etai largable, est-ce necessaire?

Bonjour a tous. Sous cette question qui parait un peu con car la reaction premiere est de dire oui oui oui, il est neuneu le gars qui demande.

Pourtant, apres discussion avec les quelques bateaux de voyages de passage et lecture de quelques blogs et bouquins, je me suis rendu compte qu'il y avait beaucoup de navigateurs qui ne s'en servait pas; soit qu'il continue d'utiliser le genois avec quelques tours soit qu'il ai la flemme de s'en servir.

Donc je me suis pose la question; est-ce vraiment necessaire et surtout, pourquoi pas laisser la trinquette a poste sur emmagasineur pour justement etre sur de s'en servir plutot qu'un etai largable comme on voit si souvent les navigateurs s'equippaient?

A vos reflexions et merci par avance de faire avancer le chmilblique :-D

L'équipage
28 jan. 2010
28 jan. 2010

le tube de l'etai
tout depend du grément que l'on possede ,si c'est un cotre ça ne sert pas à grand chose .
si on a un genois à fort recouvrement 150% je pense que c'est necessaire surtout avec l'etai en tete de mat car des que l'on reduit plus de la moitie meme avec un gse bien coupé le triangle avant monte et induit une composante gîte superieure à la propulsion .
sur une transat (ce que l'on fait tous les jours)
monter un foc de route sur l'etai larguable
tangonné au vent et l'enrouleur de l'autre coté
avec la gv arisée pour équilibrer est un montage propulsif interessant .
en mediterranée un foc solent permet de remonter les coups de mistral .
alain

28 jan. 2010

D'accord avec 60nora.........
.......je rajouterai solent a ris pour pouvoir réduire vraiment en restant propulsif.

28 jan. 2010

remontée au vent
Pour remonter au près dès 25n établi de vent (réel) je préfère de loin avoir une trinquette de brise sur l'étai largeable.
Le bateau se vautre moins, c'est beaucoup plus confortable à la barre (voir amusant tellement il réagit bien), le bateau passe mieux dans la vague, la VMG s'améliore, on économise son génois, au plan sécurité si le temps s'aggrave on a la possibilité de mettre le tourmentin en rentrant la trinquette.

Autre élément important :
On a souvent des dizaines de mètres de chaine + une ancre sur le davier + une deuxième dans la baille à mouillage, en cas de prés par vent fort, ça vaut la peine de déplacer une partie de ce poids très mal placé: au minimum mettre l'ancre qui est sur le davier dans la baille à mouillage et déplacer le deuxième mouillage vers le centre du bateau.

Le seul emmerdement de l'étai largable : faut anticiper comme toujours et avoir monté l'étai avant que ça chahute sinon c'est pas évident d'aller crocher l'étai au bout de la plage avant dans une mer formée et de le tendre correctement, il y a un risque de..larguer l'étai dans la manœuvre, sans compter la douche assurée.

Du coup pour de petits trajets malgré un vent fort il m'est arrivé d'avoir la flemme d'installer étai largable et trinquette et de poursuivre sous génois presque enroulé.

28 jan. 2010

Je suis exactement
dans le cas de figure décrit par 60nora et utilise le même système pour naviguer vent arrière. L'avantage du solent (voile à coupe plate) sur étai largable est de rester manoeuvrant et de bien remonter au vent lorsque cela souffle tout en limitant la gite vs le GSE. Comme l'on gagne en confort (relatif) l'équipage fatigue moins.
Bonne nav
André

28 jan. 2010

bastaque ?
Juste une question en passant. Si on se sert de l'étai largable (avec foc ou trinquette)en même temps que le GSE, du coup on se retrouve grée en cotre. Ne faut-il alors pas monter des bastaques et en tendre une au vent pour éviter de voir le mat se déformer ? (Sachant que le grément d'origine est en sloop)

28 jan. 2010

Oui et non....
si l'étai largable est pris à environ 30cm en dessous de l'enrouleur de génois pas besoin de bastaques

28 jan. 2010

au desus de 15 n
je navigue avec un inter a ris sur etai largable pour les raisons evoquées plus haut,le cable est pris sous l'etai donc pas besoin de bastaques,mais si j'avais un bateau plus grand,la solution d'un foc sur enrouleur est moins contraignante.

