coques acier, coques alu...

Bonjour, quels sont les avantages et inconvénients des coques en alu et en acier pour la navigation hauturière ? Le débat est ouvert :coucou:
merci à tous

L'équipage
08 août 2005
09 août 2005

En France tout du moins,
l'acier a été essentiellement développé pour la construction amateur et certaines expéditions dans les zones polaires délicates (Vagabond 2). Après mai 68, les babacools prenaient trois orientations possibles : Katmandou, le Larzac (chèvres) dont ils revenaient vite ! et la construction amateur, florissante jusqu'à 1995 environ.

L'avantage, pour l'amateur s'entend, était de pouvoir bénéficier d'un prix attrayant, les chantiers collectifs permettant d'apprendre la technologie du matériau sur le tas durant les 5 à 10 ans que duraient la construction et les aménagements.

Inconvénient : la rouille mais quand on entretient correctement, elle reste très superficielle, il faut de l'huile de coude. Y'en a qui ne supportent pas. Comme toutes les coques métalliques, il faut prendre garde à l'électrolyse. Ce n'est surtout pas le bateau que l'on peut laisser 11 mois sans surveillance régulière.

AMHA, c'est un matériau tellement particulier (solide mais fort lourd) que la comparaison avec les autres matériaux n'a pas de sens, sauf cas particulier. La grosse connerie à ne pas faire est d'acheter un canote en acier en 2è main ou plus sous le fallacieux prétexte que c'est moins cher si l'on ne connait pas le matériau et que l'on doit faire appel à un chantier à la moindre intervention car il coutera nettement plus cher qu'un plastoc dans ce cas et peut-être même qu'un alu. Il y a quelques unités en inox.

L'alu, sauf cas particulier pour les gars du métier (Kalita) est typiquement une construction pro. Il a de nombreuses qualités et le seul vrai problème est l'électrolyse avec la quasi obligation d'avoir une installation électrique moteur en bi-polaire. C'est le choix normal du plaisancier aisé qui veut un bateau métallique. Les bonnes unités se revendent cher.

Un cas particulier pour les hauturiers : le strongal de meta.

09 août 2005

Cher Maraudeur sans rapport avec le sujet mais pour info....
""Après mai 68, les babacools prenaient trois orientations possibles : Katmandou, le Larzac (chèvres) dont ils revenaient vite !""

...si on enlevé tous les néos du 07, 30, 48, 09, 26, 12........ça ferait de sacrés trous dans la population avec des écoles commerces et service public fermés.

2005 - 1968 = 37 ans (mon dieu comme le temps passe vite).

D'ailleurs a la reflexion je me demande pourquoi on emploie toujours ce terme de "néo".

09 août 2005

le mieux est que
Pour éviter toute polémique je te propose d'acheter le livre;
ACIER ALU INOX de Caroff edition loisirs nautique.
Car moi par exemple je ne suis pas du tout d'accord sur 70 % des inconvéniants cités sur l'acier.
Dan

09 août 2005

alu acier et taratta
Bonjour à tous. par pitié ne faites plus référence à cette bibliographie, mémé sont auteur reconnait que de nombreux paramétres techniques essentiels ont évolués, vous avez des sites d'archi trés bien faits qui développent des comparatifs avec tous les matériaux. je ne prendrai pas position pour ou contre l'un ou l'autre étant moi-meme trop engagé sur la filiére alu. Bon choix bien informé. Aurevoir

09 août 2005

Et pis l'acier
c'est comme le couteau de la grand'mère, un jour on change le manche, un jour on change la lame, il est quasi éternel....enfin presque, sauf quand on l'abandonne trop longtemps.

09 août 2005

à Eric...
Eric, peux tu me donner les adresses des sites dont tu nous parle stp.
merci d'avance.

09 août 2005

Pour info
IFTS en cote d'armor construit un 12m acier sur mes plans. C'est un bateau de Grand voyage avec cockpit central, dériveur lesté de 12m x 4.10m TE 1.2/3.00. Le bateau est étudié pour une exécution chantier. La corrosion à été prise ne compte avec des pièces d'usure inox ( passages des haussières,angles des bouchains en rond d'inox,etc ) le bteau est prévu choupé ( projection de zinc en fusion apprès sablage SA3)le déplacement en charge est d'environ 11t. Ce bteau est également envisagé cockpit arrière. La carène est moderne avec une arrière large favorisant le portant un très fort brion pour limiter les impactes sur d'éventuels objets flottant entre deux eaux.Le bateau est agençable a sa convenance.

