Comment gérer les mouillages ou nous sommes de plus en plus nombreux ?
Plus nombreux, des tous petits, des très gros, les vents qui tournent, les courants, aucune règle, aucun contact entre ceux qui sont déjà mouillés, ceux qui arrivent, bref un gros bordel non organisé. Est-ce une fatalité ou est ce qu’on pourrait, en gens responsables, se donner quelques moyens pour tenter d’améliorer cette pratique ?
Mon avis est que sans informations sur la longueur du mouillage des bateaux déjà mouillés il est très difficile de faire bien. J’ai l’idée que si on prenait l’habitude en mouillant d’indiquer la longueur de notre mouillage, par ex sur une ardoise accrochée dans le balcon, ça éviterait bien de mauvaises surprises. Qu’en pensez vous et auriez vous une autre idée pour que cette information (indispensable avant de mouiller à coté d’un autre bateau) soit à la portée de tous ?
C'est vrai qu'entre ceux qui mouillent court, ceux qui mouillent long, tout chaine, mouillage mixte ou mouillage avec une ancre légère et bout plombé, les évitages sont parfois complètement différents.
Dans nos zones à fortes marées (Manche) cela devient un joyeux "bordel" par vent très faible au moment de la renverse de marée.
Ton idée me parait bonne, tout et autant que les skippers connaissent leur longueur de mouillage, ce qui n'est pas toujours le cas, je pense aux bateaux de location.
Hello,
Bon sujet, en tout cas d'actualité, pour avoir mouillé il y quelques jours au Morgiret à Marseille et où on était assez serrés.
Pas sur que l'ardoise soit suffisante car quand il n'y a pas de vent il nous est souvent arrivé de bouger et de nous retrouver à l'aplomb de notre ancre avec pourtant 25m de chaîne.
L'indication la plus claire serait la petite bouée accrochée à l'ancre, du style orin.
Il doit y avoir une mode car en ce moment chez les ships on voit 1 ou 2 modèles de ces bouées à leur catalogue:
www.accastillage-diffusion.com[...]-1.html
www.compass24.fr[...]uillage
Au moins on sait exactement où est positionnée l'ancre et ça ferait réfléchir un peu plus les nouveaux arrivants au moment de jeter leur ancre.
Il faudrait que le nom du bateau soit inscrit dessus pour que l'on puisse faire le rapprochement avec le bateau.
Je sens que la polémique sur les orins va repartir.
Amicalement.
FX
j'avais une bouée d'oringuage automatique
avec dessus un panneau genre de circulation avec une ancre barrée dessus
après deux ou trois qui se sont amarrés dessus ,je l'ai vendue
je me suis dit s'il y en a un qui s'ammare la nuit quand je dors ,ça va faire deux batos à la cote .
alain
pour moi le mouillage c'est 3 fois la profondeur à marée haute pas plus pas moins
Je suis comme toi, je suis pour les orins, mais à condition qu'il soit bien à l'aplomb de l'ancre et non pas que le bout se promène en surface et soit un piège à hélices.
J'ai installé sous l'orin un palan 5 brins lesté qui récupère le mou, cela fonctionne bien.
peine perdue ... mouillage, y a 3 jours, tous les "mouillés" étaient à 300 m les uns des autres ... tranquilles ... un gros con avec son énorme cata arrive et mouille à 40 m de moi ... presque sur mon ancre ... je lui dis "vous êtes trop près ... déplacez vous" ... le gros con était en train de finir sa manœuvre donc il avait juste à appuyer sur le bouton du guindeau pour bouger son cul de 100 m ... et bien non ! il n'a pas voulu ... sa réponse "y a assez d'espace entre nous" ... donc, vous voyez la scène, tous les bateaux bien éparpillés et le plus gros bateau collé contre le plus minuscule ... le ridicule ne tue pas ... malheureusement ... incurable ... donc peine perdue ...
appliquer une règle commune comme le fait Calypso2
3 fois le fond ( à marée haute pour les mers à marée)
le problème se situe au niveau des carènes et fardages
2 bateaux (un quillard et une vedette) n'éviteront pas de façon identique.
Alors la solution: rechercher un mouillage isolé
" Je sens que la polémique sur les orins va repartir."
C'est pas faux... :-)
Même en connaissant la longueur de mouillage des autres bateaux, cela n’évite pas les conflits, car tous les bateaux n’évitent pas de la même façon selon leur fardage, le vent et le courant.
