empenneler ou ne pas empenneler...

Beaucoup pratiquent cette technique. Je croyais qu'elle n'était plus adaptée aux ancres modernes.

Je suis remonte sur un article de la revue Glénans et vous le redonne pour commentaires.

Lettre de Jean Louis GOLDSCHMID (Centre Nautique des Glénans) publiée dans le N° 114 de la revue Glénans (Aout 83)

[i]
J'ai lu avec intérêt l'article sur les mouillages, malheureusement je ne partage pas toutes les idées émises, sur un point en particulier.
L'empennelage : c'est un moyen très sûr avec des ancres à jas et j'en ait fait personnellement l'expérience au temps où les bateaux des Glénans n'avaient que ce type d'ancres à bord. Par contre. J’ai commencé un jour à avoir des doutes en voyant chasser des bateaux empennelés.
J'ai donc effectué une série de mesures de traction avec un bateau à moteur. Presque tous les essais ont donné les mêmes résultats: il fallait 200 tours de moins pour faire chasser 2 ancres (CQR ou à bascule) empennelées qu'une seule de ces ancres. J'ai donc vérifié ce qui se passait, avec de toutes petites ancre sur le maërl sec de la plage de Pen Maryse dans l'Archipel des Glénans, en tirant à la main.
Avec les CQR : premier problème, il n'y a pas de diamant (cela aurait dû être suffisant pour renoncer à empenneler), j'ai donc essayé la barre, l'anneau d'orîngage, le coude du soc. Sur ces 3 points. l'effet est le même: l'articulation joue mal, le soc ne peut pas s'enfoncer. Reste l'organeau mais ce n'est pas mieux. Presque à chaque fois la chaîne vient gêner le soc. L'ensemble ne tient donc que sur l'ancre la plus éloignée. Si celle-ci est plus petite, on tient donc moins bien qu'avec la grosse ancre mouillée seule. De plus, je n’ai constaté qu’une ancre tient très mal dans le sillon d'une autre.

Un Tas de ferraille inutile

Avec les ancres à bascule: toujours le même problème de diamant et il n'y a en général rien qui puisse lui ressembler sauf quelquefois des anneaux d'oringage qui ne sont pas assez solides. Pourtant, on obtient de temps en temps un résultat comparable à la résistance d'une seule ancre.
J'en ai donc conclu que je m'étais suffisamment empoisonné la vie à remonter des tas de ferraille inutiles pour renoncer définitivement à empenneler’

D'ailleurs, quand ça menace un tant soit peu, je mouille sur mon meilleur mouillage : la plus grosse ancre, les 8 m de chaîne et
l'aussière. Si le temps vient à se gâter, je remonte à long pic avant de remouiller en même temps 30 m d'aussière, l'autre ancre et 30 m de chaîne. Ainsi, je suis paré. En effet, depuis que j'ai eu à le faire je déconseille, sauf pour exercice et pour sauver sa peau bien sûr, de porter un mouillage avec l'annexe. S'il faut le faire et que c'est la chaîne qu'il faut porter, je ne reste pas relié au bateau. Je fais le tas bien pensé pour mouiller normalement l'ancre. Je la pose à 40 m au vent et j'étale la chaîne le mieux possible dans le lit du vent, puis, je me sers de la bosse de 30 ou mieux 50 m pour rejoindre le bord d'où je raidis le mouillage.

Jean Louis GOLDSCHMID.[/i]

L'équipage
18 août 2009
18 août 2009

Moins enthousiaste qu'avant d'avoir essayé...
Comme beaucoup, ayant lu d'excellents articles sur la façon d'ancrer, j’étais un fervent partisan de l’empennelage. Intellectuellement cette méthode me paraissait excellente et deux ancres devaient tenir mieux qu’une seule…
Au cours de nombreux mouillages forains plus ou moins abrités, venteux ou houleux, j’ai eu l’occasion de mettre en pratique cette formule. J’ai à bord trois ancres : une Spade alu de 9 Kg (taille équivalente à une Spade acier de 16Kg), une Britany de 16 Kg, et enfin une Britany de 12 Kg. . Le mouillage principal est exclusivement sur chaîne de 10 (85 Mètres) avec la Spade.
J’ai aussi 30 mètres de chaîne de 10 en un seul tenant, 10 mètres et quatre mètres. Enfin un câblot de quarante mètres en 25 mm.
1 - J’ai donc essayé de placer un bout de chaîne de 4 mètres sur le diamant de la spade et la plus légère Brittany en tête.
2 - La Britany de 16 KG en tête et la plus légère en second avec soit 4m, soit 10 m de chaîne entre les deux. (Quand il y avait plus de 4 m de fond !)
3 - Même chose mais avec la plus lourde en second.
Le jour même ou le lendemain j’ai plongé pour aller voir ce qui se passait dessous :
Soit une des deux ancres était bien enfoncée dans le substrat et l’autre était bêtement posée sur le fond. (Tantôt, la première, tantôt la seconde la Britany pénétrant en général avant la Spade et donc cette dernière étant seulement posée.)

Le meilleur résultat à la vue pour l’enfouissement des deux étant avec les deux Britany, la plus légère en tête. (Mais il me semble qu’utilisée seule la Britany de 16 Kg s’enfonçait davantage : mais est-ce que le substrat avait la même densité ??? Est-ce que j'avais culé autant? )
De toute façon, cc n'est pas ce que j’en attendais, j’aurais voulu que les deux soient bien prises dans le fond !
Dans 99% des cas ça n’a pas chassé : mais cela n’aurait pas chassé non plus avec une seule... (Il ne faisait pas assez mauvais.)
Une fois avec les deux Britany et fond de vase ( Pour une fois je ne les voyais plus !!!) cela a chassé sur trois à quatre cents mètres. Mais ça soufflait bien à 35 /40 nœuds dans les rafales. Il n’y avait rien derrière et ça c’est raccroché seul.
Je suis tout à fait conscient que cette modeste expérimentation ne peut ni corroborer ni infirmer cette méthode d’ancrage, mais pour ma part, j’en attends maintenant moins qu’avant et en plus de mes ancres empennelées, j’ajoute maintenant un deuxième mouillage, (chaîne et câblot.) si la météo ou les conditions semblent plus aléatoires…
(Mais je dois devenir trouillard, puisque je vais m’acheter une ancre acier de 16 Kg en plus de mes trois ancres!!!)
:heu: :heu: :heu: :heu:

18 août 2009

"Beaucoup pratiquent cette technique"
Est-ce si sûr ? ou bien ne serait-pas simplement que ceux qui la pratiquent sont enclins au prosélytisme ? :heu:

18 août 200916 juin 2020

modeste témoignage
n'allant jamais dans les ports de plaisance, je pratique assidument le mouillage forain, ce depuis... une trentaine d'années !

je n'ai empennelé qu'une seule fois, avec un résultat assez catastrophique.

Porquerolles Avril 198.. Annonce de vent fort pour la nuit. Ne veux pas aller au ponton. bateau de 11 m, deux ancres plates, 1 fob simple + 1 britany. Préparation et mouillage de l'empennelage. Le vent est au rendez-vous vers minuit, et monte très vite. Le mouillage aussi chasse très vite ! Je passe les détails de la suite. J'ai seulement du filer le mouillage par le bout pour le récupérer le lendemain.

Il m'est arrivé par la suite d'affourcher plusieurs fois, avec des résultats satisfaisants.

Mais mon meilleur souvenir (!) sur ancre seule est d'avoir étalé des rafales d'orage en Med' (Baléares) à plus de 40 nds (à l'anémo) sans décrocher. L'ancre a dérapé dans une rafale bloquant l'anémo (60 nds) sur une vingtaine de m pour recrocher ensuite. Fonds de sable gravillonneux de 2 m. 20 m de chaîne de sortis.

Je me suis toujours promis que si un jour je viens à vendre mon bateau, je garderai ma brave Fob HP ... :)
qui fait parfaitement son travail sans lui mettre de petite soeur devant le museau !

18 août 2009

(suite)
sur le lancement du sujet :

j'ai trouvé particulièrement interessant d'avoir fait figurer un témoignage de Goldschmidt, allant quand même à l'encontre de l'idée reçue, et préconisée d'ailleurs dans le Cours des Glénan, à savoir que l'empennelage présentait les meilleurs garanties quant à la tenue d'une mouillage.

Il dit lui-même que ce qu'il attendait de cette technique était l'enfouissement des DEUX ancres, ce qui n'est pas le cas.

On peut supposer que ceux qui utilisent cette technique par sécurité tiendraient probablement aussi bien avec une seule ancre principale...

quant à l'affourchage, il est tout à fait vrai que les deux ancres ne travaillent que très temporairement ensemble, et que la tenue n'est donc certainement pas doublée. Mais il est rassurant de savoir que si l'une vient à déraper, l'autre peut continuer à crocher ... :)

et puisque l'on parle d'ancre (sujet "bateau" s'il en est un !), j'en profite pour dire mon incompréhension de vant les louanges adressés aux socs de charrue (Cours des Glénan toujours).

J'ai possédé des CQR (appellation controlée !). Il est vrai que la tenue n'est pas mauvaise... jusqu'à un certain point. Et non moins vrai qu'elle chasse doucement, mais surement ! et pour cause !

le principe d'un soc de charrue est de fendre le sol lors de labours. Drôle d'idée d'appliquer le principe à une ancre, destinée à rester justement crochée sans déraper.

si quelqu'un de moins obtus peut éclairer ma lanterne, je ne demande pas mieux... :))

18 août 2009

ne pas oublier
qu'il y a des milliers de bateaux (dont le mien ... ) qui ont fait de la croisière lointaine avec une CQR comme ancre principale et qui ont ramené leur frêle esquif à bon port :-)
Elle n'est pas si pourrie que ça, même si des progrès indéniables ont été faits ...

18 août 2009

les plates Fob HP ou autre
Elles sont connues pour une tenue correcte, pas de problème avec ça. Le problème c'est que lorsqu'elle décrochent, elles ne raccrochent plus et "planent" dans l'eau dès que le déplacement du bateau est un peu rapide.

Accessoirement, elles se tordent si l'effort est trop grand. J'en ai plié une ;-)

18 août 200916 juin 2020

Philémon,
Il faut remonter dans les années 60-70 pour apprécier l'évolution.

Le choix était limité à peu d'ancres. Les plattes avaient détronées l'ancre à jas, sans toutefois apporter de réponse universelle. Lorsque la CQR est arrivée sur le marché elle a étonné par une tenue plus homogène (malgré son inconvénient à déraper régulièrement à sa limite. )

L'inconvénient de son articulation a été contourné ces dernières années par les consœurs Delta et Cobra.