Je n'ai pas d'aprioris sur les matériaux mais l'acier est l'un des meilleurs tant en cout global final qu'en longévité, sa réparation est possible soit même ou n'importe ou dans le monde.

09 août 2005

En complément à Eric ....
on peut ajouter qu'un des avantages de l'alu c'est qu'on peut le laisser nu sans problèmes autre qu'esthétiques: voir les bateau de travail en alu des pêcheurs et taxi maritimes. C'est très laid, mais ça marche.

et que par opposition, avec l'acier pour qu'il soit très durable il faut une peinture très très bien faite et corrigée en permanance.

et pour contenter tout le monde:
coque acier...
... pont alu
;-)

09 août 2005

Pour Jean-Claude
Il y a un truc qui fonctionne bien pour le racage des aussières, c'est un jonc inox de 14 soudé tout au long du liston au dessus de celui-ci. Les listons en bois c'est joli, mais on ne voit pas ce qui se passe en dessous.

09 août 2005

OUI
Et c'est ce qui est prévu et partout ou ça frotte c'est en inox.

09 août 2005

Pas que sur les supers yachts
il y a 3 ans environ j'ai dessiné un pèche arrière d'environ 24.90m dont les superstructures étaient en alu et la coque acier. Il doit maintenant travailler sur la méditerrannée. On trouve ce type de joint bi-métal chez Nobel qui effectivement est obtenu par explosion.

09 août 2005

pour l'acier
avantage acier:
solide (contre un récif ou un containeur c'est mieux)

entretient : oublie les légendes. Françoise a fait 7 fois le tour du soleil et les allumettes en fond de cale étaient sechent.
si on vie dessus le seul entretient est le pinceau.

Lourdeur ... ne pas oublier qu'un voilier hauturier quelqu'il soit sera lourd de toute façon.

réparation : partout dans le monde à bas prix. Pour l'alu ce n'est pas le cas du tout et je ne vois pas comment réparer cela aux gualapagos ?.

le bruit : légèrement infernal avec l'alu.

l'électrolise. Plus mesquine sur l'alu.

le prix : 1,5 à 2 fois plus cher.

un boat d'occase en acier si la coque a été expertisée en épaisseur peut être une superbe affaire.

je dois avouer que si j'avais eu assez d'argent j'en aurai pris un en acier. Mais depuis certaines lectures de gens ayant vécu sur un alu, je suis heureux de notre choix sur l'acier.
.

si tu peint et isole l'intérieur dans la règle de l'art pour éviter la condentation, je te garantie que dans 10 ans ton boat sera comme au départ.

PS il est noté à peu près partout maintenant qu'il ne faut pas laisser l'alu sans peinture.
alors ou est l'intérêt ?

Bon tout ceci n'est que mon avis et il vaut ce qu'il vaut ...

Pour le prix :
le notre a été acheté 50000 FRANCS par notre vendeur. CQFD
il nous revient fini et armé à 35000 euros.
Dan

09 août 2005

Je n'ai pas voulu dire autrechose Voiles
C'est un excellent matériau pour faire un grand voyage et/ou vivre à bord en permanence ou souvent.

La très bonne affaire devient par contre vite une galère pour celui qui veut un canote pépère en passant juste ses congés dessus.

12 août 2005

condensation
Dan,

quelles sont les règles de l'art pour éviter la condensation dans un bateau acier, je dois faire les aménagements du mien l'hiver prochain, il me semble qu'il y a 2 écoles qui s'opposent :
- la première pas d'air entre les toles et l'isolant
- la seconde laisser une lame d'air entre la tole et l'isolant

Laquelle a-tu choisi et pourquoi?

