Départ : comment trouver l'équipage

Bonjour à tous,
Je prépare une année en congé sabbatique sur mon feeling. Le départ est prévu cet été.
Je pars seul, mais je ne veux (peux) pas naviguer en solo (ou alors pour de petites nav.

Je compte donc soit faire venir des amis à bord (ca a p^riori cela devrait aller) soit trouver des équipiers "au fil de l'eau". Je compte soit mettre des annoncessur les bourse d'équipiers soit dans les ports.

Auriez vous des avis des conseils ou toute info sur la façon de procéder et ce qu'il faut éviter. Quel est votre avis sur la meilleure façon de Procéder
Merci
Meilleurs voeux à toutes et tous
Jean-Luc

L'équipage
01 jan. 2006
02 jan. 2006

Trouver un équipage ou des équipiers
Je réponds à ton message concernant les équipiers.
Je considère à l'aune de mon expérience que les équipiers du bord sont un des trois éléments prépondérant dans un voyage au long cours.

Pour la recherche d'équipiers, vois ce que j'indique sur mon site internet perso.wanadoo.fr[...]san.htm

Il convient donc de bien choisir ses équipiers.
Pour ma part, j'ai eu de la chance car je suis tombé sur des équipiers supers.
Mais j'aurais aussi pu comme certains que j'ai connu tombé sur des "mauvais" et par conséquent "plomber" mon voyage.

Et je reparts au primtemps avec de nouveaux équipiers dont je n'ai pas encore terminé le "recrutement"

perso.wanadoo.fr[...]lavoile

02 jan. 2006

Bravo marco...
pour ton site. C'est plaisant à lire et ça donne envie de vous rejoindre...

03 jan. 2006

Bof
Un soi-disant aventurier de plus qui fait du charter.
Les jeunots qui se pament déjà au-dessus n'ont qu'à présenter leur carte bleue, ils seront bien reçus.

Didier

02 jan. 2006

Completement d'accord avec Menhir
Si vos voyages sont aussi beau que votre site, mon sac est prêt pour l'embarquement !!!

03 jan. 2006

Encore un, " Monsieur voilierclaudi"
Encore un déçu, un frustré, un aigris, dont la jalousie et la rancoeur répandent leur bave à l'encontre de ceux qui ont encore un idéal.

Encore un qui rejette ses échec sur les autres.
Encore un qui n'ose s'avouer sa pusilanimité et qui reproche aux autres ce que lui n'a jamais réussi.
Encore un qui ne sait pas ce que signifie le mot altruisme et dont la seule motivation navigatrice est de soutirer de l'argent à de pauvres gens crédules
Encore un qui végète en magouillant dans son coin et qui se venge de sa médiocrité en écoulant sa bile, en frappant son clavier avec ses petits doigts boudinés par la graisse des mac do.

Encore un dont la seule façon d'exister est d'apporter le discrédit et la critique sans jamais montrer la côté positif d'une action.

Mais heureusement ce type de personnage n'est pas légion sur se forum et il est heureux pour les amateurs, ou les néophites de la voile que nous sommes pour beaucoup sur ce site que nous puissions trouver des échanges interressants et même passionnants et des réponses à nos problèmes.

je souhaite donc bon voyage et une bonne année sur les flots à jlcourant pour qu'il trouve ses équipiers et à marco pour sa prochaine grande navigation. Mais ainsi qu'à tout ceux qui participent toute l'année à l'animation de ce forum et qui par leur expérience mais aussi leur patience nous permettent bien souvent de moins faire d'erreur.

Nicolas

je trouve aussi
toutefois, à ce pricx là, je préfère de loin le système que je pratique, comme la plupart des copains:
on mlet du flouze dans une caisse à part égale,
on utilise la caisse pour payer nourriture, boissons et places de port...
le fuel en croisière est payé par la caisse, en convoyage il est payé par le propriétaire.
Les réparations et entretiens sont payés par le propriétaire.

Cela ne fait que des heureux depuis des années, et revient à plus ou moins des 10 roros annoncés selon les escales et la zone de navigation.

