Faire de la voile avec un pacemaker est ce possible?

Voileux et santé.
Mon cardiologue m a annoncé hier que je devrais avoir un pacemaker et un défibrillateur.
J aimerais un échange d expérience de voileux qui naviguent avec ces implants.
Bonne journée à tous

L'équipage
17 juin 2021
17 juin 202117 juin 2021

Je fais tout avec le mien (natation, voile) depuis 11 ans (je l'ai eu plutôt jeune malgré (à cause d' ?) une grosse activité sportive haute montagne...) mais je n'en suis pas dépendant (pas de défibrillation et il est là uniquement en sentinelle en cas de pause du coeur pour éviter la syncope). Ce qui doit être évité ce sont les chocs au lieu d'implantation sur le boitier et les connecteurs des sondes (mais c'est somme toute très solide). Faire attention aussi au soleil direct car le boitier métallique juste sous la peau peut chauffer au point de créer des brulures...

Les premiers mois il faudra ne pas trop tirer sur le bras du côté implanté ni le lever au ciel, le temps que les sondes ne puissent plus bouger...

Courage !


17 juin 2021

C'est le cas de ma maman. 68 ans, pacemaker depuis 10ans. Elle navigue 3/4 mois par an de la rochelle à brest, peinard sur son first 29.


17 juin 2021

Le pacemaker est implanté à droite en standard … c'est un peu plus simple !
Si chasseur/tireur et droitier, ça pose problème - ne pas oublier de le préciser au chirurgien qui se fera un plaisir de le placer à gauche alors qu'il n'y a aucune chance qu'il accepte de la déplacer à posteriori .

Bon courage


rati:NON !En standard, le boîtier est placé sous la clavicule, au niveau du muscle pectoral, de préférence du côté du bras qui "travaille le moins" pour limiter le stress mécanique des sondes au maximum, donc à gauche chez les droitiers et inversement. Après le chasseur est effectivement à prendre en compte avec ses spécificités propres selon sa pratique de tir (épaule gauche ou droite).·le 17 juin 2021 13:39
17 juin 2021

Il serait plus judicieux de poser la question à ton cardiologue !


rati:Sage recommandation ! Bien que mon expérience pose question... La veille de mon intervention en 2010, mon cardiologue m'avait affirmé que je pourrai continuer à nager car j'y tenais beaucoup et au réveille voilà qu'il me dit qu'il faudra probablement envisager de calmer le jeu ! Il est vrai qu'après 5H au bloc... il n'avait pas réussi à emprunter le circuit veineux que je lui avais demandé pour éviter le classique sous clavière et me permettre ainsi tous les mouvements sans risque pour les sondes (pincement clavicule). Je ne l'ai pas du tout écouté (genre "cause toujours...") et nage beaucoup depuis ces 11 ans que je l'ai dans la couenne et sans aucun problème. Conclusion : si j'avais écouté mon cardiologue j'aurais cessé mes très nombreuses longueurs de crawl...·le 17 juin 2021 14:11
varuna1:bonjour Rati,Implanté (defibrill) en février 2010 moi aussi...Cela se passe très bien et bonne continuation à toi aussi..·le 17 juin 2021 15:11
iclo420:Prendre des avis de gens l'ayant vécu est complémentaire de celui du cardiologue. Et être rassuré par ceux qui sont passé oar là n'a pas de prix ·le 24 mars 2024 13:48
17 juin 2021

Vous semblez rassurants.
MERCI


Matsyl:Rassurant..rassurant, c’est vite dit, c’est simplement que ceux qui ont eut un problème ne sont plus là….·le 24 mars 2024 10:55
tuperware:Celui qui a initié le fil en 2021 est toujours sur HEO.Un grand nombre de personnes voyagent avec ce genre de "problèmes".·le 24 mars 2024 11:36
17 juin 2021

Bonjour XavierW.
Pacemaker depuis bientôt 10 ans après 3 pontages 10 ans avant plus des stents 5 ans avant + les carotides 2ans avant et tout va bien pour la voile comme le bateau comme la marche la marche et la (petite) nage ... pourvu que ça dure encore un peu !!!
La medecine est vraiment extraordinaire !!!
Bonne journée à toi et vas-y fonce !!!
Salut bien. Denis et Democrite.


