Envoyer / Affaler le spi (était Comment choisir et utiliser sa chaussette à spi ?)

Donc, ce sera sans chaussette.
Si vous souhaitez me convaincre d'en utiliser une, svp, continuez avec la discussion originale EN CLIQUANT ICI. Merci

Quel est la manoeuvre (merci de la décomposer) pour :
1 - Envoyer ?
2 - Empanner ?
3 - Affaler ?
Seul, avec mes petits bras arthritiques, un spi symétrique en tête de 75m², depuis le cockpit, la baille à spi positionnée dans la descente ?
Pour empanner, c'est sous-entendu sans affaler/renvoyer sur l'autre bord...

L'équipage
22 mai 2014
22 mai 2014

Déso je n'ai pas eu le temps de voir ce fil, j'ai répondu sur l'autre

22 mai 2014

Copier / coller de Cpt Martin :

Le plus simple d'abord, être à la limite de la fausse panne lors des manoeuvres : tu auras aucun efforts à faire.

Envoi de spi :

Génois à poste, tu pépares tes écoutes et ta drisse sur ton spi. Tu hisses ensuite ton tangon bien sur avec l'ecoute dedans à environ l'horizontale (ne pas oublier de faire passer l'ecoute de génois au dessus de la balancine). Tu tires sur le bras, une personne aidera le spi à passer à l'avant. dès que le bras est à peu pret en place, tu peux alors hisser le spi, dès qu'il est en tete tu le bordes et ton spi est etabli. Ensuite tu le règles comme tu veux.

Empannage :

Si t'es bien vent arriere il n'y a aucun effort!!!!
tu prends les barbeurs, tu choques un peu de has le bas, tu décroches ton tangon du mat tu l'attaches sur l'ancienne écoute, tu décroches l'ancien bras, et tu le cloche au mat. tu reglès ton spi et n'hésite pas à blinder le has le bas.
ensuite toujours vent arriere tu fais passer la gv tranquillement en la bordant et à la main puis la choquant après.

Affallage :

quelqu'un au niveau de la descente prend l'ecoute apres les barbeurs de manière a tirer sur le spi, tu choques à fond le bras, maintenant cette personne regroupe tout le bas du spi pour le dégonfler, ensuite tu choque tranquillement la drisse et c'est tout doux.

22 mai 2014

Copier / coller de Cpt Martin :

Je suis pas contre d'en discuter :)
A la fausse panne ton spi est totalement déporté, ton nouveau bras est facile à attraper et la manoeuvre va plus vite.
Par contre, j'ai jamais essayer de passer la grand voile avant le spi, mais j'essayerai, au pire si j'aime pas je garde ma méthode

22 mai 2014

Copier / coller de Dekers :

@Cpt MArtin, limite fausse panne, ça se discute, car le spi aura du mal à porter et risque de faire un cocotier, et si il y a de la mer risque d'empannage...
Ma technique est un peu différente, bien choquer l'écoute (qui deviendra le prochain bras) près de l'étai, barbers des 2 côtés au niveau de la filière haute pour plus facilement décrocher le tangon par le bas, larguer environ 50cm de hale bas puis empannage GV, on stablilise le bateau à environ 165 170° du vent réél et le spi, puis on va devant empanner le tangon.... ensuite on reprend les barbers en fonction et l'écoute puis on rerégle le bras si besoin. Mais jouer avec la fausse panne, c'est s'exposer à des manoeuvres plus risquées...
L'idéal est de faire des marques sur les écoutes/bras de spi pour empannage.

22 mai 2014

pour l'envoyer, le mieux est de mettre la baille ds le balcon, bien arrimée en haut de chaque côté et en bas
mettre à poste écoute et bras avec el tangon posé sur la filière, brasser ce qu'il faut de bras et écoute pour que le spi puisse se gonfler juste assez, sachant qu'il sera à l'abri du génois, travers ou largue
hisser le spi à la main, faut pas mollir et arriver au plus haut, une fois gonflé, ce sera au winch
affaler/enrouler le gégène, et parfaire le réglage écoute/bras/tangon
le génois évite d'enrouler le spi autour de l'étai et permet de faire route sous pilote