Il ne faut pas oublier qu'une des meilleurs ancres qui a traversé les siècles est indéniablement l'ancre à jas. Toutefois son encombrement important pour une bonne efficacité et les problèmes de surpattage et surjalages ont accentué le déclin de cette dernière.

Ce n'est que récemment qu'elle est reparue sous une forme condensée limitant ces inconvénients, et la photo jointe vous évoquera certainement le sujet.

18 août 2009

je me suis peut-être mal exprimé
je n'ai pas dit que la CQR était une mauvaise ancre. Les tests ont prouvé qu'elle se classait très honorablement. Celles que j'ai eues m'ont également satisfait, mais il m'est arrivé de chasser. Je croise les doigts, mais cela ne m'est encore pas arrivé (sauf anecdote citée plus haut, mais cas extrème) avec la Fob HP, en dix ans et de très nombreux mouillages.

je m'étonnais seulement justement de ces performances, vu la forme de soc de charrue, destinée à labourer... :)

18 août 2009

la seule fois
ou ma Fob HP a décroché, c'est lors de l'anecdote que je cite plus haut. Donc dans des conditions extrèmes.

[il m'est par contre arrivé qu'elle ne croche pas du tout, sur herbiers notamment. Mais c'est un autre sujet]

le bateau s'est mis en travers pendant que l'ancre draguait, et a évidemment fait tête au vent QUAND ELLE A RECROCHE.

le lendemain je suis allé voir la trace en plongée. Elle avait dérapé sur une vingtaine de mètres avant de se réenfonçer.

voilà mon témoignage de "recrochage". Mais dans d'autres conditions en eut-il été de même ? personne ne peut dire. Peut-être les 10 X la hauteur d'eau y était-elle pour quelque chose... quien sabe ?

18 août 2009

Rafales à 40/60nds
et seulement 20m. de chaine sortis pour un canote de 11m. ...et ton mouillage a tenu!?! ...tu es sacrément chanceux à mon avis!! 8)
50m. de chaine n'auraient pas été de trop, je pense! ne pas oublier que ce qui fait la bonne tenue du mouillage est la chaine, donc ne pas hésiter à mouiller toujours un maximum de chaine...qui peut le plus peut le moins!
d'aprés mon experience je pense qu'un empennelage est de meilleure tenue si on mixe une ancre soc & une ancre plate, et que la chaine d'empennelage soit manillée au minimum à un 5m.~ avant l'ancre principale, la soc sur la ligne primaire...

18 août 2009

J'ai acheté dernièrement un Spade
après de longues recherchent. Je sais que le dessinateur a eu des problèmes ici et que certains, comme Robert, n'aiment pas la Spade.

Toutefois, de nombreux essais par les magasines spécialisés comme Voiles et Voiliers, plus de nombreux témoignages sur différents forums m'ont convaincus.

J'ai pu la tester pendant trois semaines sans problème lors d'environs 15 nuits au mouillage et plusieurs mouillages du jour. Même si on n'a jamais eu plus de 20 noeuds au mouillage et même si j'ai toujours trouvé du bon sable où la planter.

Avec mon modeste moteur Yanmar de 27 chevaux, il est IMPOSSIBLE de la faire déraper, même à 3200 tours. Ca ne fait que de la planter encore plus profondément.

Un des caractéristiques de cette ancre et de se planter rapidement et de se replanter tout de suite, même après avoir évité de 180°

Paul

19 août 2009

Robert, je faisais référence
à ton message du 24 juin 2009, que j'ai lu avant d'acheter la Spade. Il m'a presque convaincu de ne pas aller avec la Spade.

&lt&lthttp://

Ne pas aimer la Spade ? En tout cas, ce n'était pas ce que j'appelle des louanges ! :heu:

En fait, j'hésitais entre Kobra, Rocna et Spade. Toutes les ancre modernes m'obligeaient à modifier mon davier trop court. Même ma veille Brittany était presque impossible à utiliser sans recours au gelcoat après chaque mouillage !

Paul

20 août 2009
19 août 2009

Je me dis que si la traction du moteur permet
d'avancer contre 20-25 noeuds de vent et les vagues, elle doit pouvoir tester l'ancre avec plus ou moins les mêmes forces au mouillage. Par contre, 35, 40, 50 noeuds et plus... j'espère ne jamais devoir mouiller dans ces circonstances. Eventuellement, résister en cas d'orage...

L'ancienne Brittany de 16 kg que j'utilisais avait de la peine à tenir contre mon moteur. Je n'osais pas tirer très fort, car ça m'embêtait de reposer l'ancre 3 fois sur 4.

J'ai une FOB Light que j'envisageais d'utiliser en empennelant, mais plusieurs articles que j'ai lu me décourageaient de suivre cette méthode.

Je pense utiliser la FOB en plomb de sonde si je crains un coup de mistral pendant la nuit qui me ferait déraper.

Paul

18 août 2009

eh non...
...je ne suis le vieux de personne!...même si ma jeunesse n'est plus de première! :-)
avec la plage sous ton vent je dirais que tu l'es doublement! mais la foi fait des miracles!haha!
...on a tous joué avec ce genre de feu un jour ou l'autre!...Faut juste serrer un peu plus les fesses pour assurer le mouillage dans ces situations!.. ;)

18 août 2009

Il faut déja...
...que la FOB HP lâche avant que la CQR limite la chasse avec la moitié ou le 1/3 de résistance.

Mais c'est vrai que là ou tu est il faut du lourd.

( moi j'ai pas de guindal :-( et pour l'instant pas de cyclone )

18 août 2009

Quelques expériences
Sur un cata de 8m et 800 kg, par fort vent à Andraitx, j'avais empennelé comme je l'avais souvent fait, sauf que j'ai un plongeur qui a observé le résultat : l'ancre arrière soulevé et faisant lest.
Sur un Via 42, j'avais à l'époque les 2 ancres habituelles, une FOB HP de 25 kg et une CQR de 27 kg : l'une comme l'autre ont dérapé selon les conditions de fonds. La seule méthode que j'avais trouvé était de les affourcher avec 15 degrés d'angle : quand l'une lachait, l'autre tenait le temps que ca raccroche.
Aujourd'hui, j'ai fait comme tout le monde : une de ces ancres nouvelles, la Brake MPI. Jamais dérapé depuis, mais ca viendra certainement..Une remarque : sur mon Dehler 38, j'avais 30 m de chaine de 8 et 50 m de bout de 18. Ce mouillage mixte tenait très bien, mais il me fallait 5 fois la hauteur d'eau pour être rassuré, voire plus. La, j'utilise sur un Idylle 15,50 de la chaine de 12 et une Brake de 35 kg. La longueur de chaine est actuellement un peu courte, mais je constatee qu'avec 45 m de chaine, ca a l'air de tenir bien jusqu'à 15m de fonds. Comme quoi, le poids de la chaine sur des fonds importants, ca régule aussi.
En tout cas, sur ce poids de mouillage, pas question d'empenneler ou même de mettre du mixte, le passage de la partie aussière au barbotin sur le guindeau est vraiment limite dangeureux. Dommage, car j'aimais bien le mouillage mixte.

19 août 2009

a voir ...
"Il est évident que, une fois encore, on est amené a considérer le poids de la chaine et sa longueur. Sous les effets du tangage ou du lacet du bateau, à aucun moment, la chaine ne doit quitter le fond pour que l'ancre ne subisse pas de traction verticale."

Par vent fort, celui ci est irrégulier, le poids de la chaine fait avancer le bateau pendant les courtes accalmies. Quand la survente arrive, le bateau se met +/- en travers, cule et son inertie augmente. La chaine se met alors en tension forte, très forte, jusqu'à un point "dur" et l'arrêt du mouvement. A ce moment la chaine est tendue malgré son poids et peut donc tirer en direct, vers le haut, sur l'ancre qui risque fort de déraper. Il est donc impératif de mouiller "long" et avec quelque chose qui fasse amortisseur (câblot, caoutchouc, ressort ...) pour que le point dur soit le moins dur possible.

A conslter des articles très intéressants sur le site des ancres Rocna (malheureusement en anglais ...)
ou
www.petersmith.net.nz[...]ary.php
et
www.petersmith.net.nz[...]ets.php

19 août 2009

d'après le site
Néo Z, vers 7°. C'est pour ça qu'il faut mouiller long : 7 fois la hauteur d'eau (à marée haute of course). Un petit schéma sur papier quadrillé permet de vérifier ...

19 août 2009

Ancre à jas
Je pense que la technique de l'empennelage date du temps de la marine en bois, ancre à jas et cablot en chanvre : le poids du cablot immergé est quasi négligeable et seule l'ancre tient le navire : l'empennelage , en rajoutant une ancre au milieu du mouillage, par son poids permettait à l'ancre de tête de travailler dans de bonnes conditions (traction à plat) et donc d'assurer une meilleure tenue. Il est à noter que dans les récits anciens, on voit souvent amener les vergues et même les mats de hune pour arrêter une chasse... A mon avis, un bon bout de chaîne est aussi efficace.

18 août 2009

m'est avis que même sans
ancre, ça aurait tenu. Non?

STéphane

19 août 200916 juin 2020

en complément de mon exemple
la topographie des lieux a son importance : seule la force du vent était en cause, il n'y avait absolument aucunes vagues, ni même clapot.

mouillé dans une sorte de lagon totalement abrité de la mer, sous le vent de l'ile principale, un petit ilot sous le vent (voir photo)

la nature des fonds était relativement bonne (ça a aussi beaucoup d'importance), la longueur chaine/hauteur d'eau correcte.

Ceci explique cela. Ce n'était pas de la "chance" (!), mais ça m'a permis de voir que dans ces conditions mon ancre seule tenait le bateau par 40 nds de vent.

Au pire, si après la plus forte rafale elle n'avait pas recroché, j'allais m'échouer sur le petit ilôt derrière, petite plage en pente douce, sans risque.

19 août 2009

Pour Jaoul, amortisseur caoutchouc
Voilà les questions que je me pose.

J'utilise un amortisseur caoutchouc pour mes amarres au quai, mais il ne m'est pas venu à l'idée de m'en servir sur ma chaîne d'ancre.

Donc, quelle traction en tonnes peut supporter un tel amortisseur, ne risque-t-il pas d'exploser?

Autre question, je ne vois pas l'intérêt d'une patte d'oie sur ton bateau. Indispensable sur un cata, mais là, les 2 bouts seront espacés au max de quelques 50 cm???

Merci et bon vent à toi.