DGP:Merci, aucun toubib ne s'est prononcé fermement dans ce sens depuis que je fais partie de la race des coronariens, depuis Octobre 2024 où l'on m'a posé un stent (alors que j'essaie de terminer la fabrication de mon cata...) Merci d'être passé par là avant moi et de m'avoir rassuré...Merci beaucoup. Pascal.·le 05 juin 14:49
17 juin 2021

Hello ! Un PM OK. Un défibrillateur implanté c’est autre chose. Cela signifie que le risque de trouble du rythme existe et est suffisamment important pour utiliser en sentinelle un défibrillateur comme ceux que l’on voit à la TV ou sur les murs des stades mais miniaturisé. Vérifie que tu dois avoir et le PM (sans problème) et le def. Demande au cardiologue.
Il y a des centaines de PM posés chaque jour, c’est rodé. Bon vent bonne nav.
MB


17 juin 2021

je n'ai jamais utilisé cette nouvelle voile ,le spinnaker je connais ...
alain


Lady_C:Et le peace maker à 6 coups ?·le 23 mars 2024 16:44

En tout cas bravo aux heossiens qui assurent et poursuivent la voile avec des contraintes cardiaques.


18 juin 202118 juin 2021

je ne sais pas si ton cas est identique au mien. On m'a mis un PM suite à syncopes. Au bout de 10 j à la clinique, on m'a demandé de marcher dans les couloirs. pas de soucis.
ayant assez de faire des aller retour, j'ai (sans le dire au cardio) attaqué l'escalier : 1 étage, ok, 2 étage, ok. Puis les 6 étages d'un coup, ok. Quand je l'ai dit au cardio, c'est lui qui a fait une syncope ! :-)

puis rentré chez moi à pied marche rapide sous la pluie sac à la main sur 800 m. Ok

une fois la cicatrice bien fermée, piscine. Quelques brasse à allure normale, grosse douleur dans la poitrine. Arrêté au milieu en essayant de ne pas paniquer, retour au bord en plusieurs étapes stoppées par violentes douleurs.

les jours suivants, pareil en marchant : douleur et respiration bloquée au bout de 500 m ; Retour à la maison avec de nombreuses poses. Je prend le vélo, c'est mieux. je vois le feu qui passe à l'orange, j'accélère, aïe : douleur.

donc le cœur n'aime pas le stress, pas sûr que tu seras en état pour cet été

depuis tout est rentré dans l'ordre, marche rapide, vélo, natation, apnée, voile


rati:C'est sur que les premiers mois il est préférable de faire quand même attention car la "poche" pectorale se stabilise encore et surtout il y a risque de déplacement des sondes... Il peut de plus y avoir besoin d'optimiser les réglages avec un peu de recul (1ère visite de contrôle à 6 mois). Mais après quasi tout est permis pour une vie on ne peut plus normale (si coeur et tuyauterie en bon état) sous réserve d'un paramétrage optimal du PM par le cardio. De ce point de vue ne surtout pas hésiter à être critique surtout si on est sportif et à lui suggérer des orientations de réglages en fonction de ses propres ressentis/activités (c'est moi qui est demandé à mon cardio de baisser la Fmin à 50bpm que j'estimais amplement suffisante (étant auparavant en dessous de 40 avant PM...) alors qu'il l'avait mise par défaut à 60 comme pour la plupart du temps (en plus c'est tout bénéf car la pile dure plus longtemps par moindre consommation). Je lui ai dernièrement demandé de voir le réglage de Fmax car je la dépassais à l'effort en montagne et du fait des algorithmes et des paramètres réglés, on s'est rendu compte que lorsque je la dépassais à l'effort la Fmax était brutalement divisée par 2 (phénomène connu du ratio 2.1 et des dyspnées associées... Imaginez être à 120bpm en montant un sentier raide et d'un seul coup passer à 60 parce que les algorithmes le décident du fait d'un paramétrage non optimal pour vos capacités et besoins, et à seulement 2500m d'altitude je respirais d'un seul coup comme à 4500 au Mont Blanc !).Voilà ne pas subir mais rester actif et critique avec le corp médical car qui mieux que vous sera placé à termes pour décrire vos ressentis, vos besoins. Après chaque personne pourra être différente ...·le 18 juin 2021 11:10
Capucin:tu as raison, ils aiment bien le 60 ! j'avais consté à la clinique avant qu'on me le pose, que j'étais réveillé plusieurs fois par nuit par l'alarme du moniteur, réglé lui aussi à 60. Au bout de quelques jours, ils ont consenti à le baisser à 50. Mais ensuite, le PM a été misquand même à 60, et je constatais que dès que je m'asseyais, j'arrivais à 60, donc je pouvais descendre plus bas. Et les électrocardiogramme montrait son déclenchement toutes les secondes sous forme de traits de 3 cm de haut. Ca a été dur de convaincre le rythmologue de me le mettre à 50. Depuis, j'ai des électrocardiogramme normaux, ·le 18 juin 2021 14:09
18 juin 202118 juin 2021

