construction sandwich polyester mousse PVC 4cm
Bonjour,
J'ai vu un voilier de 11m construction amateur, en sandwich polyester PVC de 4 cm , sur Hisseo ; ma question concerne le vieillissement de ce matériau et comment on pose des équipements? impacts des trous dans le pont par exemple etc et comment on répare ce matériau? Par ailleurs, il est dit insubmersible, mais n'a pas de certificat. donc quoi en penser? merci
Il n'y a pas de mauvais matériaux, mais des bateaux pour certains mal construits.
Et donc une bonne construction sandwich polyester mousse PVC est synonyme de très bon vieillissement.
Il faudrait savoir de quel type de mousse il s'agit précisément.
Une mousse PVC de type Airex serait par exemple un gage de meilleure qualité.
Pour la pose d'équipement supplémentaire, il faut intégrer des inserts époxy dans la mousse au niveau des trous.
Bonjour,
1 Vieillissement : il est fonction de la qualité de la mise en oeuvre (risque de délaminage) et du type de résine. La résine polyester est la moins bonne si on la compare à la vinylester et à l'époxy en ce qui concerne le phénomène d'osmose. Si la coque a été traité ce sera un bon point. 40 mm de mousse semble très épais à vérifier avec les plans d'architecte.
2 Pose équipements : ils sont collés et stratés sur la peau intérieure.
3 Impact des trous : sur le pont il peuvent être à l'origine d'entrée d'eau et de délaminage à venir.
4 Réparation : facile.
5 insubmersibilité : pour moi ce n'est pas un critère de choix par contre bonne isolation thermique.
Jac
J'ai un bateau en 35 mm, construit dans les années 1970(vers 78), construction soigné. Pas de soucis, sauf penser aux inserts pour les fixations a travers le pont. Avantages indéniables, isolation thermique et insubmersible(multicoque).
@Lorenzo : L'exemple de ton dessin est parfait , mais l'insert epoxy peut aussi être remplacé par du cp marine de même épaisseur, ce qui est parfois plus facile à réaliser. Mais en tout état de cause l'insert est obligatoire, et selon l'équipement posé rarement sudimensionné, par exemple pour un winch ou des bloqueurs. amha
une bonne construction doit avoir des zones mono a chaque emplacement d'accastillage et de ce fait les insert époxy ne serve a rien . cdt
Ok mais si on veut changer améliorer et que l on a d'autres idées que le précédent proprio alors on fait des trous on boulonne avec insert epoxy merci pour ces infos
Un insert en bois enfermé dans un sandwich avec un trou dans lequel sera placée une vis métallique qui fera un pont thermique avec point de rosée dans le bois.
Pourriture prévisible de CTP.
Pour l'éventuelle insubmersibilité : multiplier la surface de la coque (en m2) par l'épaisseur du bordé (0,04 m) donne le volume en m3. Si ce volume est supérieur au poids en tonne, Archimède te montrera que le fier vaisseau est effectivement insubmersible, même si aucun papier le certifie. Matériel de sécurité obligatoire!
Pour faire des inserts epoxy, je procède comme suit
Sur le pont, je perce au diametre de la vis la peau superieure du sandwich sans percer la peau inferieure
Ensuite avec un petit outil qui ressemble un peu a une clé allen je détruits la mousse entre les deux peaux sur un diametre d' environ deux fois celui de la vis
Je coule de la resine epoxy type chocfast ( resine de coulée) jusqu'à raz le pont
Une astuce , pour couler la resine, la faire suivre un petit fil de fer qui va au fond du trous
Quand cette resine est prise, je perce l'ensemble et monte ma pièce au sika
Ok mais si on veut changer améliorer et que l on a d'autres idées que le précédent proprio alors on fait des trous on boulonne avec insert epoxy merci pour ces infos
À noter la solution des anciens Dehler où il y avait dans les zones pouvant accueillir de l'accastillage une plaque d'aluminium de quelques mm d'épaisseur noyé dans le pont que l'on pouvait tarrauder.
La solution des nouveaux c’est de remplacer la tôle d’aluminium par du Tufnol, ça se taraude bien et la strat à une bonne cohésion dessus
C'est valable a la construction, comme pour le grand arafura, et encore. Mais sur une unité déjà construire la solution de Cap d'Oro est la meilleure.
concernant la construction sandwiche polyester mousse polyester je confirme que c est très costaud le mien et fabriqué ainsi la pousse ressemble a de l airex le bateau et de 73 et la mousse et rester solide et étanche je confirme aussi le coté isolant et ce qui et dit consternant les inserts moi ils était en contreplaqué marine et ils a pourri donc arrachage et remplacement par de la résine époxy chargé et plus de souci
Isolation et/ou insub.
Si le materiau le d'ame est trop epais par rapport à l'épaisseur des peaux, la peau superieure peut flamber avant que la peau inferieure ne participe à la resistance
Je confirme le message de BIL, c'est énorme, 4 cm..c'est un bateau ou un frigo ? le sandwich fonctionne avec la résistance de chaque côté du sandwich, celui ci étant là pour mettre de la distance entre les deux couches.. je vérifierais avec un architecte naval avant de me lancer dans une telle aventure..
J'ai vérifié avec le chantier, le sandwich de P3! est de 22 mm, en "carrés".. je pense que faire une coque en 40mm demande une capacité de thermoformer de si importantes couches pour obtenir une coque et pas un amas de planches.. mes premiers essais en sandwich étaient basé sur des panneaux de type isolation.. en cellules fermées..
Merci encore à tous, l'idée d'achat d'un bateau sandwich n'est pour moi, plus d'actualité. Ce bateau est en Polynésie et j'abandonne l'idée de l'acquérir . J'ai beaucoup appris avec vos contributions et si j'en trouve un de 11 ou 12 m en Europe j'irai voir
C'est vraiment top ce forum bonne nav à toutes et tous
sur le mien qui fait que 8m je suis a 3cm :/ plus 1 cm de polyester en peau extérieur et environ 5mm ou 8 mm en peau a l intérieur
Bon ben Loubiche, a une prochaine!!!
Dommage, le matériau est pas mal et la ballade sympa, certes, mais longue....
Bonjour,
Dans tout il y a compromis.
A chaque fois que l'on double l'épaisseur du sandwich on multiplie sa rigidité par 3 à 4, mais le prix de la mousse fait aussi un bond.
Sur de la mousse quadrillée, plus elle va être épaisse et plus il y aura de résine "pour boucher les fentes" ce qui peut avoir un impact de pont thermique et sur le coût.
Mais ce n'est pas le seul problème. La résistance au poinçonnement (qui est le point faible des sandwichs) est apportée par la structure de la peau extérieur et donc de son épaisseur et de sa composition.
C'est là que l'architecte et du calcul de structure prend toute son importance.
Pour la partie insubmersibilité ça ne règle pas tout car pour une coque de 12 m c'est environ 2,5 m² de mousse (calcul à la louche) ce qui est loin d'assurer la sécurité.
Jac
Je sais(surtout le patron du cn de Soubise), qu'il y avait une mousse, c'est surtout le service marketing et vendeur qui étaient au top.
En tout cas, dans la course, sous la flottaison, c'est du monolithique, suffit de voir le morceau de Edmond retrouvé sur une plage, on a bien une découpe pour apprécier la construction(si c'était un secret, il est devenu Polichinelle).
Je vois de la mousse pour le fond et les bordés, et du nid d'abeille nomex pour le dessus et la cloison horizontale.
twitter.com[...]4240512
Fred, ça saute pas au yeux!!
Pour le CN de Charente, c'est le patron qui me racontait cette anecdote.