28 jan. 2010

Si je prends la question au pied de la lettre, je comprends l question de la façon suivante:
Reformulation:
"J'ai à l'avant un étai fixe avec mon génois sur enrouleur et j'ai derrière un étai pour solent ou trinquette. Quel intérêt pour ce 2ème étai d'être larguable, donc de pouvoir le ramener au niveau du mât ou pas?"

D'abord, je confirme qu'avoir, sur un bateau de 12 mètres et plus un solent/trinquette (à ris bien évidemment) et un génois de 50 mètres carrés voire plus changent complètement la navigation au près au-dessus de 20/25 noeuds de vent. Avec le solent/trinquette, excellent cap, bateau qui ne se vautre pas, bonne vitesse, bateau bien équilibré. En plus, au vent arrière, possibilité d'envoyer les deux voiles d'avant en ciseau.

La réponse me parait simple: sans étai larguable -et largué-, il est quasiment impossible de virer vent debout avec le génois sans avoir à l'enrouler quasi complètement ou pire, d'avoir à faire un 360.

C'est bien sûr ce que font ceux qui ont un génois sur enrouleur et une trinquete/solent sur enrouleur. Mais, dans ce cas, on ne vire quasiment jamais avec le génois envoyé et, je dirais même plus, on n'envoie plus le génois aux allures de près.

Pour moi, c'est la solution top à partir d'une certaine taille de bateau pour de grandes nav.

J'espère avoir compris la question.

RV

28 jan. 2010

Salut Denis
Le nombre de fois où ce sujet ressort montre bien que, comme toutes choses en plaisance, il n'y a pas de solution idéale, seulement des compromis.

A mon avis :

  • Pour un skipper qui veut se faire plaisir, avec des copains voileux, à faire du près dans des conditions musclées, la trinquette sur étai largable est une bonne solution.

  • Pour ceux qui naviguent en couple au près dans la piaule, très souvent, la question qui tue arrivera vite : "Quand est-ce qu'on arrive..." et il faudra trouver une autre solution... (Se mettre à l'abri, retarder la nav, s'appuyer au moteur etc...)

  • Pour des courtes distances, pour passer un cap au près par exemple, tu peux très bien roulé le génois et faire route au moteur GV arisée (Il y en a qui vont hurler là...)

  • En grand voyage, tu es rarement au près dans des conditions fortes. Le bateau souffre, souvent il tape, tu veux aller loin, tu ménages ta monture...
    En cinq ans nous n'avons établi la trinquette de brise qu'une seule fois, et encore, c'était pour voir. Les rares moments où elle aurait été utile (dans les venturis des Canaries par exemple) j'ai eu la flemme car c'était pour une heure ou deux. Dans des conditions fortes, au large, en équipage réduit, allez établir la trinquette n'est pas une opération anodine...
    Au portant, même en conditions fortes tu peux très bien avancer avec un génois roulé. Ce n'est certes pas aussi efficace qu'une voile de brise, mais tu n'en n'en cure.
    L'étai largable m'a coûté 650 Euros, ma trinquette de brise 967 Euros, si c'était à refaire je n'invertirais pas dans ce poste.
    L'argument de la trinquette et du génois en ciseaux ne me convainc pas. Perso je navigue très bien avec génois roulé et GV arisée en ciseau. Il faut dire qu'avant de partir nous nous sommes fait taillé un génois en idranet à faible recouvrement. Je ne le regrette pas.
    Si tu as les moyens et si c'est techniquement possible, il est clair que la trinquette sur enrouleur est le meilleur compromis.

Pfff, qu'est-ce que je suis bavard ce matin...

