...
Daniel

27 mai 2014

Un monocoque dériveur doit rencontrer le même problème, non ?

27 mai 2014

Il y a peut être des trucs à gratter ici, sur ce site d'installateur spécialisé.
www.marinelightning.com[...]LPS.htm

L'ile aux marins, Saint Pierre et Miquelon

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