Et les voiliers qui avancent par petit temps
Marre des Voiliers de gros temps, marre des Amel , HR et consorts. Marre de tous les fortiches des ratios qui te disent si tu peut naviguer ou pas , s'il va tenir le coup ??
Justement , le maître du gros temps voulait allonger le mat du Joshua.c'est dire...
Autrefois , petit temps, tu mettais un génois léger et t'avançais.
Maintenant , les voiliers cités plus haut sont des "pétroliers".
C'est quand même agréable de naviguer dans moins de 10 nds de vent et ne pas être incommodé par ce foutu moteur !
Quand la calmasse arrive , comment se dépêtrer de l'anticyclone que l'on a mal visé ???
Une fois , en Méditerranée , je voyais un A 35 bien avancer par petit temps. Son ou ses secrets ?? Je ne suis pas régatier mais j'aime les voiliers de croisiere vivants.
Quels sont ils ??
..Ce sont souvent les mêmes qui sont bons dans le tout gros temps, c'est à dire les voiliers ou la réduction de la surface mouillée pour une longueur à la flottaison donnée a été optimisée. Donc on en revient aux bateaux à petit culs des années 70.
Ils ne savent pas planer donc tout a été fait pour les rendre rapide en-dessous de leur vitesse limite de coque --> réduction de la surface mouillée.
Les larges culs modernes sont super au portant dans la brise et le medium mais pas particulièrement fameux dans la pétole.
Voila, désolé...
Sauf clapot infect venant d ailleurs à partir de 5 noeuds je fais de la route en laminaire, 4 noeuds environ
Avec bien sûr vc 17 carène impeccable bateau pas trop chargé et concentré sur les réglages
En turbulent 6 a 7 noeuds de vent
C une joie d avancer par petit temps dans effort
La portance d'une aile étant proportionnelle à sa surface pour une force propulsive ou tractive voulue, à faible vitesse de vent il faut porter nettement plus de surface vélique. Reste à mettre en place et gérer. La portance d'une aile est une notion indépendante du mobile qui porte l'aile.
Les trimarans sont aussi super bons. Légers.
il faut d'abord de très bonnes voiles bien réglées ...
./.
AMHA, pour avancer dans le petit temps il y a deux fondamentaux.
1/ Une carène bien propre
2/ Un beau jeux de voiles.
C'est une évidence, j'enfonce une porte ouverte mais à regarder les plans d'eau, ça n'a pas l'air si évident pour tous.
J'ai bien retardé le moment ou je démarre le moteur grâce à un geenaker, qui fait environ 1,6 fois la surface du génoa, gréé sur un bout dehors et quasi en tête (j'ai un gréement fractionné)
C'est une super voile. Avec du recul j'aurais même pu/du la prendre plus grande, 2x la surface du génoa aurait été mieux. C'est une super voile, très facile d'utilisation sur emmagasineur et avec une plage d'utilisation assez large du près bon plein au largue.
Quel satisfaction de glisser doucement sur l'eau plate alors que quasi tous les autres bateaux autour sont au moteur...
[Edit] Je rajoute un troisième point fondamental, c'est une hélice repliable, important de ne pas freiner le bateau surtout par petit temps, la différence est notable par rapport à une hélice fixe.
Et oui je trouve ce critère de choix plus important
Se faire secouer n'a aucun intérêt.
Ce que j'aime c'est pouvoir faire de la voile qu'avec 6 knt de vent.
Glisser sur l'eau, vitesse de carène, peu de mer beau temps le kif.
J'ai bossé la météo pendant 15 ans justement pour éviter tous les merdiers pas pour m'y mettre.
Dans l'ordre je mettrais du plus bon vers le moins bon dans le tout petit temps:
1/ multicoque léger (donc pas les cata/immeuble multiétages)
2/ voilier "de course" récent hyper léger avec surface mouillée modérée
3/ voiler "années 70" ou "leadmines" & équivalent (petit culs) bien optimisé (bonnes voiles etc.) avec passé "course" (First 30 Mauric, plan Doug Peterson, S&S etc.)
4/ voilier de course récent optimisé pour le portant (grande surface mouillée pour obtenir une coque hyper planante).
5/ monocoque de croisière de production récente (le truc bien large à l'arrière avec des aménagements en aglo bien lourds et entrées d'eau bien large à la flottaison pour cause étrave droite).
Faire un tri et vider le bateau tous les 5 ans. J'ai remplis une benne.
Avec la météo que l'on a eu cet été en Bretagne, je nuancerais le propos sur l'avantage des voiliers légers qui avancent bien dans le petit temps et qui permettent de naviguer plus souvent.
En effet, cette saison, j'aurais été mieux avec un Hallberg ou autre qu'avec mon django (très souvent 25 nds établis en fin de journée)...
En bref, on ne peut pas tout avoir.