Si les bateaux sont proches les uns des autres, la veille de mouillage devient souvent nécessaire.
C'est sur que je n'ai pas ce probleme...
J'aime bien l'idee de philou2 avec l'orin sur un palan. Philou, tu nous explique comment ca marche? Il y a quelque fois des saloperies qui trainent dans ces mouillages. Un copain, au mouillage dans les Hebrides, a remonte deux ancres: la sienne s'etait prise dans une vielle ancre a jas perdue (qu'il l'a garde pour la mettre dans sur sa pelouse, ca fait tres joli)
Depuis 30 ans c'est surtout la taille des bateaux qui a explosé
Donc plus de surface moins de place !!!
Il y a 15 ans je suis surpris par un voilier qui devait faire plus de 12 m, avec la chaine verticale.... Comme chaque soir je vais essayer de trouver un poisson et par curiosité je vais voir sous l'eau... Personne ne voudra croire mais l'ancre ne touchait pas le sable, elle était droite avec la pointe planté vers le haut dans un rocher un peu creux. Le mec avait tiré sur le guindeau jusqu'a tendre la chaine verticale!!! Vu qu'ils avaient l'air cons j'ai rien dit, et le lendemain ils étaient toujours là. J'ai du partir bosser je ne sais pas comment ils sont repartis.
Moins de 1 fois la hauteur d'eau!!!
Petite précision il n'y à bien sur pas de marée ici.
Une solution dans les mouillages encombrés, c'est l'embossage.
C'est devenu une "habitude" dans certains mouillages d'échouage en Bretagne Nord. Pas dans d'autres.
C'est évidemment plus contraignant que de poser une seule pioche.
C'est pour cela que je ne râle pas en Costa Brava où l'on est plus ou moins obligé d'utiliser les corps-morts payants dans la plupart des mouillages que nous fréquentions gratuitement avant, mais à nos risques et périls.
Là, plus de dérapages, l'évitage n'est plus un problème et il n'y a plus d'abruti pour venir mouiller sur ton ancre et repartir en te remorquant sans même s'en rendre compte. Vécu...
Il y a aussi la solution, comme en Italie: le plus gros mouille et les plus petit se mettent à couple. Ambiance et convivialité assurées
Les corps-morts s'est bien mais quand ils sont trop proches les uns des autres ce n'est pas bon non plus.
L'exemple ce sont ceux de St Mary aux scillies, une nuit nous nous sommes retrouvés ainsi que tous les voisins aux alentours à nous déborder les uns les autres, il y avait très peu de vent et c'était l'heure de la renverse des courants
A vrais dire l'idée de fréquenter des mouillages bondés ne me viendrait même pas à l'esprit. J'équiperais mon bateau d'un chauffage pour naviguer hors saison ou changerais de bassin de nav. avant d'être confronté trop à ce problème je pense. Le fait est qu'à part certaines exceptions un bateau est relativement lent donc rester plus que 5 ans au même port d'attache est vite gage de routine, on fini par connaître par coeur les ports dans un rayon de 300 miles. J'essaye de changer tous les 5 ans de ports d'attache, le prochain sera peut-être en scandinavie ou en écosse, au moins pour 2 ans.
Voici le schéma annoncé, il semble que l'on ne peut pas ajouter d'image à un commentaire.
Le palan lesté garde le bout de l'orin légèrement tendu et il permet un ajustage automatique de la longueur pour nous qui naviguons en Manche.
Trois fois la hauteur d'eau avec du courant par ex Herm cela peut être un peu juste.
pour ne pas se faire déplacer l'ancre par l'orin, un bout cassant de 2 mètres sous la bouée, on perd la bouée mais on est toujours ancré, du coup un orin avec une bouteille plastique ça attire moins les convoitises, un corps mort attaché à une bouteille plastique avec de la ficelle de boucher, perso j'hésite à le prendre.
pour les mouillages bondés ben c'est comme à terre, on va ou il y a du monde ... ou pas, question de goût !
Bonsoir,
Pas con le coup de la bouteille plastique!
Sinon si pas de marée un bout très court pour l'orin,à 2 mètres sous l'eau,avec un petit flotteur et une boucle ou manille,facile à attraper d'un coup de palme pour crocher un truc plus long si problème...