RV

19 août 200916 juin 2020

Oups....
... voici la Tof

19 août 2009

Robert, complément
Tu prends l'exemple d'un mouillage mixte. J'utilise quasi exclusivement une chaîne de 60 m (je mouille en général une cinquantaine de mètres la nuit, moins de jour).

Donc, ne serait-ce pas utile de le mettre sur le bout de 5 à 6 m utilisé pour l'amarrage final du mouillage sur le bateau?

RV

19 août 2009

Oui Robert...
... je suis d'accord avec toi. Je me suis aperçu que les caoutchoucs n'apportaient pas grand chose et je pense rallonger la patte d'oie et augmenter le diamètre des aussières pour pouvoir encaisser des creux importants. Mais sauf impossibilité, je ne resterais pas au mouillage avec des creux trop importants, je préfèrerais partir au large avant que ça devienne impossible à vivre.
Avec ce système, je n'ai plus jamais vu ma chaîne sortir de l'eau alors que je l'ai vue tendue comme corde à piano par un force six dans 3 mètres d'eau.

19 août 2009

compléments ...
1° Hervé, comme toi j'ai en gros 60m de chaîne. Donc tes 5-6m de textile (bien choisi !) amortissent probablement mieux que le caoutchouc.

Si la météo prévue est raisonnable, un machin facile à faire : on frappe à 30 m sur la chaîne 40 m de textile. On se retrouve donc avec 60m de chaine sortie, dont les 30 derniers mètres sont complètement détendus de 5 m environ (mais amarrés au bateau) et 25 m de textile tendus (amarrés au bateau aussi !). On a donc l'amortissement de 25 m de textile, et la chaine en sécurité en cas de rupture du textile.

Si la météo est au-delà du raisonnable, on met les 40-50m de textile en bout de chaîne, et on a 100m de ligne de mouillage dont 40-50 de textile pour amortir.

2° dans le cas de faible hauteur d'eau (Jaoul, 3m)et de météo au-delà du raisonnable, l'amortissement est encore plus critique, car l'effet de poids de la chaîne ne joue quasiment pas (si 50m de chaine est sortie pour 3m d'eau, elle est presque horizontale sur le fond sur toute sa longeur, même sans traction). Donc là la grande longueur de textile est encore plus importante pour amortir !

19 août 2009

petit désacord
quand ça bastonne vraiment ... il se passe des choses ... et les charges nominales peuvent être atteintes et même dépassées (Scam, chaines neuve 14 mm cassée sur un 17 m l'ancre n'a pas dérapée ...)

19 août 2009

c'est vrai,
1) on est pas en désaccord ...
2) il vaut mieux être dans un endroit protégé ...
;-)

19 août 200916 juin 2020

petit désaccord (bis)
1° sous l'effet du vent seul, les pics de tension proviennent des variations du vent comme je l'ai expliqué plus haut, quand le bateau avance et recule sur sa ligne de mouillage. Et au moment où il recule, c'est comme un chien qui bondit hors de sa niche sur une chaine détendue ;-)

2° les allongements des textile sont meilleurs que les 10% dont je parle qui sont des minimas pour un textile bas de gamme.

Cousin (gros fabricant), [b]pour un 3 toron de qualité donne 25% de déformation en usage courant [/b] et 38% à la rupture. Donc une ligne textile de 50m bien calibrée peut donner 12 mètres d'allongement pour amortir ! Fabuleux, non ? Pour une chaine de 10 mm il faut prendre un textile de 18 mmm pour être cohérent en charge utile et charge à la rupture.

20 août 2009

je me suis mal exprimé probablement
Par exemple pour vent raisonnablement fort (20-30 noeuds, par 5m de fond + 1m au davier)

  • j'ai 60m de chaîne en un seul tenant.
  • je veux sortir une ligne de mouillage de 50m (8 fois la hauteur d'eau de 5m + 1m) amortie par 20m de câblot . Donc il me faut 30m de chaîne et 20m de câblot.

Donc je frappe mon câblot sur la chaîne après avoir sorti 30m de chaîne, puis je sors 20m de câblot. La ligne totale fera donc 50m. Mais pour sortir ces 20m de câblot je dois nécessairement aussi sortir 20m de chaine supplémentaires attachés aux 30m déjà sortis puisque la chaîne est d'un seul tenant ;-)

Mon câblot peut s'allonger sous rafales de 20% de 20m, soit 4 mètres environ. Je sors donc environ 5m de chaîne en plus, la chaîne au davier sera complètement molle, même si le câblot est allongé de 20% . J'aurai donc 55m de chaîne sortis pour 50m de ligne de mouillage.

Résultat : j'ai une ligne de 50m avec 20m de câblot, permettant un amortissement de 4m sous rafales, et une chaîne frappée au taquet qui garantira une sécurité en cas de rupture du câblot.

A cet amortissement de 4m du au câblot, il faut ajouter l'amortissement (environ 0.5m) du au soulèvement du poids de la chaîne sous les raffales. En gros on aura donc plutôt 4.5m d'amortissement.

On voit que dans ces conditions, un amortisseur caoutchouc est inutile.

Est-ce toujours confus ?

20 août 2009

pourquoi 60m de chaîne ?
Il y a une raisons historique : quand j'ai acheté la chaîne, ma compréhension du fonctionnement de la ligne de mouillage était encore un peu "rustique" et les problèmes d'amortissement se limitaient dans mon esprit au soulèvement de la chaîne :heu:

Mais il y a aussi une raison plus sérieuse qui fait que je ne le regrette pas: en Méd on mouille souvent par 10-15m de fond foireux, et là on a parfois besoin de 100m de ligne quand ça va mal : donc j'ai 60m de chaîne et 50m de câblot que je peux frapper au bout des 60m de chaîne (je touche du bois, jamais eu besoin !).

20 août 2009

"Ce qui compte, c'est que la chaîne tire le plus horizontalement possible sur l'ancre"
C'est en effet la clé !

Quelques réponses résumées correspondant à ma compréhension actuelle:

Dans certaines régions, les gens mouillent en tout textile (même pas plombé !) et ça marche bien du moment qu'on mouille en gros 10 fois la hauteur d'eau avec les ancres soc modernes. Inconvénient, la fragilité du textile sur des fonds parfois coupants. En effet, les ancres modernes ont leur tenue maximale pour un angle de traction vers le haut plus petit que 5 à 10° environ (0° est idéal), donc une ligne de 10 à 6 fois la hauteur d'eau.

Le poids de la chaîne fait qu'une petite longueur de cette chaîne restera couchée sur le fond au niveau de l'ancre et permettra une bonne tenue de l'ancre ... aussi longtemps que le vent n'est pas trop fort... Mais il y a toujours un niveau de vent fort où la chaîne sera tendue et décollée du sol si on veut rester dans des poids de chaîne raisonnables pour les bateaux modernes à faible déplacement.

La taille de la chaine 10, 12, etc ... est celle dont la résistance à la rupture est suffisante par rapport au fardage et inertie du bateau. Donc elle est déterminée par une combinaison de la surface émergée du bateau (= fardage) et du poids du bateau (= inertie des mouvements que la ligne doit bloquer)

Le but est alors de construire une ligne de mouillage homogène, compromis entre ces diverses considérations. En résumé, disposer d'une longueur de 10 fois la pire hauteur d'eau qu'on rencontre, en une combinaison de 50% de chaine et 50% de textile appairés en résistance à la rupture. Avec une telle ligne, c'est l'ancre seule qui fera la différence de tenu en condition météo dramatique, car la ligne ne peut guère être davantage optimisée.

En pratique on se contente le plus souvent de 100m de ligne, dont 50m de chaîne et 50m de textile de qualité 3 torons, ce qui donnera plus de 10m de longueur élastique d'amortissement progressif dans la pire météo.

Pour le choix de l'ancre, c'est une autre histoire :heu:

Et pour l'empennelage, il est très probable que dans certains cas cela marche mieux avec, mais il semble que l'amélioration ne répond pas à des critères simples et universels. Donc seuls des essais pour une combinaison précise d'ancres et de montage de la ligne entre les ancres dira si c'est mieux ou moins bien dans un cas précis qu'on ne pourra pas généraliser.

20 août 2009

"Et si ca ne tient pas ou que sa tire trop fort.. rentrez au port. "
Faut encore pouvoir ... qui n'a jamais été pris de NUIT, par un brutal et non annoncé, renforcement du vent et donc de la mer ?
Je pense AMHA qu'en croisière, ne serait ce qu'un peu, lointaine ce n'est pas de la paranoïa que de ce savoir capable de tenir au moins jusqu'au matin.

21 août 2009

d'accord Ernestpt
Moi aussi je mouille les 3/4 du temps avec 4-6 fois la hauteur d'eau. Mais avec 3 fois exclusivement pour une après-midi de beau temps de baignade, jamais pour la nuit, même par temps calme ! C'est le prix d'un bon sommeil ;-)

A mon avis, ce qu'il faut éviter, c'est de mouiller court et non amorti pour la seule raison que les autres à côté l'ont fait. "Faire comme les voisins" n'est pas nécessairement un bon critère de sécurité quand la météo se gâte et qu'on veut passer la nuit ... surtout en période estivale, où le voisin n'est pas toujours très prudent ;-)

20 août 2009

"si ca ne tient pas ou que sa tire trop fort.. rentrez au port."
Hummm ... je pense qu'avec ta technique (3 à 5 fois la hauteur d'eau) tu dois souvent rentrer au port quand le vent est un peu fort :reflechi:

"C'est de la paranoïa"

Comme ton évaluation du message précédent est peu amicale, je reste dans la même tonalité en précisant que le bon sens que tu revendiques est une notion très imprécise, qui peut bien évoluer si on veut bien s'ouvrir le neurone pour ne pas rester scotché sur des à priori antédiluviens :heu:

20 août 2009

Complètement dans les choux !
Ce n'est pas MA technique de mouillage ;-) Tout ce que j'ai écrit figure dans les bons (et même moins bons) textes actuels sur les ligne de mouillage. Je ne prétends pas avoir inventé une seule ligne de mon texte, ni mis au point moi-même quoi que ce soit là dedans.

Tu dis:

"tu peux bien tenter un révolution dans cette technique mais je te souhaite bonne chance avant de la retrouver dans les manuels "

Ah bon ?

Tu liras le livre de Alain Poiraud, les articles de Alain Fraysse, les écrits de Graig Smith, et de bien d'autres qui ont écrit ces choses progressivement depuis 15 à 20 ans environ dans des endroits peu révolutionnaires comme Loisir Nautique par exemple. Ces idées sur les lignes de mouillage sont écrites à chaque fois que des articles parlent de test d'ancre, notamment le fait que pratiquement AUCUNE ancre ne tient sa charge optimale en dessous de 6 fois la hauteur d'eau de ligne, et que souvent il faut monter à 10 fois pour beaucoup d'entre elles. Des tests publiés ont été spécialement réalisés en mesurant l'influence de la longueur de la ligne de mouillage... etc ...

