Echouer en biquille - besoin de vos lumières

Bonjour
Tous nouveaux possesseurs d'un Django 75 biquille (2 quilles à bulbe avec 1,30 m de TE), c'est une activité que nous n'avons jamais pratiquée, nous avons donc bien besoin de vos conseils (simples et concis)
- Tout d'abord: quel matériel? nous avons un mouillage principal (Ancre, chaîne), il semble qu'il en faille un secondaire... quoi prendre?
- quelle technique simple et éprouvée pour échouer
- quels sont les pièges et comment les éviter

Dans un premier temps nous allons essayer dans les ports échouage, sur l'Aven ou l'Odet, ensuite dans des coins recommandés...
PS: j'ai déjà lu plusieurs posts mais cela reste très confus dans mon esprit...

L'équipage
28 mai 2013
28 mai 201316 juin 2020

Les principes de base pour échouer
- pas de clapot au moment de l'échouage donc un endroit abrité des vagues
- un fond plat ou légèrement en pente. Dans ce cas, il faut être sûr d'échouer face à la pente
- un fond de sable , de gravier. Eviter la vase trop épaisse et évidemment les cailloux et rocher divers

En pratique, il n'y a pas forcément besoin de mouiller avant/arrière. Quand le fond est plat et qu'il y a de l'espace, pas besoin de 2 ancres. Par contre pour mouiller face à la pente, il est effectivement prudent de mouiller avant/arrière.

Si on n'a pas vu le coin avant à marée basse, sonder à la main de tous les côtés du bateau: babord, tribord, devant, derrière; ceci pour éviter les surprises de trou mal placé.

S'il y a juste quelques cailloux, ne pas s'affoler, le bateau en s'échouant aura tendance à les pousser.

Il faut vraiment éviter le clapot.

Un coin facile pour un premier échouage: Sauzon à Belle-île. Il faut prendre une bouée à l'avant, une autre à l'arrière. Les fonds sont nickels.

Eviter les bords de rivière car on ne sait pas trop où se termine le lit principal profond de la rivière. En général , les berges sont très, très en pente en bord du lit;

Malgré toutes ces précautions, on peut jouer de mal chance. On a réussi à poser une des quilles de notre RM dans LE trou qu'il y avait sur plusieurs dizaines de mètres à Bréhat. Voir photo.

28 mai 2013

ça dépend des conditions:
avec ou sans vent, de face ou de l'arr,
échouage quilles en butée ou en eau profonde.
un mouillage arr de bonne tenue est recommandé,

mouillage av classique chaine et/ou textile,
mouillage arr classique ou ancre légère alu+bout plombé

(j'ai eu un Biloup et très souvent posé)

28 mai 201316 juin 2020

Ah ! échouer à Sauzon. :bravo: :pouce:

Oui mais en dehors de la pleine saison . :heu:

Merci Tinou (nous commençons par le Django ensuite ce sera un RM ;-) ) et Margotte: c'est justement notre prochaine destination début juin! J'espère qu'il n'y aura pas trop de monde, en même temps si il fait beau nous ne serons pas contre!!!

Bil56: il me semble effectivement avoir lu pas mal de conseils sur un mouillage ar... Pour Sauzon nous n'en aurons pas besoin, mais plus tard c'est probable!

On a déjà discuté ensemble (je cherchais vers Oléron) finalement nous sommes bien arrivés à Lorient début Mai! Nous sommes à Kernevel en attendant nos papiers, puis ce sera l'Espérance...
Nous revenons début juin pour les formalités, un peu de bricolage et j'espère des belles naves! :heu:

28 mai 2013

L'échouage ne doit pas ètre vu comme une fin en soi mais pour répondre à des besoins particuliers.
Pour échouer la TOUTE PREMIERE CHOSE est de consulter l'évolution des coefficients de marées si vous voulez repartir à la suivante sinon l'attente sera très longue!.
La deuxième est de s'assurer du fond au mieux du sable en pente douce et d'avoir un plan d'eau assez calme.
Le biquille est vulnérable à un trou ou un rocher mal placés (éviter aussi de se mettre à cheval sur un rocher) .
La posée se fait en douceur et le bateau est immédiatement immobilisé dans une position qui sera celle de la remise en eau, qui sera moins douce avec le choc des vagues. Le mouillage arrière permet d'empècher le bateau d'ètre poussé vers le haut de la pente et d'ètre mis en travers de la vague par la mer ou le vent. Les mouillages sont établis d'une façon logique.
Le mouillage arrière peut ètre vraiment très important tant qu'on a pas le contrôle du bateau au moteur. Il permet aussi de remonter dessus pour gagner une zône valable pour dégager. Echouer le circuit de refroidissement est desamorcé et le tube d'étambot vidé. Penser à vérifier les remplissages à la remise en eau. Tous les bateaux peuvent échouer dans la vase, mais on reste prisonnier du bateau si on est resté dessus.

28 mai 2013

si à sauzon mouillage av et ar. sinon ce sont les bouées, elles sont plus chères et plus difficile à prendre que de mouiller av-ar.
une ancre légère et bout plombé sera le mieux.

28 mai 2013

Bien sur lieu à l'abri du ressac et surtout , si possible reconnaitre les lieux avant .
Par exemple à chaque fois que Joubert a fait une demo d'échouage avec Marguerite pour une revue , cela n'a pas été de tout repos : un coup sur le nez et un coup avec une des deux quille dans une souille et l'autre sur du "plus dur" :oups: :mdr:

28 mai 201328 mai 2013

J'ajouterais juste à ce qui a déjà été dit de faire attention - en mouillage - aux variations du courant sur une marée (en général le flot est opposé au jusant ) ou du vent.
Dans ces cas, à la remontée, le bateau se met à éviter et peut racler le fond sur une grande distance (cercle d'évitage).
C'est pourquoi j'échoue systématiquement en mouillant avant/arrière assez bridé à la pose.

28 mai 201328 mai 2013

Presque tout a été dit.
Matériel . je rajoute sans restriction une sonde à main (Tinou y a fait allusion )
il est en effet essentiel de se poser à plat (au moins dans le sens latéral) , même en ayant identifié la nature des fonds la sonde à main est très utile.
On peut , avec , "explorer " les fonds de chaque coté , avant l'échouage , profondeur ( donc dénivelé) et nature ( dur ou pas ) il faut juste un peu d'habitude .
Deux lignes de mouillage , oui ...pour en faire usage en fonction des circonstances , on va pas détailler ............mais ça vaut pour tous les bateaux donc pas spécifique aux biquilles .
Non , la suite ne concerne pas l'électricité au ponton , mais il faut se méfier aussi du courant alternatif un peu trop fort, car au descendant on est mouillé dans le sens du courant , mais quand ça remonte que le jus arrive et pour peu que le vent ne soit pas "comme il faut" on peut ( mais pas toujours ...ça dépend du courant , du vent , de la nature du fond .........) se retrouver avec le bateau qui remonte en "crabe" en draguant le fond avec ses quilles et si on a des bulbes terminés en pointes , on peut au passage accrocher la chaîne ( ou le câblot) et là , plaqué entre le courant qui pousse d'un coté , le vent d'un autre , ça peut être curieux !
On va me rétorquer qu'il suffit de déplacer l'ancre et la ligne de mouillage vers l'arrière ( en général on échoue pour descendre à terre )pour éviter ce genre de PB , et ben non ! ça marche pas toujours et une fois sur deux ~~ le bateau se met de travers du mauvais coté et c'est parti ...
Solution :Mouillage AR et si un seul mouillage , le frapper provisoirement à l'AR le temps que le bateau flotte assez pour être sûr que le bas des quilles ne raclera pas le fond et gérer ( là c'est selon) le retournement en larguant derrière . On peut s'aider du moteur pour faire pivoter dans le bon sens . On peut aussi attendre que le courant diminue , là ça dépend de l'endroit ....
Si la ligne passe entre le deux quille et que la situation semble sans issue , reste à filer la ligne de mouillage complète en fixant un petit flotteur , s'échapper au moteur dès que dégagé des risques avec l'hélice et récupérer le mouillage .
Ah !oui aussi quand ça remonte , immobiliser le safran ...