A+ Sergio

28 jan. 2010

Garde robe à l'avant
Bonjour,
c'est vrai que ce nième fil sur l'étai largable, et en conséquence sur la garde robe des voiles d'avant , montre que chacun cherche son compromis. A côté de celui exposé par Gary, on peut aussi envisager la suppression pure et simple du génois sur enrouleur , qui serait remplacé par un petit Solent sur enrouleur : utilisation tout déroulé de 15 à un bon 25 kn , donc efficace comme une trinquette ; au delà, réduction par enroulement , peu à peu ....
L'avantage est de ne plus aller faire le singe à l'avant pour installer un étai largable et sa trinquette quand ça piaule .

Et en dessous de 15 kn , le Solent reste au repos, enroulé , et tu sors un beau Code 0 si tu as équipé ton bateau d'un petit bout dehors : plein de mètres carrés en plus, donc des chevaux de folie pour transformer la pétole en légère brise !

Au total, ça ne fait que 2 triangles avant : à compléter par un spi si l'envie est là ...

Bonnes nav ' à tous, amitiés, Eric .

28 jan. 2010

Bonjour
Pour notre part, et en prévision de notre départ vers le pacifique en juillet,sun notre SO 43 de 2002 nous avons :
1 ) fait monter un étai larguable et nous le laissons à poste

2 ) nous y mettons une trinquette arisable
3 ) notre génois a été changé par un plus petit de 10 %
4 ) la chaine de l'ancre avant est remisée sur la quille en dessous des planchers.

etc etc etc mais voilà la réponse en ce qui concerne ta question;

Pour en savoir plus en ce qui concerne nos choix

Je te rappelle que il n'y a pas qu'une seule solution. Celà dit il n'est peut être pas indispensable de chaque fois réinventer la roue.

Amities

O

28 jan. 2010

Je crois que les deux posts ci-dessus et le mien
disent grosso modo la même chose.

Un petit plus, quand on part d'un mouillage pour une route de quelques heures voire plus, on sait quelles conditions de mer et de vent on va rencontrer. Dans ces conditions, ne pas hésiter à installer à poste la trinquette/solent avant de quitter le mouillage. Et l'affaler et la rouler en route n'est plus un problème, puisque cela signifie que les conditions de mer et de vent se sont améliorées.

Quant à l'envoyer en route, tout dépend du bateau et de sa taille, je n'hésite pas personnellement à l'envoyer sur mon bateau si elle est déjà arisée sur le pont.
Un petit détail, j'ai deux poulies de renvoi sur mes rails d'écoute, deux drisses bien évidemment mais je n‘ai que deux écoutes, je reprends simplement l'écoute au vent du génois que je fixe tranquillement sur la trinquette/solent et que je transforme en écoute sous le vent.
Même seul, ceci fonctionne sans risques et très très facilement. Mais, j'insiste, ça dépend beaucoup du bateau.

Bonnes nav

RV

28 jan. 2010

en un mot,
vous avez maintenant un côtre normal ... ;-) ;-) ;-)

ps : je pense que c'est la solution de loin la plus rationnelle ...

28 jan. 2010

Etai larguable
Le genois seul et le mode sloop ont des limites.
Avant les enrouleurs on était logique et l'on mettait la voile du temps.
Depuis l'enrouleur de génois on cherche à n'utiliser que cette voile. Ce qui est contre la logique à partir d'une certaine force de vent.
On a relegué l'étais larguable et sa trinquette à une fonction de TMT.
J'ai navigué de cette façon pour ne pas m'embéter avec l'étai lors des changements de bords (testé un genois enroulé par erreur sur cet étais avec le vent qui monte, c'est pas la joie).
Mais finalement la raison l'a emporté et j'ai enfin remis à l'honneur le grément cotre et pour ètre logique jusqu'au bout la trinquette est sur enrouleur. Le voilier m'a assuré que le TMT et son étais propre n'était plus absolument nécessaire mais je n'ai pas encore testé cette affirmation (est-ce souhaitable.). Le cotre a ses contraintes mais aussi d'énormes avantages.