Lis aussi quelques forums anglo-saxons qui ont comparativement à nous une façon plus pragmatique et moins intégriste pour tester ce qui marche le mieux.

En fait tu ne lis pas vraiment ce qui est écrit: il n'est nulle part dit dans mes messages de mettre 100m de ligne de mouillage n'importe où et en n'importe quelle circonstance.

Bof ...

21 août 2009

Ah merci !
J'ai lu ce fil et j'ai bien rigolé ...Alain Poiraud
:bravo: ... Robert :bravo:
La polémique ne date pas d'hier, heureusement que nous avons Robert pour lire les livres et nous expliquer.
Franchement, j'avoue je suis vraiment c.. d'avoir pensé autrement.
Désolé :oups:
Promis, je ne mouillerai plus, les bateaux sur lesquels je navigue n'ont que 40 mètres de chaine. On est 13 000 chaque année à les utiliser ... et ben dit donc on en a de la chance de ne pas avoir été à la cote hein !

21 août 2009

Ok je comprends
J'aimerai aussi débattre et ma conclusion n'est pas "fair" je te l'accorde mais je sens que chacun restera sur SA position. Il y a ici des sujets sensibles ou il sera difficile de se mettre d'accord. Où il est compliqué de ne pas réagir avec ses tripes au risque d'égratigner d'autres participants.

Sur le fond (hi hi :-D c'est rigolo "sur le fond")..
Je ne serai pas souvent d'accord avec les trucs et bidules qui n'apportent pas grand chose.

La plaisance un aussi un business qui tourne en boucle entre des revues (V&V, LN etc..) les constructeurs, les budgets pub et les "Ecriveurs" de bouquins narcissique. Comment créer du Buz pour ces gens là si ce n'est chaque année de faire "Wouah super nous avons testé la nouvelle ancre", "Le nouveau truc !!!".
La méthode de com étant bien sur celui de la presse féminine.

Je suis désespéré de feuilleter chez le libraire un V&V, moi qui était abonné il y a 35 ans.
Je suis donc énervé de voir déteindre ici cette propagation d'idée.

Mais que croyez vous à propos des ancres ? (Par exemple)

Que ceux qui ont commercialisé les SQR, FOB, Brittany etc.. était des c.n sans moyen de test ?
Que si vous voulez vendre des ancre, vous n'êtes pas obliger de "créer" un dessin original pour échapper à la contrefaçon ?
Mais dans les fait, une pioche est une pioche qui va résister en gros à 3 t de traction dans un gros sable et vous pourrez toujours lire les tests comparatif "très neutres", très "scientifiques" de V&V... "Oh cette année, nous sommes déçus par les CQR !!"
Des conneries tout ça. Je n'ai plus de bateau pour l'instant et je jette à l'eau ce que je trouve dans la baille avant et c'est la même chose.

Pour en revenir au longueurs de chaines, aux trucs amortisseurs, même combat. On ne ré-inventera pas la poudre parce-que des mecs ont écris des bouquins.

Un scoop pour les Geek-marin... Un petit bathyscaphe robot de 10 kg, télé-commandable qui descend au fond visser dans le sol une ancre à vis... Génial ! Vite toi qui a déjà tout... court acheter !

Prenez les basics, faites comme d'hab, faites VOTRE expèrience, pensez sécurité et sortez vous de la tête "il faut absolument rester là".

Dois-je préciser : EN REGLE GENERALE car on va me répondre "Oui mais moi...mon trimaran de 25 m, mon Pétrolier de 250 000 t, l'ouragan qui arrive, le tsunami.."

21 août 2009

Baumarchais a raison
"out ce qui est excessif est dérisoire" nous sommes d'accord sur ce point.

Mais oui, contrairement à tes dire, les évolutions ne sont pas fantastiques depuis 40 ans.

Les matériaux de construction ont évolués mais pas les matériaux métalliques.
L'électronique, l'informatique, les télécoms ont évolués.

Qu'est-ce que cela donne en fait... Des bateaux fantastiques qui tournent à plus de 40 noeuds mais ce n'est pas notre monde.

Notre monde c'est des gens qui peuvent traversez des océans ou rasez les cotes sans se perdre. Appeler leur femme à tout moment, suivre une route fond automatiquement sans barrer. Tout ça c'est bien mais le reste...

Des bateaux que l'on ne peut plus échouer à quai.
Des bateaux voraces en énergie
Des Varangues qui se décollent
Des Tables à cartes symboliques
Des cockpits orienté apéro

je naviguais déjà il y a 40 ans. Les monocoque de 8 à 10 m allaient à la même vitesse, les plans de voilures était les mêmes les matériaux des voiles était les mêmes. On mouillait avec le même matériels. Rien a changé, rien de révolutionnaire.

Tu fais fausse route en t'accrochant à ces soi-disantes évolutions. En prenant le temps, je pourrait même te faire une liste exhaustive de ce qui est progrès et qui de ce fait persiste.

Tu ressortirais un Arpège tout neuf de son emballage, tu ferais quoi de moins Qu'avec un un Dufour d'aujourd'hui de la même longueur ?
Oh, oui il faudrait aller à l'avant pour changer la toile et la gonio serait muette... Mais encore ?

Ne pense pas que je suis un vieux chnoque qui refuse le progrès, les technologies et leurs évolutions... c'est toute ma vie, c'est mon métier.

Bon, tu attends un argumentaire pour démonter tout que tout ce qui touche l'évolution du mouillage est bidon...
Je peux te retourner la même question à l'envers.
Dit moi ce que tu fais que je ne pouvais pas faire il y a 40 ans ?
Concrètement, pour faire de la voile et aller de mouillage en mouillage... Trouve moi une seule chose.

21 août 2009

j'ai sous les yeux
l'article de la revue Bateaux N° 258 de Nov 79 "[i]Sept ancres à bout de chaîne[/i]"

La meilleure est la FOB HP et juste derrière la CQR 12 Kg donnée pour des efforts de chasse de 780 à 900Kg et 400Kg pour des essais sur sable compact et sable et vase respectivement.

Le commentaire de l'époque :
[i]Bien caractéristique avec sa forme de charue la CQR a été souvent copiée sans grand succès. Etant donné sa forme les risques de surpattage paraissent insignifiants et la CQR se révèle comme une ancre très polyvalente fiable sur presque tous les types de fonds. Malgré sa tendance à déraper elle offre l'avantage de garder toujours la même résistance; la poignée au milieu du soc, facilite le transport de cette ancre pourtant pas très pratique à ranger. Un anneau sur sa partie mobile permet de fixer un orin. Fabricant PLASTIMO Prix 825F.[/i]

j'aurais deux remarques,

tout est dit dans cet article et on ne peut que, avec le recul, reconnaitre l'objectivité des propos. (Tous mes compliments M. O. Le Carrer)

Et aujourd'hui, cette ancre est dépassée par ses petites filles.

22 août 2009

Oui la CQR
"était une percée significative"... il ya plus de 40 ans donc. Je l'ai toujours connu. Pour les autres percées, tu peux attendre loooooooooooongtemps !

Je vais te dire ce qui évolue dans les ancres.. ce n'est pas la tenue. Je maintien une pioche est une pioche. Non, les gros progrès sont :
1) la capacité du marketing à te faire croire au progrès en fricotant avec la presse spécialisée
2) A leur donner des effets visuels Hight tech pour flatter ton égo. Polissage, Chromage... Pour que tu te dise "Whoua ça c'est du costaux ... C'est Allemand non ?"

Et
3) le plus important... Baisser les coûts de production et augmenter les marges. En simplifiant les formes. Il y a 10 fois moins d'opérations à faire sur une Buegel que sur une CQR. Le but ultime est de pouvoir supprimer totalement articulations et soudures pour les sortir one shot de forge...
Klong, une ancre... Klong...Klong.
Lorsque c'est au point, on va en chine, On sous-traite On aura un coef 10 entre prix d'achat sortie de forge, galva et revente sur le marché occidental estampillé "Deutschland".

Mais ils savent bien ce que Robert est près à mettre pour avoir la dernière ancre sur laquelle on a même imité le profile d'un avion furtif genre (Northrop B-2 Spirit) !

Si en plus dans le même temps, ils ont réussi à intéresser les "geekmarin" à la problématique de mouillage en leur expliquant que c'est un un art et que c'est mieux de mettre 100 mètres de bout léger à allongement contrôlé...

C'est Bingo !

Alors tu vois Robert..."il faut toujours attendre que l'histoire fasse le tri"
Ben oui et ça fait 40 ans que je le vois se faire le tri.

Pour bien comprendre

Les ancres sont à soc ou plates à bascule.
Pendant quelques temps, les plates à bascule coutaient moins chère puisque nécessitant des matrice de forge plus simple, voir pas.
Mais il y avait cet axe à monter et sécuriser.

Les ancres a soc on un profil plus convexe puisque le degré de liberté du bras est moindre. On a toujours la certitude d'avoir plus de surface vertical sur l'horizontal du fond en accroche lors de la traction du bras qui n'est jamais idéalement horizontal.
A cette époque, on a vraiment profité des progrès de forge.

Mais les nouvelles ancres... sans degré de liberté du bras. Ce n'est pas un progrès pour nous.

Il vaut mieux répandre l'idée qu'il faut allonger la ligne de mouillage.
D'ailleurs, c'est pas forcément idiot, le bout est moins lourd et moins encombrant et nous avons tous (ou presque) des guindeau électriques.

Ce qui se passe donc en ce moment..
C'est singer les CQR qui ont bonne réputation en gardant le soc mais en échappant à la contrefaçon et en réduisant les coûts.

Ce qui va se passer ensuite, c'est réhabiliter l'ancre plate. Les arguments sont patents.
1) Les gros navires n'utilisent que celle là
2) Elle est toujours moins chère à produire
3) Elle prends moins de place et lors du salon nautique, lorsque que l'on fait visiter le caravanes, on a plus de volume intérieur et un baille de mouillage plus petit.
C'est vrais elle sont chiante ces ancres à soc mono-bloc !

Bien entendu, il faudra un peut la rendre belle on sera loin de la tôle en forme de M.
On lui donnera un peut d'épaisseur et plus de masse dans la pointe. Elle sera probablement composite. Pour que l'essentiel de sa masse soit au bon endroit. On pourra de ce fait échapper à l'industrie lourde de la forge et les faire fabriquer au Sri-Lanka ;-)
On pourra la teinter dans la masse en jaune ou rouge pour faire pro.