pour empanner, le mieux c'est au vent AR ou très gd largue, stabiliser la route, choquer un beu le hale bas de tangon, sortir l'amure tangon du mat et le positionner sur l'écoute (qui deviendra le bras), puis le sortir du bras(qui deviendra écoute) et aller l'amurer sur le mat
ça danse en général pas mal, mieux vaut s'entraîner à 2, et par petit temps
pour ma part je pratique en solo, mais pas par F6, ni F5 d'ailleurs et encore moins par mer formée
qt à la chaussette, c'est le pied :-p sauf qd ça coince en haut et qu'il faut affaler en vitesse (entrée de Vilaine j'en transpire encore...); aujourd'hui j'ai résolu le pb et c'est un plaisir d'envoyer et affaler
sinon sans chaussette, l'affalage est fait avec le gégène mis à poste qui abrite le spi; tangon ds l'étai, virer l'amure du spi (mousqueton du bras en bt de tangon), cavaler au cockpitt et récupérer le pt d'écoute du spi (en brassant l'écoute), libérer la drisse en laissant 1 tour au winch pour laisser filer à la demande tout en brassant le spi ds la descente
facile à écrire à l'ordi, un, peu plus merdique à faire
ranger tt le bord.l, écoute, bras/tangon, drisse parce que aç ressemble un peu à un étalage façon qspghetti et faut pas qu'un bout parte à l'eau
le spi sera rangé ds son sac qd on aura bu un sp :alavotre: parce qu'en gal, on a des poussées d'adrénaline, c'est pas de tt repos et faut rien laisser au hasard, sutout éviter la drisse qui file en grand, ça peut faire un paquet cadeau sous le bato...le spi

bon moi je fais comme ça, je répète je suis pas un spécialiste, et je hisse cette bulle que qd je m'en sens le bienfait, c.à.d filer 3 ou 4 knts au lieu de 2... la plaissance doit rester un plaisir... 65m² c'est pas un mouchoir de poche, déjà la drisse peut t'emmener si le spi se gonfle rapidos, et les doigts ds le taquet...

faut apprendre et faire selon ses moyens, et ensuite passer à la chaussette, parce que c'est vraiment super mais si ça coince, faut pas se poser de question et faire ça sans
c'est joli un spi, vu de l'extérieur, mais qd y faut brasser...
bon courage
JL.C

22 mai 2014

Méthode quasi identique à celle décrite par simbad. Je le hisse généralement au largue, derrière le génois établi, en avant des haubans. Il est donc masqué et ne peut pas se gonfler. Une fois en tête, réglage du bras et de l'écoute en fonction de la route et du vent, affalage ou enroulement du génois, ce qui permet alors au spi de s'établir.
Pour l'affalage, drisse mise à l'eau par l'arrière, allure au largue, libération du point d'amure par le mousqueton à ouverture sous charge en bout de tangon (contre l'étai), ouverture du bloqueur de drisse qui file tranquillement seule, récupération du spi par l'écoute et mise en sac en arrière des haubans ou directement dans la descente. La drisse traîne dans l'eau ce qui la freine juste ce qu'il faut pour assurer une descente contrôlée. Après quelques expériences un peu chaudes pour les mains, je porte maintenant toujours des gants pour les manœuvres de spi !

22 mai 201422 mai 2014

un petit commentaire en plus un spi se hisse TOUJOURS avec le spinlock de la drisse fermé. Car effectivement sinon si le spi se gonfle c'est très dangereux surtout si tu as du vent et/ou de la surface. mais cette remarque est valable un peu pour toute les manœuvre ;)

22 mai 2014

ils te paient combien spinlock ?
moi, je touche rien, j'ai que des bloqueurs ... :litjournal:

