Dériveur Lesté sur Bouée
Bonjour,
J'ai un Dériveur Lesté de 7.35 m (Maxus 24 Evo) amarré sur une bouée.
Par temps de houle la dérive "tape" sous l'effet du roulis.
Ma question est de savoir s'il est préférable de laisser la dérive descendue, ou complètement remontée? Ou à moitié montée?
Est-ce que le fait de baisser la dérive limite le roulis?
Merci,
D
Tu veux dire "rouler" ?
Si la dérive ne sert pas de lest, il y aura juste un peu moins d'amortissement.
de trop rouler plutot?surement un peu plus mais les mouillages rouleurs ou on s'habitue ou on devient fou .
tiens , v'la un beau mouillage Toujours Rouleur : grêve de la ville à Sark.dérive remontée bien sur.. :pouce:
Merci.
Oui en effet - j'ai la manille du bas de l'écoute de GV qui c'est dévissée en moins de 2 semaines. On apprend tous les jours.
Un cas amusant: Au ponton de mon port d'attache j'avais l'habitude en hivernage de laisser mon DI acier de 13T dérive relevée. Lors de la tempête de 1999, et bien qu'en zône assez protégée, sous l'effet du roulis induit mal amorti il avait arraché les taquets du ponton. Depuis je l'abandonne dérive baissée (ce qui est un inconvénient quand le bief se vide complètement par oublie de fermeture des portes de régulations).
et pourquoi derive baissée ?,, ça augmente la stabilité donc les accelerations dû aux roulis , j'aurai tendance à faire le contraire
La dérive profilée descend à 2,40m. Elle est malheureusement trop lestée en bas à 200kg (contre 100kg sur le plan), ce qui complique son relevé. Dans ce cas elle me sert vue sa surface à amortir le roulis, même procédé utilisé entre autre sur les balances classiques de très haute précision.
En navigation en situation très dégradée j'ai pu vérifié qu'il fallait au contraire avec un DI effectivement effacer la dérive pour laisser le bateau dériver et glisser sur la vague en folie que l'on sent très bien passer sous le bateau.
je confirme pour la derive relevée en cas de gros temps;le voilier glisse mieux,essai fait au portant par 40 nds établi :acheval:
Effectivement mais quand on est dans ce cas le près ne serait justifier que s'il n'y avait plus assez d'eau à courir, trop proche d'une côte, ce qui ne devrait théoriquement pas être si l'on a anticipé et pris les bonnes décisions (dont essayer de se maintenir au large) face à la dégradation météo. Le choix d'un bon bateau de près quillard plutôt qu'un dériveur, qui à l'avantage du faible tirant d'eau, est parfois motivé par la possibilité de se dégager plus facilement d'une côte.
Bonjour
au près, dans le gros temps, vaut mieux éviter. J'ai dû prendre la cape pour étaler deux fois, la première avec un quillard, qui gîtait raisonnablement dans les buffades, la seconde avec un DL dérive haute, ben il n'y a pas photo, le dériveur se comporte bien mieux, il dérape, c'est bien plus confort pour l'équipage. Au point que je n'hésite plus à prendre la cape momentanément si l'on doit cuisiner ou se reposer, et même pour les prises de ris.
Pour en revenir à la question initiale, au mouillage, je laisse la dérive basse, ça amortit le roulis et s'il faut dégager en urgence, c'est toujours ça de moins à gérer.
Port d'Atuona à Hiva Oa: ouvert à la houle donc très rouleur. Il faut mettre un mouillage arrière pour se maintenir dans l'axe de la houle mais malgré tout, ça bouge. Habituellement, je rentre la dérive pour la laisser propre mais là, pas le choix, dérive basse pour amortir le roulis sinon c'est infernal.
Dérive relevée, si le mouillage à beaucoup de bateaux serrés, il n'y a pas de risque de cogner sur un autre ? (parce qu'on ne suit pas le courant pareil ?).
Je demande ça car par chez moi il y a un mouillage qui oblige à laisser sa dérive au moins partiellement baissée.
alors là il y a beaucoup à dire , il n'est pas rare de voir sur une zone de mouillage les bateaux en sens inverse deriveur ou pas deriveur
J'ai posté une photo du bateau sur mon profil.
Je relève le safran - ce n'est peut-être pas une bonne idée?
Voir sur ce lien , (www.hisse-et-oh.com[...]le-sark )