Chris

09 août 2005

ma pierre à l'édifice
Tout d'abord c'est avec plaisir que je lis le fil d'ERIC un confrére de chantier naval qui connait trés bien le sujet. Ceci dit, pour la reparation de l'alu il existe dans le commerce des 1/2 auto qui tourne en 220V qui passe du fil de 12/10 et qui tienne dans le coffre d'une voiture( il me semble que la marque ESAB commercialise se matériel pour les carrossiers auto), une petite bouteille d'argon de 2m3 et nous voila autonome pour réparer son bateau en alu partout dans le monde (prévoir quelques morceau d'alu que votre chantier vous aura aimablement remis) pour ma part je propose systématiquement a mes client une formation grassieuse pour apprendre les rudiments de la soudure mig1/2 auto alu.Si vous faite l'investissement d'un petit panneau du genre- réparation sur aluminium sur place- dans certains petits ports vous allez avoir du boulot, bon moyen pour amortir le matos et garder la main.

après le formation grassieuse
pas oublier de se laver les mains au dégraissant avant de menipuler les pièces!

aïe! ouïe! pas la tête, :oups:
sorri, pas pu m'empêcher :mdr:

oups, j'le frai plu m'sieu
sorry, c'est l'heure de la sieste
:oups:

09 août 2005

n'importe quoi
l'alu c'est pas GRAISSEUX pas besoin de se laver le mains, moi je fais des réponses gracieuses au moins..pas sur la tete mais sur les mains

09 août 2005

pour eric55
moralité il faut embarquer plusieurs plaques d'alu au cas ou ????????????????????????
Dan

09 août 2005

l'almouss pour Eric
Les essais mécaniques font apparaitre une résistance supérieure aux valeurs calculées ( fléche de 11mm charge de 500kg pour un appui à 250mm piéce de 125mm de large) sur ce point pas de pb. Je viens de terminer le gabari du Stratus 80 qui sera le 1
en almouss, (plan JC Michaud) j'attend les toles en 2.5mm pour attaquer la coque. Un 10.3m est prévu en 2006 dans notre nouvel atelier ( ce sera mon boat, pas tout pour les clients un peu pour bibi). Enfin un projet germe en catamaran.Les évolutions vont vers une moins dense et plus souple et collage PU bi composant plus souple et mise en oeuvre plus aisée.J'aurai bienyot des photos je vous informerai. bonne soirée Eric

09 août 2005

Un troisième métal
dont personne ne parle, et dont je rêve : le cupronickel !

Pas besoin de peinture sauf pour l'esthétique, ni d'antifouling !

Ci dessous un lien décrivant une belle unité de 1966 :

www.nickelinstitute.org[...]d/1.htm

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09 août 2005

Le prix?
Tilikum as tu idée du prix du matériau. Si non le bateau présenté ressemble beaucoup à un Jongert qui sont des bteaux très cher ......

09 août 2005

J'ai bien écrit :
"j'en rêve" ! :-D

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09 août 2005

"ne venez pas vous mettre à couple de mon "alu"...!!! "
Aucun danger tant que les deux coques ne sont pas électriquement reliées...

J'aime bien ce métal, je l'utilise pour fabriquer les condenseurs coaxiaux pour mes groupes frigorifiques, mais l'assemblage se fait par brasure à 40% d'argent.

J'ai remarqué un truc bizarre : on peut recuire le cuivre, ça le rend "souple", mais ça ne marche pas avec le cupronickel. Si on le chauffe, il devient encore plus dur ! L'alliage dont je me sert est du 90/10, une fois cintré, impossible de revenir en arrière !

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09 août 2005

il y en a un quatrième
et qui navigue aux usa
lINOX si vous avez des sous.....
Dan

09 août 2005

L'inox ?
il y a eu quelques essais assez calamiteux...

J'en ai connu un qui n'avait plus de problèmes : il a fait plastifier sa coque ! :-D

Par contre, coque acier et pont inox, ça a l'air pas mal. Tout comme coque acier et pont alu...

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09 août 2005

Hummm,
maintenant on fait coque alu et pont polyester, ça a vraiment beaucoup d'avantages .... !

09 août 200516 juin 2020

Du bateau alu,
il va y avoir un article sur les supers bateaux de JF André, les Patago, ainsi qu'un recit sur son voyage.

Moi je les trouve d'enfer ses bateaux: de l'alu avec une coque rapide, y'a guerre eu que les Levriers à proposer ça en bateau de série !

Mais pas avant septembre l'article, vu que je pars vendredi, je n'aurais pas le temps avant

Une petite tof an avant première, matez un peu la forme de la coque !

Ah si j'étais richeuuuuu, dolidolidolidolidolido

:-D

09 août 2005

Je ne discuterais pas
des techniques de protection mises en oeuvre sur de gros équipements, c'est un vrai métier très compliqué qui demande plus d'expérience que de théorie. J'ai discuté une fois avec des spécialistes de la protection des pipes lines, ils ont des situations parfois assez compliquées à gérer.