28 jan. 2010

100%
Je suis 100% en acord avec les quatre post ci dessus...
O

28 jan. 2010

perso
j ai un étai larguable que je vais remplacé par trinquette sur enrouleur cet hiver
parce que soit je suis obligé de faire le singe a l avant alors que ca bastonnes deja
soit je le place en prevision et j ai les memes contraintes qu enrouleur a poste sans les avantages

quant a la question originelle la réponse est que la chose indispensable est la trinquette .

le confort qu elle procure quand ca se met a souffler compense largement les contraintes qu elle impose

bien à toi

eric

28 jan. 2010

mon choix
Salut à tous,
depuis cette année, j'ai un foc de route prévu pour 30 noeuds de vent apparent max sur enrouleur. Je compense le manque de surface avec un foc léger sur bout dehors, très probant après essais malgré ce foc léger trés mal recoupé dans un plus grand et le manque de rigidité de mon bout dehors que je vais améliorer cette année (j'en vois qui se marrent;)

donc je manoeuvre dans le petit temps, quand c'est facile et agréable.
Quand le vent monte j'affale le foc léger à 20K apparents, en venant vent arrière pour le masquer avec la gv)
à 25k apparents, je prends un ris, puis deux à 28 (incroyable la différence pour 3K de vent) ,
Puis au dessus de 30 (en raffales) je roule trois tours de foc de route (taillé assez plat, pas de déformation) et si longue route prévue, j'envoie le foc de gros temps sur étai largable.

testé et approuvé l'été dernier avec des conditions pourries en golfe de gascogne,

Alex

28 jan. 2010

la taille du voilier
est importante ajouter un second enrouleur sur l'avant sur un voilier de 10t ne change pas grand chose sur un de 5 c'est du poids à l'avant mal placé si on ajoute le deuxieme mouillage ça fait beaucoup .
combien pese un enrouleur de 10m + la voile à poste ?
quand l'etai est sur son poste de repos on endraille la voile en la laissant dans son sac fixe par une garcette quelque part sur le pont (rail de fargue par exemple) et on frappe la drisse et les ecoutes ,pour la mettre à poste il suffit d'amener le paquet sur l'avant de mettre le croc pelican sur l'estrope de revenir au pied de ma ou au cokpit et de hisser.
je prefere le croc pelican au ridoir car il fois qu'il est reglé c'est une fois pour toutes .
sur le grement de cotre pour faciliter les virements de bord il est judicieux d'avoir un yankée comme voile d'avant et un genaker pour les allures portantes par petit temps

maintenant je m'en fou j'ai un balestron donc plus de tout ce cinema juste une ecoute pour border et c'est tout
alain :-)

28 jan. 2010

erreur?
salut à tous,
Il me semble avoir compris que certains d'entre vous déconseillent d'avoir du poids à l'étrave au prés.

Ok Pour le deuxième enrouleur pour des raisons de fardage et d'augmentation du tangage, mais pour le mouillage je ne suis pas d'accord, hormis le fait que je suis d'accord pour que l'ancre soit impérativement rangée dans sa baille en cas de dégradation des conditions de nav.

Un bateau léger du nez, au près, élève son étrave plus haut et plus rapidement à chaque passage de vague, d'où: tangage accru, néfaste à la vitesse, fardage augmenté, néfaste au cap.

En régate, on charge le nez au près et le cul sous spi.

résumé; le centrage des trucs lourds c'est bien, ça permet de matosser des trucs moins lourds si nécessaire et ainsi de s'adapter au besoins de l'allure du bateau, mais le mouillage à l'avant, c'est plus pratique pour mouiller d'urgence, et ça ne nuit pas au près.

Alex

28 jan. 2010

OUI
Si le vent monte vraiment, tu n'as pas le choix, c'est ça ou bien tout casser ou reculer.

28 jan. 2010

OK , aroc
charger l'avant au près en effet mais également sous spi par petit temps avec les canots modernes au cul large qui trainent beaucoup d'eau au portant.

29 jan. 2010

de toute façon
un bateau est conçu , reflechi, fait pour etre en assiette donc faire en sorte d'etre en assiette.
Néanmoins en vitesse pure elle se degrade à coup sur lorsque le bateau pique du nez (gros probleme avec les ligne tendue à l'avant lorsque le bateau gite beaucoup).Par contre tres legerement sur l'arriere ça ne fait pas de mal .

