électrolyse hélice

bonjour
Il faut faire des mesures de potentiel galvanique avec un multimetre et une électrode de reférence AgCl. Ceci vous indiquera si il y a un courant de fuite, si votre bateau est bien protégé de la corrosion galvanique. La siciété Galvatest vend ces sondes et explique bien comment mesurer et quelles doivent etre les valeurs des mesures.
Cordiaelment

Question :
est ce que juste avant que ces problème d'électrolyse apparaissent, tu as installé un panneau solaire sur ton bateau ?

Bonjour Feeling346,

Peux tu développer pour l'influence d'un panneau solaire? Car j'ai un doute sur mon boat.
Gégé

En quelle matière est fabriquée cette hélice?
D'habitude une hélice en bronze n'a pas ce problème, par contre une hélice en alu peut servir d'anode consommable.
Pour protéger de l'alu il faut une anode plus consommable (Mg) que l'alu.

Merci Ventura R36 ! Sur une coque GRP la propulsion est le principal vecteur de fuites électriques à la mer, susceptibles d'apparaître lors de multiples occasions. Elle est donc sujette à corrosion accélérée et donc à surveiller REGULIEREMENT. Sinon, une fois les dégâts installés, c'est trop tard.
Voir www.galvatest.fr[...] et téléchargez au besoin les documents qui vous intéressent.
PS Quel est l'antifouling utilisé sur l'hélice ?

Bonjour. J'ai également un Bavaria 32 de 2005, exactement le même problème ça fait deux fois que je change l hélice.
La pose d un isolateur galvanique n'a rien changé, le changement d'emplacement dans le port également...
J'ai également laissé plonger une anode dans l eau, comme les bateaux alu, sans succès.
Pour information, l'électrolyse avait Egalement impacté sérieusement la cage de safran au point de changer cette cage il y a quatre ans....
Sur les nouveaux BAVARIA 32 a c de 2010 environ, Le Chantier Bavaria Pose maintenant systématiquement, en complément de l anode hélice, une anode fixée sur la coque, env 50 cm derrière le sail drive.
Sur le B32 d un ami, équipé ainsi, cette anode se ronge très vite donc est très utileÀ l'inverse de celle posée sur le sail drive!!!
Je viens de le faire donc la même installation en février dernier lors du dernier carénage.j'espère cette fois-ci que mon problème va être solutionné, je devrais en savoir un peu plus cet été lorsque j'irai voir l usure de cette anode récente...
JMarie D

Comparaison n'est pas raison sauf peut être en termes commerciaux ... !

Et si la mesure est totalement justifiée et indispensable sur des bâtiments de commerce, sur un voilier de plaisance avec une coque en plastique on souhaiterait savoir combien vaut le thermomètre (336 € ?).

Donc, 336 € si on ne vérifie pas ses anodes ... c'est à dire que l'on ne fait pas son anti-fouling une fois par an, on ne peut être que d'accord ! Cela revient à dire, moins vous vous soignez plus vous êtes malade !

Par conséquent est-ce que le thermomètre va nous permettre de savoir d'où vient une fuite ? Par exemple une pompe de cale qui fuit ? Un ampèremètre à 100 euros permettra de le dire juste en branchant la pompe, un test galvanique ?

Donc, vérifier ces anodes sacrificielles régulièrement fait faire une économie de 336 euros, moi qui suis d'origine auvergnate avec un père écossais, je suis preneur !

En cas de problème ... suis d'avis que la pince ampérométrique reste un achat intéressant, c'est à dire à dire comme tout le monde et comme vous " trouver pourquoi les anodes se consomment ".

Peut être qu'à cet endroit, il serait intéressant de vous entendre. Quelles sont les différentes manières (si elles existent pour un bateau de plaisance) de trouver une fuite... quelle est la méthodologie que vous utilisez pour repérer la cause, etc etc ... voilà ce qui pourrait nous être utile et fort appréciable. Personne ne doutera de votre aide à ce sujet.

CQFD, mais nous le savions déjà...

