Estimer la dérive de mon bateau au près

Bonsoir les héonautes.

Je fais de la voile depuis que j'étais tout petit. J'ai toujours utilisé la technique du pifomètre pour estimer la dérive de mon bateau au près.

Existe-t'il une manière plus scientifique pour estimer la dérive (en degrés) en fonction du bateau et de l'était de la mer, du vent etc ?

L'équipage
05 oct. 2015
05 oct. 2015

compas / gps

06 oct. 2015

@ bil56 : ah non, c'est faux !

Parce que ton compas te donnera ton cap et le GPS ta route fond alors que la dérive qu'évoque notre amis est celle qui intéresse le cap et la route surface.

Sur un plan général, s'il s'agissait de déterminer la dérive globale et non seulement la dérive consécutive à l'effet du vent, ta réponse serait exacte.

Oui, mais par hasard.

Si tu regardes l'heure sur une horloge arrêtée, elle est juste deux fois pas jour mais tu ne peux en déduire qu'une horloge arrêtée te donne l'heure. :mdr:

06 oct. 2015

ah oui ?
et pourquoi ?

06 oct. 2015

s'il n'y a pas de courant, c'est la même chose, non ?

19 mars 2021

Tu peux avoir l etrave pointée au 0 avec un vent au 40 , tu ne feras pas un angle de 40 de remontée si tu dérapes à bloc ...

06 oct. 2015

pour ma part je laisse filer à l'arrière une ligne plombée dans l'axe du bateau, pas trop courte car erreur de paralaxe possible mais pas trop longue non plus le vent poussant la ligne sous le vent accentuant défavorablement l'axe.
Après avec un rapporteur c'est facile à voir à condition de bien mettre la base sur le tableau.

06 oct. 2015

etc. c'est aussi avec du courant?
Les joies du calcul de dérive au permis B
:-)

06 oct. 2015

En vue des côtes, prendre des repères qui restent alignés et relever cet alignement qui correspond à la route fond du moment, et le comparer au cap du bateau.
Sinon, comme Bil...

06 oct. 2015

@ Duduche Braz (jehenne) : ah non c'est faux !

06 oct. 2015

@ Duduche Braz (jehenne) : oups, faux ! désolé

06 oct. 2015

La question posée est d'estimer la dérive au près...
Dulcinéa n'a pas précisé dérive surface.
La dérive surface dépend aussi du courant car celui ci influe sur le vent de vitesse donc sur le vent apparent ...
Pour la dérive surface seule, le sillage du bateau est un indicateur qui peut être plus facile à repérer avec un trainard, à condition que celui ci soit bien équilibré et neutre sur le plan hydrodynamique... (la ligne de pêche qui tire parfois d'un côté plus que de l'autre est un exemple)

06 oct. 2015

c'est Kaj qui a raison, on compare la ligne de foi du navire avec la route surface et ça donne la dérive au vent;
- la ligne de foi : c'est l'axe longitudinal du bateau;
- la route surface : elle est représentée par la ligne plombée que tu tires derrière toi (moi je mets en plus une bouteille d'eau vide pour éviter que la ligne plonge et ça permet de voir la ligne loin derrière)

Et comment que c'est-y que ça s'appelle l'orientation de la ligne de foi du bateau?

Ce serait-y pas le cap par hasard?

A mon sens, Duduche Bratz qui distingue clairement le cap et la route répond parfaitement à la question puisque, précisément, l'angle de dérive est l'angle formé entre le cap et la route

LE cap c'est le cap vrai, bien sûr.

Comme pour toi.

C'est pour cela que je précise dans un autre post que le cap c'est l'orientation de la ligne de foi.

Il ne manquerait pas des mots, là? :reflechi:

06 oct. 2015

et qu'est-ce que je disais au départ sinon ça ?...

06 oct. 2015

@ Nemo 1 : il y a 3 caps sur un voilier : cap compas, cap magnétique et cap vrai, de quel cap parles tu ? la derive due au vent est, par definition, l'angle entre le cap vrai et la route surface;
pratiquement sur le bateau, le cap vrai est représenté par la ligne de foi du navire; et pour pouvoir mesurer la route surface il faut la représenter avec la ligne plombée comme indiqué par kaj; ce qui dit duduche est faux parce qu'entre le cap (quel cap ?) et la route fond, il y a la déviation, la declinaison, la dérive due au vent et le courant; donc on ne sait pas determiner la derive due au vent

06 oct. 2015

Non!
car la différence entre l'angle de la dérive surface et la route est le cumul des dérives possibles.
JJ

06 oct. 2015

la dérive est aussi fonction de la gite et de la propreté de la carène
la manière de barrer aussi si on sait gagner au vent influe aussi
à part le pifomètre je ne vois pas grand chose d'autre .
alain

06 oct. 2015

@ fritz the cat : oui et tout ça est inclus dans l'angle entre la ligne de foi du navire et la route surface; et c'est bien la définition de la dérive due au vent; y a pas de pifomètre là dedans; y a juste à s'attacher à faire une mesure la plus précise possible

06 oct. 2015

Oui pifomèttre. Tu as la réponse est quand tu es arrivé mais pas avant.

06 oct. 2015

Comme kaj, une ligne. parfois on a de mauvaises surprises.
JJ

06 oct. 2015

j'utilise le compas de relevement et j'essais tant bien que mal de relever le cap du sillage du bateau que je compare au cap compas en enlevant ou ajoutant 180°

06 oct. 2015

@ Calypso2 : pas avec le cap compas mais avec le cap vrai du bateau (donc à la déclinaison et déviation près)

06 oct. 2015

@ Calypso2 : on considère que le compas de relevement n'a pas de déviation et effectivement il est soumis à la déclinaison;
la manip proposée par kaj est toute simple puisqu'il y a juste un angle physique à mesurer donc tu t'affranchis de la déviation et de la declinaison

06 oct. 2015

@ duduche : tu te fais des noeuds au cerveau pour rien; applique la méthode décrite par kaj (et que j'ai aussi employée) et qui marche très bien

06 oct. 2015

oui et non car mon compas de relevement a lui aussi un deviation de l'on ignore et la declinaison est la m^me pour le compas de route que pour le relevment

c'est pas une solution absolu mais c'est fort pratique et assez precis ,toute chose que je pratiquais du temps de la nav à l'estime

06 oct. 2015

@ Pierre44000
tu dis : on considère que le compas de relèvement n'a pas de déviation"... C'est une considération assez généralement admise et pourtant le compas de relèvement est lui aussi soumis aux déviations du champ magnétique par les masses métalliques (et électriques) du bateau... mais on néglige cette erreur parce qu'elle serait bien compliquée à introduire dans les calculs, et que l'ordre de grandeur des corrections versus les autres sources d'imprécision reviendrai à faire du mal au fondement des diptères.