03 jan. 2006

Oui en effet
Tout bien réfléchi, je vais m'inscrire ( au recrutement ) . A ce prix là, celà me coute moins cher que d'entretenir mon bateau, et puis au moins avec un légionnaire, qu'il s'appelle Marco où "Nicolas", çà marche à la baguette. Et en plus comme il ne parait pas susceptible, les navigations doivent être cool...Et si j'ai bien compris, entre "hommes" c'est plus éxistant.

Didier

03 jan. 2006

Un avis sans importance...
Le prix demandé est vraiment minime, et ne peut bien entendu en aucun cas s'apparenter à une façon illégale de gagner de l'argent...

Par contre, la manière de présenter la chose pourrait en cas de pépin donner un argument à un assureur de mauvaise fois ! (le fisc pourrait également y trouver argument puisque présenté comme un forfait)
Bien entendu, nous savons tous que cela n'existe pas...
Mais, possédant un naturel méfiant... et pour couper cour à un argument même minime, je ne tournerais pas la présentation comme telle...

Pareillement à Kiwi, je parlerais simplement de pot commun reprenant tous les frais de la croisière estimée en principe à 10 € et en précisant que cette somme pourrait varier légèrement en fonction des choix décidés en commun

Dans ce cas, personne ne pourra contester qu'il ne s'agisse vraiment des frais réels.

Bien entendu, il sera également préférable de garder tous les tickets de caisse et autres factures se reportant à la croisière...

Je pousse peut-être un peu, mais je pense connaître les trucs qui peuvent se révéler difficiles face à un interlocuteur qui veut vous baiser... (je ne parle pas des équipiers)

Et si on fait le choix de naviguer en équipage, autant ne pas prendre de risque... surtout que le résultat final est identique ;-)

pfffzzzz

pfffzzzzz

03 jan. 2006

Voilà qui est interessant la responsabilité du Skipper
merci à Cobra de revenir sur un sujet interessant et primordial. Je sais qu'il a été déja traité précedemment, mais il est essentiel et crucial.
Et je ne crois pas que c'est quand arrive le pépin qu'il convient de s'inquiéter des suites à venir:
Et les respect dû aux équipiers est de fixer la notion de responsabilité dès l'embarquement.

J'ai donc lu avec interet tout ce qui s'est écrit sur la responsabilité du Skipper en cas d'accident pour un de ses coéquipiers.

je vous livre ce que j'ai récupéré sur le net. Il ne s'agit en fait d'une étude menée par un cabinet d'avocats spécialisés:

" La loi distingue les personnes embarquées sur un navire de plaisance selon qu’ils sont passagers, équipiers bénévole, marin rémunéré, ou personnes transportés en vertu d’un contrat de transport rémunéré ou non.

Quels sont les conséquences financières d’un tel embarquement pour le propriétaire du navire ? Pour le Skipper locataire du Navire ?

Jusqu'en 1969, il fallait nécessairement établir la survenue d’une faute pour engager la responsabilité du propriétaire ou du skipper d’un navire de plaisance à la suite de la blessure ou du décès d'une de ces personnes. Néanmoins, la jurisprudence a opéré un revirement important consacré par un arrêt de la Cour de Cassation du 5 mars 1969.

La solution qu’a définie la Cour de Cassation est analogue à celle qui s’appliquait alors au contrat de transport bénévole terrestre : la victime ou ses ayants droit sont recevables à invoquer la responsabilité de celui qui avait, au moment des faits, « la garde du navire ».

Cette notion s’entend classiquement en droit français du cumul de l'usage, de la direction et du contrôle du bâtiment. Le gardien est alors présumé responsable de tous les dommages subis par les personnes embarquées.

Le gardien du navire ne peut s’exonérer de ses responsabilités que dans les cas suivants:
1- Les dommages proviennent d’un incendie dont l'origine ne peut être imputée à une faute du gardien, que cette faute ne puisse être rapportée ou que la cause demeure inconnue (Loi du 7 novembre 1922).
2- Les dommages sont le fait d’un abordage dont les responsabilités n'auront pu être établies (Loi du 7 juillet 1967).

