Différence entre un sloop et un côtre
Bonjour,
Je me demandais quel était la différence entre un sloop et un côtre? Mis à part le nombre d'étais bien sûr.
La position du mat?
Les formes de carène?
Voilà, p'tite question architecturale qui me trotte dans la tête depuis un moment.
Simon
définition du dico larousse: Voilier de plaisance dont le gréement se compose d'un mât, d'une grand-voile et d'au moins un foc et une trinquette.
avec ça, dès qu'il y a deux voiles en même temps à l'avant, tu peux prétendre être un cotre, sans même 2 étais, il suffit d'envoyer une voile sous le spi.
La différence que j'ai retenue c'est que le mat est plus reculé sur un côtre. Une des conséquences majeures c'est qu'il est plus facile d'avoir un étai ultra-tendu sur un sloop. Une autre conséquence c'est que le sloop a une voile d'avant à plus grand allongement que celles d'un côtre. Ces deux caractéristiques font du sloop un grément plus efficace pour le près serré que le côtre.
Dans ma compréhension sloop et côtre sont avant tout des caractéristiques du gréement. S'il y a des incidences du choix de gréement sur la forme de carène, c'est une conséquence.
J'ai déjà vu des fils sur ce sujet. Tu peux essayer une recherche sur l'historique.
Histoire de faire avancer -ou pas- le schmilblick : mon petit sloop à moi :
Hello,
La config Yankee + trinquette à poste, tous deux sur enrouleurs, est en tout cas très agréable et performante, surtout dans les petits airs...j'imagine par gros temps également, mais je n'ai pas expérimenté. 😎
Le différence d’appellation dépend en partie des régions. Un même bateau pourra être appelé cotre a un endroit et sloup à un autre.
Bonjour,
Lorsque le gréement comportait un beauprés, le cotre était de mise...comme sur "La Mouette" (très jolie et sympathique au passage). ;-))
Il y a aussi la position d'un mat plus reculé pour le cotre par rapport au sloop, pas beaucoup comme environ 30 à 50 cm pour un bateau de 12m...
L'avantage du cotre étant la division de la voilure qui recule le centre vélique avec une trinquette, intéressant dans le mauvais temps et surtout il est plus facile et sécur d'affaler un foc (sans beauprés) et/ou une trinquette que l'énorme voile d'avant du sloop.
Enfin, bien souvent les voiles de sloop sont représentées surtout par des génois à grand recouvrement qui diminuent la visibilité du barreur.
Bon, mais tout cela pour être remis en question avec la fiabilité actuelle des enrouleurs qui autorisent de réduire la voilure sans changer de voile (si bien taillée pour)... et de se contenter d'une garde robe moins importante...
Kénavo.
Exemple d'un RM1050 gréement de côtre:
rm-asso.org[...]lan.htm
Un génois + une trinquette sur enrouleurs ou pas.
avantage: le génois n'est pas enroulé partiellement, on passe directement sur trinquette ce qui est plus efficace.
Inconvénient : le virement de bord sous génois.
C'est ma config (pas RM)
On peut certainement différencier les côtres modernes des côtres anciens.
L’arrivée des enrouleurs a modifié la donne sur ces voiliers, la trinquette a remplacé le yankee et la solidité des mats a supprimé les bastaques. Les voiliers RM en sont l’illustration.
Cela ne modifie pas la carène ou l’emplacement du mat. Le seul impératif par rapport au sloop c’est l’obligation d’un gréement en tête pour pouvoir installer le 2eme étai en dessous, avec ou sans bastaque selon l’implémentation choisie.
En navigation à il y a les sloop et les cotres comme en aviation il y a les monoplans et les biplans.
La portance d'un profil est directement fonction entre autre de sa forme de sa surface et de la vitesse du vent. l'aile ou la voile unique ont l'énorme avantage d'être aérodynamiquement simples car dès qu'on veut marier des profils il faut gérer des problèmes d'interférences qui peuvent être positifs ou négatifs.
A l'inverse de l'avion dont le domaine de vole est assez étroit, le domaine du voilier va du calme plat à la grande tempête. Donc en formule sloop la seule voile d'avant doit évoluer de très grande à très petite par changements successifs, ou par enroulement progressif avec l'enrouleur solution aérofynamiquement médiocre. En vraie formule cotre la seule grande surface avant du sloop est divisée en deux plus petites ce qui offre ce vrais avantages d'utilisation dès que le vent forçit sensiblement. On retrouve les mêmes idées de division des surfaces sur l'arrière quand on passe du sloop ou cotre à goelette ou ketch.
Note sur l'interférence entre deux plans porteurs: la portance d'une aile est pour 2/3 en Dépression sur l'Extrados et 1/3 en Surpression sur l'Intrados. Le centre de portance d'un profil se situe entre 28 et 33% de sa corde en partant du bord d'attaque et plus on évolue vers l'arrière plus le régime linéaire d'écoulement sur l'extrados devient chaotique et, TRES important, le flux sur l'arrière et fortement dévié côté opposé à l'extrados. Donc le mariage de deux profils n'est pas simple du tout et peut même amener à de graves déconvenues, selon l'écart relatif en rapprochement et en décalage avant arrière. Par contre l'effet de fente bien appliqué côté bord d'attaque peut être bénéfique.
Note sur la combinaison des centres de portances: la portance d'un plan se concentre donc en un point
évolutif qui est sont centre de portance. Avec plusieurs voiles il y a plusieurs centre de portance
qui se conjuguent pour aboutir à un centre unique: Le Foyer, qui lui même va définir la partie vélique de l'équilibre final du voilier via le mat, la coque et le plan antidérive, les couples inverses devant s'équilibrer, le gouvernail n'étant pas la pour corriger l'équilibre du voilier mais seulement pour contrôler la trajectoire de l'ensemble.
Il faut prendre en compte la nature des mâts ,ainsi que l'évolution des matériaux pour les voiles
Un plus dés que j'aurai u
N ordi
.
R