Si le voisin est trop près,prendre une photo du goujat en précisant bien que c'est pour le procès en cas de touchette au cas ou et que l'on est avocat...
Ou alors sortir tout nu du bateau et bronzer ostensiblement devant les voisins/voisines qui ne devraient pas tarder à décamper...ou vous inviter pour l'apéro !
Un pote fait la même chose et pisse bien en vue mais ça je n'ose pas...
Je suis aux Antilles et je ne comprends pas pourquoi les gros catas de locs essaient d être pres du bord et aucune gêne avec les watts à fond , bbq etc...
Cette fois ci c etait en Martinique. 20 -25 jeunes sur 2 catas.
C'est vous qui leurs avez appris a se comporter ainsi ?
C'était des francais mais j ai assisté au memes désagréments avec des jeunes Usa.
Les mouillages avec les ppv étaient bien difficiles auparavant mais mon ancien poids lourd bout hors assorti etait assez dissuasif.
Si j'avais un gros canote , j'aurais tendance a m eloigner de mes petits congeneres...
Il y a hélas beaucoup de ploucs ,d’abrutis, de notoirement incompétents, d’inconscients qui circulent sur la mer.
Pour m’en prémunir ,J’ai tout essayé ,rien n’y fait .
Pire , comme me le rappelle chaque fois mon épouse , « tu as le look et le bateau qui rassures , donc ils viennent se coller à toi ».
La solution : s’écarter de la masse en se mouillant à l’écart , plus profond .
J’ai 60 m de chaînes de 10 attelées a une ancre Fob de 22 kg. A 20 mètres de fond , il y a moins de candidat, sauf ceux qui n’ont aucun complexe pour mouiller a pic...!
Je dois cependant avouer ,qu’il m’arrive encore de récupérer un abruti qui trouve intelligent de Venir se mouiller travers ma chaîne et de reculer en faisant charrue avec son ancre.
Je ne parviens même plus à me mettre en colère face à de tels signes d’incompétence.
Alors, Je déménage encore plus loin pour avoir la paix...!
Une piste me parait indispensable à étudier:
Une formation obligatoire au mouillage , au courant , à la dérive , à l’observation de l’environnement, aux règles d’évitement de tous les apprentis marin.
Je rêverais d’y rajouter la bienséance et le respect de l’autre , mais la , j’ai bien peur que la tâche soit insurmontable !
Wide Glide
Un Hollandais bien posé sur un caillou dans le Veerse Meer avec un petit quillard habitable de 6m.
Rien de bien compliqué mais après qu'un bateau à moteur ai essayé de le déséchouer en tirant comme un boeuf sans faire giter, on s'est résolut à quitter le ponton d'à coté et a aller donner un coup de main.
Le ""skipper"" paniqué faisait des moulinets des bras en hurlant "Neeeee" croyant qu'on allait se planter comme lui mais avec un Blue Djin tout remonté on call 20 cm, 50cm en étant manoeuvrant avec HB, un poil de safran et de dérives.
Juste avant que je n'embarque sur son bateau, il giflait sa fille d'une dizaine d'année en pleine crise de panique, ambiance et belle image du skipper qui gère.
Le gars me demandant si je viens pour l'évacuer lui et sa famille... Heu non, on va peut-être juste déséchouer votre bateau, non ? Vous prenez l'eau ? non, bon, et bien allons-y.
J'explique à la gamine qui sanglote roulée en boule dans le cockpit après la souflette paternelle que tout va bien et qu'on va déséchouer le bateau.
Je flanque le "skipper" (heureusement ""costaud"" et son fils ado tout aussi ""costaud"" au rappel sur la bôme débordée et donne l'ordre au bateau à moteur de déhallé doucement "non, non plus utile de faire beugler ton HB 120cv, tu vas voir ça va sortir tout seul".
Sentiment contrasté d'avoir bien dépanné un type pas méchant d'une situation guère dangereuse (mer intérieure, beau temps) et colère qu'on puisse skipper un bateau sans avoir la moindre notion de comment gérer une situation somme toute assez classique.
hello
en principe la longeur de mouillage est exprimee par une boule de couleur dans le pataras
code couleur habituel
loulou
Mettez tous un Orin, comme ça on ne pourra plus mettre que la moitié des bateaux par mouillage et ça résoudra le problème de SENETOSA.jj
la dernière fois qu'un mec m'a dit "t'es sur mon ancre", je ne lui ai même pas répondu. C'était il y a assez longtemps en fin de compte, l'été dernier en Corse. C'est bon signe.