Nous pouvons dire que la dérive due exclusivement au vent à une allure donnée est l'angle entre le cap moyen du bateau (incluant les coups de barres et autres oscillations du bateau) sur un laps de temps
donné et l'azimut du sillage du bateau durant le même laps de temps (corrigé de 180°).

Maintenant répondre à la question de Dulcinea :"existe-t-il une manière plus scientifique (que le pifomètre) pour mesurer cette dérive... " Sans doute les personnes qui conçoivent les bateaux de compète comme l'America's cup ont les outils pour... mais le péquin moyen (comme moi) sera plus à l'aise au pifomètre, lequel est (presque) toujours disponible à bord.

06 oct. 2015

Le GPS / traceur est assez malin car il indique le cap sur le fond sur la base des données récoltées en temps réel (ou presque). Les GPS qui possèdent une flèche indiquant le cap permettent de voir si on va passer un cap ou être obligé de virer.

Quand on compare le cap visuel (compas de relèvement) avec le cap GPS on voit la différence. Ca représente la derive, sauf erreur, y-compris la partie due au courant éventuel.

Je me demandais s'il était possible d'estimer la derive intrinsèque d'un voilier, un peu comme avec les polaires de vitesse.

Le "cap sur le fond" est un absurdité sémantique.

C'est une "route sur le fond" qui est indiquée par le gps.

L'équipement peut connaitre aussi le cap (orientation de la ligne de foi du navire).

Ce que tu appelles cap visuel me semble être la "route surface"

Au total et pour résumer :

Ton navire a un CAP : c'est l'orientation de sa ligne de foi

Ton navire suit une ROUTE SURFACE qui est la composante de son cap et de la dérive consécutive à la poussée du vent et à ses anomalies de carène

Ton navire suit une ROUTE FOND qui est la composante de la route surface avec le courant. :litjournal:

Un GPS ne peut afficher un cap, il n'affiche qu'une route.

C'est sur le sens du mot cap que se situe la confusion.

En français, le cap c'est l'"angle que fait l'axe longitudinal d'un navire ou d'un avion avec la direction du nord" (Le Dictionnaire).

C'est au près que la dérive est la plus vicieuse.

Comme le relevait FzC ailleurs, un cap plus serré au près ne donnera pas nécessairement une route meilleure du fait de l'augmentation de la dérive et de la diminution de la vitesse.

C'est très sensible sur nos planches à voile.

Ton évaluation de 5° de dérive est une valuation à mon sens basse (très basse) pour du près serré (vent apparent).
C'est plus, à mon sens, une évaluation de dérive à bon plein, allure pour laquelle au final, la route n'est guerre différente mais dans un confort infiniment moindre : si ton bateau dérive de 10° avec un cap à 35° du vent apparent et seulement de 5° à 40° du vent apparent (je ne pense pas être loin du compte en énonçant ce pifôme) la route, au final, sera strictement la même...

Comme, en pratique, plus tu ouvres ton cap, plus tu accélères, tu as vite fait d'avoir un meilleur VMG bon plein qu'au près.

Voilivoilu. :litjournal:

06 oct. 2015

Désolé, mais non. Le GPS ne connaît pas la "ligne de foi" du bateau. Ce n'est pas comme le pilote automatique, qui est fixe et qui connaît la disposition du bateau.

La preuve ? Le GPS dans un iPhone sur carte Navionics ne sait rien du bateau. On peut le tourner dans tous les sens. Il peut être dans un avion, sur un vélo, dans une poche ou sur une table. Il affichera le même cap.

Le GPS triche pour afficher le cap. Il calcule le déplacement (trace) dans une petite lapse de temps et il déduit le cap. Il fait la même chose pour calculer la vitesse. C'est une suite de positions prises très rapidement, un calcul de différence par rapport aux coordonnées et la traduction en quelque chose d'intelligible pour l'homme.

Les développeurs de ces logiciels utilisent une approche dite heuristique.

06 oct. 2015

D'accord sur la différence.

On le voit bien quand on navigue au près. Souvent on a l'impression qu'on pointe assez haut, mais la route affichée sur le GPS est plus basse. Ca fait la différence entre passer un obstacle ou pas.

On peut avoir l'impression de naviguer à 45% du vent vrai, mais sur le traceur on tire des bords à 100%.

C'est bien là le problème : 5% de dérive dans ce cas sur chaque bord.

06 oct. 2015

"Estimation" pour ton canot 5 degrés de dérive au près dans des conditions "normales".
Après tu gères ton courant "estimé" dans la direction qu'il te porte et sur le laps de temps que tu "estimes".

06 oct. 2015

L'idéal si tu as une carte papier . Tu marques ta position de départ et trace ta route que tu veux faire, mesure pris au GPS, tu fais ta route pendant 30mn ou 1 h et la faire le point GPS et tu positionnes sur la carte ton nouveau point , tu trace depuis ton point de départ tu auras ta dérive plus le temps est long meilleur sera le résultat.

06 oct. 201506 oct. 2015

Le truc serait de lâcher un objet flottant suffisamment hors de l'eau pour être visible mais ne subissant que peu l'influence du vent et des crêtes de vagues pour rester stationnaire à la surface de l'eau... une balise émettent des bips faciles à relever en azimut... de reporter tout ça sur son logiciel de cartographie en ayant aussi enregistré le vent apparent, vitesse et cap surface, vitesse et cap fond...

Finalement, le pifomètre c'est pas si mal ! surtout avec un bon coup d’œil et un peu de gingin...

Un bon repère pour estimer sa dérive surface sur quelques mètres ce sont les paquets d'algues que l'on croise dérivant tranquillement.....

06 oct. 2015

@ Duduche : désolé mais tu mélanges tout

06 oct. 2015

@ duduche : tu trouves que mesurer un angle n'est pas assez scientifique ? :-D

06 oct. 2015

@ duduche : aucune sources d'imprecisions; il est plus que facile de dessiner la ligne de foi du navire et de mesurer l'angle fait avec la ligne plombée; on a alors juste à utiliser un rapporteur; tu trouves ça pas précis ?

06 oct. 2015

Bien formuler une question est une clé essentielle pour avoir une bonne réponse.