22 mai 2014

oups :p bha c'est comme frigo quoi :D

22 mai 201422 mai 2014

J'ai fait plusieurs années le championnat d'Espagne solitaire.
(C'est pas la Figaro mais on est seuls quand même..)
Spi de 80m2 sans chaussette: si c'est le premier envoi il part du balcon av; classique: bras puis drisse et enfin écoute; l'allure est ce qu'il y a á ce moment; j'évite le plein vent arrière. La contre écoute du solent passe par dessus le tangon. Je baisse le solent. Je laisse la drisse au solent même si ça ne se fait pas au cas ou cocotier, mais j'en ai une autre.
Empannage avec tangon symétrique; j'ai des marques cousues sur les écoutes pour lâcher juste ce qu'il faut d'écoute mais rien de plus; á ce moment le spi risque d'être instable, s'il y a du vent ou de la mer c'est un moment stressant jusqu'à ce que je me décide á aller á l'avant une fois sûr que l'allure et le pilote vont tenir le temps de la manœuvre; je largue côté mat, je clipse au spi puis je lâche le côté ancienne écoute, repousse le tangon puis clipse au mat; retour au coquepit, 10 ou 20º au pilote, le bateau pivote et je passe la gv tout en m'occupant des bastaques, petit réglage des bras et écoute . Jusqu'á 25nd je me risque, mais ça dépend surtout des vagues et de l'équilibre du bateau. Il faut bien décomposer et même si on prends le temps de tout vérifier ça va vite; le point capital c'est de rendre la longueur juste d'écoute qui va permettre de repousser le tangon pour le clipser au mat ; trop le spi se dégonfle, trop peu il faut revenir au coquepit lâcher ce qui manque d'écoute.
Pour affaler je largue la brasse en grand, j'attrape l'écoute , j'ai un tour ou deux de drisse autour du winch que j'ai sous la main, je préfère que ça descende doucement et avoir á tirer sur le spi plutôt que de le voir s'affaler et je le bourre dans le sac clipsé dans la descente, prêt á être renvoyé. L'allure importe peu.
Il ne sert á rien de vouloir jouer les héros á braver le mauvais temps sous spi; c'est affaire d'humeur, du bateau et d'un tas de petites choses. Le risque le plus grand est plutôt l'euphorie, le vent monte peu á peu, on ne s'en rend pas compte, le bateau fonce et tout d'un coup on se retrouve dans une situation compliquée et urgente á résoudre.
J'ai la chance d'avoir le pont flush avec un bon antidérapant et une grande descente avec deux main-courantes inox très pratiques pour clipser le sac du spi. Par contre á l'époque je n'avais pas un bon pilote (4000). Mon record c'est 48h non stop par bon vent( j'ai perdu 4 ou 5 kilos sur le coup), avec un pilote gyro ce serait plus facile.
J'aurais dût écrire au passé, je ne régate plus.

22 mai 2014

il y a eu un système très sympa c'est le ressort à spi
alain

22 mai 201422 mai 2014

Alain ?
C'est serieux, ou bien c'est du genre l'a-spi-rateur ? (plutot raté pour moi)
Ooops, je n'avais pas lu l'autre fil ...
un retriever, comme y disent .. se réalise avec une laisse à chien sur enrouleur sur les micros ...

22 mai 2014

Il y a des pompe a spi aussi, mais c'est par pour les gonfler c'est pour les hisser ;)

22 mai 2014

Perso, je reste eu peu sur ma faim...Parce que le spi "envoi classique" (bear away) c'est comme les tondeuses à gazon : tu tires sur la ficelle et ça démarre.
Quelqu'un pourrait'il parler de truc un peu plus rigolo genre Peeling, Tack and Hoist, Hoist and Jybe etc...?

22 mai 2014

Pour empanner le spi, il peut être utile afin de brider, de reprendre les barbers de chaque côté.

26 juin 2014

Il me semble bien voir un affalage exemplaire, à la moitié de la vidéo ...
Bon, c'est pendant la solitaire, le peu de vent permet un peu de décontraction ...
www.dailymotion.com[...]s_sport

