Docu Youtube: "An Unbelievable Sailing Underdog Story"

Passionnant documentaire à propos de la victoire du Swan 65 Sayula 2 dans la Whitbread de 1973. Je ne m'étais jamais rendu compte a) à quel point ils étaient "amateurs" b) du calibre des autres équipages contre lesquels ils se battaient...ahurissant qu'ils aient gagné.

L'équipage
3j

Belle histoire. Émouvante, humaine.


Amateurs? Beaucoup d’équipages comprenaient des novices à l’époque vite formés par les plus aguerris l’essentiel étant l’organisation et la cohésion. Cet équipage a pris les bonnes options dès le départ avec un bateau de grande classe et les moyens adaptés pour parvenir à ses fins. Quand Tabarly embarque Colas et bien d’autres pour une première fois ces derniers n’ont aucune expérience.


Pierre3:Ok, mais le skipper (Ramon Carlin) était un "régatier du dimanche" et le bateau, un peu une version nautique d'une "jaguar intérieur cuir" se trouvant par accident dans une courses au milieu de formules 1. La comparaison est un peu tirée par les cheveux mais l'idée est la. Ce qui a semble-t-il penché en la faveur de Sayula est notamment l'efficacité et les moyens d'un entrepreneur dans la préparation transposé à la voile. Exactement comme pour Flyer l'édition suivante.·le 28 mai 08:36
Elect:En effet c’est l’histoire d’un Mexicain sorti d’on ne sait où, sans licence de capitaine, sans bateau et pratiquement sans expérience qui décide de faire suite à une parution dans Voile et voiliers le tour du monde en participant à la première Whitbread de 1973 où il y aura des pointures comme Eric Tabarly, Chay Blyth etc… et comme à l’époque il était impossible de former un équipage mexicain, il embarque sa femme son fils ses deux neveux et son ouvrier de confiance ainsi que quelques marins de ci de là avec expériences.J’ai bien aimé le passage à 8:09 « it’s not true…Really ? » « yes » « crasy people, of course.. Mexicans” d’où le titre “Underdog Story”Merci Pierre.·le 28 mai 11:21
Peace And Love:des équipiers américains de tres bon niveau aussi·le 28 mai 22:12
Peace And Love:Alain Colas n’était pas dans l’équipage de départ, il a pu embarquer après le premier démâtage, il était coopérant prof de français à Sydney et s'est rendu intelligemment utile·le 28 mai 22:14
offcourse:colas a expliqué qu’il était arrivé à Sydney pour postuler à un poste de lecturer qu’il avait interprété comme un poste de professeur alors que c’était bien au delà de ses capacités : il n’a pas été recruté sur l’équivalent d’un poste de Maître de conférences ·le 29 mai 06:12
offcourse:Ce que le skipper a fait de mieux c’est de recruter les compétences qu’il lui fallait pour parvenir à ses fins et il n’y a aucun doute qu’il a su en trouver pour pallier ses insuffisances assumées et celles de ses proches·le 29 mai 06:30
offcourse:Tabarly faisait de même : il n’a cessé de s’entourer des spécialistes dans les domaines et occasions où il a pu en avoir besoin pour parfaire sa trajectoire : architectes, ingénieurs, médecins, barreurs et navigateurs·le 29 mai 06:34

Un livre intéressant sur ce sujet est L’équipier de Félix Aubry de la Noé


Il faudrait plus de démystification pour traduire des réalités sans doutes plus crues mais bien plus intéressantes que les légendes, il y a d’autres exemples : Kersauzon dans fortune de mer, g Bruce knecht dans La mer ne ment jamais, l’histoire du voilier Morbihan, et les Damien bien sûr.


Phare du monde

  • 4.5 (199)

2022