La question initiale est : " Existe-t'il une manière plus scientifique pour estimer la dérive (en degrés) en fonction du bateau et de l'état de la mer, du vent etc ? "

Avec la précision que c'est "la dérive au près" qui intéresse Dulcinéa.

Comme Bill56, j'ai d'abord répondu par rapport à l'orientation de la route fond, donc sur la dérive totale... ce qui est assez facile à estimer avec une bonne précision (si le cap du bateau est stable). Pas faux, mais peut-être à côté de la question

Ensuite la dérive du fil nous amène à limiter la répons à la dérive uniquement due au vent... et donc à une estimation du gisement du sillage (le gisement étant l'angle par rapport à l'axe (ligne de foie) du bateau). Pour visualiser le sillage une technique est de laisser filer un loch, une traine, une bouteille à moitié remplie... pourquoi pas. Relever la direction dont on s'éloigne d'un paquet d'algues qui vient de caresser la coque en est une autre...

06 oct. 2015

Simplement mesurer un angle, non je ne trouve pas ça très scientifique, surtout avec autant de sources d'imprécision que dans le cas évoqué ici.

Combiner des mesures entre-elles pour en extraire une connaissance plus précise, oui cette démarche est scientifique. :reflechi:

Pour répondre à la question initiale du fil en précisant bien qu'on cherche à extraire la composante "dérive due au vent" et bien il faut faire un petit calcul vectoriel en prenant les informations dont on peut (doit) disposer, en considérant leurs erreurs de mesures respectives.

Connaitre le cap du bateau, sa vitesse surface, la direction de la route fond (GPS, alignement à relever au compas), la vitesse fond, et le courant (direction, vitesse) ... en espérant que ces paramètres soient suffisamment stables pendant la mesure... voilà la démarche scientifique.

Sur l'eau, le temps de faire toutes ces mesures et tous ces calculs, :doc: mon pifomètre m'aura permis de rentrer à bon port... mais il est assez bien entrainé à la navigation dans des zones à forts courants.

Bonnes navigations à tous, ne vous laissez pas dériver comme ce fil.
:famille:

Mesurer l'angle de vent réel d'un bord à l'autre.
Si le bateau ne dérivait pas, l'angle entre les deux bords mesuré au GPS serait le même.
S'il ne l'est pas la différence est la dérive.
Si la manipule est faite sans courant on aura une bonne estimation de la dérive due au vent et aux vagues.

06 oct. 2015

Hello.
Certains traceurs indiquent 2 fleches qui partent du bateau. Une rouge et une verte.
L'une indique l'axe du bateau,là où l'avant pointe,le point où on a l'impression d'aller.
Et l'autre fleche indique la véritable route du bateau.
C'est impressionnant de voir ainsi se matérialiser la derive lors des surventes.
Mon traceur est un Raymarine A78.

Amicalement
FX

06 oct. 2015

Ton traceur il fait comment pour connaitre le cap (compas, magnétique, vrai) du bateau ?

06 oct. 2015

Compas fluxgate d'un côté et calcul gps de l'autre.

06 oct. 2015

la question posée est comment connaitre la derive dû au vent et rien d'autre ...

06 oct. 2015

Ouai, mais y en a qui ne savent pas lire.
JJ

06 oct. 2015

tous vos calculs ne valent rien ,car on ne peut pas parler d'une dérive fixe
sur un type de voilier comme il n'y a aucun paramétre constant elle est toujours variable .
certains voiliers dérivent moins que d'autres en fonction de leur carène et de leur plan de voilure ,on dit qu'ils remontent bien au près .mais c'est très difficile à quantifier
et en plus elle peut aussi être variable en fonction du barreur .
ce n'est pas une polaire qui elles sont de l'a peu près
alain

06 oct. 2015

@ fritz : la question de dulcinea concerne son bateau pas tous les bateaux

06 oct. 2015

et aussi la derive dû au vent (je precise) depends aussi de la vitesse du bateau plus il ira vite moins il derivera , elle depends aussi du cap par rapport au pres ( vent de travers la derive dû au vent est nul , elle depends de l'état de la mer ..

donc elle est comme dit fritz the cat constamment variable , mais lorsque l'on naviguait (passé) on arrivait a estimé une derive dû au vent globale .

et perso mon petit truc ,j'estimais en gros que la derive equivalait à la declinaison ( 7°) ainsi l'un annulait l'autre

06 oct. 2015

Je ne suis qu'à moitié d'accord

06 oct. 201506 oct. 2015

Si on ne sait pas estimer la dérive due au vent de son bateau (estimer ou mesurer), on est totalement incapable de faire une estime;
et d'ailleurs la derive due au vent existe à toutes les allures, sauf au plein vent arrière où elle est nulle

06 oct. 2015

surement pas , a partir du vent de travers tu n'a plus de derive dû au vent .

08 oct. 2015

Ca dépendes de sa carène.

06 oct. 2015

je dirais pas plus du tout, mais peu ... imagine un dériveur sans dérive au vent de travers

06 oct. 2015

bon alors parlons chiffres:
sur vos bateaux, quelle dérive moyenne au près ?

06 oct. 2015

perso entre 5 et 7° suivant la vitesse entre le pres serré (derive maxi) et vent de travers derive nulle

avec un barreur qui s'applique :
Par temps moyen, sans trop de mer (on ne peut pas dissocier l'effet de la mer de l'effet du vent) je compte 5 degrés.
Avec des ris et de la mer forte, cela peut aller jusqu'à 10 degrés.
Ne pas oublier que le courant dû au vent intervient aussi sur le résultat et on ne peut pas non plus le dissocier.

06 oct. 2015

Oui 7 à 10° c'est correct et bien sûr dans des conditions où le bateau avance "normalement", pas de houle trop contrariante ou de vent trop violent car le bateau n'est plus vraiment maîtrisé

06 oct. 201506 oct. 2015

Voyons calypso, c'est quoi le fardage ?
Tu me copieras 100 fois la definition du fardage :non: :-D

06 oct. 2015

moi pas comprendre

06 oct. 2015

pourquoi tu parles de "fardage"

06 oct. 2015

d'accord mais on parle de la derive dû au vent , elle est dû essentiellement dû à la composante de derive .

le vent dans les voiles provoque deux composantes , une propulsive , l'autre de derive ..
on parle de celle de derive elle est significative entre le pres et disparait au vent de tarvers .

bon en plus il y a la fardage du bateau , mais bon ..c'est sans fin

08 oct. 2015

oui d'accord mais dejà l'on a bien du mal a estimer la derive dû au vent on est dans le plus ou moins gros pif ... alors pour le reste les 10eme de degré autre on peut en faire l'impasse

08 oct. 2015

Une erreur de 2,5° due à la dérive vent sera bien diluée dans les variations de cap et les différentes influences courants qui sévissent en Manche... bien des incertitudes tant en direction qu'en vitesse.