Un peu plus tard, on ajoutera un transpondeur dans son bras en composite pour avoir sur la centrale de mouillage sa position, son glissement avec prévision de dérapage possible en cas de variation vertical de l'angle de traction.
On aura bien entendu un dynamomètre intégré au guindeau sur la même centrale.

Mais au fond (hi hi hi ... au FOND)

Une pioche est une pioche et moi une tête de pioche qui ne rentrera pas dans leurs combines.

22 août 2009

"Juste milieu qui semble difficile à faire passer en ce moment dans ce fil de discussion"
On non de quoi serais-tu détendeur du juste milieux ?
C'est chiant de trouver un mec qui te contredit hein !
Donc c'est forcement de obscurantisme.

Eh ! "Le second effet est plus grave que le premier : le premier empêche seulement de rejeter l'inutile mais laisse sa place à la créativité, alors que le second en rejetant tout en vrac tue la créativité."
:bravo:

Toi tu ne rejète que l'inutile ... Tu es fort oh Robert !

Alors que c'est bien connu la créativité du marketing c'est super utile pour les consommateurs.

Tu ne serais pas du genre à rechercher des créatifs pour imaginer un nouveau marteau pour enfoncer les clous de ta mauvaise fois ? :mdr:

Tu as très bien compris, une pioche est une pioche, 3 a 5 fois la longueur de mouillage c'est bien. 10 si tu veux pour t'éviter un ulcère mais Tu me trouvera ici chaque fois que tu auras trop lu de V&V, LN et autres foutaises en prétendant que c'est le juste milieu.

Allez on fait la paie :pouce: je t'accorde 10 fois la hauteur d'eau si tu veux et la semaine prochaine, je penserai à toi en balançant ma pioche. Et comme un autre membre du forum sera avec moi, quand on freinera le 30eme mètre, ma main au feux qu'on aura un petit sourire et que l'on n'aura pas besoin de se dire pourquoi.

Bon je te laisse conclure, normal, la défense parle en dernier... A bientôt.

:goodbye:

PS : N'hésite pas à me joindre en MP si tu veux que l'on lance un bon débat sur autres sujet. Je ne suis pas compétent sur tout, je ne suis pas à cran sur tout mais je pense qu'il y a 2 ou 3 sujet sur lesquels on devrait bien s'amuser non ?

20 août 2009

ragage ?
Le câblot est fixé sur un taquet à l'avant et ne touche plus le bateau après cela. Son allongement ne conduit donc à aucun frottement sur quoi que ce soit (ce qui s'allonge est hors du bateau !).

Ce qu'il ne faut jamais faire, c'est mettre un cablot au taquet puis le faire passer par le chaumard. Qu'il s'allonge ou qu'il ne s'allonge pas, cela conduit à une usure au passage du chaumard. En effet entre le taquet et le chaumard il y a 0.5m et la déformation de cette partie là sera donc au plus de quelques cm !

21 août 200916 juin 2020

j'oubliais ...
Pardon, j'oubliais que tous les bateaux n'ont pas leurs taquets comme le mien : ils sont au niveau du liston , donc on sort sans passer par le chaumard.

Sinon, faut faire comme le dit François260 un peu plus bas dans le fil.

19 août 2009

une fois de plus
vu les conditions et les circonstances relatées, je pense plus que jamais que la nature des fonds a une importance primordiale (à longueur de châine égale) sur la bonne tenue de l'ancre... :)

18 août 2009

La CQR
Tous ceux qui ont utilisé une CQR savent qu'elle est affligée d'un défaut réhabilitoire....à savoir qu'au-delà d'un certain degré d'usure de l'axe de l'articulation, la CQR ne tient plus!...il est possible de faire recharger cet axe par un soudeur, mais c'est pas terrible!...la Delta ou la cobra lui sont bien supérieures dans ce cas là!...autre défaut...elle est une tueuse de doigts! attention pendant les manipulations d'une CQR , elle se replie sur vos extrémités, sans prévenir, trés souvent!:lavache:

18 août 2009

Sauf...
dans la vase collante ! En effet, la forme particulière de la pelle de cette ancre par ailleurs excellente ne peut en aucun cas permettre d'évacuer une bonne grosse boule de glaise, ce qui la rend aussi inefficace qu'un gros caillou au bout de la chaîne...

C'est du vécu, à bord du bateau d'un copain que j'étais venu assister : il a fallu remonter l'ancre dans le davier pour décoller le paquet de vase !

Dans ce cas précis, même une CQR obsolète sera plus efficace : comme toutes les "socs de charrue" elle évacue toute seule ce qui lui colle dessus ! ;-)

_/)

18 août 2009

ne pas aimer la spade ?
Hummmm .... qui t'a dit cette contre vérité, Lovejoy ? :oups:

J'ai une spade, delta et kobra du même poids. Jamais vu de différence notable entre les 3 pour bien tenir et déraper rarement mais tout de même de temps en temps. J'ai eu aussi une FobHP plate et une britanny plate , pliées toutes les deux.

La spade étant 2 fois plus chère que la kobra et ayant quelques inconvénients de vieillissement graves liés à sa conception biscornue, elle n'est pour moi pas le meilleur choix, c'est tout :heu:

Par contre, c'est vrai que je n'ai pas du tout aimé les méthodes brutales, intrusives et exécrables du marketing de son concepteur.

www.hisse-et-oh.com[...]cle.php

20 août 2009

Etonnant !
LovejoyPaul le lien que tu donne ne fonctionne pas, mais lorsqu'on enlève les deux premières lettres (lt) qui sont en trop, on obtient ça :
www.hisse-et-oh.com[...]dex.php
:-D :-D :-D

18 août 2009

tractin du moteur ...
Lovejoy, la traction exercée par le moteur d'un voilier est absolument dérisoire par rapport aux effort exercés sur le mouillage par un vent fort plus du clapot et un mouillage tout chaîne sans élasticité.

Donc avec le moteur tu n'a aucune chance de faire déraper même la plus mauvaise des ancres si elle est correctement plantée dans du sable.

19 août 2009

traction du moteur
La force de fardage directe et statique du vent sur le bateau peut en effet être approximativement compensée par le moteur... en marche avant. En marche arrière, c'est moins évident.

Mais ce qui fait le plus souvent déraper (par vent très fort, et une ancre bien plantée dans un bon sol) ce n'est pas la force de fardage directe sur le bateau. Ce sont les pics de force dus aux rappels de la ligne de mouillage tendue, au mouvement d'essui vitre du bateau, au clapot, et aux à-coups dus aux variations de force du vent.

Par exemple, le vent faibli, le bateau avance sur sa longue ligne de mouillage d'une dizaine de mètres, et sous une rafale recule. Au moment où il atteint la position de ligne tendue, il a atteint une certaine vitesse est se trouve brutalement bloqué par la ligne non élastique. La force d'arrêt due à l'inertie peut être plusieurs fois la force de fardage statique ... et casser un davier par exemple.

D'où l'importance d'une ligne de mouillage élastique.

Voir les articles d'Alain Fraisse, dans les LOisirs-Nautiques des années '80-'90.

18 août 2009

eh oui mon vieux,
mon mouillage a tenu ! avec 10 fois la hauteur d'eau (20 m pour 2 m). Ca a dérapé dans la rafale bloquant l'anémo à 60 nds (+ ?), qui a duré une trentaine de secondes. le vent moyen était à 35/40 nds.
Je ne pouvais rallonger, à moins d'aller me poser sur un bout de plage qui se trouvait pas loin sous mon vent.
Ce n'est pas de la chance, c'était une bonne ancre mouillée dans un fond correct. That's it...

18 août 2009

Un mouillage qui
ne m'a jamais trahi dans les situations jugées à risques, avec du courant et beaucoup de vent (combien je ne sais pas, je n'ai jamais eu d'anémomètre...) pour mon 18 tonnes :

  • 100 mètres de chaîne de douze.
  • Une gueuse de 20 Kg au milieu de la chaîne.
  • Au bout une FOB HP de 34 Kg...
  • Suivie de 30 mètres de chaîne de dix...
  • et au bout de ça, une CQR de 27 Kg.

Bon... ça fait 500 kg de ferraille, mais j'ai un guindeau électrique ! :heu:

_/)

19 août 2009

Merci de cette expérience
Francois 260, c'est ce que je soupsonnais. Le défaut majeur de l'empennelage est que lorsque l'ancre la plus près du bateau dérape, et que l'autre prend la relève, des effets verticaux peuvent s'exercer sur cette ancre intermédiaire.

Et danc ce cas, pour peu que les deux ancres dérapent, celle plus près du bateau laboure le sol en crochant mal et la seconde ne peut plus crocher correctement dans un sol ayant perdu sa cohésion.
Comme quoi, dans certains cas, l'empennelage n'est pas une bonne solution.

Il est évident que, une fois encore, on est amené a concidérer le poids de la chaine et sa longueur. Sous les effets du tangage ou du lacet du bateau, à aucun moment, la chaine ne doit quitter le fond pour que l'ancre ne subisse pas de traction verticale.

Deuxième remarque plus générale.
A la lecture des différents essais sur les ancres, on note des résultats très disparates. Aussi il n'est pas évident de se faire une opinion. D'autant que, suivant la nature du terrain et les conditions d'essai, les résultats peuvent changer dans des proportions étonnantes. De plus suivant les technologies et leur mode de fabrication, certains défauts n'apparaissent qu'avec l'utilisation ou avec l'usure, on ne le trouve pas dans les essais.

Heureux ceux qui ont acquis la certitude de détenir l'ancre à tout faire et qui le clament haut et fort!

PS : Pour info, Je n'ai jamais eu de problème, j'ai toujours mouillé par beau temps. Donc mes ancres sont bonnes... :-D

Mais je me méfie.

19 août 2009

Nrs, C'est bien là tout le problème.
Chaîne tendue? point dur? : Elle ne fait donc plus la chaînette, et tire vers le haut. Alors, l'amortisseur ou le mixte orin + chaîne n'empèche pas la chaîne de quitter le sol.
Dans ce cas, on en revient à la question à laquelle personne ne sait répondre : A quelle force et quel angle peut-on tirer raisonablement sur une ancre sans qu'elle décroche?

Et au-dela, si elle décroche (objet de ce fil) est-ce-que l'mpennelage apporte un plus par rapport à d'autres techniques de mouillages.

Et d'après les témoignages, cela n'est pas évident.

Ce que je trouve curieux c'est cette remarque de GOLDSCHMID avec les ancres à jas c'était bon. Et je ne vois pas pourquoi, à moins que cette dernière soit moins destructrice pour les sols.