26 juin 201426 juin 2014

Bon, je découvre le fil.
Tout a été dit ou presque.
Ok pour l'envoi non vent AR, sinon c'est (grand) risque de cocotier.
C'est d'ailleurs un truc a faire: s'entrainer à faire et à défaire des cocotiers. Tu les faits en abattant trop, le spis tombe en se dégonflant, puis est aspiré derrière la GV et tourne autour de sa drisse et de l'enrouleur/étai et se regonfle à ce moment: Cocotier! tu peux même avec de l'entrainement faire un , puis deux, puis trois tours.
Pour le défaire: exactement pareil, mais après avoir empanné la GV (sur l'autre amure donc), trop abattu, aspiré derrière la GV, cela se déroule tout seul...
C'est un excelent exercice à la barre pour la maitrise du gonflement du spi et pour apprendre à reconnaitre les signes (pas évidents) d'être trop abattu. C'est aussi incontournable pour savoir comment réagir sainement face au cocotier: par exemple, il ne sert a rien d'aller sur la plage AV, tout se fait à la barre.
.
Autre exercice incontournable pour faire ses empannages: V. arrière, relâcher un peu d'écoute et de bras pour le laisser monter (Bianca a tout à fait raison concernant le mou dans l'écoute qui deviendra le bras: il faut qu'il y ait physiquement la place pour le tangon entre le point d'écoute et l'anneau au mat, et plus encore si tu utilises des barbers-haulers), enlever le tangon et reprendre la barre. Tenir le spi gonflé sans tangon, puis faire des lacets entre fausse panne et G. largue pour apprécier "l'espace" disponible (l'ecart de route possible) sur lequel tu peut jouer sans 1- dégonfler le spi et 2- empanner la GV. Apprécier également comment tu peut "balancer le spi de droite à gauche sans le dégonfler. C'est plutôt "sec" à la barre.
Ce n'est pas un exercice qui est a reproduire dans l'empannage, mais plutôt destiné a apprécier les limites d'écart possible. C'est pratique en équipage pour aider à la barre le N°1 (c'est d'ailleurs le barreur qui fait tout le boulot, le N°1 n'est qu'une "petite main") ou en solo pour commander le pilote plus réactivement.
.
Tu veux t'entrainer pour une transquadra solo? :heu:

26 juin 2014

"Tu veux t'entrainer pour une transquadra solo?"
Hélas non. Plus l'age, jamais été tenté par une transat. Mais la capacité à faire, oui, c'est intéressant. Quoi qu'il en soit, faut que je puisse me débrouiller de tout ce qui peut arriver.

26 juin 2014

Pour l'empannage, rien à ajouter, si ce n'est de bien reprendre les barbers et d'empanner la GV après le spi. Pour ce dernier point, c'est plus par habitude...
Pour l'envoi, pareil, bras puis drisse puis écoute. Faire juste attention à ne pas trop forcer lorsque tu envoies le bras, tu risques de faire des trous dans le spi avec l'étai...
Pour affaler, bien se mettre à 160° du vent (un peu dangereux au-delà, selon le vent la mer et ton pilote), chope le point d'écoute, largue le bras en grand (attention au choc du tangon sur l'étai! Tu peux aussi choquer doucement jusqu'à le mettre en butée et là le choquer en grand), emballe tout le bas du spi dans tes petits bras et là largue la drisse en bourrant le spi dans la descente.
J'ai pratiqué 2-3 fois en double, le skipper avachi (sous pilote) à l'arrière du cockpit à me regarder faire. Si tout s'est bien passé, j'étais loin d'être rassuré.
PS: j'en connais d'autres qui déposent le tangon, empannent la GV avec le spi libre (barbers bien repris), et remettent le tangon après l'empannage. Ça nécessite par contre d'être très abattu, et je n'ai moi-même jamais essayé.

26 juin 2014

Tu étais casiment en solo donc, avais tu des bastaques en plus?

26 juin 201426 juin 2014

Des petites précisions (personelles, on peut ne pas être d'accord)
envoi:
ok pour derrière le GE et bras/ drisse/ ecoute. Mais pour brasser, rien ne sert de l'envoyer direct réglé "brassé carré", au contraire car il prends le vent plus tôt et ne facilite pas le hissé en fin de course. Il faut donc le brasser suffisament (point d'amure qui vient contre le tangon + un "petit peu") pour pas qu'il se "retourne" par la drisse, mais pas trop sinon le fardage de son faseyement complique le hissé (bien sûr, plus il y a de vent, plus il faut y faire attention, si c'est pétole tu n'as pas de risque).
Une fois en tête, direct régler le bras, puis passer à l'écoute pour arrêter son faseyement qui déchire oreilles et tripes...
.
Durant ce moment (le plus court possible) ou il faseye, l'ecoute va battre. Si elle n'est pas retenue (tours au winch, mise au taquet, huit provisoire en bout...) elle risque de filer... et là t'es dans la vase. A éviter donc.

