Dériveur lesté ou quillard ?

Bien le bonjour amis voileux,

après un premier fil de discussion avec dans l'ensemble des échanges concret, je vous sollicite à nouveau.

Dériveur lesté ou plutôt quillard ? je ne vous demande pas de me faire la liste des avantages des dériveurs lesté pour s'approché au plus près des côtes, on seras je pense tous d'accord pour dire que ce dernier est plus pratique sur ce point.

Mais quand est il en terme de navigation ? se valent il ? une transatlantique en DL ? il y a t'il d'autres bon ou mauvais points.

Pour la comparaison le model de bateau qui m'intéresse il ont un TE en DL 1,15/2,15 et en quillard 1,80.

Merci
Allan

L'équipage
13 jan. 2020
13 jan. 2020

Il y a aussi les quille relevable.
De ce que j'ai lu, 1,80m ne pose pas problème. (sauf les bahamas...)

13 jan. 2020

Pour s'approcher le plus des côtes il y a: le Cata, le DL, le DI,le quillard à quille courte, le quillard à quille relevable. .
Le cata va le plus vite, le plus léger et ne porte aucun lest.
Le quillard à quille relevable porte le même lest que le quillard équivalent
Le DI porte le plus de lest mais enfonce moins que le DL et a une vrai dérive efficace. Le DL porte moins de lest grâce à son embryon de quille. Mais embryon de quille et dérive très médiocre ne peuvent rivaliser avec le quillard équivalent. En grande navigation on évite le près, allure fatigante, quand on peut, mais on bon près peut vous permettre de vous dégager plus rapidement d'une côte dangereuse qu'on aurait du anticiper. En Transat de voyage on ne fait pas la course !!!!!!!! Les faibles tirants d'eau permettent d'approcher très près des côtes et même de remonter haut en rivière.
UN BATEAU VAUT SURTOUT PAR CELUI QUI LE CONDUIT (cf dernière fortune de mer actuellement commentée) !!!!

13 jan. 202013 jan. 2020

il y a de très bons dériveurs lestés et de moins bons ...
mais si on ne dit que cela ....

donc un exemple :
j'ai eu un Gib Sea 105 DL bon bateau mais vraiment à la peine quand on en est à deux ris et mer formée au près.
J'ai maintenant un Hood 38 tianrant d'eau 1,45 / 3,20
là on a un bateau capable de remonter un force 7 en tirant des bords dans l'alizé portugais.
la trace sur la carte donnait 100° d'un bord à l'autre. Voilure deux ris et solent de 20 m²

les cinq tonnes de lest et la dérive en aile d'avion profonde aident bien

13 jan. 2020

Je ne suis pas certain que l'approche des cotes soit un argument pour le DL vu le peu de différence qu'il y a entre certaines version quillard et DL.
Par contre, pour l'échouage, c'est un plus.

13 jan. 2020

le meilleur dans ce style c'est le nequid nimis
alain

13 jan. 2020

Retour d'expérience (pas la mienne), soucis de câble de dérive=sortir le bateau=bricoler=galère=argent dépenser. Soucis du faible te, tu mouiles plus près de la plage, les petits copains devant, si ça dérape devant, c'est toi qui peut recevoir!! Accessoirement des soucis de bruit.

13 jan. 2020

la réponse qu'un mec qui n'a pas beaucoup navigué avec un DL...
Hubert, as tu eu tous ces problèmes avec le Hood?

Mon avis a la question initial est qu'il y a autant de réponse qu'il y a de DL...

Le gros soucis des dériveurs lestés, c'est que l'on associe sans distinction derrière cette caractéristique des plans renommés comme le Hood 38, le sancerre ou le nequid nimis... et les quillards amputés de leur quille, remplacé par un saumon + dérive ...
Les premiers marchent bien, les seconds sont gitards, moins apte à faire du près, en bref nettement moins sécurisants.

Un DI de 11-12m c'est 1m30 de TE environ. Je pense que pour s'approcher des côtes, c'est quand même pas si mal!

Pour moi mieux vaut un DL conçu comme un DL à l'origine qu'un voilier PTE extrapolé d'une version GTE, ou un DL extrapolé d'un GTE.
Le point de la complexité technique n'a pas lieu de se poser. il y a plein d'autres choses qui posent problème avant la dérive sur un bateau.