Tu peux aller voir le blog de Poussé par le Vent, Sarah Hébert, ancienne championne de planche à voile, a un défibrillateur depuis 2006. la famille voyage depuis au moins 3 ans et sont actuellement à Tahiti.www.pousseparlevent.com[...]quipage


23 mars 2024

Les permis A et auturier sont ils soumis à une visite médicale réglementaire tout comme le permis A en cas d implant d un pacemaker?
Quelle est la position des assurances ?


23 mars 2024

Il y a quelques années nous avons rencontré en Écosse un couple d'anglais qui naviguait sur un bateau de 12 m, un Bavaria 39

Ci-après leurs problèmes de santé :

Madame, 80 ans : antécédents de cancer du sein traité par chirurgie radiothérapie chimiothérapie. Cataracte bilatérale opérée. Prothèse du genou.

Monsieur, 83 ans : antécédent de cancer de la prostate, cancer du colon, pacemaker. Prothèse de hanche.

Et cela ne semblait pas leur poser de problème particulier.


elzoc:Merci·le 23 mars 2024 14:59
23 mars 2024

Je fais du bateau avec un défibrillateur.
Aucune contre-indication.
Vivez votre rêve.


elzoc:🥰·le 23 mars 2024 19:03
24 mars 2024

moi non mais un collégue ami a un PM depuis trés longtemps.
Il y a deux cathégories :
1) les PM "classiques", qui embarquent une pile non rechargeable et qui necessite une nouvelle opération environ tous les 10 ans, et
2) les PM "rechargeables" par induction, donc sans intervention chirurgicale.

Le choix n'est pas simple.

Mon ami a fait le choix 1), sur conseils de son cardio. En effet, malgré les gros inconvénients de cette solution, elle resterait la plus sûr car il est toujours possible d'avoir une infection non visible surtout au niveau des sondes, et selon ce cardio lors de l'opération on voit tous les problèmes et c'est possible alors de changer les emplacements.

Maintenant, pour répondre à ta question :

Après l'opération, il y a quelques mois difficiles, cela dépend des personnes et de leur âge.

Après ces quelques mois, il péte la forme. Je ne connais pas plus sportif que lui dans mon entourage : Ski à fond et surtout vélo, ou il fait trés souvent des sorties de plus de 100Km à plus de 30Km/h de moyenne.

Il n'y a qu'un point où il doit faire attention : le Wi-fi . S'il se retrouve proche d'un émetteur et dans la ligne directe entre l'émetteur et le récepteur ca peut le faire tomber.

Sur un bateau, ce risque peut exister : par exemple avec les AIS WI-fi qui communiquent avec des PC / téléphones portables. Donc le jour où tu reprendras la navigation avec le PM, tu te fais accompagner d'une personne, et au port tu allumes tout, tu mets tout en communication avec tout, et tu fais le tour de ton bateau de A à Z avec cette personne qui te colle. Et si problème, et bien ce n'est qu'une modif matérielle à faire.

Quand il etait venu à bord, j'avais tout coupé, pas de risque. Mais c'est vraiment ceinture et bretelle, là plus part du temps son PM y est insensible. Le risque est plus sur des "grosses" installation par exemple en entreprise, ou des bornes Wi-fi sont boostées pour centraliser des centaines de postes.