19 avr. 2016

Je déterre ce fil par un lien dont la consultation est, hélas car je n'y ai pas accès ; www.voilesetvoiliers.com[...]ffaler/

19 avr. 201616 juin 2020

C'est bien parce que c'est toi...

20 avr. 2016

Merci Guillaume.
Cet article me fait poser (encore une autre) question : Les doubles bras / écoutes ;
Pourquoi ?
Comment ?

20 avr. 2016

Ca ne change pas grand chose dans l'enchainement, hormis de ne pas se tromper de bras / écoute, c'est juste pour un report des efforts par rapport à la personne ?

21 avr. 2016

Sur les bateaux de régate, c'est bien sur les grosses unités et la course au large. Jusqu'à 12m et sur parcours banane, c'est une grosse source de cafouillage si l'équipage manque d'entraînement.
De plus, tous les plans de pont ne sont pas forcément adaptés à ce montage (winchs et poulies de renvoi entre autres).

20 avr. 2016

Cela permet de tangonner sans effort, lors de l'empannage. 1 bras est sous tension, et l'autre pas. Tu tangonnes sur le bras relaché, puis tu reprends le bras du tangon, et relaches l'autre.
Le seuil d'utilité dépend du vent, de la taille du spi, et de la taille de tes bras à toi !

21 avr. 201621 avr. 2016

Oui tu n'as pas à faire le singe pour attraper l'écoute (qui va devenir le bras), ni à pousser sur le tangon déjà accroché au bras pour le remettre sur sa cloche. Tu travailles avec des bouts libres pendant que le spi vit sa vie.

Je ne sais pas comment ca se passe sur vos bateaux de courses, mais sur mon camion, le fait d'avoir 2 bras et 2 écoutes a un autre avantage.

J'ai mis les renvois des bras au niveau des haubans, suffisamment vers l'avant pour que les bras n'appuient pas sur les filières au largue serré, tangon au niveau de l'étai. Avec pour conséquence que ces renvois sont trop avancés pour le vent arrière. Je ne peux pas brasser le bras jusqu'à mettre le tangon perpendiculaire au bateau.

Mais, comme les renvois des écoutes sont pratiquement au niveau du tableau arrière, j'utilise l'écoute au vent pour brasser le bras au vent arrière. Je ne l'ai jamais fait, mais je pense que le bras sous le vent peut aussi aider à brider l'écoute de spi au vent arrière quand ca commence à remuer, un peu comme un barber.

Bonne journée

21 avr. 2016

Assez d'accord avec Malevolence: avec 95m2 on reste en écoute simple jusqu'à 15 nds. Ca laisse plus de winches dispos, fout moins de bordel sur le pont et la pression sur le tangon est gérable si on pense à choquer un peu.

Au dessus de 15 nds, ça vaut le coup pour pouvoir empanner sur bras mous en reprenant toute la tension sur les écoutes bien bridées, du coup tu ne te bats pas avec le tangon face à la tension des écoutes.

Pour ce faire, tu choques 30cms de HB avant d'aller au pied de mât avec ton nouveau bras (contre-bras?) mou sur l'épaule, tu décroches au mât pour y crocher ton nouveau bras.
Adossé au mât face à ton spi (position assez stable si ça part en vrille) tu passes ton tangon longitudinalement, soutenu par la balancine sans effort; tu décroche l'ancien bras également mou et re-croche au mât.

En solo c'est vrai que tu t'emmêles moins les pinceaux qu'en équipage niveau coordination, mais il faut bien préparer son affaire en amont, et ne pas se louper au choqué, c'est pas pour les dyslexiques!

Cela étant sur un Fig1, on doit pouvoir empanner en reprenant les 2 barbers à bloc jusqu'à 15 nds sans pb..

Bon, les conseilleurs ne sont pas les payeurs: en solo je suis passé en Asy et ai éliminé:
-2 bras
-2 barbers
-1 BAL tangon
-1 H.B.tangon
-1 tangon

C'est BEAUCOUP plus clair sur le pont comme au piano.

