Conseils et avis sur le First Class 7
Bonjour,
Je cherchais un First 18 QR et sa remorque, bien adapté à mon cahier des charges et à mon budget (et aussi à mes goûts esthétiques) et voilà que je tombe sur un Class 7 dont je réalise qu'il n'a pas de bastaques (j'étais persuadé du contraire et j'y voyais un problème pour un usage "amical et familial"). Du coup, ce bateau m'intéresse : pas vraiment plus cher qu'un F18 ou autre micro, a priori pas beaucoup plus difficile à tracter (sans permis E), sensiblement plus rapide sur l'eau et "un peu" plus habitable (comme je mesure 1,85 et compte pas mal de personnes assez grandes parmi mes équipiers favoris, c'est un atout pour le camping côtier...).
Mais il n'y a pas d'association de propriétaires et peu d'infos sur le ouaibe.
Il y en a notamment un, du côté de Nantes, que j'irais bien voir, mais avant de faire éventuellement le déplacement, j'échangerais bien avec quelqu'un qui connait ce bateau. Pour parler mise à l'eau et mâtage, notamment, et aussi pour savoir quoi surveiller sur un canote à vendre. On simplement pour me donner son avis sur l'alternative F18/FC7...
il s'agit d'un excellent day boat, permettant de se faire plaisir pour pas très cher.
Possibilité de croisière pour des jeunes peu attachés au confort.
Ci-après, quelques éléments d'appréciation
bateau.ouest-atlantis.com[...]-7.html
"...camper à deux ou trois pendant deux ou trois nuits..." : tout est possible, mais il faut être connaisseur…, surtout en tenant compte de la hauteur sous barrot.
le 4 chevaux, surtout arbre court est inadapté à la destination envisagée.
Le first class 7 sur lequel j'ai navigué était équipé d'un 6 Cv 2T arbre long et ce n'était pas de trop, dans les zones de corps-mort, pour remonter le courant jusqu'au mouillage de la Vigne, sur le bassin d'Arcachon, sachant qu'il s'agit d'un endroit dans lequel le clapot est rarement important.
S'agissant d'un First, les points vitaux à vérifier est celui du fonctionnement de la dérive outre la fixation basse du fémelot de safran, lequel est prioritairement dégradé en cas de rencontre avec un obstacle, générant alors des entrées d'eau.
Selon le temps, l'embarquement d'un ciré n'est pas totalement déraisonnable, surtout lorsque les chandeliers sous le vent ont tendance à tutoyer le clapot de trop près.
Pour le surplus, mon beau-père qui était propriétaire de ce bateau, à la suite d'un corsaire, s'est fortement réjoui d'avoir pu l'utiliser aussi bien avec un spi qu'un tourmentin + 2 ris, ayant toujours apprécié de pouvoir se mesurer avec des bateaux plus importants et surtout souvent de pouvoir les dépasser.
Donc, bonne navigation à venir
les vrais marins n'ont pas ou peu besoin de moteur.
Les autres dont je suis, ont l'impression, très vraisemblablement fallacieuse, que le moteur fait également partie de la sécurité du bateau et doit donc être suffisant pour se tirer d'un mauvais pas, lequel, abstraction même faite d'un changement de temps imprévu, peut se présenter en toutes circonstances.
Ainsi, un 4 cv, même à arbre long ?
C'est le moteur que j'utilisais naguère sur un kelt 550 DI, à ceci près qu'il s'agissait d'un 2 temps et donc plus efficace qu'un 4 temps, sachant que tout chargé le kelt 550 pesait 600 kg.
Le numéro 163 de la revue de la SNSM fait état de la nécessité dans laquelle s'est trouvée un marin aguerri, naviguant sur un First 30 équipé d'un moteur de 9 chevaux in-board, de lancer son premier mayday, le commentaire précisant que son moteur ne lui permettait pas de manœuvrer dans une mer démontée…
l'histoire ne dit pas si un moteur plus puissant l'aurait permis… ?
Néanmoins, si le moteur est trop juste au départ, il n'y a pas de doute pour la suite.