En fait , opposer les voiliers entre eux sans determiner les critères de choix autre que la vitesse est une vision erronnée de ce sujet . Avec mon Super Maramu chargé à bloc ( 20 T au peson le bébé ) , j'ai souvenir d'avoir navigué direction Corse , avec 3 nds de vent réel à 1,9 nds de vitesse , cela me suffisait et à l'époque , je n'aurais pas sacrifié le confort et l'équipement du bateau pour aller plus vite . Avec le SF 37 , autre programme courses et croisières , en course on allégeait tout ce qui pouvez l'etre , et mis a part les phases de transition ou il fallait relancer le bateau , les A 35 ne nous mettaient pas des valises et pourtant on dormait a bord et on avait un frigo rempli de bonnes choses.
Depuis , les bateaux de régate ce sont radicalisés ( y'en a même qui volent , mais qu'y a t il de commun entre un JPK 10,80 et un Sun Fast 37 , le poids et l'optimisation pour une jauge définie .
Bref , faut pas mélanger les serviettes et les torchons surtout les Amel et les H&R et les JPK et autre Archambault .
Je me souviens quand je venais d'acheter mon bateau on avait fait le trophée SNSM (régate - Rallye côtier sur 4 jours).
Dans l'étape Porquerolles/Le Lavandou par très (très) petit temps on avait pris un bon départ grâce à la très bonne connaissance du plan d'eau d'un de mes équipier (Alain/Fritz the Cat) on avit réussi à chopper une toute petite risée, tous les bateaux encalminés sur la ligne, on c'était extirpés à peut être 1nd, en choisissant le bon coté.
On était 3 ou 4 bateaux à réussir à avancer puis on a vu un A35 qui c'est irrémédiablement envolé. On aurait dit qu'il était tracté par je ne sais quoi alors que nous on restait quasi scotchés sur l'eau!
Cet A35 était une fusée par très petit temps, sans doute aussi bien aidé par un équipage affuté (alors que nous étions des touristes)
L'A35 avait fini loin devant tout le monde et nous, ainsi que pas mal d'autres, on à eu bien du mal à arriver dans les temps, un nombre incalculable de bateau nous ayant doublés après notre bon départ, avec un finish au coude à coude avec un Wauqiez de 40 pieds qui paraissait flambant neuf... un très non souvenir de nav par petit temps.
ça me fait penser que je referais bien cette régate.
L'A 35 n'est pas seulement rapide par petit temps, s'il a l'équipage compétent.
Accessoirement, je pense qu'un Sélection de 35 ans est plus rapide qu'un A 35 par petit temps.
Certains voiliers de croisière bien dessinés marchent bien dans le petit temps!
Les catamarans legers en cp epoxy de Wharram semblent bons dans le petit temps, et encaissent bien dans le gros temps aussi
Une copine naviguait sur un Farr 38. Construit NZ .Elle aimait bien ses performances.
Il doit y avoir l'équivalent europeen en croisiere .
J'ai vu des voiliers lourds mais propres et bien toilés bien avancer par petit temps.
Bonjour
Avec mon Bavaria 36, jusqu'au vent de travers, voire un peu plus, j'avance à 3ou4 nœuds avec 5 ou 6 nœuds de vent réel.
À moins je devente
Sur le Léman, on doit assez souvent se contenter de peu l'été. Avec mon First 20, il y a 4 conditions pour que je puisse avancer un tantinet à partir de 3/4 noeuds:
une carène nickel
un geenaker
être travers / bon plein
et surtout pas de vagues, ce qui est compliqué l'été car beau temps et pas de vent c'est le combo pour les embarcations à moteurs de tout type (sauf jet ski car interdits) qui hachent le plan d'eau!
Si ces conditions sont réunies, c'est le pied car je suis en général à une vitesse équivalente à une petite moitié du vent apparent soit 2 kts pour 5 kts de vent apparent, 3 pour 8 et jusqu'à 5/6 pour 10/12 kts. Au delà, je roule le geenaker qui m'amène beaucoup de gite et pas plus de vitesse que mon petit génois. A partir de 20 kts, j'entre pour moi dans le gros temps! J'ai déjà 2 ris et un mouchoir devant et le bateau est sur les portières!
La notion de petit temps et de gros temps est donc très relative. Elle dépend du bateau, du skipper, de l'équipage et de la mer.
Pour moi, ce fil est plus intéressant que celui concernant le gros temps. Quand il y a du gros temps, je reste au bistrot! Pas fou!
Intéressant les concepts des Suisses car beaucoup de compets par petit temps. Mon voilier Swiss design 4 m au pont et 3 a la flotaison pour 12m.
Je me demandais si c'était un standard du lac Leman ???
Je me souviens d'une longue arrivée sur Port Tudy, grosse pétole. Les 2 class america Areva s'entrainaient là, viraient et avançaient comme des libellules.