Quand j'ai acheté le bateau le câble était cassé (au niveau de la cosse coeur)
Puis mal manchonné à Cherbourg recasse à la Corogne et là encore réparation sabotée ...
J'ai mis des serres câbles et cela ne bouge plus.
Le Chat conseille de mettre un bout en kevlar.

S'approcher de la plage nécessite beaucoup de précautions.
Pour moi l'avantage du petit tirant d'eau est l'accès à des ports peu profonds mais très bien abrités. Par ex aux Féroé 1,50 dans le petit port et 30 mètres de l'autre côté de la digue ...

13 jan. 2020

Bonsoir Cédric,

"Le point de la complexité technique n'a pas lieu de se poser. il y a plein d'autres choses qui posent problème avant la dérive sur un bateau."

A Illulisat (Groenland), j' avais rencontré un Damien 2 (version DL) avec une famille Française à bord. Je pense qu' ils ne devaient pas être tout-à-fait d' accord avec toi, car avec le système de relèvement de la dérive cassé, ils se retrouvaient avec quelque chose comme 3m50 de TE, aucune possibilité d' échouer, et impossible de réparer au Groenland!

Dans un cas comme çà, ne crois-tu pas que la croisière devient carrément galère?

Gorlann

13 jan. 2020

Un système entretenu ne pose pas de problème si il est bien conçu.
Sur un bateau de 30 ou 40 ans, je peux comprendre qu’il faille faire quelque chose... c’est de l’entretien, et on est tranquille après pour 10 ans.

Se trimballer 2m de TE, c’est un choix. En cas de talonnage, c’est pas les mêmes conséquences qu’avec un DL... là aussi la croisière peut être compliqué après un talonnage sur un rocher à 1m80...

13 jan. 2020

Gros inconvénients du DL : le carénage, l'entretien du puits de dérive et du système de relevage.
Si ça coince c'est ch.... et idem si ça ballote.

Rien ne vaut une bonne quille fixe d'un TE raisonnable, sur laquelle on peut poser le bateau pour caréner, entre autres. Dans la quille, on met le puisard, bien pratique aussi pour assécher le bateau.

13 jan. 2020

Dans la quille, on met le puisard, bien pratique aussi pour assécher le bateau.

Vous avez des pression sur se que est le puisard de quille ? merci

13 jan. 2020

grand désavantage des DL, c'est qu'ils sont plus chers (et moins nombreux) que les quillards en occasion, en tous cas en Bretagne car indispensables pour certains (comme moi) à cause des contraintes de tirant d'eau du mouillage.

13 jan. 2020

le hood je connais ,j'en ai eu un qui maintenant après un paquet de milles est du coté de perpignan
c'est le seul avec tableau arrière ouvrant ,rail d'écoute sur le roof ,et bien d'autres choses
drosse de dérive en kevlar épissé ,plus de cassure de câble ,comme hubert c'est le mk2 ,
un des meilleurs voilers que j'ai possédé ,je devrais dire qui m'a possédé.
alain

13 jan. 2020

je commence à croire que le mouton à 5 pattes n'hésite vraiment pas...

13 jan. 202016 juin 2020

J'ai un Dufour 1800 DL de 30 ans.

C'est vrai qu'un GTE serait sûrement plus performant, mais je n'ai aucun soucis à aller partout dans les canaux du port de St Margarita en Espagne. Alors qu'avec une location d'un Oceanis 31 - 1m80 de TE, ça raclait la vase par moments ...

Je crois que je vais devoir changer la dérive ... ça ballotte... Et le câble ne la maintient plus que grâce à l'action du Saint Esprit (achat cet été - première sortie de l'eau maintenant).

13 jan. 2020

Je vais apporter quelques précisions, mes moyens font que je m'intéresse à des bateau des année 80
notamment les Sun rise 35 ou sun shine 38, sachant que dans ces années là les quillard (en général) n'avais pas de bulbe, si j'ai bien compris le bulbe fut une grande innovation ?

sachant que c'est avant tout pour une navigation en Bretagne, avec des rêves qui vont jusqu'au tour du monde, que conseillerais vous ?

13 jan. 2020

Le bulbe était fortement taxé en ior raison pour laquelle il était peu répandu à l’époque.

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