28 jan. 2010

C'est chaud quand même de trouver le bon compromis
J'espère changer de voiles l'hiver prochain et donc pourquoi ne pas changer la configuration. Mais, les choix sont tendus :

  • génois sur enrouleur + trinquette/solent à poste et même sur enrouleur

  • génois sur enrouleur et étai largable quand ça piaule

  • code 0 à l'avant (donc bout dehors), foc de route sur l'enrouleur, étai largable pour le méchant temps

J'aime bien la solution 3 sauf que dans le petit temps, c'est galère de tirer des bords sur foc de route (on se traine) ou sur code 0 (faut faire des 360 ???).

:lavache:

28 jan. 2010

emmagasineur
pour ton code zéro, c'est du tout ou rien rapide.

28 jan. 2010

tu as raison
c'est galère dans le petit temps, mais c'est plus facile et moins dangereux que de manœuvrer dans le gros temps.

Ca dépend aussi beaucoup de ton programme de navigation, ce serait bête de se priver d'un bon génois si tu navigues en moyenne avec 15k de vent.

Mon option est prévue les endroits grincheux.
Quand le foc de route est trop petit et que j'ai la flemme d'envoyer plus de toile, et que je suis attendu d'urgence (marée, apéro, bonne raisons..),
JE MET LA BOURRIQUE!
Même pas honte :))
Alex

29 jan. 2010

Salut Tago ,
ta troisième option est celle dont je parle un peu plus haut , et tu as raison de pencher pour elle. Après avoir essayé les autres configurations ,c'est à mon avis la plus agréable car :

  • le bateau est réellement transformé par petit temps.
  • plus safe car on ne va plus à l'avant installer l'étai largable et sa trinquette quand ça piaule .
  • pour ceux qui l'installent avant ou qui ont 2 enrouleurs fixes, ça fait du fardage + du poids sur le pont et en l'air .

Attention : il faut un VRAI Code 0 , de bonne facture, coupe triradiale en laminé , qui ne se déformera pas dès force 2 ! Pas question de voir le creux reculer à 10 kn de vent, il doit garder un profil fin pour remonter , malgré le vent apparent qui va inévitablement augmenter.
Il sera très souvent utilisé, donc ne pas économiser 3 sous pour du bas de gamme .

Cette voile est le meilleur apport récent de la course pour nos voiliers de croisière , et relayée par un solide foc de route (ou Solent) sur enrouleur , je vous assure que l'ensemble est super efficace et facile !

C'est un paresseux qui vous le dit ....

Amicalement, Eric .

30 jan. 2010

ça c'est nouveau
qu'il faut charger l'avant d'un voilier pour marcher au près dans la houle ....
je vais essayer d'expliquer ce qui se passe .
quand l'etrave rentre dans la houle si l'avant est chargé elle s'enfonce davantage donc ralentit le voilier celui-ci ce met à monter et retombe pour rentrer dans la vague suivante ,pour redonner de la vitesse on abat legerement le voilier se relance et on refait du cap et ça recommence .
il ne faut pas confondre centrer les poids et charger l'avant ce n'est pas du tout la meme chose surtout avec les baquets modernes qui sont très volumineux ,peu toilés,avec des tiran d'eau ridicules.sur toutes les traversées un peu longues je deplaçais mon mouillage et le mettais sous les planchers ,sur mon nouveau voilier j'ai mis une ancre en alu et 60m de nylon derriere 30m de chaine le guindeau presque au pied du mat et la baille a mouillage en dessous justement pour eviter de charger l'avant et pourtant c'est un cata avant j'avais un hood 38,12t pour 12m et pourtant j'ai toujours limité le poids aux extrémitées et j'en ai surpris quelques uns dans la rade de hyeres surtout au près 28° du vent apparent
alain