Mais dans le cas de deux bateaux au potentiel différant, je prendrais l'exemple d'une pile électrique (la fameuse qui ne s'use que si l'on en use). On est bien en présence de deux matériaux au potentiel différent qui baignent dans un électrolyte bien conductrice… ne faut-il pas brancher une charge entre les deux pôles pour qu'un courant circule ?

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09 août 2005

pour Freja
bonjour c'est quoi? le suoer joujou en photo, je peux le trouver ou? Merci pae avance Eric

10 août 2005

Cette belle bête .....
.... est un Patago 50 dessiné par JF André. Plus d'infos en septembre.

Il a fier allure, non ?

09 août 2005

une hypothèse
je ne pense pas que le nombre de spires ait été suffisant pour induire un courant significatif dans les conditions de l'expérience mais peut être que la proximité des deux métaux dans l'atmosphère humide de la boîte a favorisé la corrosion.

09 août 2005

tout cela me paraît
bien compliqué. Je me contenterais donc de noté ce que j'ai lu sur une revue de voile le mois dernier.
un bateau alu se mettant au mouillage près d'un bateau acier ne risque rien tant que les chaines ne sont pas entremellées.

Pour revenir au sujet, le bateau alu sera usé bien avant celui en acier.

Dan

09 août 2005

Juste pour rire : un cinquième métal : le titane !
Du cupronickel, tout le monde en a à bord sans le savoir : la plupart des faisceaux multitubulaires des échangeurs de nos moteurs sont en effet en cupronickel…

Mais de plus en plus, comme chez Caterpillar ou MAN entre autres, les échangeurs sont en… titane ! Ce métal semble particulièrement insensible à la corrosion.

A quand un bateau en titane ? C'est plus cher au volume que le cupronickel, mais comme les métaux sont normalement vendus au poids, le titane devrait être moins cher que le cupronickel…

Mais bon, si ça n'existe pas encore, c'est que c'est peut-être plus compliqué que ça à mettre en oeuvre ? Ou pas facile à souder ?

J'ai un catalogue de matériel de chauffage ou refroidissement pour les élevages de poissons, un échangeur de 20 KW coûte environ 500 euros… c'est moins cher que le même en cupro...

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10 août 2005

Juste pour rire en second et de 6
en bois de fer :-D :-D :-D :-D :-D

D'après un chantier brésilien, entièrement chevillé bois, çà dure minimum 1 siècle....

10 août 2005

Tilikum
j'crois bien que même l'alu coule aussi ;-) ;-) ;-)

10 août 2005

J'ai vu en Guyane
un type qui a passé quelques jours à vernir une magnifique godille en bois local du genre bois de fer, et la première fois où il l'a essayée, elle lui a échappé des mains : coulée à pic ! Vu la teinte de l'eau du fleuve, perdue ! :-D

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10 août 2005

Juste pour rire (ter) ... un 7ème métal
Le granit !

Qui se souvient de la barque en granit taillée dans la masse par ce Breton il y a quelques années ? Elle a été mise à l'eau et a réellement navigué ... je pense pas trop loin, tout de même :-)

10 août 2005

Et dire que
certains s'énervent d'avoir du calcaire sur la coque... :tesur:

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10 août 2005

Le titane.....aie, la soudure
je ne connais pas de bateau en titane, mais par contre, des sous marins nucleaires sovietiques, classe alpha. En lisant des ouvrages concernant ces "bateaux" on peut lire qu'il fut difficile de maitriser la soudure en forte epaisseur, et qu'il y a eu de nombreux problemes de criques au debut....Bref, vraisemblablement un peu cher pour nos simples voiliers....

10 août 2005

le titane...
Bonjour
On peut dire que le matériau est fédérateur sur HEO. Por info le titane est un métal idéal, trés résistant mécaniquement et trés résistant à la corrosion mais en face cela le revers de la médaille est chargé. Un prix qui le rend inabordable, une capacité au formage quasiement nule; la soudabilité un vrai poéme. En effet au contact de l'oxygéne de l'air il s'oxyde fortement, les caractéristique mécaniques se casse la gueule, et on voit apparaitre des micro fissures. les solutions; soit la boite a gant sous atmosphére neutre, soit sous vide par soudure par bombardement d'électrons. L'utilisation de trainards de gaz neutre sur les torches est aléatoire. Adieu le réve...