Là, Pierre, tu as un peu trop le nez sur le guidon, pardon sur la barre...
AMHA

08 oct. 2015

oh j'ai traversé bien souvent la Manche du temps au le gPS n'existait pas et j'ai jamais raté la bouée d'atterisage en face .

06 oct. 2015

@ Calypso 2: qu'est ce que tu ne comprends pas ?

06 oct. 2015

@ Calypso : c'est à cause du fardage, donc action du vent sur toutes les surfaces apparentes (pour le vent) du voilier, qu'il y a dérive due au vent; et quelque soit l'angle que fait le bateau avec le vent, cette force existe; si en plus, le bateau avance par l'action du vent dans les voiles ou du moteur ou des avirons ou de la godille etc ... cette composante de force due au vent va influer sur la route résultante du bateau en le faisant dévier de sa route; sauf si le voilier avance dans le sens du vent

08 oct. 201508 oct. 2015

@ Calypso2 : ta réponse n'est pas complète; il faut distinguer l'action du vent dans les voiles et l'action du vent sur toutes les surfaces du bateau ;
action du vent dans les voiles :
quand les voiles sont bien réglées par rapport à la direction du vent (incidence), il y a création d'une portance perpendiculaire à la voile (c'est ce qui fait avancer le bateau) et de sa composante perpendiculaire, la traînée ; si on projette ces 2 forces sur la ligne de foi du bateau et sur l'axe perpendiculaire, on obtient une force propulsive et une force de dérive (pour la portance) et une force résistive et une force de dérive (pour la trainée) ; les voiles ont toujours la même incidence par rapport au vent, donc cette décomposition est toujours valable quelque soit l'allure (sauf le vent arrière qui est particulier, j'y reviendrai) ;
;
action du vent sur les surfaces du bateau exposées au vent: (gréément, coque etc etc ,,,)
- le vent vient entre l'avant et le travers : la force se décompose en une force résistive et une force de dérive,
- le vent vient de travers : il n'y a qu'une force de dérive ;
- le vent vient entre le travers et l'arrière : la force se décompose entre une force propulsive et une force de dérive ;
;
cas particulier du vent arrière :
à cette allure, il n'y a plus de portance dans les voiles car le vent ne fait plus que pousser le bateau (voiles et surfaces du bateau) la force propulsive est seulement de la dérive au vent;
;
navigation :
dans la chaîne de calcul du suivi de la navigation cap compas/déviation/cap magnétique/déclinaison/cap vrai/dérive au vent/route surface/courant/route fond, la dérive au vent est la somme de toutes les dérives rappelées ci avant ; donc la dérive au vent existe à toutes les allures ; par contre, effectivement, suivant la route à suivre, la direction du vent et l'allure, la dérive a plus ou moins d'importance et d'effet (positif ou négatif) sur la route fond obtenue

08 oct. 2015

@ Calypso2 : je ne serais pas aussi affirmatif que toi; une erreur de 2,5° sur la dérive au vent sur un trajet ouessant/scilly et on loupe les scilly

08 oct. 2015

@ Duduche Braz (jehenne) : fais gaffe, si tu dilues tout dans le même sens, tu te retrouves à Terre neuve :-D

06 oct. 2015

un peu moins de 10° par vent moyen et mer correcte
par conditions plus pénibles, je compte 15° pour mon estime ...

06 oct. 2015

Ça me rappelle un pote qui fait la corogne/ la rochelle, il y a quelques années donc pas de GPS, ils ont tout fait à l'estime et avec un gros coup de vent et une mer dure;ils sont arrivés à ... brest et très contents car, au moins, ils étaient en france et en atlantique (vive le gps !)

06 oct. 2015

Oups
A un poil prés il finissait sur la pointe de l' Irlande :-D :-D :-D :acheval: :acheval:

Le Moko

06 oct. 2015

Bonjour,
A l'estime et au pifômètre...avec des relevés de temps en temps... des points gps si on peut mais c'est pas obligé tout dépend ou tu es à ce moment là... les étoiles et la lune ou le soleil et sa hauteur...pfffff j'sais pas moi.... j'trouve que le pifömètre c'est pas mal on arrive toujours à peu près ou on veux.

06 oct. 2015

Assez d'accord avec Bil56. Environ 10 degrés par mer et vent maniables, 5-7 degrés de plus quand ça devient plus compliqué. Ca marche sur mon canot. Avec des relevés réguliers sur la carte (papier), et en combinant les vecteurs, on peut estimer la dérive, mais pas forcément la compenser de manière fiable et pérenne, à moins que les conditions de vent et de mer ne soient parfaitement établies.

06 oct. 201506 oct. 2015

Et, avez vous pensé à relever au compas de relèvement une balise (fixe) une demi heure après l'avoir frôlée ?
:mdr:
Il y a tellement de paramètres qui interfèrent les théories... Par exemple, pouvoir garder un cap absolument constant... Ou bien de quel "près" parlons nous ? serré à fond ou presque à fond ? Et puis, la dérive change dès que la force du vent change... La taille des vagues, jamais la même... La charge du bateau, jamais la même... Le nombre de personnes à bord, ou leur place, qui n'est jamais la même...
Il n'y a qu'une façon de se faire une idée : Connaître son bateau, et savoir, selon la force du vent et l'option choisie qu'il dérive "à peu près" de x°.
À chaque passage de cap ou de balise, on constate facilement si l'évaluation a été bonne.
Il est certain qu'un GPS montre la route fond et, comparée au cap (tenant compte de tous le reste) ça aide aussi.

07 oct. 201507 oct. 2015

L'élément majeur étant la vitesse du bateau, bien sûr. Je sais, par exemple, qu'en dessous de 4 nds au près, je dérive beaucoup (bien plus que 10 °)... à 5 nds c'est correct... à 6 nds, très correct (10° environ)...

06 oct. 2015

je ne connais pas mon angle de dérive, je compare à ceux qui naviguent autour de nous et j'essaie de faire mieux ce qui est souvent le cas Mais comme le remarquent certains participants, le cap ou la dérive ça ne veut rien dire si on 'avance pas.
Pour moi la meilleure approche c'est la régate. Là il faut faire du près, il faut aller vite et faire mieux que les autres.
On peut aussi faire comme beaucoup d'Anglais, mettre le moteur au ralentis en même temps, ça consomme peu, on ne dérive pas ou peu, on va bien et on laisse les autres derrière sans que ça se voie si la pissette est du bon côté.
Sacré British !