30 jan. 2010

effectivement ça dépend
Avec douze tonnes pour douze mètres, la sensation d'être chargé à l'étrave doit être désagréable.
Avec 8 tonnes pour douze mètres, le matossage longitudinal est beaucoup plus sensible, et charger l'avant dans la houle est plus performant que de faire le cheval (on dit encenser)quitte à mouiller le pont.
Pour un cata, j'ai toujours conclus, des avis de ceux qui en ont, qu'il ne faut jamais rien surcharger, donc la théorie du poids sur l'avant doit être considérée avec circonspection.
Je fais trop souvent l'erreur de parler de ce qui se passe sur mon canote, désolé.
Alex

30 jan. 201016 juin 2020

sur un sun fizz
j'ai un étai largable que je ne largue pas ayant à poste sur cet étai une trinquette sur enrouleur que j'utilise àpartir de 20 noeuds

cet tout un "cirque" de ranger l'étai largable, de le remettre à poste.

j'ai un génois sur enrouleur qui sert en grand jusqu'à 20 noeuds, je le roule pour virer de bord, je ne l'utilise rarement partiellement roulé
(quelque fois en vent arrière lorsque je navigue les voiles d'avant en ciseaux

mon avis, OK pour un 2éme étai équipé d'une voile de brise qui peut être réduite pour le gros temps

30 jan. 2010

je ne fais pas de régate
mais sur nos bateaux modernes, plutot bien toilés et avec de bons plans anti dérives, que les vieux rafiots d'antan, les poids doivent etre centrés le plus au centre possible.........et ni à l'avant ni à l'arrière.

Pour ma part, je vide mon réservoir d'eau avant dès que la mer grossi et ma chaine d'ancre est remisée sous le plancher au dessus de la quille. Et la différence de tangage est très visible.

Celà dit pour infirmer un post plus haut.

01 fév. 2010

désolé
je n'aime pas qu'on m'infirme, ça doit être ce qui motive mon intervention :))

bref, si tu faisais de la régate, tu saurais qu'on améliore les performances des bateaux modernes en déplaçant du poids là où ça fait du bien. C'est d'autant plus flagrant que les bateaux modernes sont plus légers à taille égale que les rafiots d'antan, et donc plus sensibles au déplacement de poids.
Ta remarque peu s'avérer juste sur mer plate, mais inadaptée au mauvais temps et par mer formée.

Avoir un réservoir d'eau à l'avant n'est certes pas une bonne chose, tout comme un mouillage avec 60m de chaîne comme cela se voit encore.

Avoir son mouillage au centre, c'est bien quand cela ne gène pas pour mouiller d'urgence. L'avoir à l'avant, sur un bateau de 8 tonnes, c'est tout a fait supportable et sécurisant. Modifier son installation pour avoir la baille à mouillage au centre du bateau n'est pas simple, j'ai opté pour le mouillage mixte 60m de câblot et 25m de chaîne, et une bonne ancre.

Ceci est valable pour nos bateaux de croisière modernes, à déplacement dit moyen. si on passe aux extrêmes, chaque cas mérite sa bonne solution.

Alex

02 fév. 2010

tu dis moderne ?
Je dis vue de l'esprit.
Si nos bateaux ne sont plus capables de naviguer correctement, il faut à mon sens changer les concepteurs. Il me semble qu'ils se trompent.
JJ

02 fév. 2010

je veux bien
Dans l'absolu, les chiffres et la mécanique sont ce qu'ils sont c'est forcément juste.
mais j'ai du mal quand je lis sur un bateau de 10 à 12 m d'un poids respectable, le poids de chaine et de l'ancre dans la baille pénalise fortement le bateau.
Cela dit pour un croiseur bien sûr.
pour la course, tout ce qui est gagné est le bien venu.
Si je mange trop je dors sur le plancher, si je fais régime, j'ai droit au pont.
ah! c'est pour cela que l'on voit souvent des gisquettes peu habillées(le poids bien sûr)sur les pont à l'avant? Et ça s'évapore au soleil.
JJ

02 fév. 2010

bien évidemment
Mais bon j'ai tendance toujours à raisonner en croiseur .
JJ

02 fév. 2010

le problème
ne serait pas plutôt du côté du poids à lège ?