Le voilier a bien sur son importance dans le petit temps mais le jeu de voiles aussi. J'ai un oceanis 351 qui est lourd et il lui faut du vent avec son grand génois pour avancer. Depuis que j'ai investi dans une GV triradiale en dxc et surtout dans un code D j'économise mon moteur et j'ai augmenté mes moyennes. Je le garde jusqu'à 15 noeuds de vent et au delà le génois prend le relai
Et surtout dans 'e petit temps/pétole : réussir à avoir un peu de vitesse, et surtout ne pas s'arrêter; car alors impossible de redémarrer par abandon du vent apparent (vent réel + vent vitesse). 😭
Et le pire dans ces conditions: les vagues en particulier les artificielles 🤬
Avec un karaté NV 1978, gv full batten, et genois tri radial neuf, pas de problème, pas de moteur sauf quand je suis pressé ou ecluse. 5 knots de vent, 2,5 à 3 knots sur l'eau, sauf clapot ou houle traître. Au près, à 40degres du vent. Au portant 3,5 knots à 140degres.
Je résiste pas, désolé 🙈😬
C’est plutôt 8 noeuds de vent peut être 10 et 6 noeuds au près serré mais avec 5 ou 6 noeuds ça avancerait déjà bien
J adore le petit temps…
Ce sont des bateaux qui n'ont pas 10 jours d'autonomie en eau, 60 heures au moteur, 1 semaine en bière et autres vivres, plusieurs caisses de pinard, de la vaisselle pour 8, une cocotte minute, une gamelle pour cuire les crustacés, le barbecue , un coffret à douille de camion, le nécessaire pour réparer un petit dommage à la coque, quelques kilos de manilles et autre quincaillerie de pont, quelques dizaines de mètres d'aussière, une ou deux ancres en plus de celle à poste, 60 mètres de chaine ...
Je ne vais pas très vite sous 10 nds vent, je m'en fous j'ai le temps j'ai des vivres et du gasoil, et par ailleurs je ne suis pas effrayé à l'idée de contrarier mon moteur.
Tout a été dit.Quelquesoit le bateau il faut etre fin sur les réglages de voile et la conduite du bateau pour ne pas casser sans cesse la vitesse obtenue.Sur les petits bateaux légers,s'avancer et ne pas bouger sans arret.
Dans l'idée , lorsque l'on navigue plutôt longues distances , même si son voilier est assez véloce ds les 15 -20 nds de vent , il y aura toujours les phases intermédiaires ou les bonnes performances vont tomber. En exemple , un déplacement moyen lourd marchera bien au bon.plein jusqu'au largue .plus bas, la vitesse va s'asseoir. Et quand le vent va passer aux alentours de 10 nds les moyennes vont vraiment diminuer.
Je pense que les anciens gréements utilisaient des routes avec vents constant. Les cruisers, avec d'autres styles de voiliers vont un peu partout sur les mer du globe et c'est intéressant de pouvoir avancer en dessous de 10 nds de vent sans démarrer le moteur.
Étre bloqué par un anticyclone peut devenir terrible et si l'antifouling est vieux , même propre , les salissures vont étre de la partie.
La vitesse plongera et la pompe à carburant en sera d'autant éloignée! Ya plus qu'à plonger et gratter par 3000m de fond.
Une petite séquence de cet été où on devait être proche de la vitesse du vent (7.7nds en apparent à 45°, 4.2nds au Speedo pessimiste):
Les seuls à la voile, tous les autres en risée diesel. On a fait nos 20 miles en un temps tout à fait correct (moins de 5h)
L'avantage des bateaux de petits temps, c une consommation de gazole dérisoire (moins de 10l de carburant pour 3-4 semaines de nav comme chaque été)
Le bateau est un suspens 84. En général tout les bateaux de régates menés correctement marchent bien dans le petit temps en croisière: des anciens comme class 8, selection, jod nous ont donnés du fil à retordre... sans doute aussi les récents mais pas eu l'occasion de s'y confronter en croisière (en régate oui mais c une autre histoire) Surpris aussi une fois par la vélocité d'un RM de 10m flambant neuf qui paraissait très pato et glissait finalement très bien (mieux que nous ! A moins qu'il n'ait mis son moteur sans qu'on l'ait vu?...)
Le H-Boat, magique par petit temps et sécurisant quand le vent monte
Yann
Un petit voilier avance bien par petit temps car surface de voiles avantageuse et souvent peu chargé .
Lorsque l'on pars en croisière , c'est une autre histoire...
De toutes façons on ne va réinventer la roue.Un bateau de croisière moyen,c'est plus que médiocre par petit temps.D'ou l'intérêt pour ces croiseurs d'avoir des voiles correctes et un bateau plutôt propre.
Avec mon "pétrolier" de 35 ans, pas loin des 9 T dont 2,5 de plomb dans la quille, pour 36'' de long, les seuls honneurs que nous ayons accroché en régate l'ont été par petit temps sur des parcours plutôt portant. Les régatiers sont devant, mais sauvent difficilement leur rating. Les rares croiseurs plus récents qui n'abandonnent pas, derrière.
Tant que ca ne cule pas, ça me va.
De toutes facons pas de moteur sur mon petit goemonier, les avirons sans démater (ca pourrait se faire mais c'est quand meme bien prenant), pas moyen et la godille je fais pas des milles.
Donc tant que ça cule pas, c'est bonnard. Et si ça cule, on mouille ...