Pour moi, c'est la seule précaution.

Fais-toi accompagné quand même au début, par une personne sachant naviguer. MAis au début comme je l'ai dit il faut attendre que l'opération soit éloignée, au cas par cas.

Par contre lui on ne lui a pas conseillé un défibrillateur, donc quoi qu'il en soit cette question est d'abord à poser à ton médecin, mais, tu trouveras de nombreux exemples de gens qui continuent le sport avec ce dispositif. Donc soit quand même rassuré sur ce point ;-)

A+


elzoc:Merci ton avis très complet. Je vais y aller progressivement. Ma transat aura lieu en 10/2025J'adhère à l association APODEC·le 24 mars 2024 10:46
Lady_C:Bornes wifi boostées pour centraliser des centaines de postes ?
Non . On peut jouer sur la puissance d’émission pour augmenter la portée, mais ça n’améliore pas le réception ni le nombre de postes pouvant être gérés en simultané. La bande passante d’une borne est divisée par le nombre de postes en simultané. Pour çà, il n’y a pas d’autre solution que de multiplier les bornes.·le 24 mars 2024 11:18
TITIMARIN:il y a plusieurs normes WI-FI , plusieurs techno et puissances / portées . Je ne sais pas quoi améliore quoi, mais en tous cas je parle bien ici de puissance. L'installateur de tels réseaux, avec des répétiteurs un peu partout, doit vérifier que localement la puissance max n'est pas dépassée. Et c'est rarement vérifié. A mon travail cela a été vérifié à la demande de mon collègue, et ils ont dû modifier les paramètres de leur réseau pour éviter ça. Il y a toujours en simultané de la réception et de l'émission. Il reste cependant encore des salles qu'il doit éviter, en général il repère les positions à éviter. Il s'est fait sa petite cartographie du site. Ca , c'est un fait ;-)·le 24 mars 2024 12:05

J'avais déjà vu ce fil de discussion il y a quelques temps mais puisque quelqu'un l'a fait remonter, je me permets quelques précision étant un professionnel des stimulateurs cardiaques (pacemaker) et défibrillateurs. Je vais essayer de faire un peu de vulgarisation utile. Un pacemaker ou défibrillateur peut être mis à gauche ou à droite selon la situation clinique et le bon vouloir du rythmologue, bien que les défibrillateurs soient préférentiellement implantés à gauche. Il n'y a aucun stimulateur ou défibrillateur rechargeable par induction sur le marché, ni maintenant, ni par le passé. Il y a bien eu des expérimentation mais non concluantes.

En premier lieu je conseillerai de demander à son cardiologue rythmologue (celui qui contrôle le dispositif) ce qu'il en pense.
Voici quelques éléments sur les interactions. Je ne veux pas lancer de polémique, il y a beaucoup de fausses croyances qui circulent. Le danger des interactions est électrique (peau en contact avec du courant) ou magnétique.
- aucune interaction avec les appareil ménagers type frigidaire, micro-ondes
- aucune interaction avec le Wifi domestique, heureusement il est omniprésent à l'hopital avec des bornes professionnelles parfois en face de la chambre des patients. Je n'ai jamais eu aucun retour d'expérience sur une interaction avec le wifi et il n'y a aucune précaution à prendre.
- téléphone GSM: sur l'émission en 3G par un téléphone à proximité immédiate du pacemaker/défibrillateur, il est donc plutôt recommandé de téléphoner avec l'oreille opposée au coté du dispositif. En pratique je n'ai jamais eu connaissance d'une interaction avec un téléphone portable mais celà reste possible
- Plaque à induction (interaction magnétique): distance recommandée de 20 à 30 cm minimum entre le boitier et une plaque à induction allumée car risque d'interaction par champs magnétique. En respectant celà, aucun problème.
- A noter certaines génération d'Iphone ont des aimant dans la coque pour favoriser la bonne connection du chargeur à induction. Il ne faut surtout pas les positionner dans une poche de chemise en face du stimulateur ou défibrillateur, risque important d'interaction.
- Tout appareil éléctrique mal isolé peut entrainer une interaction par courant traversant la peau et le dispositif, parfois non ressentie par le patient mais peut perturber le stimulateur/défibrillateur. Celà est valable sur un bateau également.
- Risque d'interaction magnétique avec machines industrielles avec grosses bobines et gros champs magnétique (y compris les motrices SNCF). Une étude de poste spécifique peut être réalisée avec la médecine du travail et un ingénieur spécialisé.