Autrement, il lui faut établir la survenance d’un cas de force majeure, du fait d'un tiers ou encore de la faute de la victime.

Mais l’incidence de la faute de la victime est très largement diminuée par les pouvoirs de police qui sont conférés au Skipper du Navire de Plaisance, les mêmes que ceux du Capitaine de Marine Marchande : Le droit d’imposer les consignes nécessaires, au besoin par la force, et le pouvoir de choisir l’itinéraire approprié sans en référé à l’affréteur, (plaisancier payant transporté). Il en résulte une très grande sévérité des tribunaux, à l’occasion de l’appréciation de la faute de la victime.
Ainsi, un Skipper ne pourrait pas se décharger de sa responsabilité si un plaisancier disparaissait en mer sans avoir passé son gilet de sauvetage ! C’est en effet au Skipper de s’assurer que le passager ne court aucun risque. En cas de refus du plaisancier de passer son gilet ou de crocher son harnais, il doit être maintenu dans le carré du navire, « à l’abri », version plaisance des quartiers d’arrêt !

Le gardien du navire n’est pas nécessairement son son propriétaire. Les juges s'attachent à rechercher, dans chaque cas, qui avait la maîtrise nautique du bâtiment (choix des options de navigation, autorité sur les personnes...). Il se peut ainsi que le gardien du navire soit le skipper, un équipier, voire un ami à qui on aura prêté son bateau. La garde peut même être collective. Lorsque plusieurs coéquipiers manoeuvrent ensemble à la conduite du navire, les magistrats peuvent en effet considérer que chacun d'entre eux exerce une part de la garde du bâtiment. En cas de dommages, chacun devra en principe assumer une partie du poids des indemnisations éventuelles. Toutefois, la Cour de cassation exige que les rôles soient exactement déterminés au moment de l'accident. Les juges n'hésitent d'ailleurs pas à se référer à la particulière qualification du skipper et à son autorité pour lui imputer l'intégralité de la garde du bâtiment.

En cas de doute, le rôle de l’équipage qui doit être tenu par le skipper fera foi.

Si la victime est un coéquipier participant à la manoeuvre du navire, il ne peut poursuivre le gardien du navire, puisqu’il en fait partie, à hauteur de sa contribution dans la manœuvre. Il lui faudra prouver l’existence d’une faute d'un des autres gardiens (coéquipier, skipper...) à l'origine des dommages.

La responsabilité encourue dans un tel cas est très lourde, d’où l’importance pour le skipper de contracter une police d’assurance suffisantes. Il faut en effet rappeler que contrairement à l’assurance automobile, l’assurance plaisance est facultative !
Toutefois, il est possible dans certaines conditions au propriétaire du navire de constituer un fonds de limitation de responsabilité, et de s’affranchir ainsi de toute responsabilité, encore que les avis divergent sur la question. (a. 63, al. 2 loi 3 juillet 1967 Assurances maritimes)

Remarque : Si la victime est un coéquipiers du propriétaire-skipper, gardien du navire, au moment de l'accident, et si elle ne peut pas établir une faute à l'encontre des autres gardiens, Elle ne peut bénéficier d'une indemnisation en vertu des garanties précitées. Elle n’est en effet ni Tiers ni Passager.
Son seul espoir serait que le propriétaire ait fait figurer nominativement ses coéquipiers aux conditions particulières de son contrat de navigation de plaisance (garantie assurances individuelles des personnes embarquées).

En matière de course, si les coéquipiers sont en possession d'une licence fédérale, une indemnisation de leur propre préjudice est possible, sous condition de plafond."

Pour éventuelement parer tous problèmes ulterieur avec un de mes équipiers je me suis inspiré(avec son autorisation) de "la lettre d'embarquement" que je fais signer par chaque équipiers lors de son embarquement. (Voir le site de JP DANJEAN)
perso.wanadoo.fr[...]age.htm

03 jan. 2006

OK
Merci Marco;
J'ai simplement traduit en Français le texte qui se trouve sur les bourses d'équipiers américains.