Plus on est léger à vide, plus les autres poids ont une importance relative plus grande.

Notons cependant que dans la marine en bois de guerre vers Louis xxx, et même Napoleon xxx, la manut' du lest était de pratique courante. La plétore de main d'oeuvre (du moins en début de campagne) le permettait aussi. Ah ! La joie de trimballer des galets et autres futailles de salaison de la cale avant à la cale milieu z'ou t'arrière au milieu des bonnes odeurs de rats crevés !
C'téait le bon temps
Un CMA

02 fév. 2010

pas si sur
je reviens sur le sujet suite à ta remarque, Gribou, pour suggérer qu'aucun bateau n'est performant dans toutes les conditions. Le concepteur optimise pour les conditions moyennes de nav du bateau, en fonction de son programme. Même s'ils ont énormément progressé au près, les 60' open sont faits pour planer et aller vite au débridé, et restent invivables au près serré.
Le sun fizz est carrément surtoilé, comme le mélody par exemple, ce qui donne de bons résultats dans le petit temps (pour des bateaux de cette époque)mais impose de réduire très vite (en croisière) si on veut ménager le bateau, le matériel et l'équipage.
Je me suis souvent demandé si je n'aurais pas gagné à avoir un mat plus court, pour limiter le tangage au prés dans la houle? Apparement, le concepteur (Briand) à privilégié la bonne marche dans le petit temps.
Donc plutôt que changer les concepteurs, peut être faut il s'enquérir de l'adaptation du bateau au programme de nav avant achat.

Alex

02 fév. 2010

Stabilité longitudinale
Je suis d'accord avec Nora60, le décalage du centre de voilure et du centre de dérive sur le plan longitudinal crée un moment "piquant" parallèle à la route surface.
En particulier sur un voilier de conception actuelle quand il gite cela a pour effet de modifier l'assiete en le basculant sur le nez le moment piquant est accentué.
En fait:
Pour des angles de tangage supérieurs à 10°,ce qui est trés vite le cas dans une mer formée, le moment de redressement se réduit et les menaces d'enfournement sont élevées, de fait du fait de tout poids supplémentaire et du fait de volume peu importants aux extrémités de flottaison l'instabilité augmente rapidement comme une sorte de balancier que l'on aurait lesté aux extrémités et va accentuer les risques et l'instabilité.
A l'inverse,les extrémités volumineuses et légères diminuent les risque d'enfournement, on dit que le bateau soulage à la lame. Donc il faut matosser l'ancre et la chaine si on peut.
Il existe des formules qui démontrent tout ça, mais il y aussi le constat fait en croisière ou en régate qui corroborrent les calculs.

Par contre paradoxalement des angles inférieurs à 10°, il est exact que des extrémités légères et volumineuses et des poids centrés vont plutôt favoriser le tanguage.
Sur un dériveur il est assez facile de vérifier ces deux points.

02 fév. 2010

les 60' open
du Vendée Globe ont un ballast d'eau de mer à l'avant pour le près ... il semble que cela permette de redescendre la vague avec une étrave qui ayant moins "monté" va taper moins fort ... (parce que ça à l'air un rien "rude" ces animaux là ...). :-) :-) :-)

02 fév. 201016 juin 2020

Avant,

j’avais un étais soi-disant volant avec un solent à un ris maintenant j’ai monté un deuxième enrouleur,
Le pied, principalement pour les départs et arrivées à la voile, et pour le stockage au mouillage.
En nav, aucune :alavotre:

pfffzzzz

02 fév. 201016 juin 2020

Cobra...
en voyant la photo, l'avantage que tu as c'est d'avoir pu monter ton enrouleur de trinquette suffisamment à l'avant, je suis sur que tu dois bien remonter au près sous trinquette.
Mon océanis ne me permettait pas de monter un 2ème enrouleur dans une position aussi efficace comme mon étai largable!! du coup pour les grosses traversées je la met à poste dans son sac banane

02 fév. 2010

le truc
c'est que l'étai larguable soit fixe donc voir COBRA

Phare de la pointe de Vénus Tahiti

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