Voilà pour les interactions qui peuvent:
- entrainer un ralentissement ou une accélération non prévue d'un stimulateur cardiaque: risque rare mais potentiel d'arythmie grave ou de syncope selon les cas
- faire détecter à tord une arythmie ventriculaire et entrainer un choc électrique par son défibrillateur: risque important à ne pas négliger

Concernant le sport/activité physique:
- les sports avec grands mouvement de bras type crawl ou golf entrainent une usure un peu plus rapide des sondes mais risque difficilement prévisible à l'échelle individuelle. C'est à éviter dans la mesure du possible après les patients vivent leur vie, tant qu'ils sont informés
- je ne vois aucun risque pour le dispositif de faire de la voile

Ma dernière remarque est que finalement, ce n'est pas tant le dispositif qui pose problème pour faire de la voile ou une traversée, mais plutôt la maladie qui a entrainé son implantation. Si tout est parfaitement contrôlé je ne restreint pas un patient pour de la voile. Pour une traversée océanique, c'est au cas par cas.

Merci de m'avoir lu.


alcatorda:Merci pour ces précisions.·le 05 juin 19:56

@Jemsand, un ami radioamateur a été implanté il y a 2 ou 3 ans, j'aurais bien aimé faire des tests sur un de ces implants pour vérifier l'inocuité de son implant aux ondes électromagnétiques, mais il aurait fallu un prêt de matériel.
Mon ami m'a rapporté des troubles en utilisant la radio VHF, alors qu'il était près de l'antenne, et pris des précautions contre la HF lors de l'utilisation de Winlink et Sailmail. Comme la radio est indispensable à bord d'un voilier, il y a donc un risque.
Mais de quel niveau est ce risque ???
Pour info, j'avais fait un test en VHF de la chemise spéciale anti-ondes qu'il avait acheté mais cela avait été une déception; peu d'atténuation contatée.


Jemsand:Je n'ai jamais rencontré le cas de la VHF en pratique. Mais maintenant que j'habite à St Malo, si quelqu'un me prette une VHF portable et que je trouve un patient qui veut jouer au cobaye, je peux faire des tests sous contrôle médical. Je vais demander des renseignements aux différents fabricants de pacemaker pour voir s'ils ont de la documentation sur ces gammes de fréquence ·le 05 juin 18:12
Jemsand:Mais tout bien réfléchi, c'est un peu limite de faire un test de VHF à 6 ou même 1W dans un hôpital. Faudrait être sur que ça ne perturbe pas l'IRM qui est à côté ! En plus émission à terre interdite... Je vais commencer par me renseigner auprès des fabricants ·le 05 juin 18:21
Kerorgan:Oui d'accord avec toi, c'est pourquoi il faudrait
1° un médecin cardio qui connaisse les engins et leurs paramètres d'implantation
2° la participation des fabriquants fournisant des appareils en échantillon à sacrifier ainsi que leur programme en clair, leur shéma du circuit imprimé et synopsis
3° un radio(amateur ou pro) équipé qui sache et comprenne ce qu'il fait
4° un électronicien analyste des circuits
5° un programmeur spécialisé
et tout ce petit monde, pour constituer un programme qui tienne à peu près debout, pour ne pas pouvoir exploiter les résulats officiellement ... c'est pas gagné s't'histoire !!!·le 06 juin 15:07

Suite au cas d'un voisin de ponton avec un pacemaker, il faudrait aussi considérer la situation des des proches qui naviguent avec le porteur. L'angoisse, pour le voisin c'est celle de son épouse, est considérable d'avoir à se retrouver avec une réanimation à pratiquer en condition pour le moins difficile. Je pense que cet aspect doit être clarifié entre les protagonistes. Pour le voisin quand je lui ai posé la question, il m'a répondu qu'il préférait mourir en mer que dans son lit, au vue de la mine de sa compagne, il m'a semblé que ce choix n'avait pas été abordé...


