Empanner GV choqué ou bordé ?

la deuxième option est la meilleure
par contre si on a un frein de bôme il n'y a pas de problèmes si on sait s'en servir
alain

Je dirais même plus : centrer le chariot d'écoute, border, empanner, choquer puis excentrer le chariot d'écoute.
Le seul truc, c'est qu'il faut être attentif pour ne pas partir au lof juste après le passage de la bôme, et choquer vite (sans se brûler...).

Sur un petit voilier si vent pas fort on peut saisir les écoutes vers la bôme et faire passer la GV à la main, tout en tenant la barre franche.

Barre franche entre les jambe, je borde progressivement tout en me rapprochant du vent arrière. Quand la grand voile passe sur l'autre bord je choque en grand. Tout se passe en douceur. Un régal... ! ! ! MM

Certes il y a peu de vent dans la vidéo des Glénans mais normalement on met des gants pour manœuvrer : facile de se cramer la paume des mains lorsque la GV passe sur l'autre bord.

Pas saisi, tu pourrais préciser ? C'est le fait d'étarquer qui n'est pas bon, il faut simplement border ?

Pour un empannage (ou virement lof pour lof c'est plus joli) penser à vérifier que le hale-bas est tendu bloqué, pour éviter à la bôme de monter, et aussi penser à enlever la retenue de bôme s'il y en a une, régler le frein de bôme correctement; suffisamment pour freiner mais pas trop non plus sinon la voile ne passera pas et ça fera bizarre.

Avec la réserve d'avoir la toile du temps ce qui n'est pas toujours le cas aux allures portantes, les forces en jeux peuvent très importante: dit autrement, il y a des limites au choix de l'empannage vs virement vent debout. Le type de plan anti-dérive va aussi être un aspect à considérer, un dériveur sur lequel on peut réduire le "pied dans l'eau" afin de la laisser déraper sera plus tolérant qu'un bon quillard à l'ancienne qui risque de devenir incontrôlable après avoir bordé la GV...

A mon avis la réponse à cette question est : ça dépend…ça dépend de la taille du bateau, de sa surface de gv, de la force du vent.
Sur un petit bateau, disons jusqu’à 9/10 mètres, et vent fiable, on peut tout à fait empanner à la volée en prenant ferment l’écoute près de la bôme en la faisant passer. Evidemment si le vent est trop fort il faut d’abord border, mais pas nécessairement jusqu’au bout, et il ne s’agit pas d’arrêter le bateau ; là encore le dosage est fonction de multiples paramètres. D’ailleurs sur certains bateaux dotés de gv de grande surface le simple fait de border la gv peut vous envoyer direct au lof.
Quand à blinder la hale-bas de bôme avant l’empannage, je ne partage pas du tout cette manière de faire, et c’est à mon avis le meilleur moyen de casser quelque chose.Mais bon chacun fait comme il veut.

Un petit mémo de la fédé indispensable

Et les clubs donnent des formations solo de bonne qualité, ça dégrossit bien et ça peut même donner envie d’approfondir.
Bonne soirée
E.

Pour moi aussi réponse ça dépend !! ça dépend en particulier de la vitesse de ta coque. Si tu vas vite, sous spi et que tu es plus ou moins au planing, ton bateau est instable et le fait de border ta GV risque de t'envoyer au lof ( ou à l'abattée), il fait donc passer la GV à la main,. Si tu navigue juste GV+génois, et que tu vas moins vite par rapport à la longueur de ton bateau tu es plus stable, tu peux alors faire la confortable manœuvre décrite par Ishmaël. On peut encore faire des sous groupes de situation selon d'autres facteurs comme évoqué au dessus mais cela peut d'aider à comprendre pourquoi si tu fais une régate sur un petit habitable vivant on te diras de ne surtout pas border la GV et si tu fais de la croisière sur un bateau de 12 m on te diras de le faire...!
Pour ta question concernant l'organisation foc /GV en solo, (avec pilote automatique)dans l'idéal sur un 12 m, je mets le génois en ciseau en me mettant bien vent arrière voir fausse pane puis je gère la GV. Mais a priori tu peux empaner le génois avant ou après dans grande importance

Merci à tous, quelle mine d'or ! J'adore cette ambiance, technique, réactif, passionné, respect... c'est super !

Je retiens donc qu'il n'y a pas qu'une manière de faire, selon le type de bateau et la configuration des voiles, force du vent...etc
En cas de brise forte, dans mon cas de novice je crois que je prendrais le choix de la sécurité si j'ai un doute et j'irai viré de bord.

On verra ensuite pour trouver les limites...

Toi ne pas parler la France bien?

Ouichebaune n'est "couramment admis" que par les anglophones et les snobs.
Le mot français correspondant est bien furcula.

Puisqu'on en est à enrichir ton vocabulaire dans la langue de Molière, le navire de FzC (comme le mien) sont des misainiers que les glaouchophones comme les snobs appellent quatbautes. :litjournal:

PS:
Mais surtout, ne jamais laisser la bôme "vivre sa vie" sans contrôle...

Ça s'appelle «embraquer»