19 avr. 2016

Bernard, tu peux également embaucher un Figariste pour une journée d'entrainement solo.
La plupart sont dispos avec des tarifs corrects, ça te coûtera toujours moins cher qu'un spi détruit dans une manoeuvre approximative et on progresse hyper vite, il y a un paquet de petits trucs qui simplifient la vie.
Sinon, descend voir Alex (Dekers ici), je suis sûr qu'il t'accordera un peu de temps.

19 avr. 201619 avr. 2016

s'entraîner sur son canot dans le petit temps, d'abord à 3 ou +, puis à 2, puis tout seul, et en montant doucement dans les forces de vent et états de la mer, ça le fait aussi.. :D
sinon je suis sûr qu'il y a sur ce forum des régatiers expérimentés ou monos bénévoles qui voudraient bien filer un coup de main et faire quelques sorties
.
moi ce serait avec plaisir mais un peu loin pour l'instant (bouches du rhône :x)
edit : je viens de lire l'article, il est super ! c'est sûr que les marqueurs pour prérégler c'est top
étonné par contre qu'il ne mette pas la drisse à l'eau, je me demande comment il fait pour la toile ne descende pas trop vite, du coup
moi je la mets à l'eau et je mets un tour en sens contraire sur un winch de rouf pour freiner encore plus

19 avr. 2016

En tout cas, je sais maintenant qu'il faut changer le tangon d'amure avant d'empanner.
Ca fait quelques dizaines d'années que j'avais tout faux, j'ai hâte de tester la différence !
Merci !

19 avr. 2016

Ah mais je n'avais pas vu les photos de Duduche : c'est l'inverse, empannage puis tangon !!!
Et en plus c'est un figariste. Bon finalement, je continue comme avant ?

19 avr. 2016

tu peux empanner la grand voile avant, pendant ou après le passage du tangon.
à plusieurs le mieux c'est d'être coordonné (c'est joli si la trajectoire suit bien à la barre !), tout seul j'empanne la GV après mais je connais pas d'argument clair pour l'un ou l'autre

pour moi c'est surtout important de ne pas trop aller sur la fausse panne car risque de cocotier accru (le spi s'effondre à un moment), donc si tu abats beaucoup au début ça peut être bien d'empanner avant de faire le tangon ?

22 avr. 2016

D'accord avec toi.J'empanne aussi la GV après le tangon comme c'est le plus courant mais je sais que certains figaristes empannent d'abord la GV comme dans la vidéo de Bernard.

19 avr. 2016

La plupart du temps, je fais seul, mais le spi s'agrandissant et moi ramolissant, je cherche un moyen d'éviter de doubler les bras dès que le vent forcit un peu : pas toujours facile de re-tangonner.

19 avr. 2016

On souhaite éviter ça...
www.flickr.com[...]985354/

21 avr. 2016

Mais plutôt réussir ceci, comme eux.
www.facebook.com[...]132148/

19 avr. 2016

c'est une belle image d'un type pas très prudent !!

je touche de la peau de singe
un truc pareil ne m'est jamais arrivé, ouf

en général en cas de début de cocotier à l'horizon, un coup de lof si le vent le permet, si c'est assez rapide ça peut marcher

si ça ne suffit pas, empannage et fausse panne sur l'autre bord, les tours se défont (normalement) tout seuls

21 avr. 2016

Bonjour, à voir V et V de ce mois-ci.

BMAYER, j'ai le même spi que toi, je l'ai longtemps envoyé comme en régate derrière le génois, 1,20 m derrière l'étrave, maintenant ne faisant plus que de la croisière je l'ai mis dans une chaussette ( surtout pour l'afalage en solo)

22 avr. 201622 avr. 2016

Sans pilote le spi est prêt dans son sac grand ouvert dans les filières sous le vent, près de l'étrave ou dans une baille, un nœud en 8 sur l'écoute ( je sais c'est pas préconisé, on verra la suite)
1- se mettre a travers border le foc choquer la gv, lâcher la barre
2- brasser jusqu'à décoller le tangon de +/- 50 cm de l'étai
3-envoyer le spi à la volée ( du cockpit ou du pied de mat si pas de renvoi)
4 border le spi reprendre la barre pour abattre, brasser, régler
5 défaire le nœud en 8 ( il a évité de dépasser l'écoute)
6 si foc/enrouleur, on roule, si non on laisse le foc

affalage
GV choquée, foc bordé, au travers on lache la barre, le bateau éventuellement part au lof
1 larguer le bras ( on a défait le nœud en 8) il file...
2 se saisir de l'écoute
larguer la drisse et récupérer le spi par l'écoute ( il arrive qu'il file un peu à l'eau)