Je ne pense pas avoir jamais tenu un langage commercial (sur un forum, il faudrait être suicidaire) et quand bien même je le ferais, il ne discréditerait pas pour autant les techniques mises en avant. La mesure sur un bateau de commerce ou un voilier de plaisance est la même (ce qui est bon pour l'un l'est à priori pour l'autre) et le remplacement d'une jambe de sail-drive non diagnostiquée à temps coûte plusieurs milliers d'euros, ce qui, toutes proportions gardées, revient bien plus cher au particulier que vous êtes qu'une réparation au professionnel du commerce... La documentation technique diffusée est par ailleurs suffisamment complète et gratuite (ce qui veut dire 0 €) pour que je n'ai pas à répéter ad libitum pourquoi, où et comment on détecte une fuite corrosive sans avoir de doutes à ce sujet. En revanche, tous ceux qui savent se servir d'un ampèremètre (et ils ne sont pas si nombreux...) n'ont aucune certitude sur leur capacité effective à détecter ainsi des fuites corrosives. C'est que la consommation excessive d'une anode, phénomène apparemment banal, relève en principe de la "science", pas de croyances glanées ci et là, fussent-elles largement partagées. A preuve les multiples avis divergents de la plupart des forumers sur la question (ce fil contenant déjà de nombreuses contre-vérités et recommandations douteuses...).

si tu espères de quelqu'un qu'il te conseille
ne lui crache pas à la figure !
Lao-Tseu
:lavache:

Si Babouch. Et pour une raison extrêmement simple : les fuites corrosives rejoignent toujours la mer par le métal qu'elles détruisent. Ce faisant, elles en modifient le potentiel de corrosion (sinon il ne se passerait rien). Donc, une variation significative de ce potentiel à la mise en service d'un circuit électrique indique instantanément et indubitablement une fuite sur ce circuit. L'ampleur de la variation permet d'estimer la teneur des dégâts et le sens de la variation la polarité, donc la dangerosité, de la fuite. C'est instantané et jamais pris en défaut à la différence de toute autre pratique, fastidieuse et incertaine.

Bonjour,
investissement pour un isolateur galvanique: moins de dix euros.
J'avais aussi un problème de consommation anormale d'anodes pendant la période estivale quand le bateau est souvent raccordé à la borne de quai.
J'ai réalisé un prototype pour essai d' isolateur galvanique au moyen de deux ponts de diodes posés sur des dissipateurs récupérés sur des processeurs d'ordi HS dans un boîtier électrique basique intercalé sur l'alimentation 220V entre la prise de quai et le disjoncteur différentiel.
Cela a bien amélioré les choses, mes anodes ne sont plus qu'à environ 50% d'usure sur l'année alors qu'elles se bouffaient pratiquement complètement avant.
Le problème, c'est que le montage provisoire a tendance à devenir définitif... D'avoir vu ce fil me remet en mémoire que je dois refaire mon isolateur plus "professionnellement" notamment au niveau des connections par "sucres".

Ca a beau n'être pas compliqué, ce n'est toujours pas çà...

un défaut dans le métal ? + choc ?
bref, elle est morte !

Bonjour Ceressent

L'arbre en sorti n'est pas conique il est à cannelure.

Le Moko

Déjà si l'anode a été peinte, il y a faute manifeste de l'entreprise qui a passé l'antifouling.

Pour un choc, il devrait y avoir des traces, genre pale tordue ou ébréchée.

Quand tu enlèves le conne il y a les dimensions sur la face de l'hélice qui seront visible.

Nous avons des pieds de balcon en alu qui ont subi de l'électrolyse suite à un défaut d'isolement électrique du feu de route. Tous les pieds concernés se sont fendus autour du tube inox du balcon.

Je ne sais pas pour Yanmar mais si c'est un Volvo, le saildrive est normalement isolé électriquement du bloc moteur. Mettre le saildrive sur la ligne equipotentielle est à mon avis à éviter puisque celui-ci dispose de sa ou ses propres anodes (et ne craint pas d'electrolyse s'il est bien isolé du moteur et donc de tout le circuit électrique du bord).