06 oct. 2015

Héhé. Je connais un cannois qui fait ça très bien.

Peut être s'est-il inspiré des anglais...

06 oct. 2015

avec mon boat mercredi de la semaine dernière nous avons tenté une sortie au près avec trois ris dans 40nds et 3 m de creux des canoubiers
nous avons tiré deux bord et nous sommes revenus au point de départ
c'est combien la dérive???????
allez laissez les dipthéres tranquilles .....
alain :mdr: :oups:

06 oct. 2015

quand on parlait de chiffres, c'était dans de bonnes conditions ...
si je remonte avec 30N sous génois roulé, ça sera pas du tout pareil que sous trinquette plate sur étai largable ...

06 oct. 2015

T'as eu de la chance de revenir au point de départ.

06 oct. 2015

non j'étais sûr de mon coup.mais je voulais voir la différence entre l'entrée du golfe et le cap camarat
plus de 10nds de différence de vent 32 au cap et 40 établis avec rafales dans l'entrée du golfe
alain

06 oct. 2015

Un taximètre appuyé sur le tableau arrière, pointant dans l'axe du sillon laisse par le bateau.

Sinon, le pifometre.

07 oct. 2015

on ne peut pas trop se fier au sillage car lui aussi dérive un peu avec le vent

07 oct. 2015

non le sillage ne derive pas ou tres tres peu avec le vent car on parle bien de la derive dû au vent dans les voiles donc du vent au pres

07 oct. 201507 oct. 2015

Difficile d'en rajouter, tout a été dit...
Si je devais trouver cette réponse pour mon bateau :
- tirer deux bords dans un endroit sans courant et comparer cap compas (avec un compas parfaitement compensé) et route fond donnerait une bonne indication. Pour ça, il me faudrait trouver l'endroit où je connaitrais l'heure de l'étale (il peut y avoir un décalage avec la PM ou BM du lieu référencé le plus proche) et où je saurais que le courant est le plus faible d'une façon générale pour optimiser le choix du lieu. Il y a bien des jours de calme plat total où le bateau serait stationnaire en surface et permettrait de vérifier si courant ou pas courant. Si on arrive à trouver cette "base d'essais" pas loin de son port d'attache, il sera facile d'y revenir par tous types de temps et de mesurer (les courants de surface ne se produisent que si le fetch est assez long et que ça souffle depuis assez longtemps).
Rien ne sert de vouloir avoir des résultats avec des virgules, comme déjà dit il y a tellement de paramètres variables quasi instantanément (pour un même bateau) qu'il est utopique de penser avoir des données précises transposables dans le futur.
L'expérience est la meilleure façon de connaître son bateau et, surtout, le GPS a changé la donne de la nav car en final : à quoi ça sert de connaître ces données ?
En navigation, avec le GPS, on connaît la route fond qui seule nous intéresse quand il faut savoir si on passera "d'un bord" tel cap ou tel obstacle. Si on doit tirer des bords pour remonter au vent, deux petits bords de 15 mn donneront une bonne indication de ce que le bateau peut faire par les conditions du moment (je ne parle même pas de toutes les fonctions qui calculeront ça automatiquement sur presque tous les appareils).
Dans les endroits à forts courant, ça change vite...
Cordialement
Yves

07 oct. 2015

La dérive dû au vent pour un bateau varie beaucoup en fonction des conditions (vent, voiles, mer). En plus, comme dit plus haut, tenter de serrer trop peut augmente la dérive, par exemple. Donc faire ça par jour calme est intéressant mais ne sera pas très instructif dans des conditions réelles.

Ce qui serait intéressant est de savoir avant de virer de bord si l'on passera tel obstacle ou pas.

Le GPS / traceur nous montre notre route actuelle. On voit sur l'instrument de vent l'angle du bateau en degrés par rapport au vent apparent, ou du vent réel si l'instrument le permet. Mais en instantanée il est difficile de traduire ça en degrés lorsqu'on pense virer de bord.

Personnellement je fais ça au pif. Mais il m'arrive (trop souvent) de me tromper. Soit je vais trop loin, soit je vire un peu trop tôt et je suis obligé de virer deux fois de plus...

Quand je faisais des régates dans ma jeunesse, c'était l'un des points clés du succès ou de l'échec. Mais quand 50 bateaux identiques veulent virer en même temps c'est une autre histoire.

07 oct. 2015

"le VMG est la projection de ta vitesse fond sur la droite qui représente la direction du vent"
C'est curieux : j'ai toujours cru que c'était la la projection sur la route vers le but à atteindre.

07 oct. 2015

Non, ma question ne concerne pas le VMG. Pour simplifier, je veux pouvoir regarder la prochaine bouée au vent dans une régate et savoir si je vire maintenant, je passe ou non la bouée.

07 oct. 2015

En régate, on sait jamais.

Le courant change avec le temps. le courant change avec le fond. Le vent est rarement complètement stable. Et y a toujours un tribord à la ... qui oblige à virer ou a abattre.

La seule solution : entrainement hiver + printemps à haute dose...

07 oct. 201507 oct. 2015

@ Dulcinea : alors, effectivement, ta question à l'origine de ce post était mal posée; tu veux en fait parler de gain au vent, c'est à dire la capacité de ton bateau à remonter le vent et, effectivement, en fonction des conditions (vent, courant, qualités du barreur etc ...), elle peut être différente sur chaque bord; alors il ne faut plus parler de dérive due au vent, car c'est une grandeur physique bien précise;
ton soucis, c'est de déterminer le meilleur bord pour remonter au vent et, là, il faut s'intéresser à la route fond et au VMG;
le VMG est la projection de ta vitesse fond sur la droite qui représente la direction du vent; le bord qui a le plus fort VMG est le bord le plus rapprochant; il faut donc privilégier ce bord et ne virer de bord que pour te recaler par rapport au vent (c'est ce que l'on appelle le bord de recadrage);
et il faut surveiller de ne pas sortir du parallélogramme du vent qui définit les limites qu'il ne faut pas dépasser sinon tu fais trop de route (c'est ce que l'on appelle les lays lines) : si ton bateau fait du 45° du vent réel, tu traces le parallélogramme basé sur la direction du vent avec 45° d'angle et tu dois rester dans ce parallélogramme pour éviter de faire trop de route et faire le moins de virement possible, puisque à chaque virement, tu perds du temps;
ce que tu peux suivre avec un compas de relèvement

