Coulisseaux externes

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Aurais-tu une photo de ces coulisseaux ?

J.J.

Re coulisseaux
Dimanche 3 juillet - jour 4 - mer de Corail.
Baromètre 1 021 hPa – houle de S/E, 3 mètres – vent d’est, 20 nœuds – mer agitée – profondeur 2 200 mètres.
Position à midi : 22°50’S – 162°01’E – 71 milles au loch.

Dieu vit que la lumière était bonne, ainsi il y eut un matin et un soir : ce fut le premier jour.
C’est aujourd’hui dimanche. Le lever du soleil me réconcilie avec le créateur qui depuis trois jours était avare de sa clarté. Dans la matinée, j’envoie le yankee, et un peu plus tard l’artimon : le vent est moins fort et nous nous traînons.
Je sais bien que nous ne sommes pas pressés, que les pre-miers jours sont pénibles, le temps de reprendre ses jambes de mer, et qu’il faut ménager sa monture. Nous avons quitté Nou-méa avec une météo défavorable. Nos voisins de ponton me disaient : « Tu parts quand même ? » Aujourd’hui, il est temps que le petit train-train s’installe. Il faut vivre le moment, sans plus aucune attache à la terre.
J’ai passé une bonne partie de la matinée à réparer les cou-lisseaux de grand-voile. A Nouméa, mon copain Benjamin m’en avait donné quelques-uns et Dieu sait si nous, navigateurs solitaires, sommes avares de notre matériel. Nous avons une mâture Marco Polo, la même que celle de Pen Duik 2 d’Eric : excellent matériel dont l’usine n’existe malheureusement plus et pour laquelle il est difficile à l’heure actuelle de trouver des pièces de rechange.
Sur une bonne longueur du rail, nous n’avons maintenant plus qu’un coulisseau sur deux, et nous ne sommes qu’au qua-trième jour de mer. Fabriqués en plastique moulé, Ils sont devenus cassants sous la brûlure des UV.
En fin d’après midi, j’envoie la grand-voile avec un ris et roule la trinquette qui, seule, nous a tiré pendant trois jours.

voici
une tof de ce que cherchait à l'époque...

et une deuxième
si çà peut t'aider