Empannage, c'est plus chaud sans pilote, possible par petit temps
après avoir donné du mou au bras, au hale bas, à l'écoute ( pas mal de mou)

1 on envoie au lof et on lâche la barre
2 on file à l'avant
3 on passe le tangon sur l'autre bord, ( ancienne écoute)
3 on revient au cockpit
4 on reprend la barre
5 on empanne la gv

voila voila, ça peu secouer fort quand on est au lof

avec pilote, c'est plus simple, avec un équipage aussi

22 avr. 2016

Sans pilote le spi est prêt dans son sac grand ouvert dans les filières sous le vent, près de l'étrave ou dans une baille, un nœud en 8 sur l'écoute ( je sais c'est pas préconisé, on verra la suite)
1- se mettre a travers border le foc choquer la gv, lâcher la barre
2- brasser jusqu'à décoller le tangon de +/- 50 cm de l'étai
3-envoyer le spi à la volée ( du cockpit ou du pied de mat si pas de renvoi)
4 border le spi reprendre la barre pour abattre, brasser, régler
5 défaire le nœud en 8 ( il a évité de dépasser l'écoute)
6 si foc/enrouleur, on roule, si non on laisse le foc

affalage
GV choquée, foc bordé, au travers on lache la barre, le bateau éventuellement part au lof
1 larguer le bras ( on a défait le nœud en 8) il file...
2 se saisir de l'écoute
larguer la drisse et récupérer le spi par l'écoute ( il arrive qu'il file un peu à l'eau)

Empannage, c'est plus chaud sans pilote, possible par petit temps
après avoir donné du mou au bras, au hale bas, à l'écoute ( pas mal de mou)

1 on envoie au lof et on lâche la barre
2 on file à l'avant
3 on passe le tangon sur l'autre bord, ( ancienne écoute)
3 on revient au cockpit
4 on reprend la barre
5 on empanne la gv

voila voila, ça peu secouer fort quand on est au lof

avec pilote, c'est plus simple, avec un équipage aussi

22 avr. 2016

je comprends pas bien la logique de se mettre travers foc bordé et gv choquée avant de lâcher la barre pour envoyer le spi ?

est-ce que tu essaies de rendre le bateau mou pour qu'il abatte tout seul pendant que tu fais ta manœuvre, en visant d'être assez rapide pour avoir le spi en tête avant que le bateau ne risque d'empanner tout seul sur sa lancée ?
prendre le risque de se retrouver plus près du vent que le travers pendant un envoi de spi, ça me paraît un peu risqué, non ?
si tu as plus d'explications ça m'intéresse !

moi pour l'envoi je pense que j'essaierai d'avoir le bateau stable au grand largue juste le temps de jumper, ça dure pas très longtemps si on n'a pas un mât de 17m et un spi de 150m², et éventuellement on peut donner un petit coup de correctif sur la barre si on a la drisse au cockpit (mais là plus dur à hisser donc plus long)
voir avec le système de retour de l'écoute de voile d'avant sur la barre peut-être
avec un bateau rouleur plus risqué

pour amener le spi d'accord avec ta chronologie, je sais pas s'il faut forcément partir du travers mais en tout cas lofer en grand, on récupère très bien la voile par l'écoute au près avec la grand voile faseyante (c'est comme un " affalage d'urgence "
avec la drisse à l'eau derrière le bateau moins de risque de le mettre à l'eau

22 avr. 2016

Le bateau ne va pas à l'empannage si on a laissé la barre sous le vent
si on est au dessus du travers, ça secoue, c'est tout

22 avr. 2016

faut pas avoir de goupille qui dépasse dans les barres de flèches :D
enfin ça jamais ceci dit, donc c'est vrai, pourquoi pas !

22 avr. 2016

on est vite sur le fil à jouer comme ça, faut pas de sable dans les rouages

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

Phare du monde

  • 4.5 (172)

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

2022