07 oct. 2015

@ Lulu2 : tu as raison de le préciser; je parlais de gain au vent mais comme il est très rare que la direction du vent soit pile poil dans la direction de la route, ce qui est alors intéressant c'est la projection sur la route; soit tu fais du gain au vent soit du gain sur la route

07 oct. 2015

@ Dulcinea : tu relèves la bouée au compas de relèvement et tant que ta route fond (sur l'autre bord) n'est pas, au moins égale, au relèvement, tu ne vires pas; encore faut il avoir relevé ta route fond sur chaque bord

07 oct. 2015

ça c'est une question que tout régatier se pose à chaque fois qu'il faut aller chercher la bouée au vent.
Et c'est bien la dérive totale qu'il faut prendre en compte, la marque à virer étant fixée sur le fond (normalement, il y en a parfois qui cavalent pendant la manche)
Et là je pense que c'est une combinaison de connaissance du bateau et de son équipage, de la zone de navigation, des courants qui y sévissent, des positions des autres concurrents, tout ça avec un peu de chance dans les risées...

07 oct. 201507 oct. 2015

Dulcinea

ton probleme est tres simple a resoudre .

chacun d'entre nous connait ,sait l'angle du virement de bord d'un bord à l'autre , si l'on ne le connait pas bien il faut un jour faire dix virement et a chaque fois on releve le cap compas et on fait la moyenne . perso je suis à 105° d'un bord à l'autre .

maintenant quand faut-il viré pour passer un obstacle ?
et bien tu regarde ton cap compas et tu ajoute ou retranche l'angle de virement
Alors il te suffit de visé avec ton compas de relevement l'obstacle pour savoir quel cap tu fera lorsque tu aura viré ...

et je prends 10° de pied de pilote ...

et ça marche a tous les coup .

c'est formidable ce que l'on peut faire avec le compas de relevement .

bon apres il y a une histoire de courant .. mais bon ...avec le pied de pilote ça marche

et je dois ajouter que 9 fois sur 10 je vire apres avoir visée avec mon compas ,c'est tout simple

07 oct. 2015

M'en fiche, je ne fais pas de près.

:langue2:
:acheval: :acheval: :acheval:

07 oct. 2015

C'est parce que tu n'es pas prêt.
JJ

07 oct. 2015

Mais peut être près de l'être...

08 oct. 2015

Je comprends pourquoi Dulcinea a un coup de mou....

08 oct. 2015

assez simple et "classique" un gros rapporteur(y compris une planchette bricoléé) son centre fixé au milieu du tableau ARR sur l axe longitudinal...+trainer une fine ligne(10M)elle aussi fixéé au centre rapporteur+petit flotteur à extrémité ligne
on lit la dérive.....
si on compare route surface et vitesse surface à vitesse fond et route fond (donnéés par GPS)...on en déduit la dérive ET ('éventuellement) le courant subi...
connaissant la dérive(rapporteur...ou expérience du bateau par tel ou tel vent et mer...) on peut en déduire vitesse et direction du courant

08 oct. 2015

Si ça aider :

hal.archives-ouvertes.fr[...]nal.pdf

C'est un peu technique :-) mais aux alentours de la page 40, on a une définition précise.
Ensuite la mesure ...

08 oct. 201508 oct. 2015

j'ai du mal a comprendre ou peut etre la difficulté :

pour savoir quand viré pour passer un obstacle et bien il suffit le plus simplement du monde de le viser avec le compas de relevement ...

et d'ailleurs c'est l'une des petits "truc" que l'on apprends lorsque l'on suit les cours du permis hauturier ..on y apprends des choses si si !!! mais apparement ...

08 oct. 201508 oct. 2015

Hé bien voilà LA RÉPONSE à la question de Dulcinéa : OUI il existe bien une (au moins une) manière plus scientifique de mesurer la composante de dérive due au vent... mais pour la mettre en œuvre, bonjour.

Sur l'eau, je continuerai avec mon pifomètre... bien suffisant pour mon niveau de régatier et de raseur de cailloux... D'ailleurs, même sur sa thèse le doctorant parle de méthode empirique, assez proche de la pifomètrie euristique !

08 oct. 2015

C'est vrai que cette histoire de calculer la dérive génère un tas de questions. Sur le GPS, j'utilise plus volontiers la fonction VMG que je trouve pragmatiquement plus utile. Même mon petit 12XL de 1996 la possède. Si le vent ou le courant changeait, le VMG en serait affecté et me convaincrait de modifier mon cap ou mon allure pour arriver plus vite au point choisi. Ce qui est quand même l'objectif premier, non?

23 mars 2017

La question suivante est de savoir si sur la polaire du voilier, pour l'alure du prés, il faut y inscrire l'angle avec ou sans dérive au vent?

imagines que tu as un dériveur dont tu as oublié de descendre la dérive ... qu'est-ce qui est intéressant de connaître ? l'angle par rapport au vent ? ou la route fond ?

la polaire se construit normalement sur la route fond (sans courant) car au près elle permet de connaîitre le gain au vent.

relire le fil sur le VMG

Et, Hubert, route de fond sans courant = route de surface bien différente de la route virtuelle par rapport au vent réel à cause de la dérive, c'est bien ça ?

tu peux avoir un cap qui te donnes au angle au vent réel de 45° par exemple et une route fond qui fait un angle de 50° par rapport à ce même vent : on dira alors que la dérive due au vent est de 5°
(s'il n'y a pas de courant)

en effet, cela ne se calcule pas (pour la dérive dûe au vent et à l'état de la mer ce serait de la physique de haute voltige) mais cela se mesure.

23 mars 201723 mars 2017

Plus la mer est grosse plus l'ambition de cap au près est contreproductive. C'est dommage qu'on ne fait plus du tout les entrées de port à la voile car ça donnait une très bonne perception de la dérive au près alors qu'on tirait des bords pour attiendre un quai ou un ponton. L'erreur typique du stagiaire débutant était alors de remonter trop près du vent avec l'énorme dérive qui en résultait. C'était un bon apprentissage car cette dérive était totalement visible par rapport au quai ou ponton en face, une petite abbatée et hop le bateau accélérait et contre intuitivement le cap était meilleur.

23 mars 2017

ben moi je faisais comme dans le temps ! je laissais un fil avec un plomb traîner à une vingtaine de mètres du bateau et je mesurais l'angle du fil par rapport à la ligne de foi du bateau. C'est perfectible mais très largement suffisant pour se faire une idée.

