conséquence d'un voilier classé épave par l'assurance?

A ma connaissance, un expert maritime n'a aucune compétence pour retirer un navire de la "circulation".

Tout au plus, il peut évaluer si oui, ou non, il est économiquement réparable.

La réparation, ensuite, est, ou non, effectuée par le réparateur qui prend la responsabilité de la conformité de son travail.

Un navire réparé peut naviguer sans autre forme de procès.

Dans ce cas, la question de départ n'a plus de sens.

"L'assurance n' en général que faure de l'épave"

Attention, Daniel, ton clavier est en panne de batteries... :acheval: :acheval:

Je ne veux pas vendre pour pièce mais réparer mon voilier. L'assurance va me donner de l'argent et je vais me débrouiller pour le réparer. La question c'est qu'est ce que ça induit si le bateau est déclaré épave par mon assurance. Faut il faire un démarche auprès des affaires maritime pour pouvoir naviguer à nouveau ou une expertise suffit elle pour l'assurer à sa valeur réel et naviguer à nouveau?

Merci.

bonsoir, je n'ai pas la réponse mais il me semble que seules les AFF Martitimes peuvent dire si un bateau peut naviguer ou pas. Si ton assureur dit qu'il ne veut pas payer les réparations et qu'il te donne que tant .... je ne pense pas qu'il le signale aux AM. Tu as toujours le carnet et ton bateau tu le retapes. Pour une voiture la carte grise est barrée épave mais qu'en est-il pour le bateau ?
Gilles

"Si l'assurance le déclare épave, elle te le rachète"...

Non, ce n'est justement pas comme les voitures où là, c'est la loi qui oblige les assurances à racheter les épaves des "véhicules TERRESTRES à moteur".
Dans le cas d'un bateau, la loi ne l'oblige pas du tout et ce n'est sûrement pas son intérêt, tout au contraire justement!!!

bonsoir, tu touches l'argent que l'assurance te donne et tu fais ce que tu veux avec ton bateau.
Gilles

Je me complète:
Si l'estimation des travaux est juste inférieure à la valeur vénale, on est dans la mouise car l'assurance va pouvoir déduire de la vétusté (par exemple moins 70% sur un mât de 15 ans), et on sera indemnisé d'un montant très inférieur au coût même réel des travaux. Elle tentera même sûrement, ce qui est pourtant illégal, d'appliquer de la vétusté sur le coût de la main d'oeuvre.
Dans ce cas, je vous laisse deviner quels arrangements on peut essayer de négocier et avec qui pour s'en sortir à moindre mal ...