Bon vent à tous.
Le monde évolue, et je ne juge pas ici du sens, juste anticiper si possible.
JP

03 jan. 2006

Et y a personne pour demander
à jean-luc s'il a le BPPV ? :jelaferme:

03 jan. 2006

Je sais bien Cobra mais
c'est qui la soupe ? ;-)

03 jan. 2006

C'est vrai Cobra
T'es mou dans ce fil, reprends toi.
Bon d'accord tu n'as pas eu le dernier mot sur le BPPV dans un autre fil, mais nous on avait oublié.
Allez du venin que diable.

Didier

03 jan. 2006

Petit test
Petit test pratique:

Tu navigues, et tu dis à ton équipier: Fermes les yeux!

Une fois bien fermés, vérifie, alors tu lui dis: Montres moi la direction du vent!

S'il se trompe de 10°, ou s'il met plus -soyons sympa- d'une demi-seconde à te montrer la direction, tu fais signer l'agrément.

Bon vent

03 jan. 2006

du calme
Bonjour à tous,

Voilà des sujets bien divers abordés merci.
En ce qui concerne les pratiques de frais : J'ai l'habitude de pratiquer le "pot" des "consommables" (avitailllement, GO, places de ports, et même restos et autres pot liquide et alcoolisés ceux ci, partagés par l'ensemble de l'équipage) avec division des frais. L'avantage est que l'on calcule au plus juste (juste dans le sens d'égalité) et que l'on adapte aux désirs de l'équipage. Je pense que je garderai cette pratique.

Pour en venir au site de Marco, il a le mérite de l'exhaustivité, et de la clarté. On sait exactement ce à quoi on s'engage en partant avec lui. Cela me semble essentiel quand on doit vivre en lieu restreint pendant 1 mois. C'est vrai que 10 euros ne me semble pas si excessif que cela.

Avez vous vu le prix du Rhum ! :-) ;-)

Avant de s'aventurer sur une longue traversée, personnellement j'aurais tendance à tester l'ambiance du bord et le bon fonctionnement de l'équipage sur de courtes nav comme JP me l'a conseillé.

En ce qui concerne les responsabilités du skipper, je suis en train de regarder les propositions des assureurs, mais à priori les responsabilités doivent être les mêmes pour tous les types de nav ?

En tout cas merci à tous ceux qui ont pris la peine de me répondre
Jean-Luc

03 jan. 200616 juin 2020

Y a aucune raison,

puisque ce n’est ni du charter, ni de l’école de voile, ni un commerce quelconque…

Juste un choix que perso je n’aime pas (la navigation en équipage) mais qui peut-ce comprendre (difficilement…)

Z’avez remarquez… ? je n’ai même pas craché dans la soupe… :-D :alavotre:

pfffzzzz

03 jan. 2006

On peut
Salut .

On peut me demander .
Non je n'ai pas le BPPV
Jean-Luc

03 jan. 2006

N'empéche....
...faut vraiment aimer Pasolini pour appeler son bateau Décamérone!

03 jan. 2006

vu de l'autre côté
j'avais l'année dernière passé une annonce dans un magazine, cherchant à embarquer pour un mois. J'ai bel et bien été emmené en bateau par un skipper peu scrupuleux, pour lequel j'ai filé un coup de main à la préparation , et qui a décalé très régulièrement, et pour les meilleures raisons du monde, la date du départ ... jusqu'à ce que je ne puisse plus partir ! Avec le recul, le calcul semble réel . Son projet , relayé par la presse, n'a pas abusé que moi: les tarifs préférentiels, les prêts de matos consentis par des pros sur les références fournies, ne débouchaient que sur un projet "virtuel", familial donc perso et pas du tout tourné vers les autres, comme stipulé au départ... La parole a encore une certaine valeur à mes yeux, ce n'est visiblement pas le cas de tous : ne pas hésiter à écrire, voire contracter ... ;-)
Les belles idées rencontrent parfois de moins beaux comportements !

Açores

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2022