"C'est là, Kaj, que je ne vois pas ton truc... si le bateau dérive, le truc qui est tiré derrière suivra la même route, non ? "

imagine que le bateau marche en crabe et cela se voit par l'angle entre la ligne de foi du bateau et la direction suivie, indiquée par la ficelle derrière le bateau.

23 mars 2017

Mais en gros on s'en fout un peu de calculer la dérive au près au quart de pine de mouche non ? On sait qu'elle existe, on en tient compte à la louche. La navigation c'est un peu comme piloter en avion, un scan permanent de tout une série de données y compris le teint du visage de l'équipier qui verdit. Toute focalisation sur un seul élément pendant un laps de temps trop long et c'est la fenêtre ouverte à toutes les portes sur le chaos... :heu:

Une estimation confirmée est un plus pour le cap (moyen) à suivre lors d'une trav et se retrouver le moins loin possible du way point d'arrivée. Historiquement , bien avant l'invention du GPS, les anglais utilisent ce paramètre pour se sortir de situation à visu nulle (genre brouillard de nuit) et optimiser leurs navs. De tte façon les estimations standards on les connaît (10° au près et 5 au travers).. et tu as raison cela suffit..
Et ta remarque est aussi juste sur l'approche à la voile d'un quai, comme le fait de passer un bouée de sortie de chenal en la rasant ou en tapant dedans !! Je me suis fait bêtement avoir une fois parce que j'ai pas pris assez de marge de sécu avec cette dérive ..

23 mars 2017

J'ai presque...tout ( et mal ?) lu...
Je n'ai pas l'impression d'avoir lu quoi que ce soit parlant de l'exploitation de l'enregistrement de notre trace par un logiciel...
.
Sur cette trace affichée à l'écran, nous pouvons, à postériori, rentré à la casa, bien au chaud, mesurer avec un rapporteur l'angle effectué au près d'un bord sur l'autre par notre fringant destrier des mers, et... le comparer avec la différence des 2 caps compas qui s'affichaient successivement et que nous avons, assurément, soigneusement relevés.
.
Et là, l'impression d'avoir bien avancé contre le vent... s'évanouit devant cette comparaison :(
Et là.... je pleure !!! :heu:
.
Depuis ces chaudes larmes, j'utilise l'affichage du VMG sur mon gps-speedo pour essayer de ramer le moins possible contre ce satané vent, et ne le serre plus jamais de trop près.
.
PHIL

"Sur cette trace affichée à l'écran, nous pouvons, à postériori, rentré à la casa, bien au chaud, mesurer avec un rapporteur l'angle effectué au près d'un bord sur l'autre par notre fringant destrier des mers, et... le comparer avec la différence des 2 caps compas qui s'affichaient successivement et que nous avons, assurément, soigneusement relevés"

mais dans les zones à courant on voit à l'écran la dérive globale, pas seulement la dérive due au vent.

19 mars 2021

derive ,pas derive,clapot,pas clapot,courant...
ta VMG te donneras ta vitesse de progression dans le vent,a toi de trouver la plus grande,et tu seras optimum.

19 mars 2021

quand à moi, je cherche à comprendre..... on applique un certain nombre de degrés de dérive dûe au vent en appliquant du positif ou du négatif selon que le vent vient de babord et pousse sur tribord et vice et versa....
Ok, cela, j'ai pigé....mais quel calcul fait on pour déterminer un nombre de degrés X.....Exemple : prendre en compte pour tracer sa route au 270 une dérive dûe à un vent de SUD pour disons....4°....
Dans cet exemple on fait route plein ouest, le vent vient du SUD donc sur mon babord et me pousse sur tribord...J'ajoute 4° puisque c'est une dérive positive...Si le vent était venu du NORD j'aurais soustrait -4° puisque le vent venant sur mon tribord me poussait sur babord....
MAIS ces fameux 4°, comment les à t'on trouvés ? Je suppose que la force du vent y est pour quelque chose non ?
Quelqu'un (une) connaitrait il la réponse ?
Merci par avance...cela pourrait rendre service aux goëlands :-)

On finit par le connaître en naviguant par ex le cap pile sur une bouée et on regarde de combien on la loupe, mais avec du courant c'est plus aléatoire.

19 mars 2021

la dérive sur la route surface est variable selon l'allure, la vitesse, l'état de la mer, la force du vent, la surface de la voile d'avant, l'état des voiles, la carène, la ou les quilles, le talent du barreur ou du pilote, etc...etc... dans le principe elle est plus importante au près, mais on peut avoir des surprises sous code0 ou code 5/spi très lofé .

ça peut se mesurer assez précisément en laissant trainer un bout plombé assez long dans l'eau à l'arrière et en mesurant l'angle (entre le tableau arrière et le truc qui traine) avec un rapporteur. si beaucoup de vent, faut aussi estimer son effet sur le truc qui traîne (qui fait alors un arc de cercle).

Sans aucun courant et si ton compas est archi bien réglé et que tu connais sa vraie courbe de déviation et la déclinaison du lieu, tu peux aussi comparer cap magnétique vrai (cap compas corrigé) et route fond (Gps). la probabilité que ça soit plus précis qu'au rapporteur est d'environ 0%.

certains pilotes auto font le calcul tout seuls et peuvent t'afficher ta dérive du moment (Nke par exemple).

19 mars 2021

L'art d'embrouiller les choses!
pourtant il y a des définitions et vocabulaire très précis.

Le cap vrai: c'est l'angle entre le Nord vrai ou nord géographique et l'axe du bateau, c'est la somme algébrique de la déviation et de la déclinaison.

La dérive du au vent c'est l'action du vent sur le bateau point.

Elle s'ajoute ( cela se calcule donc) au cap vrai ce qui nous donne la route surface point.
Elle peut être bâbord ou tribord, donc elle peut être positive ou négative point.

La dérive + le cap vrai = LA route surface point.

Le sillage du bateau te donne ta route surface.
La dérive c'est l'angle formé entre le sillage et l'axe du bateau.

si la dérive est nul le cap vrai est égale à la route surface.