28 mai 2013

Puiser un seau d'eau de mer à marée haute pour nettoyer les bottes quand on rentre à marée basse... :pecheur:

28 mai 2013

important le sceau d'eau de mer, même 2 ! Et surtout ne pas s'inquiéter, pas de raison que cela se passe mal, surtout dans le fond de l'anse de Sauzon. Tout est bon, on peut aussi demander au personnel du port en cas de problème. et puis finalement, cela se passe assez rapidement !

29 mai 201316 juin 2020

Echouage à l'ile de Sein.
Noter la bassine jaune pour se rincer les pieds avant de monter à bord.
J'ai vu une fois une annexe gonflée coincée sous le bateau à flot. Le vent l'avait poussée où il ne fallait pas et la marée était remontée.
Sur la photo, une des rares fois où j'ai mis une ancre AR.
Sinon, je choisis mon heure d'echouage en debut de descendante et je viens en marche AV m'echouer sur la plage.
Au contact, une bonne poussée au moteur, l'AR du bateau s'enfonce, l'AV remonte. Je coupe le moteur et je suis deja bien échoué.
Aux Glénan, je me suis souvent echoué trop tot, sur la pente prononcée de la plage, ce qui fait que le table et les couchettes sont inclinées.
En attendant un peu plus, le fond est presque horizontal, ce qui est plus confortable.
Je n'ai que de bons souvenirs de mon biquille.

29 mai 201329 mai 2013

En effet toujours bien faire attention à l'annexe.
Sur notre arpege mon père s'est déjà retrouvé avec l'annexe sous le safran. Mon père ne l'avait pas vu,son voisin de mouillage n'avait pas non plus jugé utile de le prévenir et l'a regardé lever l'ancre sans prononcer un mot :non:, et au moment d'embrayer impossible de bouger le gouvernail.

merci pour tous ces conseils! Je vous dirai comment cela s'est passé!!!

29 mai 2013

Juste un détail...pratique
au moment de l'échouage, il est préférable de mettre l'annexe sur le pont pour éviter de la retrouver sous le bateau !...
Je vois les rieurs après un retour le soir du bistrot, la nuit, il se passe des choses inattendues !...
Vécu à SAUZON la mecque pour se poser...

29 mai 201329 mai 2013

oui j'ai entendu parler de situations cocasses où une aiguille a joué un rôle majeur dans l'épilogue... :mdr:

04 juin 2013
06 juin 2013

dans un premier temps et avant de t 'aventurer,va échouer ou tu vois d'autre bateau similaire à l échouage;soit vigilant au coefficient de marées et à l 'évolution barométrique:un échouage à pleine mer et coefficient décroissant :tu y es jusqu'à la remonte du coef.A même coef la marée du soir monte plus que celle du matin .lle tangon peut te servir à "tater" le terrain d'echouage si l'eau est opaque et à apprécier la résistance du sol.Essaie d'orienter ton bateau bien parallèle à la pente du lien d échouage(confort).BONNES VACANCES.

10 juin 201316 juin 2020

2 échouages réussis à Sauzon... Il semble que la photo s'est couchée sur le côté... Finalement, non
J'attends d'acheter un deuxième mouillage pour échouer hors d'un port...

Ce serait sympa un fil pour recenser les lieux d'échouage

10 juin 2013

Une étoile.
Entiérement d´accord sur l'utilité de recenser précisément les lieux d'échouage pour biquilles ou béquilles.

10 juin 2013

:pouce:

10 juin 2013

vaste programme, il y en a tellement

12 avr. 2014

Il me semble avoir vu un ouvrage sur l'échouage ?
Quelqu'un peut me renseigner ?
Merci

12 avr. 2014

Bonjour
Devant le port de Trébeurden

13 avr. 2014

qd on le peut
échouer (" poser") au moment de la mi-marée (des 3/12eme) pr que le moment critique soit le plus court !!ù

13 avr. 201416 juin 2020

Si vous allez à Sark , n'hésitez pas à entrer dans le Port Creux

Il y a une traversière à utiliser en latéral ; alors, avec deux bouts affourchés au quai, vous êtes tranquille ; voir photo

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

Phare du monde

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Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

2022