Déplacement dans un DL bi-safrans

Un DI, DL, permettent beaucoup de choses dont l'échouage volontaire. Cela peut aussi conduire une navigation côtière de façon laxiste ou franchement imprudente (vécu).
Avant d'échouer la dérive doit être complètement rentrée même si elle peut rentrer toute seule (certaines dérives permettent même de les planter volontairement) .
La sécurité de l'échouage est fonction de la nature du fond dont on doit être certain (++++) (attention aux gros trous et aux gros cailloux: penser aux zônes fragiles de la coque, au sondeur, loch, à l'hélice, au gouvernail), de l'évolution favorable du coefficient de marée (++++++), de l'étât de la mer présent et à venir (météo+++).
A peine posé vous êtes bloqué pour 6h.
L'échouage consiste surtout à garantir sans doute possible le prochain départ (sinon vous y êtes pour très longtemps).
L'échouage bien conduit se produit habituellement en douceur presque sans rien sentir sinon que le bateau ne peut plus bouger (mais une technique sur sable consiste à prendre de la vitesse et planter l'étrave dans le sable).
Il est indispensable de mettre immédiatement en place un mouillage arrière nécessaire pour empêcher le bateau de pivoter et de partir de travers quand à la remonter de la marée les vagues vont venir taper sur la bateau (phase désagréable), pouvoir au besoin guider la marche arrière tant que le bateau n'est pas pilotable.
Selon la conception du fond de la coque il est nécessaire ou non de mettre des béquilles stabilisatrices. Les DI ou les DL style Trismus n'en n'ont pas besoin.
En aucun cas un gouvernail ne doit porter si le montage n'est pas prévu pour assurer une fonction stabilisatrice.

Etablir immédiatement les signes règlementaires du mouillage.
Annoter le livre de bord.
Echoué vous perdez les WC à la mer !!!!.
Sinon, en échouage à plat, la vie à bord est presque normale (à une inclinaison éventuelle près, nos oreilles internes étant sensibles au degré près). Pour la nuit penser à la sécurité.
Prévoir les moyens fiables pour descendre du bateau.
En profiter pour examiner la coque.
si le bateau est fâcheusement trop penché, prendre son mal en patience.
A la remise en eau il est indispensable d'être certain que la ligne d'arbre est remise en eau pour la lubrification des paliers hydrolubes et que le moteur est immédiatement bien refroidi (évacuation de l'eau avec les gaz d'échappement), avant toute mise en puissance.
Reculer en remontant progressivement le mouillage arrière

Depends du bateau certains dl sont plus aptes a l echouage que d autres
Certains sont memes vraiment prevus pour bien echouer comme l oceanis 31
quel bateaux as tu?
Pour avoir un dl je suis d accord avec le début de la reponse d outremer
pour moi en med le problème n est pas l echouage mais qqf de faire des mouillage dans tres peu d eau tres pres de la cote dans des coins super par beau temps mais pas toujours facile a quitter par mauvais temps
donc comme dit outremer penser au de échouage avant d echouer
bonne nav nos dl nous poussent a faire plus de bêtises que les quillards la aussi c est du vecu

Heureusement pour toi, que tu n'as "pas encore procéder à des échouements"... ;-)

Un échouage raté, pas trés confortable, et un autre réussi