10 août 2005

Electolyse ou simple corrosion.
l'oxyde d'aluminium fait un collage remarquable sur les autres matériaux. Pour qu'il y ait électrolyse, il faut qu'il y ait électrolyte. Au niveau des goujons de culasse, hum je vois pas très bien, sauf si ke joint de culasse était ruiné.

12 août 2005

pour Dan
Dan,

quelles sont les règles de l'art pour éviter la condensation dans un bateau acier, je dois faire les aménagements du mien l'hiver prochain, il me semble qu'il y a 2 écoles qui s'opposent :
- la première pas d'air entre les toles et l'isolant
- la seconde laisser une lame d'air entre la tole et l'isolant

Laquelle a-tu choisi et pourquoi?

Chris

12 août 2005

patago 50
il y en avait un hier ancré a st tropez , sympa sur l eau , quand a l acier j ai eue un vulcain et je me suis occupé d un trireme 43 , plus jamais , trop de boulot en entretien

14 août 2005

acier et alu à proximité
eric, pour ajouter de l'eau à ton moulin acier+alu des talbot : il y a qq temps, en recherchant sur gogol des pointeurs vers la corrosion électrolytique (ou la protection anodique, me souviens plus) je suis tombé sur une boite de chauffagiste ou de batiment qui évoquait le problème des installations de chauffage central domestique mélangeant radiateur en fonte d'alu et acier ici et là. Solution à base de rondelles isolantes mais aussi de liquide "spécial" pour le circuit, liquide censé éviter les dégagements gazeux dans cette dernière.

Ca se cache partout !

Yves.

13 août 2005

les regles ...
les miennes en tous cas:
polystirène EXTRUDE plaqué par coincement entre les lisses (pas collé) du 3 cm et par dessus du 2 cm.
il ne doit pas y avoir un bout de fer à l'air.
il est inutile de laisser un espace en dessous.

Pourquoi?
condensation, chaleur, bruit.

Dan

13 août 2005

Coques acier, coque alu ........!!!!
Je rentre d'un voyage de plus d'un an en atlantique puis retour par les caraïbes.

Je ne ferai aucun commentaire sur les coques alu.
Je pense que si j'avais le moyens je m'achéterai Un passoa 48 ou 50
Mais je suis sur un polyes.
Concernant les aciers. Je vous donne mon constat. J'ai fait le trajet Gibraltar - Canarie en accompagnement d'un ketch acier de 15m.
Ce fut une horreur. S'il n'y à pas 15n de vent, il se traine avec un appui moteur permanent.
alors que je devais réduire la toile pour rester avec lui.

Lors de la transat, j'ai navigué avec un bateau allemand dont j'ai oublié le nom, mais qui généralement navigue dans le spitberg. Et bien le pauvre trainait à 3 n ses 28t d'acier.
Enfin j'étais au ponton à coté d'un "joshua" mal isolé. C'était l'enfer pour les équipier qui devaient dormir le soir à l'exterieur.
Conclusion: Quelques soit les qualités d'un bateau en acier, je n'acquerrai celui ci que lorsque je franchirai le cap horn.

13 août 2005

En France ...
l'acier souffre comme le ferro (mais moins tout de même) du fait que beaucoup de gens coyaient pouvoir faire en acier des bateaux pour pas cher ... Résultat, il y a en acier plus de bateaux ratés qu'en alu ou en plastique, car trop nombreux sont ceux bricolés un peu n'importe comment.

Un bateau en acier bien fait (au delà d'une certaine taille) sera aussi bon que s'il était en plastique ou alu ... mais il ne sera pas moins cher !

13 août 2005

Acier lourd/lent/chaud ???
Cela existe sûrement, surtout en construction amateur, (spécialement germanique) mais :

Si j'observe celui que je connais le mieux, le mien... :-), je ne suis pas trop mécontent :

14 mètres hors tout, 11 mètres à la flottaison, 18 tonnes de déplacement, quille longue, construction hollandaise de 1966 sur des plans datant de 1958… en acier peint en bleu marine.

