Fastnet 1979 Fragola II Glenans

Salut;
C'est pas la réponse que tu cherches mais il y a un bouquin extraordinaire sur cette course de 79 qui s'appelle
" La mer ne ment jamais" qui raconte la course telle qu'elle s'est déroulée et plus particulierement un de ses naufragés laissé pour mort par ses èquipiers dans son bateau en dérive .
Ca prend les tripes .

Justement.... Ward, dans son livre, dit qu'il voit un voilier, Frayola, puis deux fusées, et l'helico arrrive. Sans mentionner de contact plus précis. Or, dans le récit paru dans le bulletin des Glenans de novembre 79, l'auteur, qui était à bord de Fragola, raconte que le seul marin vivant leur a raconté ce qui s'était passé, et qu'il n'avait plus de fusées.
Cette contradiction me gêne, et renforce mon malaise à la lecture de ce livre ( "Left for dead"' ici "Seul face à l'ouragan")

Tout à fait , autant pour moi ! J'ai lu et confondu ces deux livres . Ils sont tous deux auusi forts l'un que l'autre . Mille excuses !
(mais à lire quand même pour ceux qui aiment lire )

Voulez vous dire que Ward ( ou son nègre) a publié un deuxième livre? Car j'ai lu son bouquin, il y a bien longtemps.
Sur You tube, tu trouveras aussi certains de ses interviews.

Il y a aussi le rapport officiel du RORC qui donne de précieuse indication sur les évènements et sur les options de navigation adoptées par les concurrents.

Bonjour,
je viens de m'inscrire sur le site et j'ai découvert ce fil en recherchant des infos pour le Fastnet 2017.
J'étais à bord de Fragola II en 1979. Voilà ce dont je me souviens de la rencontre avec Grimalkin le matin suivant la tempête. Ward était assis dans le cockpit et se signalait avec un corne de brume (la houle était encore très grosse ce qui fait que nous n'avons vu Grimalkin que lorsque nous étions très proche de lui). Son coéquipier décédé était allongé dans le cockpit. Les échanges vocaux avec Ward étaient difficiles parce qu'il y avait encore beaucoup de vent et qu'il était impossible de s'approcher à cause de la houle. Nous lui avons proposé de le prendre à notre bord, mais la manoeuvre aurait été sans doute impossible sans mettre un canot à l'eau. Je n'ai pas le souvenir qu'il nous ai raconté ce qui s'était passé pendant la nuit. N'ayant pas de VHF à bord, nous avons tiré deux fusées rouges pour attirer les secours. Ensuite est arrivé un autre bateau puis un hélicoptère. Nous avons attendu sur place que l'hélitreuillage soit terminé avant de repartir vers Plymouth.

Et voici le récit écrit des deux Hustler 32, qui étaient en course lors de cette tempête de 1979.

KARIBARIO :

karibario.blogspot.com[...]er.html

"lorsque nous arrivons dans le bas de la pente, nous enfournons dans le creux et nous voyons avec stupeur l’avant du bateau disparaître et l’eau venir jusqu’à nous. "

Je m’envole, j’avale de l’eau quelques secondes, je m’envole de nouveau et atterris dans le cockpit plein d’eau.

OSSIAN :
"une demi-heure après avoir envoyé le tourmentin, une vague particulièrement forte soulève notre tableau volumineux, l’étrave s’enfonce et le voilier devenu incontrôlable part au lof juste devant la crête de la déferlante. "

karibario.blogspot.com[...]ar.html

merci beaucoup

récit audio France Inter ici:
www.franceinter.fr[...]re-2016