19 mars 2021

Je posais cette question parce que je prépare en candidat libre le permis hauturier et par momentsj'essaye d'approfondir ....dans les sujets d'examen que l'on trouve, les données qui sont fournies en fonction des sujets changent bien sur (déclinaison, déviation, et la dérive)
je voulais simplement comprendre comment dans un énoncé de problème on pouvait dire 4 degrés, 3 degrés, 5 degrés et je me demandais comment ce chiffre apparaissait.... est-ce que c'est de la magie, est-ce que c'est dû à la force du vent ? c'est ça que je n'arrive pas à comprendre.... j'ai bien compris qu'il y a une dérive positive ou négative en fonction de l'axe du vent mais j'aimerais savoir comment la personne qui pose le problème peut annoncer 4, 5, 6, ou 7 degrés de dérive ....sur quelle équation s'appuie-t-elle pour mettre ça dans le problème j'espère avoir été plus clair... en tout cas je remercie les personnes qui m'ont déjà répondu si rapidement...
Bonne soirée à tout le monde 😊

Et pardon si malgré tout vous m'avez déjà apporté la réponse et que je n'ai pas compris.

19 mars 202119 mars 2021

Ben en gros quand on te pose la question c'est une donnée du problème pas une mesure réelle ni un calcul.
Dans la vraie vie tu sais en gros que plus tu fais du près plus tu dérives, c'est en mesurant celle ci que tu la connaîtras plus précisément et que tu pourras mieux l'anticiper.

Mais en nav le juge de paix c'est ta route sur le fond.
Et si tu n'as pas de courant, ni dérive , ta route fond égale ta route surface, donc ton cap vrai, retour à la case départ.^^

19 mars 2021

la personne qui pose le problème a seulement fixé arbitrairement une valeur de dérive pour voir si tu arrive a faire le calcul prévu à l'examen.

dans la réalité ça se mesure ou se calcule ou se pifométrise (et ça change en fonction des conditions du moment).

19 mars 2021

je suis curieux de savoir comment cela se calcule?

19 mars 2021

Et bien merci beaucoup la réponse est beaucoup plus courte et beaucoup plus claire, il suffisait de le savoir...J'ai peut-être trop tendance à essayer de sodomiser les mouches en plein vol😊

bonne soirée

19 mars 2021

sauf que le permis hauturier est therorique et s'applique au bateau à moteur et peu au voilier donc l'examinateur donne un angle de derive dû au vent bd ou td

ensuite dans la pratique pour les voiliers a chacun d'entre nous d'avoir une idée plus ou moins observé ou calculer de la derive de son bateau .. mais comme maintenant avec nos instruments personne ne navigue à l'estime ,on s'en fout un peu (sauf moi ..)

19 mars 2021

Pas du tout je connais un tas de marin qui ne s'en foutent pas, la dérive c'est en fonction de l'influence du vent sur le bateau qu'il soit à moteur ou à la voile le problème est le même.

19 mars 2021

alors c'est bien , je pense que sur un voilier la derive dû au vent doit etre plus importante donc d'avantage etre prise en compte que sur un bateau à moteur

19 mars 2021

prise en compte suffira!

19 mars 2021

Bonjour
Pour calculer l'angle de la dérive, tu fais le point de ta position , tu reportes ta position et tu traces sur la carte ta route théoriquesuivant ton cap . 1 heure plus tard , tu refais le point tu traces sur la carte ta route réelle. Un peu de trigo et tu as l'angle de ta dérive.

19 mars 2021

merci Phil13, donc en comparant deux routes surfaces une théorique et la réelle ...c'est plus une mesure pour moi qu'un calcul.
Un calcul pourrait hypothétiquement me donner ma dérive sans mesure, donc sans même être sur l'eau...je pense que cela ne peut pas se calculer ou enfin simplement, je pense qu'il faudrait modéliser avec un grand nombre de paramètres...

19 mars 2021

il me semble que ça doit être quelque chose comme: écart entre cap vrai et route fond +/- incidence courant = dérive.

19 mars 2021

il y a très longtemps , je me servais de la ligne du loch à la traine "viking" qui me donnais l angle
je positionnais dessous une tablette en bois avec des angles dessiner 5 10 15 20 degré.....
tu peux toujours mettre un bout à l eau avec une bouteille remplie, et un noeuds tout les 7 metres que tu laisse filer, en comptant le nombre de noeuds qui passer sous tes doigts en 15 secondes et tu as aussi ta vitesse et ta derive.....
maintenant je rectifie au GPS .

19 mars 2021

cela reste une mesure et pas un calcul non?

19 mars 2021

le calcul pour obtenir le nombre de degré de dérive, c est de comparer ta route fond et ta route surface en tenant compte du courant également. mais l' observation et l estimation de l angle sur un bout a la traine etait pour moi la solution la plus efficace à l époque ou l on naviguais avec un simple compas et une gonio.

19 mars 2021

route surface / route fond ne dit rien de la dérive du vent.
la route surface c'est dérive comprise.

19 mars 2021

yes,
mais route surface = dérive + cap vrai. si , en plus, tu connais ta route fond (Gps) et l'incidence courant, je pense que tu as les éléments de calcul.

19 mars 2021

oui c'est vrai mais on en revient à la mesure de l'angle entre cap vrai que cela soit cap vrai sillage, sur le pont ( avec un filin, un compas etc peu importe le méthode), ou cap vrai théorique et x temps après, comparé avec la route surface, sur la carte.

19 mars 2021

D'après ce que j'ai compris la dérive due au vent rentre en ligne de compte pour tracer une route sur une carte.

On donne un cap vrai puis on trace la route surface en prenant en compte la variation et la dérive (due au vent et non pas au courant) sur Le Cap vrai donné.

On applique pas d'autre calcul sur ce 1er tracé. Si il ya un courant prévu, on le trace au départ du 1er tracé et si il est subit on le trace à l'extrémité dans la direction connue en prenant en compte sa vitesse ainsi que celle du bateau.

À l'extrémité de la ligne de courant dessinée sur une heure, on fait un 3ème tracé qui rejoint le premier tracé sur 1h de route également.

c'est ce dernier tracé qui indique la route fond, Le Cap corrigé à prendre, (dans le cas du courant prévu)la distance parcourue et la vitesse de navigation.

19 mars 2021

Pour moi il est nécessaire d'avoir des notions.
L on m a appris qu au près la dérive équivaut de 12 à 15 degrés je calcul mon estime en prenant en considération le vent les courants les possibilités du bateau à caper et point.
Si je dois passer 2 heures sur une règle à calculer pour être sur du meilleur cap à prendre etc etc ,
J'arrête immédiatement la voile ....
Franchement si parmis vous quelqu'un a connu Mr Tabarly , il me plairait de savoir si il calculait au poutième de degré sa dérive.....
J'en doute mais peut-être me trompe-je!!!!!

05 déc. 2021

Vous etes calmés !!!

2013-06-01 - VillaHavn (Norvège)

Phare du monde

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2022