Il fait plus frais dans le bateau que dehors sous le soleil des Antilles, et pour les performances, 6,5 nœuds de moyenne pour la transat, avec une fois 196 milles en 24 heures est certes très moyen, mais j'ai déjà vu des voiliers modernes et "légers" ne pas arriver à me rattraper , même si d'autres me laissent sur place… :tesur:

Il ne faut pas non plus comparer un bateau de voyage costaud et sûr avec un ULDB de course dans lequel on a l'impression de voyager dans le tambour d'une machine à laver… amha ! :-)

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14 août 2005

et oui Marco
tu a été à coté d'un joshua mal ilsolé et c'était l'enfe dis-tu.

évidemment n'importe quel chose mal faite est un enfer...

et tu parles d'un voilier qui se trainait.
n'importe quel voilier sous-voilé se traine.

en traversée de l'atlantique je mettrais 18 jours avec mon boat. peut-être 19. et tu n'attiverais pas beaucoup plus vite je pense avec un autre boat hauturier.

comparons ce qui est comparable.

un boat en acier bien préparé bien toilé bien fabriqué est un bon bateau.
Amicalement
Dan

14 août 2005

j'ajouterais Dan
à l'attention de notre faiseur d'enfer

Que dans un climat chaud, la coque acier non isolée sous la flottaison communique la température de l'eau à l'intérieur.

Sur mon rêves d'Antilles,je n'ai jamais eu la moindre condensation l'hiver.

Enfin quand on met 1 tonne de matos divers en grande croisière sur un canote de 10 tonnes çà se connait à peine, alors que sur le même canote plus léger à vide 5/6 tonnes par exemple, il n'avance plus.

14 août 2005

oui maraudeur
tu as entièrement raison et en plus boen lourd c'est tres confortable
Dan

15 août 2005

materiau moderne:le bois

Juste pour rire.

Ayant travaillé toute ma vie dans la construction naval acier et alu ,un peu pastic, je partage vos avis mais je persiste :le mieux c'est le bois.

josé

16 août 2005

acier,lourd,lent et chaud!
Je viens de ramener(enfin!)mon vulcain V de Mortagne/Gironde à La Rochelle,après 3 petites sorties d'essai.
Pour ce qui est de la chaleur,et bien que les hiloires de roof ne soient pas encore isolées,il n'y fait pas plus chaud que dans mon ancien navire en plastique.
Pour la lourdeur,actuellement,j'estime qu'il lui manque 5à600 kg de charge(je n'avais que 100 l d'eau,80l de GO,mais beaucoup de matos de bricolage que je n'emmènerai pas)difficile,de juger du poids du bateau ainsi,mais Hormis la nourriture et les liquides,je ne vois pas rajouter plus de 500 à 700kg.
Pour la lenteur,je le trouve toute relative!!!
parti de Mortagne avec un Karaté,on a fait la jonction avec 5 autres navires de taille équivalente au niveau de Royan.
Malgré un petit temps d'E NE,on a bien marché,maintenant l'écart stable,puis quand le thermique est rentré au NO je suis remonté sur un bored jusqu'à Chassiron et cez à une vitesse moyenne de 5,5nds au près.
Bilan,à part un Bavaria 343 qui nous a sèché sur place,je suis arrivé 1h30 devant le Karaté,les autre,je ne sais pas!
J'ai effectué toute cette route sous Atoms,même dans le petit temps,quand au dernier bord de vent arrière,avec 1m50 de ccreux et un vent monté à 25nds je l'ai fait sous génois seul,à 6nds avec un peu de roulis rhitmique.
Surprise de mes amis de voir le fer à repasser,l'enclume le ponton toujours devant!!!!!
Voilà,un premier bilan,en guise de clin d'oeuil ;-)
Cordialement,jacquot