Sinon il ya 3 semaines un couple en bateau de charter sont venu nous dire en annexe qu'on était "à peu près" sur le ancre depuis 3 jours, sans aucun air de reproche. Qu'ils comptaient partir le lendemain à 11h, et que ce serait sympa si on pouvait être là pour mettre le moteur vite fait pour ne pas les gêner.
J'ai trouvé ça correct. Un voilier de charter, je me suis dis, ils sont pas super à l'aise, ils ne sont pas super chaud à l'idée de s'approcher à 1m de la jupe d'un autre bateau, ils viennent me demander gentiment d'être arrangeant, c'est cool.
Mettez vos orin quand vous êtes seul et pensez aux autres quand c'est peuplé, bordel.
Pour être positif, je trouve que l'orin de James est un bon compromis. (chose due)
2m sous l'eau donc pas trop bas pour pouvoir le crocher facilement et il ne gêne pas les autres bateaux.
je testerai.
Évitez les malheureux qui louent 1 à 3 semaines par an, fuyez la rade de Hyères pour les sudistes. Préférez les bouches du Rhône ou les Alpes maritimes bien moins surpeuplés en été.
La recette est de toute façon de naviguer hors saison, la cerise sur le gâteau,c est le chauffage à bord.
En janvier, la plage d argent à porquerolles, c est pour vous tout seul...
no probleme de mouillage ..devinez ou?
Le problème n’est qu’à son début!
Les vente de bateau à moteur explose, de même que le nombre de pratiquants qui passent par de la location.
Les ecoles de voiles sont moribondes depuis quelques années déjà conduisant à une formation de plus en plus légère...
Je rencontre de plus en plus de gens qui me disent n’avoir jamais navigué sans traceur... je vois des bateaux dans des états à peine croyable, et je refuse de bosser dessus, de peur de risquer d’être mis en cause si un problème survient (probable) même si je ne touche pas à l’équipement douteux: des fils dénudés voir fondus rafistolés au chaterton, des cloisons pourris portant des cadènes rafistolés au ctp casto avec des vis posées à l’arrache... des installations électriques ou l’on ne retrouve que 9v aux bornes du traceur...
La plaisance est devenus un marché de consommateurs, les initiés se réduisent comme peau de chagrin, les bateaux sont donc logiquement devenus des biens matériels comme des bagnoles, construits de la même façon, standardisés, rationalisés pour répondre au besoin du plus grand nombre, qui navigue de moins en moins loin, de moins en moins longtemps, de port en port...
Maintenant il est logique de trouver de la chaîne de 8 sur un bateau de 8t à vide et plus de 11m, des guindeaux de 700w, des ponts vissés, des cloisons posées au mastic, des cadènes fils sans renforts aucun, des taquets sans contreplaques avec juste des rondelles dessous... alors ceux qui ont ces bateaux dirons que pour la performance c’est mieux, léger... mais par contre ça ne les dérangent pas d’avoir des contremoules bien lourd, juste collé (sur un 38 pieds c’est 500-800kilos de plus qu’un varanguage classique), un pont injecté avec 30-35% de ratio de fibre, donc résistance faible pour un poids loin d’être négligeable...
Bref, le bas coût l’emporte sur le sens marin... la fin d’une époque, depuis 20 ans déjà ou quand l’on cherchait un bateau neuf, on allait visiter le chantier, rencontrer les équipes techniques pour se faire faire un bateau aux petits oignons...
Un jeanneau de 11m et 15 ans se négocie au prix d’un wauquiez de même taille et 30 ans... voir moins! Chercher l’erreur!
Ben çà alors, v'là que j'suis d' accord avec Cédric, et que je l' étoile en plus!
Mais dans quel monde on vit?
Gorlann
A chercher des mouillages tranquilles, donc de plus en plus difficiles d'accès, en raison du monde croissant dans les mouillages, on arrive parfois à ça...
J'en ai une panoplie !
Bien sûr, j'assume complètement, et les quelques galipettes que mes bateaux ont faites, ne m’empêchent pas de continuer l'exercice.
J'ai découvert des coins fantastiques. Mais ils se méritent !