19 août 2009

je complète
la réponse : empennelage ???
Je n'ai essayé qu'une seule fois, cyclone Veena dans le port de Papeete.
J'ai tenu ... ce qui ne veut pas dire que je tiendrais la prochaine fois (si il y a, mais j'aimerais autant évité...), mais comme j'avais également affourché. En tout j'avais dehors pour +/- 6 m de fond :
- 1 CQR 25kg + 50 m de chaine de 12 + 30 m câblot de 24
- une Britany 16 kg + 5 m de chaine de 12 + 1 britany 25 kg + 20 m de 12 + 55 m de câblot 24

Sur tout ça qu'est ce qui a tenu ??? (une bonne dizaine de voiliers au tas dans le port + une cinquantaine dans les divers mouillages autour de Tahiti) donc pas d'avis tranché, sauf sur le merdier pour remonter le bazar ... :-)

19 août 2009

7°? 7°?
Cela me paraît un peu chaud.

Dommage que le site ne donne pas la courbe de résistance en fonction de l'angle de tire ni non plus celle de la reprise de l'ancre àprès dérapage en fonction de l'angle de traction.

Cela fait partie des non dits. Comme les données de résistance à la fatigue de ces ancres merveilleuses qui tiennent des charges comme pas possible.

Mais cela nous écarte de lempennelage ou l'union semble ne pas toujours faire la force.

19 août 200916 juin 2020

tropiques64
même type que moi. je l'utilise surtout dans un coin ou le sable affouille pour cause de courant violent en début et fin de marée. debout en bottes, on sent le sol qui fout le camp.
pour avoir déraper avec 2 bateaux différents au même endroit et avec le même type d'ancre (cqr). empennelé avec une fob et plus de problème et elles sont bien enfouies. longueur de chaîne conséquente et coin qui assèche et rares les personnes à y venir sauf avoir un DI,un multi ou comme moi un biquille.

19 août 2009

Je crois que c'est plutôt le rapport
chaîne / hauteur d'eau qui est intéressant. Il avait 20m de chaîne pour seulement 2m de profondeur, qui fait un rapport d'environs 7/1 en comptant 1 mètre jusqu'au davier ou chomard.

Le poids de la chaîne n'a aucune importance contre 40-60 noeuds de vent. De toute façon, la chaîne sera complètement tendue.

C'est l'angle de tir qui compte. Dans 15 mètres d'eau avec 50 mètres de chaîne, il aurait certainement décroché dans les mêmes conditions car le rapport +/- 4/1 est insuffisant en cas de fort vent ou courant.

Paul

19 août 2009

Une FOB plate de 20Kg...
... tenait seule mon bateau de 11 mètres par force 10 en novembre dernier (voir mon article "La Manche en coup de vent" à Chichester harbour (fond de sable et vase). J'avais 3m de fond et 40 m de chaîne dehors que reprenait une patte d'oie de 7m de long en cordage nylon de 14 avec amortisseurs caoutchouc. Elle était fixée à bord à chacun des taquets proches de l'étrave et à la chaîne par fixée à la chaîne par une manille spéciale (main de fer)qui se verrouille en prenant un chaînon entier.
Elle n'a pas chassé malgré les rafales à plus de 60 noeuds.
Cette même ancre avait chassé dans une rivière anglaise (3m de fond et 30m de chaîne) près de Falmouth par force 7 sans clapot. C'était la nuit et je me suis retrouvé sur les cailloux. A cette époque, je n'avais pas cette patte d'oie amortisseur.
Depuis, je ne mouille plus jamais sans cet appareau.
Je ne pratique pas l'empennelage mais souvent, je mets un deuxième mouillage en plomb de sonde. L'inconvénient, c'est de se retrouver avec un truc inextricable à défaire quand vent et(ou) courant font éviter le bateau. Et ça arrive dans la plupart des endroits sujets à marée et (ou) vent faible.
Amicalement,
Régis

19 août 2009

A RV
L'amortisseur en caoutchouc ne peut pas lâcher à moins d'être cuit parce que l'aussière est enroulée autour et se tend complètement bien avant la rupture du caoutchouc.
Comme je n'ai pas de bitte d'amarrage centrale et que je n'ai pas non plus envie que le cordage rague dans le davier avec la chaîne d'ancre, j'utilise les 2 taquets. Un seul ferait tirer le bateau de travers.
Un petit plus aussi: Le fait que les taquets soient à un mètre 20 derrière l'extrémité du davier à rouleux, le tangage est moins prononcé et les rappels un peu moins violents.
J'espère qu'on peut voir cette patte d'oie sur la photo.
Amicalement,
Régis

19 août 2009

"amortisseur caoutchouc"
Cela ne peut pas faire de mal, mais ça ne fait pas beaucoup de bien non plus ;-)

En effet, ce qui compte, c'est la longueur d'allongement possible. Ces amortisseurs ont un allongement de l'ordre de 10-20cm. C'est négligeable par rapport à ce qu'il faut pour écrêter les pics de force dus à la vitesse de déplacement d'un bateau au mouillage par mauvais temps. Dans un port c'est parfait, car le bateau ne bouge presque pas.

Un textile bien choisi pour une ligne de mouillage a un allongement de l'ordre de 10% à l'effort maximal pour lequel il est construit. Donc avec p.ex. 50 mètres de textile dans la ligne on a un allongement de l'ordre de 5 (cinq !) mètres aux effort maxi prévus pour amortir ces pics de contrainte ... la distance d'un amortisseur caoutchouc correspond à celle d'un textile de 1 ou 2 mètres dans la ligne de mouillage.

Toujours voir les articles d'Alain Fraysse dans L.N. déjà souvent cité.

19 août 2009

faible hauteur d'eau...
... et fort vent, on est en principe en zone protégée donc peu ou pas de mouvement de surface. Les effets néfastes sont donc les risées du vent, la la rotation du bateau et les mouvements latéraux de la chaîne. je vois mal des tractions brutales comme celle d'un chien tirant sur sa chaîne en bondissant hors de sa niche.

Tu parlais de 10% d'allongement de textile, c'est à charge nominale or comme, en général, on est bien en dessous, je pense qu'il faut tabler sur 3% environ. (sauf à avoir sous dimensionné son câblot)

19 août 2009

on n'est pas en désacord.
Tout dépend des conditions. Il n'est pas interdit non plus d'avoir un défaut de fabrication sur un chaîne neuve.

Je dis simplement qu'un bateau mouillé dans une rivière,par petits fonds, donc à priori abrité risque moins de solicitations dues au mouvements de surface : houle ou vagues.

20 août 2009

ok je prend note.
Je n'avais pas cette donnée la sur le 3 torons.

20 août 2009

Robert, désolé si je suis un peu lent...
J'ai réfléchi à ta technique et n'en voit pas l'avantage.

A quoi cela sert-il de sortir 50 ou 60 m de chaîne si tu frappes un bout à la moitié. Autant ne sortir que 30 m et mettre directement le bout à cet endroit, non?

RV

20 août 2009

Merci,
je crois que j'avais bien compris. Je me posais simplement la question de l'intérêt de garder 60 m de chaîne, finalement une ligne mixte 30 m de chaîne et 30 m de cablot te suffisent.

Pour l'amortissement, entièrement d'accord.

RV

20 août 2009

La vraie question, c'est
au final, qu'est-ce qui tient un bateau? une ancre bien crochée? le poids de la chaîne contribue-t-il à la bonne tenue du mouillage? Si la réponse est non, pourquoi choisir des maillons de 8, 10 ou 12 en fonction du poids du bateau?

Ce qui compte, c'est que la chaîne tire le plus horizontalement possible sur l'ancre, donc une chaîne de 30 m et un long bout plombé devraient avoir le même effet qu'une chaîne de 60m, non?

Tu me forces à me poser plein de questions métaphysiques que je ne m'étais jamais posé, adepte du trop fort n'a jamais manqué, donc une ancre bien lourde, le max de chaîne la plus grosse possible, un bon gros guindeau électrique, de bonnes bites d'amarrage dans l'axe, voilà jusqu'à présent ma philosophie.

RV

20 août 2009

C'est pas de la technique
C'est de la paranoïa 8.. 10 fois la hauteur d'eau
:scie:
4,5 mètre d'amortissement pour 5 m d'eau !

Je pense que les guindeaux électriques on un peu altéré le bon sens :reflechi:

Faites comme vous voulez mais ne venez pas mouiller sous Bréhat avec 120 mètres de chaine...A marée basse vous serez sur la plage et il n'y aura plus de place pour les autres.

Sauf cas particulier, ne pas s'encombrer de trucs et de bidules.
- 3 à 5 fois la hauteur d'eau
- Bien étalé (sans tirer au moteur)
- De la chaine s'il y en a assez
- pas d'empennelage
- Pas d'affourchage
Et si ca ne tient pas ou que sa tire trop fort.. rentrez au port.

21 août 2009

pendant les grosses tempetes
on a vu des pêcheurs de 20 mètres de long ne pas hésiter, après avoir mouillé, faire tourner le moteur pour appuyer la ligne de mouillage, ou garder celle-ci comme secours. Ceinture + bretelles = ridicule, mais au moins le lendemain tu rentres au port.

Pour calmer les contributions précédentes : moi aussi j'ai 50 mètres de chaine de 10, plus de l'orin comme s'il en pleuvait, ... et moi aussi en Bretagne z'et'ailleurs je mouille dans 90% des cas sur au plus 3 fois la hauteur car je ne suis pas tout seul (voir le fil "les bronzés font du mouillage").

Et oui, la vie c'est un compromis.

20 août 2009

Sans vouloir en rajouter
C'est amicalement que je te dit que si je suis intervenue c'est juste pour que cette doct attitude sur ta technique de mouillage. Ne deviennes pas une vérité pour certain qui apprenne ici de nos messages.

Je respect le fait que tu ais sans doute mis au point cette méthode pour ce qui te concerne, pour là ou tu navigue mais ce n'est pas une méthode commune et dans bon nombre de circonstances, elle complique plus qu'elle ne sécurise un mouillage.

Tu continueras à mettre tes 100 mètre de mouillage, moi seulement 40 et je ne tiendrai pas moins que toi.

Quand aux apriori antédiluviens, ce n'est pas d'hier que l'ancre a été inventée, sans guindeau et sans alarme de mouillage et tu peux bien tenter un révolution dans cette technique mais je te souhaite bonne chance avant de la retrouver dans les manuels

Enfin pour l'idée d'attendre la nuit en se faisant fracasser au mouillage faite là aussi comme vous voulez mais je préfère prendre le large.