16 août 2005

Poids et vitesse
Un bateau qu’il soit à voile ou à moteur ne peut pas dépasser sa vitesse de carène à moins de déjauger et de planer sur l’eau comme un open 60, une vedette à moteur, un hydrofoil etc… Sa vitesse sera égale à racine de la long à la flottaison multiplié par 9.81 divisé par deux pi divisé par 0.514( pour l’avoir en nœuds) Donc à longueur de flottaison égale n’importe quel bateau ira à la même vitesse, c’est indépendant du poids. Ce qui peut changer c’est l’aptitude à l‘accélération comme le Bavaria qui à séché tout le monde. C’est aussi la puissance motrice : rapport poids surface de voilure. Ici il rentre en considération les éléments de stabilité et de confort. Mais intrinsèquement la vitesse n’est pas dépendante du matériau et du poids du bateau mais de la longueur à la flottaison. On peut savoir si un bateau est à sa vitesse de carène donc à sa vitesse maxi avant déjaugeage en observant si ses deux vagues sont égales à longueur de flottaison. Je parle de deux vagues à vitesse maxi parce que la première crête se trouve au niveau de l’étrave et la seconde au niveau du tableau et entre les deux il y a un creux. Plus ce creux est important plus le bateau est lourd. Le départ en survitesse (planning) à lieu quand la vague arrière sort du tableau. Un bateau acier peut donc tout à fait « théoriquement » déjeuner s’il est suffisamment voilé. Pour un bateau de voyage il ne faut pas raisonner en vitesse instantanée mais en vitesse moyenne. Un déplacement léger, certes ludique quelques heures un we devient difficilement vivable au large. A chaque vague c’est soit l’acrobatie liée au déjaugeage soit une décélération brutale puis une accélération tout aussi brutale. Un déplacement moyen à lourd c’est un passage souple et une vitesse moyenne constante. C’est la garantie d’une navigation non fatigante et sereine. Il y a donc les bateaux de course qui font rêver les citadins qui achètent leurs imitations et retournent au bureau le lundi et les bateau de marins qui naviguent au large en famille qui doivent assurer la sécurité de celle-ci et préserver ce qui est souvent le seul bien.

16 août 2005

Poids et vitesse suite

D'accord avec Jean-claude chaque bateau a une vitesse limite theorique qu'il ne peut depasser "theoriquement".Mais pour atteindre cette vitesse il faudra vaincre la resistance de l'eau et de l'air.Et le parametre surface mouillée de la coque est preponderant or cette surface depend du poids du bateau (entre autre).

Donc le bateau plus lourd devra avoir une puissance propulsive plus importante qu'un bateau plus leger .Et là l'equation cout entre en jeu ,car les economies faites sur une coque acier ce trouvent en partie absorbée par un grement plus important et un moteur plus puissant.Ou alors l'on sacrifie la vitesse ce qui est souvent le cas pour un bateau acier.

Bien sur bien d'autres parametres viennent compliquer cette recherche de l'ideal ,jamais atteint et qui fait le delice de l'architecture navale.

Et finalement apres toutes ces considerations savantes le coup de coeur ,l'affectif ou l'influance du copain ou la poesie ou l'opportunité determinent le choix du materiaux , et c'est tant mieux.

josé

16 août 2005

Une question pour Jean Claude
Qui a sans aucun doute mille fois plus de compétences que moi sur le sujet :

Je l'impression que ces formules s'appliquent pour une moyenne, dans laquelle on peut trouver des formes de carènes complètement différentes en efficacité…

Ce qui m'a fait craquer pour l'achat de mon bateau, c'est le fait qu'il ne traîne pas d'eau… je génère plus de remous en traînant un rapala qu'avec mes dix huit tonnes de ferraille… (ce qui est marrant, c'est que presque personne n'y croit !) On garde la même formule ? :tesur:

Il y a quand même un désavantage : 14 mètres hors tout, 3,6 mètres au maître bau et soixante centimètres de franc bord au milieu,(80 en haut du pavois) ça donne environ l'habitabilité d'un dix mètres moderne… à part les pare battages, on ne peut rien loger derrière dans les deux derniers mètres. :-(

J'imagine qu'une citerne dotée d'une quille et d'un mât (vu aux Canaries !) doit être dans l'autre extrême ? :-D

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16 août 2005

Jean Claude a tout à fait raison
la formule est parfaitement exacte.

Exacte, mais incomplète car tous les courreurs naviguent sur des caisses vides. Mais eux, à peine les amarres tournées ils couchent à l'hotel et ce sont leur sherpas qui assurent.

Doit y avoir un loup quelque part, autrement on ne voit pas pourquoi on fait des ULDB.

T'as raison José.

18 août 2005

info sur alu
Bonjour à tous
j'ai retrouver un Voile et Voiliers de juiller 2004 N° 401H avec un dossier intitulé "L'alu est-il le materiau idéal pour le voyage" Intéréssant avec encore des énormités concernant les PB d"électrolyse. Enfin on ne refera nos chers journalistes...

18 août 2005

un autre metal !!!
pourquoi ne pas construire un bateau en cuivre ? peux t'on se faire livrer du mirror par citerne ?

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