et vous comment vous mouillez ?

Le chaumard est prévu pour du bout, le davier pour de la chaine, si tu mouilles fréquemment, je monterais un davier. Par ailleurs, avec une bonne ancre tu dois pouvoir n'avoir que 8 kg d'ancre avec un edel 660.
Pour remonter, il ne faut pas le faire avec le dos, à la limite si tu en as avec les abdos ! le mieux est avec les jambes de manière à ce que ce ne soit pas le dos qui fasse l'effort, donc pas assis.

Voir la possibilité de monter un davier décalé sur un côté pour éviter le chaumard et l'étai.

Dans le même sujet (?) : Comment fixez vous la chaine sur l'ancre ? Ou du moins, à quel endroit de l'ancre ?
Pour ma part, je fixe la chaine sur la partie basse de l'ancre et je fixe à nouveau la chaine sur la partie haute avec un petit bout de façon à ce dans le cas ou l'ancre serait bloquée (rocher, épave, etc.) le bout casse et l'ancre est remontée à l'envers. Évidemment, le bout est tout de même assez solide pour maintenir le bateau à l'ancre, mais suffisamment faible pour casser en cas de blocage.

"je fixe la chaine sur la partie basse de l'ancre et je fixe à nouveau la chaine sur la partie haute avec un petit bout de façon à ce dans le cas ou l'ancre serait bloquée (rocher, épave, etc.) le bout casse et l'ancre est remontée à l'envers. Évidemment, le bout est tout de même assez solide pour maintenir le bateau à l'ancre, mais suffisamment faible pour casser en cas de blocage."
:oups:
C'est pas des plus judicieux...
Tu es au mouillage une nuit, ton ancre est mal crochée, elle dérape un peu.
Elle arrive sur une tête de roche, un peu de tension sur le mouillage car il y a un peu de vent = ton bout sacrificiel remplie sa fonction, et se rompt.
Résultat des courses, ton ancre se retrouve à l'envers, tu continue obligatoirement à déraper, et si tu es proche du rivage... :pecheur:

Tout dépend de la résistance du "bout" sur le haut de l'ancre, de plus la chaine qui part du pied de l'ancre se rajoute au poids de celle-ci et si l'ancre est bien ancrée elle ne chasse pas et le "bout" tient suffisamment même avec un force 3/4. Par contre, pour remonter l'ancre qui est prise dans une roche ou une épave !!! Comme la résistance du bout est inférieure à la résistance de la chaine, avec le guindeau ça casse le bout et monte quand même. J'ai déjà du abandonner une superbe ancre en inox au fond avec 20m de chaine et 50m de câblot.

:-(

C'est une question pour les femmes ça?

On ne laisse pas filer un mouillage, on contrôle la descente de celui-ci et lorsqu'il est "à pic", un coup de marche arrière, et on vient poser le reste de la chaine.
Si on est en solo, on arrive sur son erre, en se laissant mourir, on descend l'ancre, dès qu'elle touche le fond, on laisse les éléments pousser le bateau, il suffit de dérouler la chaine sur les fonds.
:litjournal:
Il existe des bouquins sur le mouillage.

"en gros je m'y prend mal"
;-)
un peu, mais c'est facile à améliorer...

Une petite remarque de vocabulaire : j'ai lu dans plusieurs post l'expression jeter l'ancre qui ne fait pas partie du vocabulaire marin, mais qui est employée en littérature pour signifier s'établir quelque part. En maritime, on mouille une ancre comme c'est correctement formulé dans le titre de ce fil.
Par ailleurs, une ancre qui ne tient pas ne dérape pas, elle chasse. On dérape une ancre lorsqu'on l'arrache du fond au moment de l'appareillage (et non quand on lève l'ancre).
Voili, voilou.

Pour la remontée assis n'est pas une position conseillée ,voire proscrite car le dos est directement sollicité . Debout quand ça force ,a condition de se tenir le moins possible penché en avant ce qui n'est pas évident , donc jambes + bras , ou a genoux en contrôlant le dos et en forçant surtout sur les bras mais en restant bien droit .

Cela est surement un conseil de professionnel ,en d'autres termes et mieux expliqués en tout cas .La pratique ne fait pas tout .. :pouce:

Un truc comme ça : 10 mètres de chaîne, c'est pour 2 à 3 mètres d'eau...
Compte toujours 3 à 5 fois la hauteur d'eau en longueur de chaîne, ça vaut mieux !
:heu:

Bonjour,

Quelques images qui peuvent donner des idées :

picasaweb.google.com[...]sModifs

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ALAIN

N'ayant pas de guindeau, je prépare une bitture d'une longueur un peu supérieur à la hauteur d'eau. Quand on arrive là où on veut poser l'ancre, je mouille en filant la chaine avec retenue à la main, avec les gants. L'ancre arrive à pic, je file encore un peu de chaine, un petit coup en marche arrière si le vent ne suffit pas à faire culer le bateau, je file encore un peu de chaine et laisse le bateau trouver sa position nez au vent, un bon coup de marche arrière pour crocher l'ancre.
Et ensuite les prises de repères, éventuellement rallonger le mouillage selon les conditions de marée, de vent, mais surtout de la durée du mouillage... si c'est pour casser la croûte à midi sans débarquer ou pour passer la nuit en confiance...

J'aime bien ton approche, surtout lorsque tu mentionnes les conditions. Entre un casse croûte d'une heure et demie et une nuit complète, on ne gère pas de la même façon.
Un petit détail qui n'a pas été mentionné, mais qui je crois a son importance : sortir tout le mouillage et vérifier l'étalingure au moins une fois par an. C'est ballot quand on doit pratiquement tout mouiller et qu'on voit toute la ligne partir à l'eau parce que l'étalingure a pété (c'est du vécu...)