That's all

20 août 2009

j'ai retrouvé
le fil de discussion sur le mouillage sur lequel j'avais basé mon choix. (ancre sword)

Des choses que j'avais oubliées.

www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

21 août 2009

Olenoyere.
Tu ne peut pas t'en tirer comme cela.

On est ici pour débattre et donner son point de vue et des explications. Mais aussi pour apporter des témoignages sur des situations vécues dans le but que ces dernières amènent une réflexion et un progrès sur la compréhension de la tenue d'un mouillage. Et certains ont vécu des situations qui permettent de repenser les choses et d'améliorer par la pratique ce que la théorie tente d'expliquer. (vieux débat)

Il ne s'agit pas tant d'une polémique que de la difficulé d'aborder ce sujet ô combien passionnel.

On a tous la meilleure ancre du monde et on sait tous faire jusqu'au jour ou... Et là le vocabulaire change.

Je m'exprimerai plus loin sur le "petit désacord" et la façon dont je vois les choses, car ce n'est qu'une façon d'apréhender les éléments.

21 août 2009

Rester sur sa position ?
Pas du tout. Comme pour la plupart des plaisanciers, ma position sur à peu près tout ce qui touche les voiliers a évolué sans discontinuer depuis 40 ans.

La majorité des gens font bien la différence entre un argument publicitaire d'un côté et de l'autre coté un constat expérimental et/ou une réalité scientifique qui se complètent l'une-l'autre.

Si tu peux démontrer en pratique ou en théorie que tout ce qui touche l'évolution du mouillage (ou des autres équipements) est bidon depuis 40 ans, je suis près, tout comme la majorité des personnes ici, à écouter avec attention ton argumentaire. Mais évidemment, il faut d'autres arguments que "Mais dans les fait, une pioche est une pioche qui va résister en gros à 3 t", ce n'est pas un argument, c'est une profession de foi ;-)

Tout ce qui est excessif est dérisoire disait l'autre.

21 août 2009

"Dit moi ce que tu fais que je ne pouvais pas faire il y a 40 ans ? "
Pour le mouillage proprement dit, la différence ce n'est pas ce qu'on peut faire (c'est à peu près la même chose), la différence ce sont les conditions de sécurité dans lesquelles on peut le faire par mauvais temps, et la tolérance du nouveau matériel vis-à-vis des erreur de mouillage .

Pour diverses raisons :

  • l'accroissement de la compréhension théorique du fonctionnement des ancres et des lignes de mouillage,

  • la technologie des formes d'ancres qui a beaucoup évoluée en 40 ans, avec de temps en temps une percée significative : la CQR en a été une, la Delta en a été une autre, et parmi les ancres très récentes (les 3-4 géométries étonnantes qu'on peut voir en ce moment) dans 15-20 ans l'histoire montrera laquelle a été une percée significative.

  • la technologie des textiles qui a aussi beaucoup évolué et qui a pu s'adapter à ce que la compréhension théorique a apporté

  • Enfin, et surtout par les multitudes d'expériences pratiques qui ont validé ou invalidé la compréhension théorique du mouillage indiquée plus haut.

Enfin, il y a un argument d'ordre statistique : il est improbable que les techniques de mouillage soient restées en l'état et sans progrès depuis 40 ans ;-)

Mais dans le fond, ce débat n'a pas beaucoup d'intérêt : ce qui est intéressant, c'est de regarder de près toutes ces choses, d'essayer de comprendre leur fonctionnement, de tester soi-même, de trier les bonnes choses, et d'essayer de transmettre à ceux qui veulent bien l'entendre ce qu'on a réussi à en tirer honnêtement en termes de progrès ;-)

22 août 2009

le filtre de l'histoire ...
Ce que Olivier Le Carrer n'avait pas prévu dans son commentaire, c'est que (avec le recul) la CQR s'est avérée être une percée significative reconnue par tous, alors que les plates articulées comme la Fob-HP ou le Britanny n'ont pas été une percée significative aussi universellement reconnue.

Comme quoi, il faut toujours attendre que l'histoire fasse le tri avec le recul :langue2:

Je suis très curieux de voir quelle forme nouvelle sera reconnue comme une percée significative. Pour le moment, difficile de faire le tri entre 3-4 formes vraiment nouvelles sortant de l'ordinaire comme la XYZ, la Bulwaga, celles à arceau comme la Buegel ... Je fais un petit (petit !) pari sur la Buegel et ses extrapolés, à cause de la remarquable simplicité de forme conduisant à une redoutable efficacité.

Pour les lignes de mouillage, depuis que les rôles dominant de l'élasticité et de la longueur relative ont été bien reconnus avec l'ajout de textile (10-15 ans), on ne voit pas bien quels autres paramètres pourraient émerger. Une ligne est tout de même assez simple à modéliser.

22 août 2009

Dans ta façon d'aborder les choses, il y a du vrai et de l'exagéré.
Il est vrai que le marketing passe à la moulinette les sentiments d'achats et est prêt à faire n'importe quoi pour vendre. Pour la production ce sera le moins cher qui l'emportera. Et il y aura aussi cette bivalence entre les 80% de la production de masse et les 20% de produit spécialisés.

La mondialisation nous apporte ses avantages mais aussi ses inconvénients comme la publicité comparative qui est autorisée dans certains pays. Et les médias, avides de sujets de rédaction, font très attention à ne pas tomber dans le piège. Le seul problème c'est qu'avec les communications modernes on a vite fait d'extraire tel ou tel document de son contexte et de prendre pour vrai un document savamment bâti et édulcoré à des fins de publicité.

De plus, comme il s'agit de vérifier la résistance par rapport à un milieu variable, bonjour le tri des résultats quand les valeurs fluctuent dans un rapport de deux. Les ancres, c'est un peu comme les chevilles dans un mur. On a et on aura jamais la bonne. Ce qui n'empêche pas les fabricants de nous inventer tous les jours de nouveaux bouts de plastique ou de métal, tous meilleurs les un que les autres.

Si je devais être négatif je dirais que certaines ancres modernes reprennent la forme de la patte de l'ancre à jas en réduisant tout le reste. Et vu comme cela, pour 10kg on a aujourd'hui l'équivalent d'une ancre à jas de plusieurs centaines de kg sans les inconvénients de la structure. La patte pouvant être concave ou convexe.

Ceci étant, je me garderais bien de dire si le manque d'articulation est un progrès ou un recul. Cela reste à démontrer et à ma connaissance cela n'a pas été fait.

Au sujet de la ligne de mouillage, on s'est aperçu que le problème de tenue était grandement dépendant des sollicitations brutales. Aussi a-t-on cherché à amoindrir ces dernières en ajoutant de la souplesse pour éviter ces chocs.

Le choix d'un mouillage est un compromis et la façon de solutionner ce problème dépend non seulement du bateau et de son équipement mais aussi de la zone géographique et du contexte local.

On ne peut appréhender les choses de la même façon s'il s'agit de mouiller devant la plage de Port Leucate un jour de tramontane, ou sous le vent d'une des 7 îles par avis de coup de vent.

L'un se préoccupera de minimiser l'influence des rafales, l'autre de minimiser l'influence de la houle qui revient. Ce qui est rigolo, c'est que tous deux introduiront une élasticité dans le mouillage et minimiseront l'angle de tire par une grande longueur.

22 août 2009

l'obscurentisme de la pub
Le pub et le marketing créent deux sortes d'obscurantismes :

Le premier obscurantisme, qui est recherché par la pub et le marketing consiste à annihiler le jugement objectif de l'acheteur au sujet de l'intérêt de l'objet proposé.

Le second obscurantisme est un dégât collatéral au moins aussi grave que le premier : la parano "anti-pub-marketing" annihile la capacité de détection de ce qui est intéressant dans les évolutions.

Le second effet est plus grave que le premier : le premier empêche seulement de rejeter l'inutile mais laisse sa place à la créativité, alors que le second en rejetant tout en vrac tue la créativité.

Il y a un juste milieu à trouver, examiner avec un peu d'objectivité la créativité dans le domaine du mouillage. Juste milieu qui semble difficile à faire passer en ce moment dans ce fil de discussion, c'est bien dommage :heu:

22 août 2009

allons allons

là on s'égart ..tout le monde sait que l'efficacité d'une ancre depend essentiellement et avant tout de son prix :plus c'est cher plus elle est efficace ,c'est forcé non ? et si en plus elle a un petit coup de peinture alors là... :-D

josé

22 août 2009

Ah bah...
On pourrait supposer que comme l'original tu ne changeras ni de couleur ni de position : www.panoramio.com[...]9273280 ?

Argumenter serait alors sans aucun doute une perte de temps définitive... :heu:

_/)

20 août 2009

Vu l'allongement du câblot,
cela doit drolement s'user aux endoits de ragage??? Il doit falloir fourrer le câblot et rester à bord pour surveiller???
:reflechi:

21 août 2009

Comment fais tu ?
Bonsoir Robert,

Je ne comprends pas.
Par où passe le cablot pour aller du taquet à l'eau directement, sans rien toucher ?
C'est à dire ne pas passer par un chaumard.
Il lévite ?

Tu le fais passer par où ?
les rouleaux du davier ? Là ça ne doit pas trop user.

Amicalement.
FX

19 août 2009

Pb empennelage
La vérité, comme décris plus haut également, c'est que l'empennelage n'a jamais permis d'avoir 2 ancres qui fonctionnent en simultané.

Au mieux, le mouillage va mieux tenir, simplement parce que l'ancre intermédiaire va servir de lest sur la chaine, modifiant ainsi le point de tire de la chaine sur l'ancre de tête. Autrement dit, on obtient strictement le même résultat avec un lest simple de poid équivalent.
Le souçi vient du fait que lorsque l'ancre de tête croche, l'ancre intermédiaire subi une force verticale induite par la chaine. En effet celle-ci a tendance à se tendre sous la traction du bateau d'un côté, et la résistance de l'ancre de tête de l'autre, soulevant d'autant l'ancre intermédiaire. L'ancre intermédiaire ne peut jamais travailler correctement dans ces conditions.
Faite la simulation vous même cet hiver, avec quelques potes sur la plage avec votre ligne de mouillage. C'est flagrant.

Une véritable répartition des forces de traction peut être efficacement mis en oeuvre avec un affourchage. Et ce quelque soit le type d'ancre (qui est un autre débat dans lequel je ne souhaite pas rentrer ici).

