Ferler une voile
Bonjour.
Je viens d'installer une trinquette arisable.
Question toute bête : Comment ferler lorsque l'on a pris un ri. C'est à dire comment on installe les ferlettes et comment on saussisonne le boudin.
Voyant la nature de ma demande, je suppose que certains plaisantins ne manqueront pas d'intervenir. ...
En même temps c’est une invitation claire à ... ouvrir le tir ? Alors ne gâchons pas notre plaisir : le boudin pour bien le saucissonner la chanson dit que c’est trois ris qu’il faut prendre (dans son jupon). Elle ne dit pas ce qu’on fait de la toile mais si c’est vraiment un boudin peut être que remonter le tout sur la tête est une option ;-). Voire en garder un peu pour faire un baillon ?
Il y a normalement des œillets pour installer des garcettes une fois pour toute (des bouts d'environs 80 cm avec un noeud de chaque côté de l'oeillet). Une fois le ris pris, on roule grosso modo le rab de toile et on le serre avec les garcettes.
Merci pour les photos et les explications. Cela confirme ce que je pensais.
En revanche, faites vous un noeud particulier pour ferler le boudin ?
Un nœud plat non gansé peut se larguer très facilement si on s'y prend bien.
Il suffit d'écarter le le courant du dormant, et miracle le nœud se défait très facilement.
Un noeud plat non gansé, même bien serré, se défait très facilement en tirant à contre-sens sur un des bouts libres ; le noeud se retourne et glisse tout seul. Il est donc inutile de le ganser.
Le noeud gansé risque davantage de se défaire tout seul si la voile faseye ou rague sur quelque chose.
En tout cas éviter absolument le noeud de vache qui peut être très difficile à défaire s'il est bien serré.