Babar74:Par extension et du fait de notre génération vieillissante de voileux , les "briefing" sanitaires devraient être plus fréquent après tout en bateau, nous sommes tous embarqué dans la même galère.·le 05 juin 19:34
Jemsand:Cela dépend s'il s'agit d'un simulateur (pacemaker), où le risque est minime, ou bien d'un défibrillateur qui sous entend une maladie cardiaque bien plus grave. Il y a sûrement bcp de craintes irrationnelle sur cela. Il y a sûrement bcp plus d'AVC en mer (j'avais lu un témoignage dans V&V) ou d'infarctus que d'un problème urgent lié à un pacemaker où défibrillateur ·le 05 juin 19:34
Flora :):Oui Babar74, c'est bien aux proches accompagnateurs (trices) qu'il faut poser la question... Le cas dont tu parles est typique de l'égoïsme de certains sous prétexte qu'ils "préfèrent mourir en mer que dans son lit"... je serais l'épouse, je le laisserais partir tout seul !·le 05 juin 20:04

Ma première intervention en dix ans au moins...
Mon cardiologue m'a déconseillé la voile .
Il m'a aussi déconseillé le sport (sauf la marche) , le tabac , l'alcool , la conduite automobile , le vélo.
Pas à cause du défibrilateur mais du traitement que j'avale : béta bloquants , et , surtout, anticoagulants. Je vous épargne le reste de la liste.
Risque de pertes de concentration et risques d'hémoragie cérébrale en cas de choc à la tête.

Je ne suis pas toutes ses recomandations.


Alcove:Faut pas écouter les cardiologues ! :p·le 05 juin 21:58
Paulvrp:Y a plus de risques à se balader à pied dans les grandes villes 😗·le 06 juin 17:29
libenter:Ou pas.Je n'ai pas besoin de chocs pour avoir des saignements de nez et lorsque j'ai fait un enchainement thrombose/infarctus il y a cinq ans ça m'a valu deux mois d'hosto (en plusieurs tranches) , un mois de rééducation et six mois pour reprendre une vie presque normale.Le tout en plein COVID , le service soins intensifs cardio prennait des paris contre ma survie.Ca rend prudent.·le 06 juin 18:02
tuperware:N'empêche que tu as gagné ·le 06 juin 18:39
Alcove:Bienvenue au club beta bloquant anticoagulant. Je suis membre du club depuis 7 ans, et pas question de me laisser dicter le restant de vie par un cardio ou autre. Bien sur rien de violent, pas question de prendre un choc / coupure important , mais pour le reste ... Je descend encore en apnée a 10m, et je gère mon bateau . ·le 06 juin 19:00

question essentielle /
faut'il vivre avec un pacemaker ?
vivre dans le vrai sens du terme .
ce qui ne veut pas dire n'importe comment ..
alain


En tout cas, si vous naviguez avec un implant, soyez conscient que les effets des radio-fréquences sont :
- fonctions de la fréquence des ondes émises ( plus la fréquence est haute plus c'est nocif et risqué )
- fonctions de l'implant, du modèle, du type, de son programme interne, de ses réglages et de ses sondes ( de sa construction et de la longueur des fils et pistes surtout )
- inversement proportionnels au carré de la distance du corps à l'antennes ( à 10 mètres, c'est 100 fois moins fort )
- directement proportionnels à la puissance de l'émetteur qui peut aller de 0.5 en VHF à 150 watts en BLU marine
- amplifiés ou diminués par effet de gain de l'antenne, par déformation des lobes d'émission, par effet de masque ou inversement par effet de directionnalité parasite et par orientation de l'antenne
- par la hauteur à la mer de l'antenne qui modifie aussi le rayonnement
- peuvent être transmis par conduction ou rayonnement par toute pièce ou câble du bord
- par la durée de l'émission et de ses répétitions

Conclusion, faite un essai VHF à terre avant de prendre la mer, restez loin de l'antenne qui doit être le plus haut possible, donc utilisez plutot la fixe que la portable, limitez la durée en émission, limitez la puissance, et oubliez la BLU.
La réception ne pose pas de souci sauf à mettre les doigts dans la prise.


Plymouth

Phare du monde

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Plymouth

2022