21 août 2009

Compléments
Naviguant dans une zone où il n'y a aucun port dans un rayon de 1000 milles, il faut se débrouiller avec les ancres et corps morts. Totalement d'accord avec Robert sur tous les arguments en faveur du mouillage mixte, du bout en parrallèle à la chaine, etc.. De toute façon, tout ça repose sur des calculs mathématiques qui ont l'avantage d'être objectifs et incontestables, le problème étant plus compliqué pour les ancres.
Quelques remarques complémentaires : à partir d'une chaine de 12, ca devient très compliqué de passer sur le guindeau de la chaine au textile. Par contre, j'applique la solution de l'aussière paralléle, gérable.
Ensuite, les taquets du bateau ne permettent pas de les attaquer en direct, on doit passer par les chaumards. Ayant le même problème pour le corps mort, j'utilise depuis un an du tuyau pompier de 50 mm sur 10 m de long, dans lequel passent 2 aussières de 22 mm. C'est très efficace, avant les bouts s'usaient notamment à la jonction sous la bouée, aujourd'hui plus de pb. Et j'en ai quelques mètres pour les mouillages forains.

21 août 2009

interessant vos debats

Mais il y a un point qui me parait primordial , c'est la zone de navigation.

Celà fait surement une sacrée difference entre chez nous et la Méd ,ici on a une météo est "sur" 48 voir 72h on n'est donc jamais surpris par un renforcement des vents ni pas la direction.Lorsque l'on mouille pour la nuit on sait à coup sur ce qui nous attend .

Donc on mouille par beau temps ,mer calme,petit fond ,dés que les conditions annoncées se renforcent et bien tout le monde ce refugi dans les ports.

Point besoin d'empanner , point besoin de grande longueur etc..de la plaisance quoi

21 août 2009

et quelle joie
de se retrouver dans des ports bondés, surpeuplés, bruyants, ... (mettez ce que vous voulez, mais à vous lire c'est pas toujours la joie) ... De la plaisance quoi

22 août 2009

Je me suis aperçu que le cablot...
pouvais poser des problèmes en juin dans un mouillage au sud de la Sardaigne avec Daniel 13/73 nous avons eu 4 jours de vent compris entre 25 et 45nd beaucoup par rafales mais vent de terre donc abrité de la mer, des le 1er jour la pluspart des bateaux ont dérapés, pas assez de chaine et sur fond mitigé sable herbes, un Océanis 427 a sérieusement dérapé visiblement il avait un problème de mouillage, j'y suis allé pour l'aider compte tenu des rafales il n'arrivait pas à remonter l'orin avec la poupée et sa femme n'arrivait pas à maintenir et soulager l'ancre avec le moteur, petit à petit nous y sommes arrivés mais faire descendre l'orin dans la baille à mouillage est un GROS PROBLEME, un fois atteint la chaine plus de problème. mais une fois l'ancre remontée au bout il y avait des casiers!! on a coupé .

Par contre j'ai noté un des commentaires précédent indiquant de mettre l'orin à environ au 2/3 de la chaine pour qu'il fasse amortisseur cela me semble une bonne idée.
Le 2ème jour tous les bateaux sont partis se mettre à l'abri à Alghero, avec Daniel nous sommes restés en changeant de place de mouillage l'ancre dans un trou de sable avec 45m de chaine dans 5m de fond

21 août 2009

à chacun sa pratique

Pour ma part ,mais chacun fait comme il l'entend biensur ce qui est essentiel pour moi c'est la sécurité : sécurité des passagers,sécurité du skipper et sécurité du bateau .

Donc si la nuit au mouillage ne repond pas à ces critéres et bien je part dans un port bondé,surpeuplé et bruyant .Port d'ailleurs que je n'ai que tres rarement rencontré dans mes eaux de navigation.

Et etre secoué comme dans une machine à laver toute la nuit , tres peut pour moi.

josé

28 déc. 2009

y'a un truc que je capte pas dans vos réflexions
Imaginons la situation suivante (classique à la belle saison) en Med :
- une crique de faible dimension avec un fond de 3m sur 20 m à partir du rivage, en allant vers la pleine mer, ça descend vite.
- evidemment, plein de bateaux...
- le vent vient de la mer, un clapot rentre et on annonce un vent fort pour la nuit

Dans ce cas, à quoi ça peut bien servir d'avoir vos sempiternels 40 ou 60 m de chaine puisqu'on va vite se retrouver sur la plage avec certes, l'ancre qui a bien croché... ?????

Donc la longueur de chaine, c'est ok sur les mouillages dans de grandes baies avec un fond de qualité sur une longue distance et une bonne tenue, bref, dans des conditions idylliques de mouillage.

28 déc. 2009

Elboig - Moi, je me casse de là.
Dans la situation que tu décris, crique ouverte au vent de mer et prévu de monter la nuit, mieux vaut bouger et tant pis si tu as déjà mis la table et que ta coq d'épouse s'emporte force 10 car les pâtes sont cuites.
Et pour me tirer vite fait; plus jamais d'orin ni d'affourchage.
Je te rejoins sur un point, mouiller long en med n'est pas souvent faisable.Donc, j'ai trouvé judicieux d'avoir chaine et ancre sur-dimensionnées.
Pour un 10m; chaine de 10 et Delta ~16kg (guindeau indispensable; électrique souhaitable)
En med, à la belle saison, aller planter son ancre au fond à la main est un exercice salutaire et te garantit une nuit sereine (en veillant tout de même aux évitages non maitrisés des bateaux de loc).

28 déc. 2009

bonne question.
Dans nos discussions on n'a jamais parlé de la pente du fond. L'angle de traction est amélioré, mis à part l'amortissement de la ligne on doit pouvoir, à tenue égale mouiller plus court? Ca vaut un autre fil. :-D

28 déc. 2009

Oui, on se casse, si on peut
Bien sur, vent venant de la mer et forcissant, on se casse. En bretagne ou en med je crois...

Mais, des fois, on est a la limite, semi protege derriere une pointe par ex. En med, la solution qui multiplie par 10 la tenue, est l'aussiere a terre. Meme si l'angle n'est pas a 100% bon, ca ameliore vraiment la tenue de toute ancre. Et ca permet d' allonger le ou les mouillage poses.

Sinon, je fais parti des inquiets, qui mettent tjs 1/2 h de plus que les autres pour choisir ou mettre la pioche te la mettre comme ils veulent. J'ai tjs un mouillage long, plus que la moyenne des voisins. Une ancre Delta (mais une FOB dans le passe), une ligne chaine (maintenant, merci guindeau) et une pate d'oie pour reprendre les efforts (longue elle aussi, 10/15 m quand ca soufle).

Est-ce trop ? Certainement. Surtotu quand les conditions ont l'air top et sans risque. Mais je n'ai jamais chasse "par surprise"...
A port Ligat, 40 ou 50 bateaux, un enorme orage, 2 bateaux dont le mien restaient au bout de leur pioche (pioches en fait) apres l'orage...

Alors, raison ou tord je vais continuer. Ainsi qu'a faire des essais, me demander si empeneler est mieux affourcher (ce que je fais souvent), voir ce que fond les voisins, aller leur demander leur avis...

amities et meilleurs voeux,
JF

28 déc. 2009

Port ligat
Il me semble que le mouillage est interdit ?

29 déc. 2009

Ou allons nous mouiller ?
Desolé, c'était il y a qqs années (été 2005). A une époque où ont pouvait encore mouiller qqp !
JF

28 déc. 2009

Maintenant oui
Il y a des bouées. 10 roros/nuit pour un 10 m en Juin 2008.

28 déc. 2009

pour la longueur de mouillage
le problème en Med c'est le monde et l'étroitesse fréquente des calanques.

Donc encore une fois, je ne suis pas sur que plus de 25m de chaine soit possible.

En tout cas, je n'ai jamais eu l'opportunité de mouiller plus sauf à me planter à l'entrée de la crique en pleine ouverture du vent, du clapot et de la houle...

Du coup, je me demande si à mouiller court, ne vaut il pas mieux empenneler quand ça rentre un peu.

28 déc. 2009

Je naviguais en Aout
et à l'époque je n'ai pas pris connaissance de ce fil qui est devenu un peu polémique sur les bords.
Mon expérience du mouillage n'est pas énorme mais j'ai navigué dans le coin que fréquente Olenoye (Bréhat) quelques temps et effectivement dans ce coin avec les renverses de courant et le peu d'espace disponible entre les cailloux il est difficile pour ne pas dire impossible de mettre 100m de mouillage.
L'avantage du coin c'est que les coups de vent sont pour la majorité bien prévisibles et qu'il est facile d'aller se réfugier dans le Trieux voir au port de Lezardrieux et d'attendre bien à l'abri que ça se passe.
Mais cet été j'ai transféré mon bateau en med ( encore un étranger qui vient encombrer les abords la mare nostrum !) et en Sicile au mois de Novembre je me suis ramassé 3 claques au mouillage à 40-50 noeuds (la première derrière un cap à l'ouest de Palerme, la deuxième à Vulcano et la troisième dans la maie de Torminao). Moi le Breton habitué à la belle régularité des tempêtes d'ouest en Bretagne, j'ai été surpris par la rapidité de l'arrivée des dépressions, de la possibilité d'un retournement du vent à 180° en très peu de temps ( 2 fois sur 3).
Les conseils de Robert (comme d'ailleurs tous les conseils qu'il peut donner sur d'autres sujets, comme ceux de Tilikum et quelques autres participants au forum de H&O) en matière de mouillage m'ont été précieux pour faire face.
Pour répondre à Elboig, je crois que quelque soit l'endroit, Manche, Atlantique ou Med, si on sait que le vent va venir de la mer et qu'on est exposé, le mieux est de chercher un autre mouillage tant qu'il est encore temps ...

29 déc. 2009

Tu mets le doigt
sur une contrainte du mouillage med : pouvoir partir vite, tjs.

Et c'est un peu paradoxal : mettre à l'eau 2 ancres, des pates d'oies, un orin, voir une / des aussières à terre mais pouvoir partir très vite, quitte à laisser un peu de matos...

D'où mon choix, le plus souvent, de deux ancres avec un faible angle, quand c'est fort, remontables toutes les 2 depuis le bateau.
Je n'ai jamais rien laissé au fond de l'eau, hormis une ancre dont la liaison s'est dévissée, mais je sais que ça peut arriver.

amicalement,
JF

30 déc. 2009

en med
je préfère faire simple, une seule ancre et 4 à 5 fois la hauteur d'eau quand ce n'est pas trop encombré et partir dès que ça sent le roussi plutôt que de bétonner sur place et éventuellement être contraint à partir dans des conditions devenues difficiles et/ou dangereuses si ça continue à s'agraver; de plus quand on se décide tôt il y a davantage de chance de trouver de la place dans le port le plus proche.

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